Nuke - EPR : les antinucléaires payent une amende de 60 euros

Les antinucléaires à l’amende

Un chèque façon « gagnant du loto » pour payer l’amende de soixante euros infligée par la Ville pour affichage sauvage CONFLIT. Le collectif « Stop-EPR » protestait hier devant l’hôtel de ville de Rouen (76 PS) contre une contravention dressée par la Ville.
Soixante euros. Par chèque grand format. Avec en prime, banderoles jaune fluo et manifestation devant l’hôtel de ville.
C’est la façon originale choisie par le collectif « Stop EPR, ni à Penly, ni ailleurs » pour régler l’amende que lui a infligé la Ville pour affichage sauvage. « Un autocollant pris au hasard sur un panneau de signalisation qui appelait à une manifestation en juin dernier », explique Alain Correa, l’un des porte-parole du mouvement.
Une procédure - avec photos, constat d’infraction et frais de nettoyage à l’appui - qui correspond à la volonté de la municipalité et de son adjointe à la propreté Christine Rambaud de lutter contre les affiches collées, sans plus de ménagement, sur les murs de la ville.

« Murs blancs, peuple muet »
Mais qui du côté des écologistes passe mal : « Murs blancs, peuple muet », lance en guise de slogan Alain Correa qui met en avant le manque d’endroits à Rouen où afficher ses revendications et surtout les moyens dont disposent ErDF - bête noire des antinucléaires - pour s’afficher sur des 4x3 à travers la ville. « Les collectivités feraient peut-être mieux de se préoccuper d’autres problèmes, comme le stockage de déchets nucléaires à la gare de triage de Sotteville sur leur route pour la Russie », ajoute le membre de Stop-EPR, qui a même reçu hier le soutien de l’adjoint à la voirie, Guillaume Grima, venu pour l’occasion. « Quand la ville fait n’importe quoi… », glisse l’élu vert à qui son mandat n’a visiblement pas fait oublier son passé militant.
Un coup de gueule en forme de coup de pub pour soixante euros… Finalement, c’est plutôt un bon prix.

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