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« NOTRE DAME DES LANDES : LA VIE, PAS LE BETON, VINCI DEGAGE »
par zakkor
Publie le dimanche 13 novembre 2011 par zakkor - Open-PublishingJe vous parle d’ un pays qui veut vivre,
Je vous parle d’un pays qui ne veut pas mourir…
Marty, chanteur occitan *
L’ UMP, le PS et les autres devraient se méfier, la Loire atlantique est une région riche en luttes ouvrières et paysannes, les ouvriers de Sud Aviation n’ ont-ils pas lancé les occupations avec séquestrations avant que le joli mois de MAI ne s’en saisisse.
C’est 3000 à 4000 personnes qui ont défilé de la Porte d’Orléans jusqu’au Sénat retrouvant les tracteurs qui malgré l’interdiction de la Préfecture ont pu pénétrer jusqu’à la place Honnorat. Et c’est sur les paroles et la musique de Gardarem lo Larzac (Le Larzac restera terre de vie, De gré de force nous garderons le Larzac…) que le cortège s’ébranle avec à sa tête deux vaches, une chèvre et un mouton.
Le Larzac fût un peu comme Lip, l’irruption de la vie.
Vers 10h00 les 70 cyclistes et les cars se regrouperont avant le départ de la Tracto-Vélo pour les jardins du Luxembourg dont les accès, à proximité du Sénat, seront fermés.
Cortège que peu de parisiens-nes rejoindront alors que chaque jour ils-elles subissent le joug de Vinci et doivent s’acquitter du droit à stationner et subirent les désagréments de chantiers de bureaux ou de logements, qu’ils-elles n’habiteront jamais, repoussés-es, loin, dans la grande banlieue par la spéculation.
Le quartier, occupé par un fort dispositif policier, verra la Sorbonne protégé par les gardes mobiles. Craignait-on le retour du Repenti ? il y a belle lurette qu’il a vendu son âme au Kapital.
Deux marionnettes UMP et PS célébraient leurs noces pour le saccage du bocage nantais. Pour ce mariage dont 2000 hectares de bocage et de pâturages font les frais, verra-t-on surgir une demoiselle d’ honneur, toute droite sortie de négociations éléctorales ?
Alors que plus de 50% des travaux seront financés par des fonds publics Vinci se verra accorder une concession de 55 ans… Certains-nes soupçonnent Heyrault de vouloir ainsi récupérer des terrains pour agrandir Nantes, qui détruira, qui construira ? Il va falloir aménager et renforcer les infrastructures routières et ferrovières…
Multiplier sur ces terrains des espaces riches de vie, de vivre ensemble.
Un site


















Contre les transports CASTOR, à [Valognes->http://avranchesinfos.canalblog.com/archives/dossier_epr___ligne_tht_cotentin_maine/index.html du 22 au 24 novembre 2011.
*paroles :
Le pays qui veut vivreC’est le cyprès dresséC’est la Corbière au goût de selC’est le village mortLa terre à l’abandon.Je vais vous parler d’un paysQui veut vivreJe vais vous parler d’un paysQui meurt.La terre, vous la connaissezC’est la vôtre, amisC’est la tienne, vigneron.Tu me disais, ma mère :« Où vas-tu aller vivre, mon fils ? »Tu me disais, ma mère :« Il y en a tant qui sont partis ! »Et Marcelin AlbertEt la Commune de NarbonneCeux que les Croisés ont tuésEt Marcelin AlbertEt la Commune de NarbonneTous ceux qui ont chanté : Liberté !Je vous ai parlé d’un paysqui veut vivre !Je me souviens, ma mèreDe tout ce que tu me disaisJe veux chanter le ventQui parle en langue d’ocEt Marcelin AlbertEt la Commune de NarbonneCeux que les Croisés ont tuésEt Marcelin AlbertEt la Commune de NarbonneTous ceux qui ont crié : Liberté !Je vous ai parlé d’un paysqui veut vivre !Lo païs que vol viureEs lo ciprès quilhatLa Corbièra saladaEs lo vilatge mortLa tèrra abandonada.Vos vau parlar d’un païsQue vol viureVos vau parlar d’un païsQue moris.La tèrra la coneissètszEs la vòstra, amicsEs la teuna, vinhairon.Tu me disiás ma maire :« Ont vas viure mon filh ? »Tu me disias ma maire :« N’i a tant que son partits ! »E Marcelin AlbertE la Comuna de NarbonaE los qu’an tuats los CrosatsE Marcelin AlbertE la Comuna de NarbonaTotis los qu’an cantat : Libertat !Vos ai parlat d’un païsQue vòl viure !Ma maire me rementiTot çò que disiásVòli cantar lo ventQue parla en lenga d’òcE Marcelin AlbertE la Comuna de NarbonaE los qu’an tuats los CrosatsE Marcelin AlbertE la Comuna de NarbonaTotis los qu’an cridat : Libertat !Vos ai parlat d’un païsQue vòl viure !