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News de l’université Fse .. vue de l’étranger

Publie le vendredi 8 mai 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

La grève des universités au « point de non-retour »

de Sylvain Besson

Les enseignants grévistes et le gouvernement durcissent leurs positions. Le conflit menace la tenue des examens dans 25 universités

Les portraits de Mao et de Che Guevara ne sont plus là, mais un petit air de Mai 68 souffle à nouveau sur la Sorbonne. Jeudi, dans un amphithéâtre bondé, enseignants et étudiants ont voté la poursuite de leur grève par quelque 700 voix contre 28, dans ce qui est devenu le plus long conflit entre Nicolas Sarkozy et les opposants à ses réformes.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a08...

TB art. ds l’humanité de ce matin

je vais enfiler les autres articles éventuels en réponse...

Messages

  • Pas étonnant, dès lors, que celles-ci concentrent l’essentiel des troubles. Historiens, philosophes ou linguistes s’alarment de l’émergence d’un système concurrentiel, qui vise à transformer les « temples du savoir » en usines à connaissances permettant à la France de rester compétitive dans la mondialisation.

    Ainsi, un barème appelé SYMPA, pour SYstème de répartition des Moyens à la Performance et à l’Activité, attribuera plus de fonds aux universités spécialisées, scientifiquement productives et dont les étudiants trouvent du travail. Les autres, craignent les grévistes, seront condamnées à mort. « Regardez les universités italiennes : elles sont devenues des fondations et certaines n’ont même plus de quoi payer l’électricité », déplore Annliese Nef, spécialiste de l’islam médiéval à la Sorbonne. Fluette et frisée, elle se dit prête à continuer le mouvement quoi qu’il en coûte : « Nos trois mois de grève, le gouvernement s’en fiche, puisqu’il pense que nos cours ne servent à rien. Si les examens sont perturbés, peut-être qu’il s’en préoccupera. Mais c’est absolument tragique de devoir en arriver là. »

    Pioché dans le premier article.
    Est-ce que les anti-bloqueurs se posent les vraies questions, à savoir qui va entretenir les batiments, dans le nouveau système d’autonomie des universités ? Ben les universités ! Et comme c’est pas donné, c’est vous, chers étudiants qui allez devoir participer aux frais, ce qui veut dire que progressivement le montant de vos inscriptions sont amenés à exploser.

    C’est vrai qu’il y a beaucoup d’étudiants qui travaillent pour se payer leurs études, mais dans le système de Pécresse, vous devrez aussi emprunter, car votre petit salaire n’y suffira pas !

    Maintenant, au lieu d’en venir aux mains, comme vu dans certains reportages, notamment à Bordeaux 3, ceux qui sont pour le blocage auront la gratuité de l’enseignement, et les anti-bloqueurs qu’ils paient. Je n’invente rien, c’est une nouvelle tendance commerciale, qui se développe dans certains restaurants, et maintenant sur le net au niveau habillement, tu donnes ce que tu peux, ou ce que tu veux.

    • les ecrans pub sont pleins d’un bon agent de comptoir d’une bque (laquelle ???) qui vend des crédits pour CAP, BTS, docorat, maitrises....
      Ecoutez-bien !

    • La crise, tremplin pour Valérie Pécresse
      Sylvain Besson
      La crise pourrait servir de tremplin à la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse

      Les liens
      La grève des universités françaises atteint le « point de non-retour »
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      Chez les universitaires en colère, son nom et son titre, « la ministre », sont sur toutes les lèvres. Valérie Pécresse, 42 ans, chargée du dossier de l’enseignement supérieur, a profité du conflit des universités pour asseoir sa réputation d’étoile montante de l’équipe Sarkozy.

      « Elle manœuvre de manière très habile, concède un universitaire qui la connaît. C’est la stratégie classique du pourrissement : le gouvernement est en position de force, le mouvement finit par se retourner contre les enseignants, parce que l’opinion les accuse d’être irresponsables. » Malgré un sourire angélique et de continuelles protestations d’ouverture, la ministre n’a pas cédé sur le cœur de son projet : des universités autonomes, axées sur la compétition mondiale.

      En témoigne l’énorme chantier du plateau de Saclay, au sud de Paris. Il vise à réunir des centres de recherche épars en une sorte de « MIT français ». Grâce à sa masse critique, il pourrait intégrer le haut du classement de Shanghai, qui note les universités en fonction de leur volume de publications.

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      Saclay se trouve dans la circonscription de Valérie Pécresse lorsqu’elle était députée. Et ce futur « pôle d’excellence » sert parfaitement ses ambitions : aux élections régionales de 2010, elle briguera, au nom du parti de droite UMP, la présidence de l’Ile-de-France. Une victoire fournirait le tremplin idéal à la suite de sa carrière.

      Et dans le deuxième lien voilà ce qu’il y a.
      La "stratégie classique du pourrissement", donc aucun dialogue possible ; preuve que nous ne sommes plus en démocratie ! Et une de plus ! Je me demande ce que ça pourrait donner si les mères éduquaient leurs enfants de la sorte ! Beaucoup de troubles non ?

      Et puis, évidemment, il y a tout le reste de l’article qui doit bien intéresser les politiques locaux, notamment de gauche !

      En fait, elle cherche quoi la dame ? Ejecter les étudiants français, pas assez riches, pour âppater les étudiants étrangers plus riches ? Putain, quelles chimères !

      A ce moment-là, soyons fous jusqu’au bout, on pourrait en faire de même avec ce gouvernement : éjecter les ministres pas assez bons, et faire venir de bons ministres de l’étranger, et même pourquoi pas le président. tiens Chavez !

    • il y a de quoi réagir sur ces 2 art.
      voilà pourquoi je les ai passés.