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Mensonges sur l’épizootie de grippe aviaire en Angleterre
Publie le lundi 12 février 2007 par Open-Publishing3 commentaires
Mensonges sur l’épizootie de grippe aviaire en Angleterre
LE MONDE | 10.02.07 | 13h48
LONDRES CORRESPONDANT
L’épizootie de grippe aviaire qui a frappé un élevage industriel de dindes dans le Norfolk (Est de l’Angleterre) trouve probablement son origine en Hongrie, pays où cet élevage dispose d’une filiale et où le virus H5N1 avait fait son apparition en janvier. Telle est l’hypothèse que privilégient les autorités sanitaires britanniques. La confirmation de cette "piste hongroise" contredit les propos tenus jusqu’ici par les dirigeants de l’élevage contaminé et met en évidence certains silences gouvernementaux.
Ce nouvel élément a été avalisé vendredi 9 février par Fred Landeg, chef adjoint des services vétérinaires britanniques. "Il semble que le virus de Hongrie pourrait être identique à la souche trouvée dans le Norfolk. Cela suggère que le virus a été importé directement, probablement par des produits de la viande, plutôt que par des oiseaux sauvages", a-t-il déclaré tandis que le conseiller scientifique du gouvernement, David King estimait que la piste hongroise était "le scénario le plus probable". Il a souligné que le risque encouru par les consommateurs était négligeable.
Depuis quelques jours, les experts, en Grande-Bretagne comme en France, semblaient exclure que l’épizootie dans l’élevage de Holton, qui appartient au groupe agroalimentaire Bernard Matthews, ait pu résulter des déplacements migratoires d’oiseaux sauvages, compte tenu notamment de la vaste dimension de cet élevage.
Fondée en 1950 et employant 7 000 personnes, l’entreprise Bernard Matthews est le premier producteur de dindes en Europe. Elle a affirmé pendant une semaine qu’il n’y avait "pas la moindre possibilité" que les foyers britannique et hongrois soient liés, notamment parce que l’élevage d’oies contaminé en Hongrie se trouve à plus de 250 km de sa filiale. "Tous nos oiseaux sont britanniques", avait assuré un porte-parole.
Après l’annonce de l’identité possible des deux virus, Bernard Matthews a dû reconnaître que 38 tonnes de volaille partiellement transformées étaient importées chaque semaine entre l’exploitation hongroise et l’usine britannique, qui jouxte l’élevage de Holton.
Selon l’Observer, les dindes suspectes sont arrivées sur place, pour le dernier stade de leur transformation, quelques jours avant le 27 janvier, date à laquelle les employés de l’élevage ont découvert les premiers symptômes de la maladie. Ces transports entre la Hongrie et l’Angleterre sont désormais suspendus.
Obligés de se contredire, les responsables de Bernard Matthews continuent de démentir que la grippe aviaire soit arrivée à partir de ses produits fabriqués en Hongrie. Ils soulignent qu’aucun cas de grippe n’a été décelé chez les dindes en Hongrie. Ils précisent n’avoir jamais eu aucun contact avec les fermes hongroises touchées par l’épizootie en janvier.
Les dernières révélations embarrassent le gouvernement de Tony Blair qui, selon plusieurs journaux, était au courant des échanges de viande depuis lundi mais qui n’en a informé ni le Parlement ni l’Union européenne (UE).
Le 5 février, dans une déclaration aux Communes, le ministre de l’environnement, David Miliband, n’avait pas mentionné l’existence des transports de volailles. Il avait affirmé qu’"il n’y avait aucune sorte de lien hongrois". Ce message avait été transmis le lendemain aux vétérinaires de l’UE.
Autre information gênante : le ministère de l’agriculture a indiqué que, selon des tests préliminaires, le virus était présent dans trois nouvelles unités de l’élevage de Holton, et non limité à une seule. D’où une question supplémentaire : comment l’infection a-t-elle pu se transmettre de l’usine de Holton aux unités abritant les dindes vivantes ?
Tout cela jette un sérieux doute sur la sécurité biologique du complexe Bernard Matthews, présenté comme un modèle en Grande-Bretagne.
Jean-Pierre Langellier
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3214,50-865911,0.html
Messages
1. Mensonges sur l’épizootie de grippe aviaire en Angleterre, 12 février 2007, 18:38
Bravo le capitalisme anglais sauce Tony Blair. Après l’ESB résultant d’une économie de chauffage des farines animales, aujourd’hui les dindes hongroises et demain le boeuf brésillien dopé à l’EPO ?
Consommateurs et producteurs européens : les dindons de la farce !
le vieux rouge qui tache.
2. Mensonges sur l’épizootie de grippe aviaire en Angleterre, 16 février 2007, 18:48
DONNER MOI VOTRE ADRESSE EMAIL ET JE VAIS VOUS FAIRE PARVENIR QUELQUE RENSEIGNEMENT A PROPOS D’UN VIRUS AVIAIRE QUE NOUS CONSOMMONS AU QUÉBEC ,CANADA DEPUIS PLUSIEUR ANNÉE QUI PROVIENS DES ÉTATS UNIS AVEC PREUVE A L’APPUIS SYLVAIN.LAPORTE@SYMPATICO.CA MERCI BIEN
3. Mensonges sur l’épizootie de grippe aviaire en Angleterre, 29 août 2008, 17:13, par sylvain
Les consommateurs sont en droit de savoir...
De : M. Sylvain Laporte
32 boulevard Antonio Barrette
Notre- Dame- des- Prairies Québec, Canada J6E 1E3
Tél. : 450-752-3524
Par la présente, je tiens à vous décrire une situation vécue il y a exactement onze ans.
J’étais un producteur d’œufs d’incubation qui, le 7 janvier 1997, a acheté des poussins en provenance des Etats-Unis, poussins qui, à mon insu, étaient porteurs de la leucose aviaire, c’est-à-dire la leucémie du poulet. Mon travail était de les engraisser et produire des oeufs mais il s’est avéré que ces derniers étaient en fait porteurs de la même maladie et ce toujours à mon insu. Ces œufs ont été envoyés dans des incubateurs à la Coopérative fédérée ; une fois éclos mes poussins ont été engraissés par d’autres aviculteurs pour ensuite se retrouver dans la chaîne alimentaire via la division Olymel Flamingo et finalement dans vos assiettes.
. M. Etienne Tessier, vétérinaire de la Coopérative Profid’or, a osé me cacher la vérité pour ne pas « m’énerver », en mai 1997.
. Mme Francine Dufour, vétérinaire de la Coopérative fédérée, m’a appris que mes poussins avaient été porteurs de leucémie neuf mois plus tard, c’est-à-dire le 18/09/97.
. J’ai rencontré, en présence de Mme Huguette Bellerose, M. Gilles Baril, sous-ministre de la Santé en janvier 1997 alors que M. Lucien Bouchard était Premier ministre du Québec et Mme Pauline Marois, ministre de la Santé. M. Baril a depuis ce temps quitté le Canada et M. Bouchard n’a rien fait dans mon dossier ; ce dernier est aujourd’hui négociateur pour la Coopérative fédérée.
. J’ai aussi contacté Mme Christine Bakke, le 28/04/06, qui travaille à l’inspection des aliments. Cette dernière m’a affirmé que la leucose aviaire était une maladie endémique, à craindre une pandémie.
Ci-dessous la liste de toutes les personnes qui furent informées de cette situation et les dates à laquelle je leur ai fait parvenir une lettre par courrier recommandé :
. M. André Boisclair, ministre de l’environnement à cette époque via M. Pierre Laporte d’Environnement-Québec, en novembre 1997
. Le gouvernement fédéral de M. Jean Chrétien, au pouvoir en janvier 1997, via Agriculture Canada, en novembre 1997
. Mme Martine Mercier, présidente du Syndicat des producteurs de poules de reproduction qui aujourd’hui est première vice-présidente de l’Union des producteurs agricoles, le 18/02/98
. M. Louis Dufour, Ministère de l’Agriculture du Québec, en mars 1998
. La Coopérative fédérée du Québec, mise en demeure envoyée le 20/04/98. Le 02/06/99, j’ai dû prendre la décision d’arrêter toute procédure judiciaire contre cette dernière étant donné ma situation financière et le manque total d’appui du Syndicat des poules de reproduction et de l’Union des producteurs agricoles du Québec sous prétexte qu’ils rendraient préjudice aux autres producteurs de poulets.
. La Compagnie Hubbard Farms U.S.A., mise en demeure envoyée le 24/09/98 et dont je n’ai reçu aucune réponse par la suite. Un représentant de cette compagnie m’avait d’ailleurs confirmé, le 12/02/98, que la transmission du virus de la leucémie du poulet est à la fois horizontale et verticale (par les œufs), donc plus difficile d’éviter une dissémination d’un pays à l’autre.
. M. Mario Dumont, chef de l’Action Démocratique du Québec, le 01/02/05
. Mme Denise Poirier-Rivard, député au Bloc Québécois, le 10/03/05. Cette dernière s’est même permise de me répondre à la place du gouvernement fédéral alors qu’elle siégeait à la Chambre des communes à l’Opposition.
. Le site de production de la Compagnie Hubbard en Europe, le 06/06/05
. La compagnie Mérial via M. Marshall Burke Borton, le 22/08/05
. L’honorable Premier ministre du Canada M. Paul Martin, successeur de M. Jean Chrétien, le 18/10/05
. M. Guy André, député actuel du Bloc Québécois ; ce dernier a présentement entre ses mains mon volumineux dossier.
. M. Laurent Pellerin, membre de l’Union des producteurs agricoles ; ces derniers n’ont posé aucun geste concret dans mon dossier depuis tout ce temps.
. La Gendarmerie royale du Canada via l’agent Michel Laporte
. La Gendarmerie royale du Canada à Ottawa, lettre remise en main propre à un employé du Parlement
. M. Jean Charest, Premier ministre du Québec, le 02/03/06
. M. Yvon Vallière, ministre de l’Agriculture provinciale à l’époque, le 02/03/06
. L’honorable Stephen Harper, Premier ministre du Canada, le 03/03/06
. M. Chuck Strahl, ministre fédéral de l’agriculture, le 03/03/06
. M. Michael Wilson, ambassadeur du Canada à Washington à qui j’ai fait parvenir une lettre lui expliquant la situation le 01/08/06
. M. Michel Fafard, président du Syndicat de l’Union des producteurs agricoles, a été informé de cette situation dès 1997 et tenu au courant de la plupart de mes démarches et ce jusqu’en 2006, étant mon voisin immédiat.
. Mme Lise Thibault, lieutenant-gouverneur du Québec, le 11/09/06
. Mme Michaelle Jean, gouverneure générale du Canada, le 11/09/06
. M. Christian Benny, président des rôtisseries Benny, le 20/09/06
. M. Jean-Pierre Léger, président des rôtisseries St-Hubert, le 20/09/06 et duquel je n’ai d’ailleurs reçu aucun accusé de réception
. M. Jack Layton, chef du Nouveau Parti Démocratique via M. Alex Atamenko, le 15/02/07
. Mme Ann Margaret Veneman, secrétaire du US Department of Agriculture (USDA), le 16/04/07
. M. Timothy D. Adams, sous-secrétaire aux affaires internationales au Département du Trésor américain, le 16/04/07
. L’Organisation des Nations Unies (ONU) à New-York U.S.A., le 08/04/08
– L’HONORABLE Gerry Ritz Ministre Fédéral de l’agriculture et agroalimentaire , le 15/08/08 .L’Honorable Stephen Harper premier ministre du canada le 15/08/08 ..
Il est à noter que suite à cette situation j’ai subi de très grosses pertes financières et que toutes les communications, qu’elles soient verbales, écrites ou enregistrées, ont été notées dans mon dossier qui jusqu’à date cumule environ 1800 pages et ce dans le but d’assurer un suivi adéquat de toutes mes démarches. Ce dossier comprend entre autre des rapports scientifiques disant que la science n’est pas assez avancée car des recherches se font présentement sur les cellules souches au niveau des Unions européenne et canadienne.
J’ai subi d’énormes pressions de la part de certaines associations dont la Coopérative fédérée du Québec via quelques employés cadres, entre autre M. Christian Bellerose, et les Couvoirs de la Fédérée via M. Gilbert Hamelin, contremaître, pour ne pas que je dévoile publiquement la situation puisque je risquais de créer des pertes financières énormes au niveau de l’industrie du poulet.
M. André Langlois, directeur général de la Coopérative Profid’or, s’est même permis de me dire que j’étais pour faire tomber l’industrie du poulet au Canada.
Plusieurs médias sont au courant de cette situation car j’ai contacté de nombreux journalistes, entre autres M. Paul Larocque du Réseau TVA que j’ai rencontré en personne, M. Alexis Deschênes à qui j’ai remis en main propre la photo de mon camion (voir en haut de cette lettre), M. Benoît Bazinet, directeur général et éditeur aux journaux L’Action et L’Expression que j’ai contacté par téléphone, un représentant du Journal de Montréal et un autre de La Presse à qui j’ai moi-même remis une lettre leur décrivant la problématique vécue, une recherchiste de l’émission L’avocat du diable du Réseau TQS et M. Richard Latendresse correspondant à Washington pour le Réseau TVA à qui j’ai fait parvenir un é-mail, lequel n’est pas resté sans réponse.
Cette maladie animale n’est pas dans la liste des maladies déclarables même si la loi fédérale sur l’alimentation mentionne qu’il aurait fallu condamner en entier les troupeaux de poules et poulets pour faire en sorte d’éviter qu’elle ne soit acheminée dans l’alimentation humaine.
Malgré toutes ces démarches faites depuis onze ans, personne n’a su prendre en charge cette situation autant au Québec qu’au Canada.
On nous parle de la grippe aviaire, de la maladie de la vache folle et des maladies de la pomme de terre mais saviez-vous que les Etats-Unis envoyaient au Canada des poulets porteurs du virus de la leucose aviaire (leucémie myéloblastique de groupe J), poulets que nous consommions dans nos assiettes ?
La loi du silence existe depuis très longtemps auprès de plusieurs autres producteurs mais pour ma part j’ai décidé de briser ce silence par acquis de conscience. Si un jour quelqu’un découvre qu’il y a une possibilité de transmission, si infime soit-elle, de cette maladie du poulet à l’humain je n’aurai absolument rien à me reprocher. Je pourrai alors me contenter de relire les lettres que j’ai envoyées à toutes les personnes nommées précédemment et celles que j’ai reçues, lettres que je garde précieusement, et de réécouter toutes les conversations que j’ai enregistrées et me dire que personnellement j’ai fait tout mon possible.
Mesdames et Messieurs, je serais heureux de me faire assermenter sur toutes ces déclarations qui ont été mises sur papier.
M. Sylvain Laporte
Adresse courriel : sylvain.laporte@sympatico.ca
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