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Ministre Suédois : Grippe A, alerte 6 maximale déclenchée

Publie le jeudi 11 juin 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé son niveau d’alerte sur la grippe A H1N1 au niveau maximal de 6, signifiant une pandémie. Cependant, cela ne change strictement rien pour la Belgique, déjà armée face à la situation depuis longtemps.

Le relèvement du niveau d’alerte sur la grippe A/H1N1 au niveau maximal de 6, signifiant une pandémie, décidée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ne change rien pour la Belgique, a indiqué le virologue Marc Van Ranst, qui dirige le Commissariat interministériel Influenza en Belgique. "La situation en Belgique n’en est pas modifiée. Nous l’avons déjà anticipé ici il y a un certain temps. Tout ce qui doit être réglé est en ordre", a-t-il expliqué. "La proclamation d’une pandémie ne signifie pas que la maladie est devenue plus grave, cela signifie juste que la maladie touche le monde entier. L’OMS a vraisemblablement décidé d’attendre jusqu’à maintenant pour relever le niveau d’alerte afin que d’autres pays puissent s’y préparer."

Dès lors, il ne s’agit pas de paniquer : comme l’a répété à maintes reprises la ministre de la Santé, la Belgique est très bien armée face à la situation. Il ne faut pas oublier que, bien qu’il s’agisse d’un virus considéré comme étant « nouveau », il n’en reste pas moins un simple virus grippal…

Des recommandations à tous les pays, qu’ils soient touchés ou non

Le déclanchement de cette alerte s’accompagne d’une série de recommandations que les pays sont libres d’appliquer comme ils l’entendent, qu’ils soient touchés ou non par la maladie.Le but de ces recommandations est de "réduire l’impact de la pandémie" sur la population. Les Etats sont libres de les appliquer comme ils l’entendent, à l’échelle qui leur semble la plus justifiée, précise l’OMS. Les pays doivent informer l’organisation de l’évolution de la pandémie, notamment du point de vue, géographique, et aviser de toute mutation du virus ou de signes de résistance aux antiviraux. Les pays doivent en outre planifier la distribution de vaccins et accélérer la préparation de campagnes de vaccination de masse.

Le trajet du virus dans l’organisme

Le virus de la grippe mexicaine (tout comme chaque virus grippal) s’immisce dans l’organisme par les voies respiratoires supérieures. Par ce biais, il rejoint les cellules qu’il infecte et dont il se sert pour se multiplier. Parmi les 3 types de virus de la grippe (A, B et C), celui de la grippe mexicaine (A) peut muter radicalement. Ce virus HINI (hémagglutinine de type I et neuraminidase de type I) est un virus multiple dans le sens où il mélange deux souches porcines, une souche aviaire et une souche humaine.

Il se sert de l’homme comme vecteur et se transmet donc d’homme à homme. La maladie se présente comme une simple grippe. Les malades doivent donc limiter les risques de transmission. Comment ? En se protégeant la bouche lorsqu’ils toussent, en s’isolant un maximum de leur famille, et en se rendant immédiatement chez le médecin en cas de symptômes grippaux. Le virus est très contagieux et se transmet par le biais de gouttelettes d’eau expulsées quand on respire, tousse ou éternue.

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/arti...

Messages

  • "Pour l’heure le passage à une alerte de niveau 6 de la part de l’OMS n’a pas d’effet contraignant pour les Etats"

    on parie qu’ils vont jouer à nous faire peur ?

    et samedi 13, la "grande" manif est maintenue ??

  • SAMEDI PAS DE MASQUES OBLIGATOIRES ? :

    Grippe porcine : la France peut rester en phase 5

    RENNES - La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a confirmé jeudi à Rennes que l’OMS avait décidé de passer en phase 6 de son niveau d’alerte sur la grippe porcine, mais elle a laissé entendre que la France allait rester au niveau 5.

    "Avec 73 cas répertoriés de grippe A, la France peut rester au niveau 5A, mais nous prendrons la décision formellement demain", a-t-elle expliqué jeudi à la presse, en marge d’un forum citoyen sur la bioéthique.

    L’avis de l’OMS indique que "chaque pays prend les mesures nécessaires", a-t-elle ajouté. "Cela n’implique pas que chaque pays passe au niveau 6", a-t-elle encore déclaré.

    11 juin 2009 18h02

    http://www.romandie.com/ats/news/090611160253.jjidye5r.asp

  • Notre bon président a fait l’essentiel : 1 milliard d’euros va être dépensé en vaccins produits par deux ou trois multinationales de la pharmacie.
    Heureusement que la France ne recense que 26 cas de grippe A et qu’aucune forme sévère n’a été répertoriée !

  • Une question que je me pose : comment se fait-il que lorsque le virus H1N1 fait parler de lui le H5N1 n’est plus qu’un souvenir ?

    En 2010 quel sera le danger qui menacera le plus l’humanité ?

    Pour le moment l’Etat n’a pas fait beaucoup de choses pour les 15 000 morts de la canicule... et bien des fonds qui devaient être consacrés aux personnes âgées ne le sont pas vraiment... (la journée de solidarité profite à qui en vérité ?)...c’est vrai ceci n’a rien à avoir avec le H1N1 mais quand l’on voit comment le gouvernement aborde les vrais problèmes on peut penser que les vaccins commandés profiteront surtout aux laboratoires ...

    N’oublions pas qu’un vaccin peut être dangereux dans certains cas...qu’elle sont les garanties apportés pour les citoyens quant aux effets de ce vaccin contre le virus de la "grippe porcine" ?

    Certaines personnes suite à des vaccins se sont vus affligés de différentes maladie (spondylarthrite, voire slérose en plaques...etc) rien n’est affirmé, mais moi personnellement avec le vaccin (du moins je pense que celà vient de ce dernier) j’ai été comme paralysé des jambes et des bras durant de longs mois... Les médecins n’ont pas trouvé ce que j’avais eu...un virus ? une bactérie ?...
    Je ne sais vraiment quoi penser de cette "menace grippale" et de l’éventuelle vaccination obligatoire selon certains...

    • Après lecture de cet Avis 106 du CCNE du 5 fév 2009 disponible en PDF - document de 21 pages - (voir lien ci-dessous), il me paraît tout à fait possible "légalement" de refuser la vaccination, au seul inconvénient de risquer de passer pour "un sujet récalcitrant", s’il y a peu d’écoute et de compréhension de la part du médecin. La vaccination reste "un acte médical" avant tout.

      http://www.ccne-ethique.fr/docs/Avis%20106.pdf

      (voir p. 9 à 11)

      « Comité Consultatif National d’Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé

      AVIS N°106
      Questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

      III.3. Droits et libertés à l’épreuve de la pandémie

      […] Nul doute que dans le cas d’une pandémie grave et intervenant brutalement, le Gouvernement pourrait prendre, soit sur le fondement d’un décret proclamant l’état d’urgence, soit sur la base de la théorie des circonstances exceptionnelles, des mesures telles que la réquisition ou le confinement de certaines catégories de citoyens, ou des restrictions à la circulation.

      […] Un plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale, actualisé en 2007 envisage des mesures destinées à limiter les déplacements, les rassemblements de personnes ou le fonctionnement de la vie scolaire, culturelle ou économique afin de prévenir la contagion.
      Si le CCNE est bien conscient que ces restrictions aux libertés fondamentales pourraient s’avérer nécessaires, il attire l’attention sur le danger qu’il y aurait à les étendre au-delà de ce qui est nécessaire à la lutte contre la pandémie grippale, ou bien à cause d’une conception maximaliste (donc inadaptée), du principe de précaution, ou bien à des fins d’affichage démagogique. De même, il faut rappeler que tous les droits et libertés qui n’auront pas été spécifiquement
      écartés devront continuer à être appliqués. C’est en ce sens que l’article L 3131-1 du Code de la santé publique précité dispose que l’état d’urgence sanitaire ne dispense pas du respect de la vie privée des personnes et de la confidentialité des informations relatives à leur santé.

      III.4. Solidarité et autonomie

      Le questionnement éthique amène souvent à confronter principe d’autonomie et
      exigence de solidarité. Les deux concepts ne sont pas exclusifs l’un de l’autre sauf à réduire l’idée d’autonomie à un bon vouloir égoïste. Être autonome, c’est être libre avec les autres et non pas contre eux. Inversement, la solidarité consiste à permettre au plus grand nombre de personnes d’exercer leur autonomie.
      Mais si en théorie c’est seulement à une vision appauvrie de l’autonomie que s’oppose la solidarité, force est de constater qu’en pratique l’exigence de solidarité est parfois perçue comme une limitation coercitive de la liberté individuelle. Par exemple, il existe des cas d’hostilité au principe même d’une vaccination, pour conviction personnelle ou raison idéologique, qui se prévalent du respect de l’autonomie.
      En tout état de cause, l’autonomie implique nécessairement la connaissance. Un
      consentement n’est libre que s’il est informé. S’agissant de la pandémie grippale, le respect de l’autonomie inclut, pour chacun, le droit à une information précise sur les risques, les mesures de protection (traitement antiviral, vaccin) qui pourraient lui être proposées et la possibilité de les refuser.

      Un éventuel refus revêtirait une signification particulière. Une personne qui effectuerait un tel choix, bénéficierait directement de la protection que lui apportent toutes celles qui acceptent ce qu’elle-même refuse. Certes, beaucoup de refus de vaccination peuvent être analysés de la même façon. Mais dans une pandémie grippale, une autonomie mal comprise qui se traduirait par un refus de soin, dont l’effet serait de favoriser la propagation de la maladie, serait difficilement acceptable par l’ensemble du corps social. Elle devrait s’effacer au nom de l’exigence de solidarité. Cela ne pourrait cependant dispenser les acteurs de santé de leur devoir d’écoute et de dialogue avec les sujets récalcitrants, pour essayer de les convaincre d’accepter un traitement préventif ou curatif, conformément au code de déontologie. »

  • Bonjour,
    je fais parti du collectif (3w.)independentwho.info qui manifeste devant l’OMS depuis deux ans (26 Avril 2007).
    Et je peux afffirmer que l’OMS est l’organisation onusienne la plus vérolée de toutes ; tabac, onde electromagnétique, nucléaire, chimie, pharmacie etc... faut-il encore le rappeler ?
    La mascarade des épidémies cache quelque chose de tellement gros que personne n’ose y croire. Pourtant l’historique de "l’état d’esprit" des oligarques et autres neveux d’IG Farben l’a suffisamment montrée : ces criminels sont prêts à exterminer les trois quart de l’humanité pour continuer leurs frasques d’enfants gâtés.
    On dirait que l’échéance se rapproche à grand pas.

    3w.monde-solidaire.org/spip/spip.php ?article5068.

    Restez vigilant, ceci n’est pas un exercice...