Accueil > Moubarak s’en va...
Bonjour et grand jour pour nos amis Egyptien….cette « révolution » du peuple ne va-t-elle pas leur être volée, qui ? pour remplacer Moubarak, en effet, il part et va être remplacé par son vice président donc une copie conforme de sa présidence, l’armée est d’accord pour cette succession et rien où pas grand-chose ne vont changer, la Tunisie montre l’exemple ; il reste au pouvoir une multitude de collaborateurs de Ben Ali…alors, la révolution je la souhaite de tout cœur comme une grande bouffée de liberté et un partage de la démocratie entre tous, merci de nous donner l’exemple…nous, en France nous sommes heureux et en même temps notre envie est aussi de nous libérer de la junte UMP qui nous gouverne, quel leçon vous nous donnez….Nous ne sommes même pas capable de bloquer le pays une journée…
Votre courage est une leçon et nous donne la direction… merci, encore merci et InchAllah.
Messages
1. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 20:40, par athanaé outside
L’armée pour une fois ne fait que tempérer.elle encadre le mouvement démocratique. Bien sur il faut rester éveillé sur la suite des événements, mais n’oublions pas le risque parcouru par ces hommes et ces femmes de la place
Tarir et ceux de tunisie. que l’homme moderne prenne exemple sur le monde arabe. L’ avenir est dans toutes les démocraties, mort aux tyrans.
athanaé.
2. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 20:40, par nogod
Inch Allah ?
Mais Allah n’est pour rien dans cette histoire !
1. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 21:23
Mais Allah n’est pour rien dans cette histoire !
C’est certain.. Pour moi, mais pas pour tous.
Et ni Jahveh, ni Vishnou non plus.
Mais tu dis jamais "Bonne Chance", ou "Grâce à Dieu", ou même "Adieu" ??
Ou c’est juste pour alimenter une polémique stérile et pas claire ???
G.L.
3. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 20:58, par Carlos
Souhaitons fortement pour les Egyptiens qu’ils ne tombent pas sur un gouvernement militaire ni dans les mains des intégristes religieux !
1. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 21:24
Souhaitons fortement pour les Egyptiens qu’ils ne tombent pas sur un gouvernement militaire ni dans les mains des intégristes religieux !
???? pire que Moubarak ? mais surtout sale temps pour USAIsrael ,
la chute est douloureuse après avoir fait la pluie et le beau temps depuis
des lustres (60ans et+ ) ,a combien se monte le chiffre des victimes ?
2. Moubarak s’enva..., 12 février 2011, 00:50, par Copas
ah, ça alors !
Mubarak ce n’était donc pas un régime militaire ?
on en apprends tous les jours...
sans compter ces vilains intégristes cruels et fourbes, entendez-vous dans nos campagnes mugir ces féroces islamistes ? Ils viennent jusque dans vos bras.
égorger vos fils, vos compagnes !
ah là là...
rien n’est écrit, rien n’est dit, ...
et alors ?
4. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 21:01
Bravo aux citoyens égyptiens, après les tunisiens. Ils nous donnent une belle leçon de courage dans le soulèvement, après trente ans de dictature. C’est fort, c’est grand.
5. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 22:02, par Camil
La CIA et le Mossad ont concocté pour les Égyptiens, plus particulièrement les classes laborieuses, un régime militaire à l’Algérienne.
La dernière colonie du monde occidental, Israël, déplore la fin d’un dictateur et espère qu’elle va continuer à obtenir le soutien de l’Etat Égyptien dans l’expulsion totale du peuple Palestinien de ses terres.
L’armée est à l’image de la société égyptienne, traversée par des intérêts divergents. Cette armée est le noyau dur de l’Etat, elle possède des entreprises nombreuses, des propriétés foncières, des hôpitaux, des assurances, qui assurent à ces cadres dirigeants et aux militaires de carrière une situation confortable.
L’émergence des masses laborieuses sur la scène politique, réclamant surtout de meilleur conditions d’existence à travers la fin du système Moubarak, vient bousculer les intérêts des officiers supérieurs de l’armée.
Les intérêts des officiers supérieurs sont en conflit direct avec les intérêts des classes laborieuses. Ces officiers ne céderont pas pacifiquement leur système de prébende et d’appropriation des richesses du pays.
Soit des forces civiles en relation avec des officiers seront en mesure de renverser les officiers qui soutiennent la politique colonial de l’Etat sioniste, soit nous assisterons à une reprise en main brutale de ces officiers pro-sionistes, à l’instauration d’une dictature militaire qui aura le soutien de la dernière colonie occidentale, Israël, et des dirigeants du monde capitaliste, à commencer par l’Allemagne.
1. Moubarak s’enva..., 11 février 2011, 22:59
Washington juge Mohamed Hussein Tantaoui, un des nouveaux hommes forts de l’Egypte, comme un militaire favorable à la paix avec Israël mais peu enclin aux réformes économiques et politiques.
Le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées qui assume le pouvoir après la démission d’Hosni Moubarak vendredi, s’est entretenu cinq fois au téléphone depuis le début de la crise avec Robert Gates, secrétaire américain à la Défense.
Robert Gates a publiquement salué le comportement des forces égyptiennes lors de la gestion de la crise, estimant ainsi mardi qu’elles avaient "contribué à l’évolution vers la démocratie".
Dans les coulisses du Pentagone, les officiels américains dressent le portrait d’un homme "hostile au changement" et incertain sur la politique des Etats-Unis en matière de lutte contre le terrorisme, selon un câble diplomatique datant de 2008 publié par le site WikiLeaks.
Aujourd’hui âgé de 75 ans, Tantaoui a participé à trois guerres contre Israël, la crise de Suez en 1956, la guerre des Six-Jours (1967) et à la guerre du Kippour (1973). Un câble du département d’Etat juge qu’il est à présent "déterminé à en éviter une autre".
Avant une visite au Pentagone en 2008, une dépêche diplomatique prévenait les responsables du département de la Défense qu’ils allaient rencontrer un militaire de haut rang "courtois et charmant" mais également "âgé et hostile au changement".
"Il (Tantaoui) combat les réformes économiques et politiques qu’il perçoit comme le pouvoir du gouvernement central", concluait ce câble.
al oufok