Accueil > Nationalisation des banques ! Vite !

Nationalisation des banques ! Vite !

Publie le mardi 7 octobre 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

1- Quand les banquiers gagnent en jouant à l’économie-casino, les banquiers empochent l’argent.

2- Quand les banquiers perdent en jouant à l’économie-casino, les contribuables paient des centaines de milliards d’euros pour renflouer les banques privées.

Conclusion : nous avons vu ce que ça donnait, la privatisation des banques. Depuis 1986, tous nos gouvernements ont privatisé des dizaines de banques en France. Stop. Ca suffit. Maintenant, on arrête le massacre. La banque, le crédit, la monnaie sont des services publics.

La banque, le crédit, la monnaie ne doivent pas être confiés aux banquiers du privé.

Nous devons inscrire dans notre programme :

1- La re-nationalisation des banques.

2- Le retour à notre monnaie, le franc.

3- Le retour au contrôle du pouvoir monétaire par le pouvoir politique.

Rappel historique : le 2 décembre 1945, Charles De Gaulle nationalise la Banque de France et les grandes banques de crédit.

Messages

  • Pour arriver aux nationalisations en 1945,il a juste fallu une guerre mondiale et des années de lutte armée du peuple resistant ;.... :

    Danemark : le gouvernement maintient un référendum sur les exemptions à l’UE (Rasmussen)
    COPENHAGUE, 7 oct 2008

    Le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen a réaffirmé mardi sa volonté d’organiser un référendum sur les dérogations à son adhésion à l’Union européenne, sans toutefois annoncer de calendrier.

    "Les exemptions danoises sont et seront nuisibles aux intérêts du Danemark. Et l’intention du gouvernement est que la population prenne position sur ces dérogations par référendum", a-t-il déclaré à l’ouverture de la session parlementaire 2008-09.

    Mais le dirigeant danois n’a pas fixé d’échéance en raison de la situation toujours confuse après le non irlandais au Traité de Lisbonne.

    Il n’a même pas évoqué la tenue de cette consultation populaire durant la législature actuelle (jusqu’à novembre 2011), comme il l’avait annoncé après les élections législatives de novembre dernier.

    "Le rejet irlandais a créé une situation incertaine, et il n’y a pas à l’heure actuelle de clarté suffisante sur les cadres de la future coopération européenne", a-t-il relevé.

    Un référendum sur ces exemptions "doit donc attendre jusqu’à ce qu’on ait clarifié la situation sur ce traité", a ajouté M. Rasmussen qui avait prévu précédemment un référendum cet automne, avant d’y renoncer début août.

    "Nous avons besoin d’une coopération forte dans l’Union européenne pour renforcer la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et l’immigration illégale et pour gérer la crise financière internationale", a-t-il souligné, affirmant que "le Danemark doit être un membre à part entière dans cette coopération".

    Le Danemark avait obtenu en décembre 1992 quatre dérogations (monnaie unique, défense commune, coopération judiciaire et citoyenneté européenne) de ses partenaires européens à la suite du rejet, par référendum, du Traité de Maastricht en juin de la même année.

    Ces dérogations avaient permis au gouvernement d’organiser une nouvelle consultation en mai 1993 permettant de rallier ce traité.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=198974

  • et moi !!! quand est ce qu’on nationalise ma boite dans le batiment !!!!

  • Nous devons inscrire dans notre programme :

    1- La re-nationalisation des banques.

    2- Le retour à notre monnaie, le franc.

    3- Le retour au contrôle du pouvoir monétaire par le pouvoir politique.

    Rappel historique : le 2 décembre 1945, Charles De Gaulle nationalise la Banque de France et les grandes banques de crédit.

    Position bourgeoise : les USA font cela au concret, ça ne change rien au fond.

    C’est toujours la bourgeoisie qui mange . Ce qu’elle ne peut faire ou quand elle se plante ce sont les tétines de l’état qui la font avancer et lui sauvent la peau.

    Cette crise est la meilleure démonstration qui existe que le capitalisme est une impasse et que les nationalisations sont les armes de la bourgeoisie tant que ce qui les contrôle demeure un état bourgeois, une société dirigée par la bourgeoisie.

    La socialisation des banques , des moyens de production, sans le contrôle ouvrier et populaire (et non le contrôle politique : devines qui le fera en France et qui seront les dirigeants de ces machins ?).

    La nationalisation est un gros piège à cons.

    Les USA viennent de nationaliser au moins 3 immenses sociétés financières, la Grande Bretagne au moins une, les Pays bas le luxembourg et la Belgique une , la France et la Belgique une, l’Allemagne est en train de nationaliser pour + de 30 milliards d’euros un monstre financier....

    Ca change quoi ?

    Ces groupes seront bien sous contrôle des partis politiques dominants.

    Le retour au franc ne donne rien de plus que le maintien de l’euro , d’un côté banque de France, de l’autre BCE, le problème revient au même : quelle classe contrôle et dirige ?

    C’est de cela qu’il faut parler : Nos propositions doivent remettre en cause le capitalisme au concret, s’attaquer au contrôle des travailleurs sur leurs entreprises...

    Excuses la férocité mais....

    • Ce ne sont pas les nationalisations qui sont un piège,c’est le contenu des nationalisations.

      Elles ne peuvent être réalisées qu’avec un contenu de droit des salariés,des citoyens à intervenir dans la gestion et les orientations des entreprises.

      Mais penser qu’en donnant des droits aux salariés dans les entreprises restées privées me parait être un doux fantasme.

      Ensuite laisser la gestion et les orientations aux seuls salariés des entreprises risque d’aller à l’encontre de l’intérêt général.Du genre faisons des profits pour avoir des revenus encore plus élevés.

      Alors oui aux nationalisations,mais avec droits des salariés,des citoyens et du gouvernement dans la gestion et les orientations dans le sens de l’intérêt général.

      Je suis méfiant hein ?ben ça c’est l’expérience qui parle.

  • Le programme socialiste de l’expropriation, c’est-à-dire du renversement politique de la bourgeoisie et de la liquidation de sa domination économique, ne doit en aucun cas nous empêcher, dans la présente période de transition, de revendiquer, lorsque l’occasion s’en offre, l’expropriation de certaines branches de l’industrie parmi les plus importantes pour l’existence nationale ou de certains groupes de la bourgeoisie parmi les plus parasitaires.

    Ainsi, aux prêches geignards de messieurs les démocrates sur la dictature des "60 familles" aux États-Unis ou des "200 familles" en France, nous opposons la revendication de l’expropriation de ces 60 ou 200 féodaux capitalistes.

    Exactement de même, nous revendiquons l’expropriation des compagnies monopolistes de l’industrie de guerre, des chemins de fer, des plus importantes sources de matières premières, etc.

    La différence entre ces revendications et le mot d’ordre réformiste bien vague de "nationalisation" consiste en ce que :

    1) Nous repoussons le rachat ;

    2) Nous prévenons les masses contre les charlatans du front populaire qui, proposant la nationalisation en paroles, restent en fait les agents du capital ;

    3) Nous appelons les masses à ne compter que sur leur propre force révolutionnaire ;

    4) Nous relions le problème de l’expropriation à celui du pouvoir des ouvriers et des paysans.

    La nécessité de lancer le mot d’ordre de l’expropriation dans l’agitation quotidienne, par conséquent d’une manière fractionnée, et non pas seulement d’un point de vue propagandiste, sous sa forme générale, découle du fait que les diverses branches de l’industrie se trouvent à divers niveaux de développement, occupent des places différentes dans la vie de la société et passent par divers stades de la lutte des classes. Seule, la montée révolutionnaire générale du prolétariat peut mettre l’expropriation générale de la bourgeoisie à l’ordre du jour. L’objet des revendications transitoires est de préparer le prolétariat à résoudre ce problème.

    Trotsky, programme de transition, 1938, certaines choses sont toujours d’actualité.

  • vidons les banques !!!

    Vite, avant que ça ferme

    Ce matin j’écoutais les infos à la radio avec Nicolas Demorand, d’habitude plus prompt à te foutre le moral à 0 quand on te parle économie et autres stupidités de croissance et je ne sais quoi d’autres dans cette societé capitaliste ou l’on voit le retour des empereurs, seigneurs de tout ordre et tout poil mais sans Victor Hugo et Karl Marx. Mais là depuis quelques jours, quel bonheur pour moi de savourer chaque jour un peu plus la chute des bourses internationales, la faillite de banques, la crise des subprimes, la hausse du chomage, les licenciements... Enfin des bonnes nouvelles !!! J’y vois (c’est mon coté rural) que du bon pour alimenter la révolte et pourquoi pas l’esprit révolutionnaire. Attention pas genre NPA (Nul Par Ailleurs) ou autres conneries du style plus proche de l’intégration au capitalisme que de dépasser celui-ci. Et je me disais que tout camarade ayant au mois un euro en banque se devait d’aller les retirer immédiatement à sa chère et tendre banque (de merde). Et là je me prends à réver d’Argentine, plus de liquidité dans les banques, réapropriation collective de certains biens, de greve générale, imaginer les piqueteros....

    Aujourd’hui tous à la banque !!!

    Demain tous dans la rue !!!

    Alien At Work

    • Sauf qu’en Argentine,ça n’a pas empêché les profiteurs de revenir au pouvoir,ça n’a pas empêché les exploiteurs d’être de retour.

      Faut arrêter de rêvasser.Ce sont les plus pauvres qui ont pris de plein fouet la crise argentine et qui sont toujours dans la merde !

      La violence a atteint un niveau énorme.

      D’ailleurs vous devriez demander aux vénézuéliens à quel niveau de violence ils sont confrontés.

      Ce genre de solutions amène surtout des problèmes qui deviennent insoutenables et nécessitent des moyens financiers énormes pour les régler,moyens financiers qui seraient bien plus utiles ailleurs,santé,travail,lutte contre la pauvreté,services publics,mais quand une partie du budget est bouffée par la lutte contre le narco trafic,la délinquance en col blanc,c’est autant qui ne va pas à l’essentiel.

      Le Vénézuéla,l’Equateur,la Bolivie sont en train de vivre une expérience que nous devrions regarder de près pour éviter de tomber dans de fausses bonnes solutions !