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Mourir libre ? Marina Petrella en danger de mort !

Publie le lundi 14 juillet 2008 par Open-Publishing
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Selon son médecin, l’ex-membre des Brigades rouges est très gravement malade. L’avocate de Marina Petrella réclame l’arrêt de la procédure d’extradition et l’application de la « clause humanitaire ».

L’ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella, incarcérée en France en attente d’une extradition vers l’Italie, est « en danger de mort », écrit dans un certificat, son médecin traitant qui l’a examinée dimanche à l’hôpital d’Evry.

Mme Petrella, 54 ans, a été transférée vendredi de la maison d’arrêt pour femmes de Fleury-Mérogis (Essonne) à l’hôpital Louise-Michel d’Evry, « sur décision du corps médical qui a jugé son état faible », avait précisé son avocate Irène Terrel.

L’ex-brigadiste a été examinée dimanche par son médecin traitant, qui a toujours été informé de son état, et a constaté « une aggravation » avec une perte de poids « maintenant supérieure à 20 kilos », écrit le médecin dans un certificat remis à Me Terrel.

« Sa fuite de toute vie, telle qu’elle l’exprime depuis des mois, est constante et permanente », ajoute le praticien selon lequel « la situation médicale de Mme Marina Petrella est effectivement entrée dans une phase critique où la vie de ma patiente est en péril ». « J’atteste avec la même détermination que Marina Petrella est en danger de mort » et que « les soins qui doivent lui être prodigués sont incompatibles avec son maintien en détention », a ajouté ce médecin installé dans le XIVe arrondissement de Paris.

Ancienne dirigeante de la « colonne romaine » des Brigades rouges, Marina Petrella a été condamnée en Italie en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour complicité de meurtre d’un commissaire de police à Rome en 1981. Vivant en France depuis 1993, elle a été arrêtée en août 2007. Son décret d’extradition a été signé le 3 juin par le gouvernement français.

Tout en s’engageant à livrer Marina Petrella aux autorités italiennes, qui la réclament, le président Nicolas Sarkozy a demandé dans une lettre du 10 juillet à Silvio Berlusconi, président du Conseil des ministres italien, que l’ex-brigadiste puisse être graciée « dès que possible ». L’avocate de Mme Petrella réclame l’arrêt de la procédure d’extradition et l’application en faveur de sa cliente de la « clause humanitaire », prévue par la convention européenne d’extradition de 1957.

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