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Nucléaire - 38 mois de retard pour l’EPR finlandais

Publie le mercredi 28 janvier 2009 par Open-Publishing

Nucléaire - 38 mois de retard pour l’EPR finlandais :

il faut annuler toute construction d’EPR

  Investir dans les économies d’énergie

  Investir dans les énergies renouvelables

Siemens quitte AREVA à hauteur de 2 milliards le divorce ! Qui va casquer ? Anne Lauvergeon, ou les locataires smicards chauffés par ces grilles à pain électriques au nucléaire !

 Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige que toute la vérité soit faite sur les conséquences financières, pour les contribuables français (*), du véritable désastre industriel que constitue la construction par Areva en Finlande d’un exemplaire du réacteur nucléaire EPR, dont le chantier compte désormais, selon l’entreprise allemande Siemens, 38 mois de retard. En attendant de nouvelle aggravations de la situation...

Il s’agit là d’un très sérieux avertissement pour la France elle-même : il faut stopper immédiatement et définitivement la construction de l’EPR de Flamanville (Manche), chantier qui n’en est qu’au début et sur lequel EDF rencontre pourtant déjà de graves difficultés. Ces dernières vont inévitablement continuer de s’aggraver pour aboutir au même désastre industriel que l’EPR finlandais.

L’exception française peut-elle encore ce glorifier d’etre à l’origine de l’esprit des Lumières, nous autres grands défenseurs des droits de l’homme dans l’éternel, et qui négocient (en secret) leur ressources avec des dictateurs ravis de pouvoir racheter des canons à nos directeurs et patrons de journaux, afin de mater la rebellion des peuples Touaregs entre autres, avec pour conséquences de ces exploitations d’uranium irrémédiables et délirantes à polluer les nappes phréatiques fossiles du sous sol Saharien , des nappes d’eaux viellent de milliers et milliers d’années.

 A fortiori, il faut annuler tout autre projet de réacteurs EPR, alors que M Sarkozy s’apprêterait à annoncer la construction d’un ou même de deux EPR : les citoyens ne doivent pas laisser les dirigeants politiques et industriels gaspiller ainsi l’argent public ou celui des entreprises nationales.

Des prévisions financières toujours à coté de la plaque !

 Les 3,3 milliards d’euros prévus pour l’EPR, qui sont en passe de devenir 5 milliards et certainement encore plus, doivent immédiatement être basculés vers les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a d’ailleurs publié en 2006 une étude (**) qui montre que cette somme dégagerait au total (en cumulant les économies ainsi réalisées et les productions) deux fois plus d’électricité tout en créant quinze fois plus d’emplois.

Plus que jamais, la "France nucléaire" fait fausse route : il y a deux jours à peine, le 26 janvier, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) a été officiellement créée par cinquante pays, notamment l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark, qui se sont engagés de longue date en faveur des énergies vertes. Au total, une centaine de nations étaient présentes à cette conférence inaugurale.

Partout dans le monde, y compris aux USA avec l’avènement d’Obama, des investissements gigantesques ont lieu ou sont prévus dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne créent pas de danger, ne produisent pas de déchets radioactifs, n’intéressent pas les dictateurs avides d’armes nucléaires mais par contre, à investissement égal, elles créent jusqu’à 15 fois plus d’emplois que le nucléaire. Qui plus est, des emplois qui ne nécessitent pas d’être irradié pour gagner sa vie...

(*) La Coface a apporté une garantie de 610 millions d’euros (Cf : www.coface.fr/_docs/gc2_04.pdf) et il est à craindre que ce soit l’argent public français qui couvre les déboires d’Areva en Finlande...

(**) http://www.sortirdunucleaire.org/si...

Lien permanent vers ce communiqué : http://www.sortirdunucleaire.org/ac...