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Nathalie Ménigon en semi-liberté le 2 août

Publie le jeudi 19 juillet 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Nathalie Ménigon en semi-liberté le 2 août

Aujourd’hui, 19 juillet, la chambre d’application des peines de la cour d’appel
de Paris a décidé que Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe, pouvait
bénéficier d’un aménagement de peine. Elle devrait quitter le centre de
détention de Bapaume le 2 août.

La cour a donc enfin accordé une semi-liberté à Nathalie, plus de deux ans après
la fin de sa peine de sûreté. Nulle faiblesse ou complai-sance dans cette
décision pourtant, puisque cet aménagement de peine, « ouvrant sur une
possibilité de libération conditionnelle », est accordé à des conditions très
restrictives pour Nathalie :

– Elle sera en fait transférée dans une prison proche de son lieu de travail et,
du lundi au vendredi, elle devra réintégrer chaque soir sa cellule, l’horaire de
retour étant à respecter impérativement, sinon elle sera considérée comme
évadée. Le week-end devra être passé en détention, sauf en cas de permission de
sortie accordée au coup par coup.

– Elle devra respecter une interdiction absolue de toute expression publique
(orale, presse, livre…), une condition qui supprime donc les possibilités de
s’exprimer dont elle pouvait encore paradoxalement user jusqu’à maintenant,
notamment en soutien à ses camarades empri-sonnés.

Le Collectif « Ne laissons pas faire ! » prend acte avec satisfaction de la
décision rendue aujourd’hui. Il tient à rappeler que les mili-tants d’Action
directe ont mené leur combat ensemble, qu’ils ont été condamné ensemble et
qu’ils ont tous subi, durant des années, les mêmes conditions d’incarcération
particulièrement dures. Ils ont résisté collectivement pendant plus de vingt
ans à l’anéantissement et au chantage au reniement. La justice n’a d’ailleurs
jamais voulu dissocier leurs cas, et ils ont été condamnés collectivement. La
libération conditionnelle devra donc être appliquée également à chacun d’entre
eux, la prochaine échéance étant la mi-septembre pour Jean-Marc Rouillan.

Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »
Le 19 juillet 2007

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Messages

  • M’est avis que "La salope" (la justice) ne mettra pas longtemps à trouver un prétexte à la considérer comme évadée...

  • "On tue un homme, on est un assassin. On tue des milliers d’hommes, on est un conquérant" disait Jean Rostand. Maurice PAPON était-il un conquérant ? c’est certainement pour cela qu’on l’a fait sortir de prison avant Nathalie Ménigon !...

  • Elle a fait plus de 18 ans de période de sûreté,son état de santé est précaire,suite à des problèmes cérébraux.

    Monsieur Papon avait eu,lui, une espèce de miséricorde de la justice,suite à sa vieillesse et ce qui accompagne souvent celle-ci.

    Madame Ménigon devra rentrer chaque soir en cellule,ne pas communiquer etc etc ..
    A qui cela pose t-il un problème ?
    Pas à moi en tous les cas.
    Le seul petit tracas c’est "va-t-elle survivre à ce changement ? (qui n’en est même pas un.Je parle du changement)
    jl

    • ce n’est qu’un petit pas maintenons la pression et continuons de demander la LIBERTE POUR JEAN MARC (Rouillan), GEORGES (Ciprianni), REGIS (Schlecher), GEORGES IBRAHIM (Abdallah), FLORENCE (Rey) et tous les rebelles qui un jour ont combattu et combattent l’impérialisme capitaliste.
      Et comme me l’écrivait GEORGES, la gauche a eu pour thème la république au 19° siècle, le socialisme au 20° siècle. Qu’on l’on fasse de l’autogestion le thème du 21°siècle !!!
      Anaram Au Patac
      seb

    • Cela n’est qu’un tout petit pas N.Ménigon était en droit d’espérer une libération totale mais...elle ne s’appelle pas Papon pour bénéficier comme lui de la loi Kouchner et ,de plus,elle ne sait JAMAIS RENIÉE !

      Tous les militants d’Action Directe doivent être aujourdhui LIBÉRÉS sans condition !!! Nous sommes au pays des droits de l’homme , non ? Aors ..!!?

      SOUTIENT INCONDITIONNEL AUX MILITANTS D’ACTION DIRECTE !!!

      François Pellarin.

  • JE N’AI QU’UN MOT :

    Enfin !

    NOSE