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Non, pas tétanisé.

Publie le lundi 23 avril 2007 par Open-Publishing

Reprise du titre d’un article : Tétanisés.

Non, pas tétanisé.

Il y a de nombreux côtés positifs à toute cette mascarade, toute cette histoire. La disparition éventuelle du PS dans une transformation en parti social démocrate. Pourquoi ne pas les y aider ? Il laisseront ainsi une place à prendre à gauche.

Les deux seuls tétanisés qu’on a eu hier à la télé, ce sont hollande et royal. Royal : discours haché, mécanique, des formules hallucinantes, véritable marionnette. Etait-elle là ? Existe t elle seulement ?
Ce n’est pas croyable.
Mais aux mains de qui est-elle ? De sombres et plus que mystérieux personnages.

Hollande blafard hagard, petit bonhomme triste. Quémandant une aide la gauche. Seul désespérément seul. Tous au PS se sont déportés à droite y compris Fabius qui est allé en voyage touristique humanitaire avec le G.O BHL.

Ca fait penser au film le Fou de guerre (Film qui dénonce simplement une vue romantique de la folie) :

Coluche, dingue, schizo passé commandant d’une garnison de la santé militaire, par la grâce de la mutation de son chef qui avait besoin d’un remplaçant pour aller écouter de l’opéra à Rome auprès de Mussolini, (vous voyez à quoi je fais allusion) et après avoir fait l’amour avec quelques mouches se retrouve à la fin entrain d’opérer un soldat entouré de tous ses officiers n’osant pas l’en empêcher.
Ca finit par des giclées de sang, horribles, et Coluche entrain de pleurer comme un gosse.

On peut toujours rêver de soutenir Royal, de l’encadrer serré pour la faire tenir debout.
Imaginons que main dans la main, à la télé, pour donner la force de l’image, Besancenot Bové et Buffet appelle à un front contre la droite extrême, ça pourrait peut être avoir un effet.
Mais on aurait peut être ensuite la vengeance du plaintif refusant d’affronter le vertige d’un vide sidéral intérieur, et se racontant encore une fois qu’il a bien manipulé l’autre.

Va-t-on laisser aller l’éclatement du PS ?
Va-t-on oser sortir de cette sinistre illusion que le PC lui-même a créé. Va-t-on accepter de perdre quelques députés, quelques mairies. Et encore ça n’est même pas sur. Le meilleur moyen serait peut être de refuser toute alliance avec le PS aux législatives.

Peut-être est-il mieux de s’allier de manière électorale et dans les luttes avec la Lcr le PT et les Alternatifs. Tout en s’appuyant sur des réflexions marxistes approfondies. On peut être optimiste et penser qu’elles vont réapparaitre et se développer

Est-ce-la peine de recommencer à vouloir changer de direction. Un peu d’autocritique ou plutôt d’analyse pourrait suffire. Le manque à gagner, la prise de risque, fera partir les gens pressés qui cherchent toujours des réalisations concrètes immédiates, soit pour se réassurer, soit pour en profiter.

Deux questions s’appuyant sur une hypothèse : (Le PS un parti écran, pour un passage pacifique au socialisme, favorisé historiquement par le PC)

A-t-on besoin absolument d’un parti écran ?
Et si on a besoin absolument d’un parti écran, il faut éviter un PS bis. Comment se débrouiller ?

Eviter les écrans de fumées qui n’ont jamais rien caché d’autres que la faiblesse.
Offrir un écran clair qui pourrait vraiment cristalliser en « volonté de révolutionner ce monde » les souffrances, les désirs, les révoltes de ceux qui pourraient alors les y projeter.

Alors il est peut être temps de laisser le PS s’effondrer, même si on lui offre une assistance respiratoire momentanée. Au moins peut-être aux législatives couper complètement les ponts.

Bon ce ne sont que petites hypothèses !