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Morts anti-nucléaire ou pas.

par L’iena rabbioso

Publie le lundi 10 février 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
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Merci l’armée française.
Et alors même pas de clopes ni de gnôle pour aller avec ?

Il y a des choses globales très importantes : Réchauffement et dérèglement climatique, dépendance croissante des petites entreprises à de grand groupe financiers, risque que l’idéologie chinoise de la surveillance totale nous enferme tous, et enfin le prochain candidat français à l’EuroVision.

Mais certaines choses très locales expliquent des problèmes très généraux.

Imaginez (mais c’est une fable, bien sûr), une petite ville proche (dont le nom n’a plus d’importance car elle sera comme Tchernobyl ou Fukushima) d’un complexe nucléaire dont le nom imaginaire pourrait être par exemple « Marcoule », dont la survie ne dépend que de l’industrie nucléaire.

Je pourrais vous fournir en terme fictif des chiffres délirants, comme par exemple 50% d’employés du nucléaire qui logent dans 100% de logements à coût de location si bas que ce n’est pas possible, une chose pareille ne pourrait pas arriver en France, dans le département du Gard.

Il serait absurde d’essayer de vous convaincre que le taux de chômage, supérieur à 25%, n’est absolument rien par rapport à l’activité du travail au noir qui est devenu la norme.

Je me laisserais aller à des délires paranoïaques si je vous affirmais qu’en cas d’accident majeur, absolument aucune solution n’est possible pour empêcher la panique totale qui ferait que les embouteillages ressembleraient à ceux qui se rappellent de l’exil de juin 1940.
Heureusement ils sont presque tous morts.

Aucun espoir, à part bien sûr des pilules d’iode.
Cela agit sur la glande thyroïde, mais pour toutes les autres parties du corps, on n’a pas trop d’information.

Mais il faire confiance à l’ASN (Agence de Sûreté Nucléaire, et non pas Absence de Solution si N’explose, bande de mécréants anti atome), car sinon on se ferait du soucis autre que le Virus Chinois ou le déficit en Truffe pour la saison 2020.

Mais les instructions sont claires (et ici je n’invente rien), des messages par SMS, par radio et télévision nous informeront à quel moment il faudra avaler la pilule d’Iode. (nous autre voisins de sites nucléaires).

Personnellement, je préfère la méthode Russe, qui préconise de boire deux bonnes rasades de Vodka suite à l’explosion.

Et puis il y a la coupe d’Europe de Foot, suivie de la coupe du monde de Foot en Arabie, des trucs qui nous inspirent de la confiance en l’avenir.

Et de toute manière, j’anticipe toutes les critiques contre cet article anxiogène :

Non, c’est vrai, une centrale ou un complexe de re-traitement nucléaire ne peut absolument pas exploser.

C’est pas du TNT, ignorants.

Simplement , en cas d’incident majeur (c’est à dire une chose qui ne peut pas arriver statistiquement), alors une partie entière du territoire entourant le complexe nucléaire (où par exemple je vivais), dans une circonférence de 100Km, ne deviendrait vivable que pour les insectes résistants ou les oiseaux assez rapides pour se barrer.

Alors prions, mes frères.
Que Dieu fasse tenir les écrous mal serrés.

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