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NANTERRE : LA METHODE SARKO (videos)

Publie le mardi 13 novembre 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Forces de l’ordre à l’université de Nanterre

Nanterre : coups de matraques sous les applaudissements
Par Zineb Dryef (Rue89) 17H04 13/11/2007

A la demande du président de la fac, les gendarmes ont violemment délogé les étudiants qui bloquaient l’accès. Reportage.

En chiens de faïence, les pros et antiblocage se sont affrontés à coups de slogans ce mardi matin à Nanterre. A 8h00, 200 étudiants alignés bloquent l’entrée du bâtiment de droit, citadelle traditionnellement imprenable par les étudiants grévistes. En face, une armée de près de plusieurs centaines d’étudiants gronde, ils veulent aller en cours, réforme des universités ou pas. Dès les premières minutes, le match entre les deux camps se fait agressif. Aux "Aristos au boulot" répondent les "Laissez nous travailler". Parfois, la conversation se noue à grands renforts de slogans :

 Touche pas à ma fac
 Touche pas à la mienne

Leurs voix se rejoignent parfois et tous s’époumonnent en un long "Laissez-nous étudier" adressé à leur camarades bloqueurs pour les uns, au gouvernement pour les autres. Ce sera tout car Nanterre est divisée. Les étudiants sont divisés.

Ce matin, la camaraderie était interdite. Incompréhension profonde ou nervosité excitée par le froid, la haine des uns pour les autres a été mise au jour. "Allez les bleus !" C’est par ce cri et par un tonnerre d’applaudissements que les antiblocage ont accueilli les CRS venus déloger les grévistes. Minoritaires, ces derniers revendiquent leur légitimité. Un vote à main levée, la veille, avait donné une majorité d’environ 800 voix pour le blocage. Les antibloqueurs contestent ces résultats. Un étudiant déambulait une boîte en carton à la main pour réclamer un vote à bulletin secret.

Les forces de l’ordre ont chargé deux fois. Une première fois pour dégager l’entrée de la faculté et une seconde pour tenter de disperser les étudiants. Coups de matraques et gazs lacrymogènes au programme.

"Pas normal" pour certains, indipensable pour d’autres, le blocage a profondément divisé les étudiants ...

http://rue89.com/2007/11/13/nanterr...

Messages

  • La méthode sarko vaut bien celle de marcellin ,
    mais ceux qui disent oui face à ceux qui disent non a toujours malheureusement éxisté .
    En 68 ,c’était déjà le cas ,il y avait les mous les timorés ,qui voulaient passer leurs examens ,ne pas s’engager,avoir peur ,déjà des moutons

    • La question n’est pas celle des mous contre les durs dans cette histoire. C’est le long combat entre le camps progressiste et la réaction camarade !!!

    • Journal Télévisé de France 2, 20H, mardi 13 novembre 2007

      « La sécurité, explique la journaliste, c’est la raison invoquée par le président de l’université [Paris X] » pour justifier le recours aux forces de l’ordre contre les étudiants.
      Olivier Audéoud est interviewé : « ils ont choisi un blocage, c’est-à-dire une agression contre les personnels, contre les autres étudiants, et contre l’Université elle-même ; donc ce n’est pas un mouvement ça, c’est pas un mouvement…, c’est du… c’est de la délinquance. » [sic]