Accueil > Mercredi 30 juin - Marché militant, Confédération Paysanne, AC !, DAL, (...)

Mercredi 30 juin - Marché militant, Confédération Paysanne, AC !, DAL, Droits Devant !, G10 solidaires

Publie le jeudi 24 juin 2004 par Open-Publishing

A l’heure de
 la revalorisation du SMIC
 la baisse des prix du lait à la production

Marché militant
Lait frais, oeufs, fruits et légumes

Mercredi 30 juin 2004
10H 30 à 14 H

Rotonde de la Villette Paris 19ème - Métro Jaurès

Débat public de 15 H à 17 H

" L’accès à une nourriture de qualité,
un droit pour tous et toutes "

Aujourd’hui plus de 10 millions de personnes, travailleurs précaires
avec ou sans papiers…en CDD ou en temps partiel imposé, vacataires,
intermittents, " emplois aidés " chômeurs indemnisés ou non, RMISTES,
ASS, ne disposent pas de revenus suffisants pour vivre dignement

LE SMIC C’EST RIEN, MOINS QUE LE SMIC, C’EST MOINS QUE RIEN

Se loger, se déplacer, se soigner, se nourrir correctement est un combat
quotidien, une équation impossible à résoudre.
La règle commune est la survie avec, le plus souvent, l’obligation de
choisir entre régler les factures et charges inamovibles (Loyer, EDF,
cantines, mutuelle santé…) et se nourrir correctement.
Dans ce contexte, la hausse continue des prix des produits alimentaires
menace un des Droits principaux inscrits dans la déclaration des droits
de l’Homme et des Citoyens : celui d’accéder à la nourriture.

>>>> La précarité, c’est aussi pour les paysans

Les paysans constatent, année après année, l’effondrement des prix
agricoles (en 10 ans - 44 %, pour les céréales, - 40 % pour la viande de
porc, - 26 % pour les œufs, etc).
40 % d’entre eux dégagent un revenu inférieur au SMIC et 20 % un revenu
inférieur au RMI.

LES PAYSANS VEULENT VIVRE
DE LEUR METIER

Ces petits paysans, sans aucune perspective économique, sont de plus en
plus nombreux chaque année à abandonner le métier. Les conséquences de
cette situation sont multiples : industrialisation de la production,
disparition des " ceintures vertes " , situées autour des grandes
agglomérations, qui permettaient pourtant d’approvisionner en direct les
marchés parisiens avec des produits de qualité à des prix abordables,
augmentation du nombre de sans emploi, etc.

La grande distribution n’est pas la solution…Cinq centrales de
distribution se partagent l’essentiel du marché de l’alimentation en
France. Doté d’un pouvoir économique toujours plus grand, elles
exploitent les paysans pour baisser leurs prix d’achat, sans pour autant
les répercuter sur le consommateur. Producteurs et consommateurs, y
compris les plus pauvres, financent ainsi la croissance internationale
de ces grands groupes multinationaux et la rémunération de leurs
actionnaires. Le récent " plan Sarkozy " d’encadrement des relations
commerciales dans la grande distribution ne réglera en rien cette
réalité. En ouvrant la porte à l’extension des hypermarchés, il
renforcera au contraire la toute puissance des distributeurs.

Confédération Paysanne, AC ! DAL, Droits Devant ! G10 solidaires