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« Ne nous trompons pas de route ! »

Publie le dimanche 17 février 2008 par Open-Publishing
11 commentaires

Site Seynois Communiste
http://www.gazette.shweb.fr/
PCF

A la Seyne sur mer, Dimanche 17 février 2008,
Tribune libre :

« Ne nous trompons pas de route ! »
° Les élections, municipale et cantonale auront lieu les 9 et 16 mars 2008 . Pour les communistes et les électeurs de base de gauche les enjeux sont importants.

° Avec ces élections la droite , son président SARKOZY et le MEDEF veulent se donner de nouveaux pouvoirs et point d’appuis pour aller encore plus loin dans la destruction des acquis sociaux et démocratiques. Chaque municipalité laissée à la droite ou conservée par elle sera un bastion des forces conservatrices et un relais patronal de la politique SARKOZYENNE dans chaque village ou ville.

° Face à ce défi , la réponse n’est pas et n’est plus dans un face à face SARKOZY/ROYAL sorte de 3ème tour des présidentielles ,mais ces élections doivent être l’occasion de se donner des élus déterminés à résister à la droite , des élus qui ne soient pas prêts à négocier ou à partager des listes avec la droite ou le MODEM , des élus qui constituent avec les habitants des projets transformateurs avec des programmes progressistes permettant de vivre mieux en se hissant démocratiquement à la gestion effective des villes ou villages . La réponse à SARKOZY, L’UMP, et le MEDEF, c’est tout d’abord et avant tout la mobilisation des populations passant par le rassemblement des forces de gauche partout et en premier lieu là où c’est possible rapidement ..

°Et dans cette gauche – là , il faut donner aux élus communistes et apparentés ( e) la place nécessaire pour qu’ils puissent résister avec la population et appliquer une politique qui réponde à leurs besoins , à leur aspirations aujourd’hui et maintenant .Et on devrait partout s’unir pour cela dans le pays !

° Heureusement, c’est le cas dans la majorité des villes ou villages, où la bataille contre la droite a commencé avec une gauche ressemblée et combative . Mais il ne faut pas d’exception !

° L’enjeu incontournable est d’agir et de rassembler à gauche pour une vie meilleure.

° Chaque ville ,chaque canton gagné par la gauche avec des élus communistes , c’est immédiatement des actes citoyens majeurs , des habitants associés aux décisions , des luttes citoyennes plus fortes pour obtenir des subventions , de la démocratie participative revivifiée .

° Ce seront des élus progressistes qui feront en sorte que les tarifs soient abordables pour tous et par tous , qui rendront accessibles à tous : l’école , la santé , la culture , le sport , l’emploi qualifié , le savoir et la connaissance etc.. Et qui seront à la disposition de toutes et de tous …

° C’est l’enjeu majeur de ces municipales et de ces cantonales : Rendre la vie quotidienne plus facile, plus agréable et changer le quotidien des populations.

°Alors se pose à nous, communistes , la question de l’union , de son contenu et de ses alliances afin d’accéder à la gestion avec la meilleure garantie possible et ainsi battre durablement la droite .

°A La Seyne sur mer, les communistes se sont divisés sur les choix stratégiques et ont parfois mélangé les contenus avec les contenants , ou simplement n’ont pas su identifier les enjeux ou plus simplement pas su mesurer quels types d’élections et les enjeux dont il s’agissait.

°Ainsi les communistes seynois se retrouveront sur plusieurs listes :

°Celle de MARTINENQ pour une infime minorité d’entre eux : c’est celle de l’inconnu à gauche et masqué à droite avec une tête de liste qui est prête à tout et à s’allier avec le MODEM afin d’assurer une alternance et non pas une alternative .

° Celle de la section collégiale PCF qui a jugé préférable de s’allier avec la LCR et le PT prétextant que l’union avec les socialistes ne peut pas être envisagée au regard de leur attitude politique ( ouverture SARKOZY ou traité européen simplifié )

° Si nous pouvons comprendre que la question de la stratégie « socialiste à gauche » du PS reste parfois problématique selon les élus , leurs dirigeants , les moments et les endroits , nous sommes malgré tout dans une situation d’élections municipales et non appelés à gérer un pays et surtout à La Seyne sur mer avec des camarades socialistes très à gauche ( non au traité et à l’ouverture , non à la droite au 2ème tour )

° Aujourd’hui ne pas faire la différence entre les dirigeants socialistes et leur base en fonction des situations locales de ville à ville , de département à département serait faire une grave erreur d’appréciation politique et de jugement stratégique non pas seulement pour soi même , mais surtout pour toutes celles et ceux qui aspirent au changement dans leurs villes ou villages .

° Ne pas voir toutes ces subtilités de terrain , c’est faire preuve de simplisme trotskyste ( maladie infantile du communisme (Lénine) ) ou de raccourcis politiques pour le moins, ou d’incohérence politique pour le pire ou très certainement d’opposition systématique à l’idée d’amélioration rapide de la vie quotidienne de nos concitoyens ….. En attendant des lendemains qui chantent ou « le grand soir ».

° A La Seyne sur mer , une majorité de communistes et de sympathisants ont décidé sereinement de se joindre aux autres forces de gauches et non pas d’approuver les comportements de certains dirigeants socio libéraux d’ouverture ou autres , mais simplement parce que nous sommes convaincus qu’il faut à La Seyne sur mer des élus communistes dans une municipalité de gauche au service du changement du quotidien, de la vie citoyenne revisitée, de la renaissance de notre ville non pas pour après-demain mais pour aujourd’hui ..

° L’équipe VUILLEMOT avec ses 18 communistes et apparentés est la plus grande chance progressiste de combattre la droite et de la battre sûrement, rompant ainsi avec sa gestion conservatrice et affairiste, ruineuse pour la ville, pour que les seynoises et les seynois retrouvent rapidement espoir , changement et démocratie .

° Le combat politique au soir du deuxième tour ne sera pas fini, vainqueur comme vaincu.

° Mais nous sommes intimement convaincus que c’est le seul choix pour un peu que nous pensions à toutes celles et ceux qui souffrent d’une politique UMP au service de quelques -uns et au détriment de tous !

° Le groupe communiste et apparentés (e) de la liste VUILLEMOT, n’a pas le droit de décevoir la population seynoise , encore moins de la faire attendre !

°En pensant aux communistes qui se trompent de route, nous citerons cette phrase de SPINOZA afin que la réflexion soit bonne conseillère

« Ainsi les hommes courent vers leur servitude comme ils courent vers leur salut. »(SPINOZA)
Pour le Groupe PCF et apparentés ( e) de la liste VUILLEMOT
Christian BARLO

Messages

  • Quant on cite Lénine, il faut l’avoir lu. Alors lisez "la maladie infantile" et dites nous où Lénine critique Trotsky ? Pas une ligne. Falsifier l’histoire du communisme et prendre des strapontins avec les sociaux libéraux, dont les trahisons sont trop longues pour en faire la liste ici, n’est pas communiste. Et dans même aller lire Lénine. Alors respectez Lénine et ceux qui restent fidèles à l’idéal révolutionnaire, sans calomnies.

    • Quant on cite Lénine, il faut l’avoir lu. Alors lisez "la maladie infantile" et dites nous où Lénine critique Trotsky ?

      Dans "La maladie infantile..." Lénine ne mentionne même pas le nom de Trotsky, qui ne jouait pas à ce moment-là un rôle de premier plan. Mais il critique sans ambiguité les positions de Trotsky. Voici par exemple ce qu’il écrit :

      "En 1918, les choses n’allèrent pas jusqu’à la scission. Les communistes "de gauche" se bornèrent à constituer un groupe à part, une "fraction" au sein de notre parti, pas pour longtemps, d’ailleurs. Dans la même année 1918 ; mes représentants les plus marquants du "communisme de gauche", Radek et Boukharine par exemple, reconnurent ouvertement leur erreur. La paix de Brest-Litovsk était à leurs yeux un compromis avec les impérialistes, inadmissible en principe et nuisible au parti du prolétariat révolutionnaire. C’était bien, en effet, un compromis avec les impérialistes, mais il était justement celui que les circonstances rendaient obligatoire" ("La maladie infantile du communisme", Edition Langues Etrangères, Pekin, 1969, page 21)

      Il ne faut pas oublier que Trotsky fut précisement l’un de ceux qui s’opposa le plus résolument à la paix de Bret-Litovsk, qu’il vota au Comité Central avec les "communistes de gauche" auxquels se refère Lenine, et qu’il dut démissionner du poste de commissaire du peuple aux affaires étrangères lorsque le traité fut finalement conclu. D’ailleurs Lénine expose ensuite le dilemme de Brest Litovsk d’une façon qui montre que le "gauchisme" affecte toujours une bonne partie de la "gauche de la gauche" :

      "Imaginez vous que votre autmomobile soit arrêtée par des bandits armés. Vous leur donnerez votre argent, votre passeport, votre revolver, voter auto. Vous vous débarrasserez ainsi de l’agréable voisinage de ces bandits. C’est là un compromis, à ne pas douter. "Do ut des" (je te "donne" mon argent, mes armes, mon auto, pour que tu me "donnes" la possibilité de me retirer sain et sauf). Mais on trouvera difficilement un homme, à moins qu’il n’ai perdu la raison, pour déclarer pareil compromis "inadmissible en principe", ou pour dénoncer celui qui l’a conclu comme complice des bandits (même si les bandits, une fois maîtres de l’auto, aient pu s’en servir, ainsi que les armes, pour de nouveaux brigandages). Notre compromis avec les bandits de l’impérialisme allemand a été analogue à celui-là" (Ibid, page 22)

      Et Lénine de conclure :

      "La conclusion est claire : rejeter les compromis "en principe", nier la légitimité des compromis en général, quels qu’ils soient, c’est un enfantillage qu’il est même difficile de prendre au sérieux. L’homme politique d"sireux d’être utile au prolétariat révolutionnaire doit savoir discerner les cas concrets ou les compromis sont inadmissibles, où ils expriment l’opportunisme et la trahison, et diriger contre ces compromis concrets tout le tranchant de sa critique (...). Il y a compromis et compromis. Il faut savoir analyser la situation et les conditions concrètes de chaque compromis, ou de chaque variété de compromis. Il faut apprendre a distinguer entre l’homme qui a donné aux bandits l’argent et des armes pour diminuer le mal causé par ces bandits et faciliter leur capture et leur exécution, et l’homme qui donne aux bandits de l’argent et des armes afin de participer au partage de leur butin. En politique, la chose est loin d’être toujours aussi facile que dans mon exemple. Mais celui qui s’aviserait d’imaginer pour les ouvriers une recette offrant d’avance des solutions soutes prêtes pour toutes les circonstances de la vie, ou qui assurerait que dans la politique du prolétariat révolutionnaire il ne se recontrera jamais de difficultés ni de situations embrouillées, celui-là ne serait qu’un charlatan" (Ibid, page 23)

      Difficile de ne pas voir dans ces mots une critique de la position de Trotsky et des trostkystes, non ?

    • Sans vouloir dire, mais pour être sérieux il faut connaitre les diverses positions sur la paix de Brest Litovsk, donc connaitre ce que les uns et les autres ont dit et fait.

      Si je ne m’abuse (se reporter à ce que Trotsky a dit et fait) , la démarche de Trotsky était de faire en sorte que pour les travailleurs anglais, français et allemands il y ait pas la moindre hésitation sur le fait que la jeune URSS ne choisissait pas un camp contre un autre.

      A cette époque, c’est bien toujours une révolution européenne qui est recherchée (par le parti bolchevique), la question de la guerre de 14-18 est importante.

      Trotsky cherche la démonstration que c’est contraints et forcés qu’ils doivent signer la paix, qu’il n’y a pas l’ombre là dedans d’une complaisance avec le régime du kaiser.

      Il y a en fait 3 positions à cette époque, ceux qui sont pour la guerre révolutionnaire face à l’Allemagne impériale (ce que la jeune URSS ne pouvait soutenir), la paix sans discussion (au risque de passer pour des gens qui choisissent le camp allemand) et la position de Trotsky (qui fut finalement majoritaire contre l’opposition de gauche) demandant de faire trainer les pourparlers pour démontrer qu’ils ont signé la paix contraints et forcés.

      Mais rien à voir avec la question du gauchisme.

      Mais nous sommes finalement très loin de tout cela. Les partis de la révolution, leurs mots d’ordres, leurs façons de parler feraient passer maintenant les brigades rouges pour le MODEM.

      Il faut se garder de plaquer des comparaisons qui n’ont pas lieu d’être entre ce lointain passé et le présent.

      Tout juste peut-on dire que les groupes d’extrême gauche à l’époque de 68 avaient des déformations gauchistes, leurs descendants actuels n’ont plus aucun réel trouble là dessus.

      Je dirais même qu’ils nous font du syndicalisme basique. Ce qui est déjà pas mal par les temps qui courent.

      Par contre il est vrai que des orientations d’incrustation dans l’état, a-critiques, sans alternatives, pauvres sur l’indépendance nécessaire et absolue du camp des travailleurs par rapport aux mangeoires de l’état, essayent de se camoufler dans l’invention d’un gauchisme supposé.

      Pour l’ami avide de Lénine qu’il se reporte à ce que ce garçon écrivait sur le parlementarisme, sur les conditions d’affiliation à l’internationale communiste et il comprendra que, des fois, les choses ne sont pas si simples.

      Pourtant, si il y a des leçons à tirer de ses dernières dizaines d’années, c’est bien l’impasse liée à une orientation parlementarisme et réformiste qui sacrifie progressivement l’indépendance des travailleurs, de leurs organisations sur l’autel de la course aux postes.

      Une hiérarchisation s’opère , qui soumet le parti, les syndicats, les associations aux calculs électoralistes et bureaucratiques (je lie les deux car ils expriment tous deux une facette de l’influence hierarchiste de la classe dominante).

      Entre les élections on essaye de s’en remettre, d’en desserrer la dictature, mais dés que le fumet électoral monte à nouveau , paf, on tombe du cheval du communisme et de l’autogestion !

      Car on manque de solidité sur la question, l’indépendance vis à vis de la démocratie étriquée du système ne se définit pas comme de l’anti-électoralisme, mais comme une optique révolutionnaire , de création d’une démocratie à une échelle qui ne peut être corsetée , avec les travailleurs comme acteurs de ce changement, qui appliquent la démocratie au concret dans leurs organisations, leurs luttes et leur gestion (future) des entreprises, dans leurs relations aux autres couches sociales (travailleurs sans emplois, travailleurs à la retraite, jeunes-futurs travailleurs, pour les 75% de la société....).

      Au concret c’est se servir des élections pour aider à l’organisation en ce sens et non pour faire à la place (avec l’illusion de croire qu’on a pouvoir parce qu’on est élus dans ce type de démocratie étriquée du système alors que l’expérience montre que ce n’est pas le cas).

      Il ne faut pas se faire d’illusions sur l’efficacité des élections pour changer le monde ou même simplement le modifier significativement (sinon les banlieues rouges seraient restées rouges). Bien pire, la participation échevelée et croyant que c’est que ça se joue a abouti à strictement l’inverse ces derniers 60 ans.

      Si on pouvait parler d’une question essentielle en ce moment en France, je ne citerai pas les municipales, même pour l’amélioration des conditions de vie concrètes des habitants, ça contribue au rapport de forces, certes, mais....

      Par contre je citerai en premier l’absence d’un camp syndical uni par la base, démocratique (d’une façon sourcilleuse) et unifié (pas par le haut mais par le tumulte de la lutte collective), avec le moins possible de permanents . J’ai utilisé le terme "camp" faute de mieux.

      Voilà une question qui ferait avancer les travailleurs en France.

    • Si je ne m’abuse (se reporter à ce que Trotsky a dit et fait) , la démarche de Trotsky était de faire en sorte que pour les travailleurs anglais, français et allemands il y ait pas la moindre hésitation sur le fait que la jeune URSS ne choisissait pas un camp contre un autre.

      C’est ce que Trotsky prétendit bien des années plus tard. Malhereusement, ses déclarations contemporaines aux faits et ses votes au Comité Central mettent sérieusement en doute cette hypothèse.

      Tout juste peut-on dire que les groupes d’extrême gauche à l’époque de 68 avaient des déformations gauchistes, leurs descendants actuels n’ont plus aucun réel trouble là dessus

      Aucun trouble, en effet : ce qui était en 68 une "déformation" est devenu un comportement systématique de toute la "gauche de la gauche". Qui commet exactement l’erreur que Lénine dénonçait, à savoir, le rejet du compromis par principe, et le refus de considérer les rapports de force et les circonstances concrètes avant d’examiner l’opportunité de faire des compromis.

      Par contre je citerai en premier l’absence d’un camp syndical uni par la base, démocratique (d’une façon sourcilleuse) et unifié (pas par le haut mais par le tumulte de la lutte collective), avec le moins possible de permanents . J’ai utilisé le terme "camp" faute de mieux.

      Il est drôle que quelqu’un comme toi, qui en appelle aux mânes de Lénine, finisse par défendre l’anarcho-syndicalisme et "le moins possible de permanents". Il faudrait quand même se souvenir ce que Lénine avait théorisé sur les limites du travail syndical, et aussi sur la nécessité d’un noyau de "révolutionnaires professionnels" (c’est à dire, les "permanents" tant honnis...).

      Une fois de plus, il faut rélire Lénine : rejetter "par principe" telle ou telle solution est absurde. Que cela nous plaise ou pas, la vie politique est organisée dans notre pays autour des élections. On peut s’égosiller à répéter que les élections ne changent rien, il est clair que le peuple ne nous suit pas là dessus. Le peuple, c’est un fait, est attaché aux institutions municipales. Un parti révolutionnaire dans le sens léniniste du terme ne peut pas faire abstraction de ce fait.

    • Il est drôle que quelqu’un comme toi, qui en appelle aux mânes de Lénine, finisse par défendre l’anarcho-syndicalisme et "le moins possible de permanents". Il faudrait quand même se souvenir ce que Lénine avait théorisé sur les limites du travail syndical, et aussi sur la nécessité d’un noyau de "révolutionnaires professionnels" (c’est à dire, les "permanents" tant honnis...)

      Ce qui était entendu par "révolutionnaires professionnels" n’a rien à voir avec des gens qui tordent des partis pour servir les intérêts d’une caste.
      Je constate une histoire vivante où les évenements et les positions des uns et des autres sont construites avec des choses justes, des erreurs et des fautes . Mais il n’y a pas d’un côté Lénine , de l’autre côté Trotsky, il y a une série d’attitudes et de positions qui évoluent . Ainsi l’essentiel du parti bolchevique se rate sur les questions des soviets , les positions se croisent. Je trouve que Lénine a merdé sur une série de problèmes et le plus gravement en construisant un parti qui n’a jamais marché comme il disait qu’il devait marcher, qui n’a jamais encaissé au fond les soviets, dont une grande partie n’a pas été capable de voir que le moment de la révolution était arrivé et qui a fabriqué un grand nombre de suivistes dangereux dans les premières conneries du nouveau régime.

      Lénine comme Trotsky ont sous-estimé d’une façon décisive le danger bureaucratique (ce qui se comprend par l’histoire de la Russie qui n’avait pas secrété de partis bureaucratiques because dictature tsariste) à la différence de Luxembourg qui, elle, connaissait ce que c’est qu’un parti hierarchiste , bureaucratisé et devenu électoraliste . Elle en connaissait le danger : nationalisme, comportements brutaux, anti-démocratiques.

      Ces dernières années quand j’indique que l’extrême gauche ne fait pas de gauchisme tu prends contre pied sans indiquer , même par l’ombre d’un argument sérieux, ce que tu avances.

      Tu parles de refus systématique du compromis par le fait que les groupes d’extrême gauche ne s’allient pas avec des social-liberaux (car c’est ça ton problème apparemment) . Notes bien que ce que tu dis est évidemment faux, même dans sa version la pire, car LO s’allie bien dans certains endroits avec ceux qui votent le TCE. cela montre déjà simplement que tes propos manquent de sérieux.

      Même la position de la LCR est à géométrie extrêmement variable montrant ainsi que tes propos sont assis sur du vent.

      Pour le PCF c’est encore plus compliqué, il participe à à boire et à manger. Tantôt le meilleur tantôt le pire. Ce qui montre également quer tu ne dis pas la vérité.

      Sur la question électorale (au centre, unique objet dévorant), tu essayes de faire passer ma position pour ce qu’elle n’est pas . Libre à toi.

      Je suis parfaitement au courant de la question électorale en France. Comme beaucoup. Mais je constate que ce que tu proposes et ce qu’a fait la gauche ses dernières 40 ans est un échec cinglant.

      La logique de ta position nous a fait régresser violemment. Car on a oublié en chemin ce que tu appelles l’anarcho-syndicalisme. Ce qui dans ta logique stupéfiante est le syndicalisme démocratique, unifié et contrôlé par la base. Stupéfiant non ?

      Ce qui est la construction de partis de travailleurs, fonctionnant autrement qu’avec le seul objectif d’être élus et substitutifs.

      Disons-le tout net, quand cela a été abandonné pan par pan, la gauche a commencé à perdre du terrain, quand on s’est mis à soumettre l’organisation des travailleurs au crétinisme bureaucratique et à la soumission à une clique d’apparatchics, on a commencé à perdre des forces.

      C’est comme ça.

      L’existence d’un effort d’organisation des 75% de la population avec des outils démocratiques indépendants des appareils verticaux organisés uniquement autour d’objectifs de postes de nomenclaturistes n’est pas de l’anti-électoralisme.

      C’est au contraire le meilleur moyen de gagner des élections avec du sens. Et de garder sous contrôle populaire des élus.

      Je ne sais ce qui sera le mieux comme solution pour faire une société communiste, au sens profond du terme (l’auto-gestion, la liberté et les libertés) , mais ce qui est sur c’est que ce que tu proposes a échoué en France et provoquer le recul que l’on sait.

      Ca a conduit à des compromis affaiblissants et non à des compromis qui renforcent.

      Il n’y a rien de gauchiste à dénoncer cela et à proposer autre chose que ce qui conduit à appuyer des logiques somme toute blairistes, à Le pen au 2e tour et à sarko quelques années plus tard, entrelardés de défaites sociales graves (c’est pas important hein ? du moment qu’on a des postes aux municipales !).

      Je suis pour des batailles électorales, mais pas celles qui soumettent tout le reste à elles, pas par des alliances qui rendent inaudibles et douteux les discours de gauche.

      Les victoires sont vaines quand elles n’ont que peu de contenus.

    • Tu parles de refus systématique du compromis par le fait que les groupes d’extrême gauche ne s’allient pas avec des social-liberaux (car c’est ça ton problème apparemment) . Notes bien que ce que tu dis est évidemment faux, même dans sa version la pire, car LO s’allie bien dans certains endroits avec ceux qui votent le TCE. cela montre déjà simplement que tes propos manquent de sérieux.

      Faut lire avec attention ce que les autres écrivent avant de trouver des "évidement faux". Il est d’ailleurs curieux qu’alors qu’on parlait de la capacité de l’extrême gauche de conclure des compromis, tu changes brusquement pour commencer à parler des alliances.

      Un "compromis" est un acte par lequel une organisation accepte de renoncer à certain de ses objectifs. Ce n’est jamais le cas lors des "alliances" conclues ces dernières par l’extrême gauche, qui n’ont jamais un caractère programmatique. Au contraire, dans chacune de ces "alliances" les allies insistent sur le fait que chaque organisation conserve ses objectifs. A ma connaissance, ni la LCR, ni LO n’a jamais accepté de passer des alliances programmatiques en renonçant explicitement à poursuivre certains de ses buts avec qui que ce soit.

      Même la position de la LCR est à géométrie extrêmement variable montrant ainsi que tes propos sont assis sur du vent.

      La position de la LCR a au contraire été toujours très claire : on peut soutenir tel ou tel candidat selon les situations, mais on n’accepte jamais un "compromis" sur quoi que ce soit. C’est justement l’illustration parfaite de mes propos...

      Sur la question électorale (au centre, unique objet dévorant), tu essayes de faire passer ma position pour ce qu’elle n’est pas . Libre à toi.

      Ca, c’est vraiment comique : moi j’ai parle de "compromis", mais je n’ai jamais rien écrit sur les questions électorales. C’est toi, au contraire, qui a partir d’un propos qui n’avait rien d’électoral, transforme "compromis" en "alliance électorale".... alors si quelqu’un ici considère la question électorale comme "unique objet dévorant", c’est toi et non pas moi...

      Je suis parfaitement au courant de la question électorale en France. Comme beaucoup. Mais je constate que ce que tu proposes et ce qu’a fait la gauche ses dernières 40 ans est un échec cinglant.

      Certes. L’ennui, c’est que cela ne prouve pas qu’une autre stratégie aurait donné de meilleurs resultats. Il y a des situations dans lequelles il n’existe que des mauvaises solutions, et il s’agit de choisir la moins mauvaise.

      Il faut d’ailleurs noter que si l’échec ou le succès sont la mesure de toute chose, les solutions de type "horizontal" et "autogestionnaire" ont échoué bien plus sévèrement que les solutions "verticales".

      La logique de ta position nous a fait régresser violemment. Car on a oublié en chemin ce que tu appelles l’anarcho-syndicalisme. Ce qui dans ta logique stupéfiante est le syndicalisme démocratique, unifié et contrôlé par la base. Stupéfiant non ?

      Ce qui est surtout stupéfiant est l’aisance avec laquelle tu me fais dire des choses que je n’ai jamais dit.
      "Ce que j’appelle l’anarcho-syndicalisme" (en référence à ton message) c’était surtout l’idée que le syndicalisme peut se substituer à la lutte politique. Le syndicalisme "démocratique, unifié et contrôlé par la base" est un excellent outil pour défendre les intérêts catégoriels des travailleurs, mais son rôle révolutionnaire, comme Lénine l’avait lui même montré, est très limité s’il n’existe pas un parti politique capable de transformer la revindication syndicale en revindication politique.

      Les victoires sont vaines quand elles n’ont que peu de contenus.

      Et les contenus sont vains quand ils n’ont que peu de victoires...

    • Ce qui est surtout stupéfiant est l’aisance avec laquelle tu me fais dire des choses que je n’ai jamais dit. "Ce que j’appelle l’anarcho-syndicalisme" (en référence à ton message) c’était surtout l’idée que le syndicalisme peut se substituer à la lutte politique. Le syndicalisme "démocratique, unifié et contrôlé par la base" est un excellent outil pour défendre les intérêts catégoriels des travailleurs, mais son rôle révolutionnaire, comme Lénine l’avait lui même montré, est très limité s’il n’existe pas un parti politique capable de transformer la revindication syndicale en revindication politique.

      Je n’ai jamais prétendu que le syndicalisme unifié était la solution . Mais qu’il constituait un enjeu fondamental actuel plus important que des municipales par exemple. Je suis pour un parti révolutionnaire tenant compte des erreurs et impasses du léninisme (ce dernier reprenant les déformations hierarchistes qui ont affaibli la social-démocratie dans son virage d’avant la guerre de 14, en créant des partis godillots).

      C’est bien toute une classe qu’il y a à régénérer, au travers de toutes ses organisations, et ça ça se décline dans tout le spectre des outils organisationnels à cette fin.

      je ne dis pas que ça se fait par des coups de baguettes magiques, mais je ne crois pas qu’il y ait des raccourcis là dessus.

      Sur la question des abandons de programme (compromis) c’est effectivement ce qui fut fait ces dernières dizaines d’années, progressivement et pan par pan . C’est un échec terrible.

      Le problème encaissé par la gauche c’est d’avoir été de compromis en compromis, sans boussole, en abandonnant toute perspective révolutionnaire.

      Il faut d’ailleurs noter que si l’échec ou le succès sont la mesure de toute chose, les solutions de type "horizontal" et "autogestionnaire" ont échoué bien plus sévèrement que les solutions "verticales".

      Exact, ça fait quelques milliers d’années déjà, mais on constate quand même des progrès . De ce point de vue ce n’est pas de la tarte. L’apparition de castes se transformant en bourgeoisies dans les pays ayant connu de grandes poussées révolutionnaires est terriblement décevant et en même temps nous apprends beaucoup sur les forces qui travaillent une société, comment elles se transforment.

      C’est effectivement l’espérance communiste qui se comprends comme un mouvement vers des sociétés moins verticales et plus démocratiques, et il y a des progrès. Mais c’est cette espérance même qui est cela, sinon on peut choisir autre chose, mais ne parlons pas de communisme alors.

      Sur la question des alliances électorales je ne connais pas l’ensemble des contenus des alliances électorales pour me faire une idée des compromis passés. Ce qui est derrière c’est la question de la discipline d’une majorité électorale (est-ce prévu ou pas ? à analyser suivant les cas...).

      Mais déjà c’est un compromis souvent sévère de faire des listes communes avec des partis TCISstes (dont je demeure persuadé que la lutte contre la dernière mouture de cette agression a considérablement été affaibli sur l’autel électorale).

      Il est extrêmement difficile de passer des alliances avec des partis destructeurs des intérêts de la population alors que parallèlement on prétends lutter contre ces orientations. Bref, de telles alliances sont des compromis très lourdement payés, pour la population.
      L’orientation communiste là dedans devient totalement inaudible. La défiance s’installe, l’extrême gauche existant ou pas, ça ne change rien au processus.

      Mais au delà, c’est effectivement à mon sens comment de telles alliances peuvent servir à remplir une double objectif : Améliorer au concret le sort des populations et servir à ce que les travailleurs développent leurs organisations (indépendantes de la soumission à des positions électorales) .

      Dans ce double objectif c’est souvent le 2e objectif qui a été souvent oublié, sauf d’une façon caricaturale. Et finalement on finit quand même par perdre sur le premier.

      Ca ce sont les municipales. Il y a eu bien pire, la question des majorités gouvernementales qui a détruit elle les deux objectifs qui me semblent importants et sans lesquels la gauche est condamnée.

      La question de la recherche des moins mauvaises solutions est une question qui se pose en permanence . Mais sans choix d’objectifs d’une société que l’on désire, de choix d’avancées précises, de boussoles si tu veux, les moins mauvaises solutions deviennent des soutiens bavards aux intérêts de la bourgeoisie.

      L’extrême-gauche là dedans a représenté une réaction saine et basique. Et heureusement qu’elle existe. Ca sera un des éléments utiles pour la suite. Insuffisant mais précieux.

      Malheureusement, je ne crois pas qu’ils ne passent pas de compromis affaiblissants, leurs orientations sont insuffisantes car leurs forces sont insuffisantes. Mais je ne vois toujours pas de gauchisme dans leurs positions.
      Pire encore c’est abuser de la liqueur que de dire qu’ils le soient (gauchistes) encore plus qu’avant.... En 68 et dans l’après 68, l’extrême gauche a flirté avec la guérilla urbaine, le chemin parcouru est immense.

      En revenant au fond, j’ai traité de la question électorale , car c’était dans le sens de l’article de départ, mais effectivement la politique menée sous-jacente est effectivement sur une étendue plus large, où la question des compromis marche à plein (la question pas les compromis).

      Et c’est bien le problème actuel qui explose les orientations politiques réformistes : la bourgeoisie dans la phase actuelle casse le compromis entre classes installé après la 2e guerre mondiale. C’est ça qui casse toutes les organisations qui se sont construites sur ce compromis, ce sont construits des appareils se nourrissant de ce deal.

      Et une partie des partis de gauche fonctionne comme des junkies en recherche de leurs doses désespérément sur cette question.

      La crise actuelle des gauches tient sa source dans la nouvelle phase du capitalisme depuis le virage (on le met où on veut), de 1983 ou 1974, ou après.... revenir sur tout, méthodiquement en grande partie.

      Et ça ce ne sont pas des discours gauchistes qui créent cette crise, de discours gauchistes on n’en voit plus beaucoup (à part 3 anars qui scandent sur la grève générale en boucle).

  • Je ne connais pas la situation spécifique à la Seyne sur Mer et certainement faut-il faire confiance aux socialistes (PS) qui sont prêt à se battre pour améliorer la situation des gens au contraire de la majorité de leur direction qui considère le capitalisme comme indépassable (voir leur acceptation de modifier la constitution pour l’adoption du traité de Lisbonne).

    Cependant, pourquoi ne faudrait-il pas faire confiance aux socialistes (troskystes) qui eux aussi, pour la plupart, sont prêt à se battre contre les mesures du capital ?

    Le rassemblement du peuple passera au dessus des étiquetages simplistes où ne se fera pas. Et du rassemblement du peuple nous en avons besoins, sur des bases claires, capital/travail et non électoraliste, gauche/droite.

    Je comprends l’attachement au mot "Communiste". Toutefois, il renferme trop souvent une coquille vide de sens politique.

    Je souhaite quand-même Bonne chance aux progressistes, républicains (Liberté, égalité, fraternité) et aux socialisteS et communistes de la Seyne sur Mer, sachant que c’est aussi le Maire et sa majorité municipale, qui peuvent rassembler les résistances contre la fermeture des servives publics, la fermeture d’entreprises, fermeture d’ANPE, fermetures de crèches, etc... et ainsi redonner l’espoir.

  • A La Seyne, votons pour nos idées !

    Les élections municipales interviennent dans un contexte particulier, qui voit le président Sarkozy atteindre des sommets d’impopularité jamais égalés, avec un PS en accord avec une grande partie de sa politique, tournée vers l’aggravation des conditions de vie des classes populaires. Les élections municipales sont certes des élections locales, mais elles ont une portée nationale.

    Il serait pour le moins étonnant qu’elles ne profitent qu’au PS qui, rappelons-le, s’est rangé du côté de Sarkozy dans la remise en cause de nos retraites, dans la réforme des universités, dans le refus de reconnaitre notre non à la Constitution européenne. Le PS a alterné le pouvoir avec la droite, et a pratiqué une politique en certains aspects similaire avec celle-ci. Le PS a même davantage privatisé que ne l’a fait la droite !

    Dans ce contexte, il était impensable que la vraie gauche s’allie avec un PS social-libéralisé à outrance, tellement proche des idées de la droite que beaucoup de responsables socialistes n’ont eu aucun scrupule à rejoindre Sarkozy.
    Les Besson, Kouchner, Amara, DSK, et beaucoup d’autres, estimant sans doute que la frontière entre la droite et la gauche était infime, sont passés avec armes et bagages dans le camp de la bourgeoisie en toute sérénité.
    Le PS a même pérennisé son ouverture à droite, par des accords avec le Modem, ou par l’intégration de personnalités de droite sur ses listes.

    A La Seyne, la droite est désunie, et c’est tant mieux !
    Joyan, Bicais, Päecht, le villiériste Capobianco (et son compère Martinenq avec qui il avait fusionné sa liste en 2001), plus le FN, ça fait beaucoup de monde à droite !

    A gauche, il y aura deux listes : celle du PS-Verts-MRC-PRG et dissidents communistes, et celle de la vraie gauche avec le PCF, la LCR et le PT.
    S’il est vrai qu’avec nos camarades de la liste Vuillemot il y a beaucoup de convergences, et que parmi eux se trouvent des militants de valeur qui n’acceptent pas la dérive sociale-libérale du PS, il n’en demeure pas moins que cette liste, soutenue par Ségolène Royal et par l’appareil du PS, suscite des interrogations pour beaucoup d’électeurs de gauche, qui justifient la contitution d’une liste vraiment à gauche autour de la LCR, du PCF et du PT :

    La liste PS-Verts-MRC-PRG et dissidents communistes ne sera pas celle du rejet de la constitution libérale européenne, car en son sein cohabitent des partisans du oui et du non.
    Cette liste ne sera pas en opposition avec la direction social-libérale du PS, puisqu’elle a l’aval d’Alfonsi, représentant l’appareil varois du PS.
    Cette liste comprendra des membres de l’ancienne municipalité de Maurice Paul, dont certains ont approuvé les dérives que nous avons connues à l’époque.
    Cette liste accueillera en bonne position une ancienne élue de droite, de l’équipe de Paecht, ce qui n’est pas vraiment un gage de défense des intérêts des travailleurs et des classes populaires de La Seyne sur Mer.

    Voilà pourquoi il nous semble que les électeurs de la vraie gauche ne doivent pas hésiter le 8 mars : Au premier tour, on choisit la liste avec laquelle on a le plus d’accords. Et cette liste, nous sommes les premiers à le déplorer, ce n’est pas la liste conduite par Marc Vuillemot pour les raisons évoquées ci-dessus.

    Au premier tour, il importe que la vraie gauche autour de la LCR, du PCF et du PT, et qui a reçu le soutien chaleureux d’Olivier Besancenot, fasse le plus grand nombre de voix possible, pour montrer qu’une autre gauche est possible, une gauche qui ne renie pas ses valeurs, une gauche combattive, au service de la population et des classes populaires.

    Après, au deuxième tour, il est évident que nous ferons tout pour battre la droite !
    Mais ne nous trompons pas : ces élections à deux tours doivent nous permettre de faire entendre notre voix.

    Au premier tour, votons utile, votons pour nos idées !

    • Quand on a plus que des citations de Lénine, sur la nécissité des compromis, pour tenter je justifier la mise en coupe réglée depuis des dizaines d’années du PC derrière le PS, avec les résultats que l’on sait, malheureusement, c’est grave. Compromis souvent, mais pas n’importe lesquels. Lénine et Trotsky, eux, construisaient un parti révolutionnaire, pas une association de strapontistes. Tu ne fera pas passer Lénine pour un réformiste !

      Ne crois-tu pas que les travailleurs et les jeunes de ce pays cherchent une alternative au capitalisme, qu’ils veulent lutter ensemble, non pas pour un réformisme sans réforme, sinon celles du MEDEF qu’affectionne le PS, avec des reculs incessants, mais pour une alternative anticapitaliste ?

      Lénine n’aurait même pas parlé de "maladie sénile", mais de "soins palliatifs".

      DC