Accueil > Non à la réforme, oui à nos enfants
de Mouvement de population avec les enseignants en Guyane
Quand nos enfants guyanais auront-ils les mêmes chances que vos élèves métropolitains ? Non francophones, ici, les élèves ont besoin de plus d’heures en maîtrise de la langue, de matériels pédagogiques adaptés, de classes spécifiques (CLIS, CLAD, CLIN), et bien sûr de leurs enseignants. Comment travailler dans des écoles fantômes quand les classes des enseignants malades sont fermées ?
Elèves, parents, enseignants, nous faisons la grève pour améliorer l’avenir de nos enfants. C’est pour eux que nous ne laisserons pas passer la réforme visant à supprimer des postes, à supprimer les classes spécifiques. A l’ouest, nos enfants n’ont pas de lycées, s’ils doivent continuer leurs études, ils sont obligés d’aller sur le littoral où nous devons créer des internats de qualité pour les recevoir.
A l’ouest, les élèves venant des campements peuvent passer la journée sans manger puisque nous n’avons pas de cantine. A l’ouest, les enfants peuvent s’intoxiquer dans des écoles pleines de fientes nocives de chauves-souris. A l’ouest, nous subissons tant d’aberrations que jamais nous ne laisserons passer cette grève sous silence.
Papaïchton le 5 juin 2008
Messages
1. Non à la réforme, oui à nos enfants, 5 juin 2008, 22:05
Il faudrait que l’on puisse se contacter !
Avez vous un mail un site. Nous sommes partout en France à se mobiliser contre cette réforme, mais nous sommes un peu seuls. On ne peut pas dire que nos dirigeants syndicaux soient vraiment mobilisé, alors que des foyers de résistances persistes. Occupations d’école de ci de là, vote de motions aux conseils d’école contre cette politique éducative.
Avez vous entendu parler de cette manifestation La Nuit des Ecoles ? le principe est simple. Jeudi 13 juin les parents (épaulés des enseignants qui le désirent) dorment dans leur l’école http://nuit.des.ecoles.over-blog.com/
2. Non à la réforme, oui à nos enfants, 5 juin 2008, 22:06
les libéraux veulent la mort des services publics, ils estiment qu’il n’y a pas de place pour les services publics
que les entreprises peuvent tout à fait répondre aux besoins des consommateurs (Halimi, Serge)
3. Non à la réforme, oui à nos enfants, 5 juin 2008, 22:21
Que chacun faxe ou emaile
aux écoles de son coin
Pour ma part c’est fait
http://rititi.ratata.free.fr/affiche.jpg
http://nuit.des.ecoles.over-blog.com/