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Marie-George Buffet sillonne les marchés et affiche ses soutiens en région parisienne

Publie le mardi 17 avril 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

de Sylvia Zappi

Dix marchés en deux matinées. Marie-George Buffet a effectué un vrai marathon en Ile-de-France, samedi 14 et dimanche 15 avril. Elle avait envie "d’être dans la proximité". "Je fais beaucoup de meetings mais tout le monde n’y vient pas. J’avais besoin d’un contact plus direct", explique la candidate du PCF. La direction communiste voulait aussi montrer qu’en banlieue parisienne, la secrétaire nationale avait ses assises et que les élus PCF étaient engagés à ses côtés.

Depuis l’annonce de la candidature Buffet, ils avaient été nombreux, maires ou élus locaux de ces derniers bastions franciliens, à se ranger derrière José Bové ou à rester en retrait pour marquer leur désaccord. Dans la dernière ligne droite, certains se sont pourtant ravisés en appelant, à reculons, à voter pour "Marie-George". Ce fut le cas de la députée Jacqueline Fraysse, puis du maire de Saint-Denis, Didier Paillard, entraînant avec lui 14 élus du département. "On a beaucoup dit que les élus avaient fait d’autres choix. Les maires sont là à ses côtés", insiste Gérard Busque, un fidèle de la secrétaire nationale.

Alors ce dimanche, entourée de "ses" élus, elle savoure. A chaque étape, les maires sont là : Alain Audoubert à Vitry-sur-Seine, Claudine Cordillot à Villejuif, Marie-Hélène Amiable à Bagneux, Catherine Margaté à Malakoff... Hervé Brahmi, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, la suit, tout comme le conseiller général "huiste" Jean-Charles Nègre. Même Jean-Pierre Brard, maire de Montreuil, longtemps maintenu à distance, a tenu à être sur la photo. Vêtu d’une veste jaune poussin, l’élu dissident a accueilli la candidate avec des fleurs. "Elle fait une campagne courageuse, même si elle n’est pas audible", juge-t-il.

Entre les étals, sur le sillage de la candidate, les militants, dont beaucoup d’anciens, se motivent : "Marie-George présidente !", s’époumone un groupe. "Fais ton devoir !", lui lance un vieux militant. "J’ai peur, les sondages me donnent le cafard", gémit Yvette Chevalier, une retraitée qui se hisse sur la pointe des pieds pour "la voir". "Mais non, ça va être difficile, mais pas à ce point-là !", lui répond un élu.

A Vitry, puis Villejuif, c’est la même rengaine. Les maraîchers l’encouragent - "Faut tenir !" -, lui glissent leurs doléances sur les "charges trop lourdes". Elle, avançant toujours au pas de course, réconforte, assure qu’"il faut donner des couleurs à la gauche". "Si vous voulez que vos problèmes soient résolus, il faut une gauche de combat et de responsabilité", martèle la numéro un du PCF. Une manière de se démarquer du reste des candidats d’extrême gauche "qui ne sont que dans le témoignage". "Il vous faut une gauche qui aille au pouvoir et qui ne renonce pas", insiste-t-elle. Assurant encore que " (s) on" parti "ne les a jamais trahis". Cette fois, ce sont les socialistes et "la gauche de renoncement" qui sont visés. Mais au passage, Mme Buffet a aussi glissé que le PCF pourrait revenir au gouvernement.

http://www.lemonde.fr/web/article/0...

Messages

  • Comme d’habitude avec Zappi, la déformation est de mise en particulier lorsqu’elle prétend que Marie George aurait glissé qu’elle était prête à aller dans un gouvernement socialiste alors qu’elle ne cesse de répéter que les conditions (une vrai politique antilibérale) ne sont pas réunies !

    Zappi fait semblant d’ignorer que le PCF contrairement à la LCR et à LO ne fait pas de cette question un tabou. Les communistes aspirent à prendre leur responsabilités et par conséquent, ils n’ont pas peur de gouverner et ils n’ont pas peur non plus -dans une gauche de combat- de s’engager, toute l’histoire de leur parti le prouve. Par contre, ils ont tiré les leçons de l’échec de la gauche plurielle (la gauche "plus rien") et ne souhaitent certainement pas entrer dans un gouvenement à la sauce Royal-Bayrou.

  • Sylvia Zappi est une horrible menteuse il n’y a pas à demander pour qui elle roule cette arpenteuse de caniveaux. Je la mets au défi de prouver ce qu’elle dit sur la participation de M.G. Buffet à un quelconque gouvernement. La diffamation dans sa bouche c’est son gagne pain à cette égérie de bas étages. Pas étonant que le Monde perde des lecteurs avec de telles journalistes, il est vrai que les donneurs d’ordres sont les financiers qui dirige ce journal.
    Antoine de la Peirra.

  • Derrière les lignes fielleuses de Zappi, on sent quand même que Marie George rassemble autour de sa candidature et c’est ça le plus important !!!

    JP VEYTIZOUX