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MOX : AREVA LIVRE LE JAPON EN CATIMINI

Publie le jeudi 5 mars 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Un chargement de Mox va quitter aujourd’hui le centre de traitement de la Hague et à destination du Japon en partance du port de Cherbourg.

AREVA a pour cela commandé un bateau hyper sécurisé pour ce transport de matériaux des plus sensibles, un bateau double coque et renforcé de plaques métalliques, nous dit on sur France Inter ce matin.

Un transport sous haute surveillance. Ce navire est équipé de canons ultramodernes et jamais testés aux dires commentateur ! Cette manipulation en transport nucléaire est appuyée en protection par un commando britannique et issu des forces spéciales anglaises. Ce commando est très bien entrainé, rapporte le représentant de la préfecture maritime, contre toutes les éventualités de pirateries qui sont également hélas en augmentation sur les mers du monde en ces jours troubles et pourvus de dangereuses secousses terroristes.

L’itinéraire est resté secret, tout comme la quantité de produit transporté. De quoi fournir de l’électricité pour 3 millions de Japonais pendant un an ! Nous dit-on.

Surprenant ? Ou logique nucléaire de devoir être en obligation à militariser un transport de ce produit, dont il est si souvent présenté au public comme étant un matériau inoffensif et sans danger. Depuis des années AREVA et la COGEMA ont fait secret de ces convois nucléaires à la population et plus grave encore, aux élus locaux qui sont justement traversés par ces containers dangereux et potentiellement convoités par de sombres desseins.

Comment dans ces cas, nos élus locaux pourraient ils respecter leur mandat respectif et de responsabilité, en matière de sécurité civil, et dans le cas d’accidents, d’attaques ou d’attentats à l’endroit de ces diffusions de mox, de ce carburant tant convoité par nos amis nippons et si ceux-ci n’en pas la moindre connaissance.

Si dans ce cas de figure, les communes, villes, bourgades et autre lieux de vies ne sont pas directement concernés, avec les milliers de tonnes qui transitent ainsi sur le territoire national, il viendra le jour ou un accident fera date (le plus tard !) et qui fera passer le procès AZF pour un règlement de justice d’un simple fait divers, avec son lot d’enquêtes interminables, dont les vrais responsables seront une fois de plus épargnés.

Messages

  • aux élus locaux qui sont justement

    il fallait lire, élus locaux de ces localités qui sont justement...et suite.

  • OUEST-FRANCE

    A la une

    jeudi 05 mars 2009

    Cherbourg : le chargement de Mox est arrivé à bon port

    Tandis que les militants de Greenpeace, tenus à l’écart, font hurler une sirène de détresse, le cargo anglais venu embarquer les emballages de combustibles Mox japonais arrive sur rade. À 23 h tapantes, les premières aussières sont saisies par les lamaneurs cherbourgeois sur les chaumards du quai des Mieilles. Un quai sur lequel sont alignés les cinq premiers conteneurs transférés de l’usine Aréva La Hague au cours de la nuit précédente.

    Les commandos marine veillent

    Sur le plan d’eau, la marine nationale a déployé un important dispositif. Canots pneumatiques rapides des commandos marine et remorqueurs veillent au grain. Un filet anti-intrusion a été mouillé autour du cargo pour interdire toute approche sous-marine. À terre, le dispositif policier est tout aussi impressionnant. Les quelques dizaines de militants antinucléaires qui ont planté des drapeaux sur le rond-point d’accès au port sont marqués à la culotte. Quelques heures plus tôt, certains d’entre eux ont projeté le logo nucléaire sur un des bâtiments de l’usine Aréva. Des actions symboliques qui ne perturbent guère la machine Aréva qui a prévu de descendre trois nouveaux emballages dans la nuit.

    1,8 tonne de plutonium

    À bord du Pacific Heron, les forces spéciales britanniques se font discrètes. Lancé l’an dernier, ce cargo dédié aux seuls transports nucléaires est équipé de deux canons et différents systèmes de protection. Le second bateau, le Pacific Pintail, n’accostera pas à Cherbourg. Seul le Pacific Heron transportera le combustible mélange de plutonium et d’oxyde d’uranium. Selon Greenpeace, les soixante-cinq assemblages destinés à trois centrales nucléaires nipponnes, contiennent 1,8 tonne de plutonium.

    À 23 h 30, toutes les amarres du cargo sont raidies. Commencent les nombreuses opérations administratives de contrôles avant le chargement proprement dit. La sirène de Greenpeace a cessé de meugler. Les opérations d’embarquement des emballages devraient durer toute la journée de jeudi. Ce matin, six membres du Haut comité sur la transparence nucléaire vont venir visiter le bateau.

    Direction le Japon

    A 2h30, les trois derniers conteneurs radioactifs ont rallié le port de Cherbourg, après une heure et demie de transport depuis l’usine de la Hague. Sous bonne escorte, l’acheminement du combustible Mox (mélange de plutonium et d’uranium) s’est déroulé sans incident. Les conteneurs doivent être chargés dans la journée à bord du Pacific Hiron, puis le navire reprendra le large où l’attend le Pacific Pintail qui va l’accompagner jusqu’au Japon.

  • Souhaitons qu’un sous-marin nucléaire ne rencontre pas, par hasard..., ce rafiot hyper toxique.

    La crise n’existe pas dans le domaine du nucléaire civil et militaire, dommage...