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""OCCIDENT" colonise le Gouvernement de la République "

Publie le vendredi 5 décembre 2008 par Open-Publishing
14 commentaires

de Ivan*

"Patrick Devedjian qui entre au Gouvernement, ce n’est pas simplement un nouveau ministère au goût de République bannière qui fait son apparition ("Ministère de la Relance économique" - à quand le "sous secrétariat aux pneus crevés" le "sub-ministère aux chats écrasés" et on en passe ?).

C’est le symbole d’une génération qui grossit dans le cercle de Fillon et Sarkozy : celui d’Occident, déjà représenté par le secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, et des PME, M. Hervé Novelli, (lui aussi ancien d’Occident).

Groupuscule fasciste, raciste, nationaliste et anticommuniste de la fin des années 60, Occident n’est pas une organisation charitative ni bon-enfant.

Elle fait partie des ces petits éléments qui ont contribué à charrier au travers des années la peste brune dans la pensée collective française et qui ont toujours trouvé appui et soutien, même embarrassé, dans la "droite française parlementaire".

Ce sont ce qu’on appelle dans le jargon étudiant "des fafs".

La plupart des journalistes négligeront bien sûr de relever "ce détail", ils négligeront de dire ce fait ; la plupart des "jeunes" l’ignorent - ils ne pourront donc en être choqués.

Aussi il faut dénoncer cela publiquement, avec force, à l’heure où Devedjian est nommé par Sarkozy "Ministre de la Relance économique" : ce Monsieur fut (est encore ?) un faf.

Novelli fut (est encore ?) un faf.

Une bonne partie de l’entourage plus ou moins proche de Sarko sont (furent ?) des fafs ou proches des fafs.

Novelli, Devedjian.... -

Madelin, lui, est actuellement recasé en Président du Fonds Mondial de Solidarité Numérique( sans rire) -

Gérard Longuet a été conseiller politique de Juppé puis de Sarkozy, il est actuellement et entre autre conseiller régional de Lorraine et sénateur...Schuller est inexploitable depuis ses derniers exploits ...

Pour finir, un petit florilège des bons mots de l’Occident...A lire et à relire sans modération.

AH, ELLE EST BELLE LA "DOUCE FRANCE" !

Ivan -


Qu’est ce qu’Occident ? Extraits de Wikipédia

"(...)Le mouvement est avant tout anticommuniste et anti-maoïste, dans le contexte historique de la Guerre froide, et reprend les thèmes classiques de l’extrême droite depuis le XIXe siècle.

Il s’agissait clairement d’un mouvement "réactionnaire", c’est-à-dire fondé sur la réaction aux "gauchistes", communistes, trotskystes ou maoïstes.

Au début de 1966, Occident adopte pour mot d’ordre « Tuez les communistes partout où ils se trouvent ! », reprenant à son compte l’exhortation du maréchal Suharto en Indonésie, où les communistes et présumés communistes sont assassinés par centaines de milliers[4].

Les militants se disent prêts à défendre « l’armée française partout où elle se bat » pour faire barrage notamment à l’expansion du communisme.

Occident approuve le coup d’État des colonels en Grèce et ajoute même : « La seule méthode reconnue pour mettre fin à l’agitation marxiste étant l’élimination physique, nous suggérons au gouvernement grec de ne pas se laisser prendre au piège d’un pseudo-humanitarisme[5]. »

Il s’oppose au Général de Gaulle, considéré comme le « bradeur » de l’Algérie française.

Le groupuscule s’en prend aussi à la franc-maçonnerie, au libéralisme politique. « Ainsi, les nationalistes français constituent contre la république maçonnique et ploutocratique le Parti de la Nation française, le Parti de la seconde Révolution française, qui abolira les effets néfastes de la première[6]. »

Occident dénonce la démocratie, citant Louis-Ferdinand Céline : « Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par la vinasse », et dénonçant « le mythe de l’élection », qui doit être remplacé par la « sélection des meilleurs éléments de la communauté populaire, en vue de constituer une nouvelle élite, fondée sur le mérite et les talents ».

Il se montre ouvertement raciste, s’en prenant par exemple aux « métèques[7] ».

« Ce que nous refusons comme irréel, c’est la vision égalitaire qui prétend faire de l’humanité un ensemble de petits cubes égaux entre eux. De toute évidence, les hommes sont inégaux […] ».

Les membres d’Occident se réfèrent à l’écrivain Robert Brasillach (fusillé en 1945 pour collaborationnisme), célèbrent les vertus du « sang » (« Le sang obsédera toujours l’esprit humain, sang mystique du Christ, sang biologique de la fécondation [sic], sang commun à tous les peuples d’Europe » écrit Occident université, n° 6, 5 mars 1965), exaltent l’« ethnie française », et affirment : « Pervers et nuisible sous toutes ses formes, le libéralisme est l’ennemi le plus dangereux du nationalisme ».

Le terme « fasciste » n’est pas renié[8] : « Dans toutes les démocraties, la jeunesse s’ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des "blousons noirs". Alors que dans les pays qualifiés de "fascistes", il n’y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l’expression d’un nationalisme, qui seul peut cristalliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c’est la jeunesse au pouvoir. »

Ainsi situé à l’extrême droite, le mouvement connaît cependant un tournant pro-américain suite notamment à l’éviction de Pierre Sidos et à la guerre du Vietnam qui amène plusieurs de ses membres à se remettre en question.

Ainsi, Alain Madelin déclarera-t-il plus tard qu’il s’agissait d’une foucade de jeunesse et rappellera le contexte historique de menace potentielle de l’URSS : on se situe en effet alors entre l’écrasement de Budapest (1956) et celui de Prague (1968) (voir aussi Mai 1968).

Quant à la Chine, plus en faveur dans certains milieux étudiants de l’époque (à l’exception par exemple des situationnistes), sa révolution culturelle commence à éveiller les premiers doutes chez ses sympathisants (voir Simon Leys).

Faits d’armes et évolution [modifier]

Dans le Quartier latin, les « Occidentaux » usèrent de violence contre les militants d’extrême gauche, en signe d’opposition à la représentation de la pièce de Jean Genet Les Paravents au Théâtre de l’Odéon à Paris en mai 1966, dont ils obtinrent finalement le retrait.

Le 12 janvier 1967, une petite équipe d’Occident attaqua les comités Viêt Nam sur le campus de l’université de Rouen, la « rixe » politique entraîna l’interpellation rapide d’une vingtaine de membres du groupuscule, dont Gérard Longuet, Alain Madelin et Patrick Devedjian.

Cette affaire alimenta la tendance paranoïaque des militants d’Occident, prêts à se soupçonner mutuellement de trahison. Patrick Devedjian figurait en tête de liste des « balances » possibles. Convoqué sous le prétexte d’une réunion, le jeune militant fut soumis à un interrogatoire musclé et à la baignoire. Complètement nu, il enjamba la fenêtre et se laissa pendre dans le vide avant d’être embarqué par une ronde de police.

Trois mois plus tard, par anticommunisme, le mouvement apporte son soutien à la droite lors des élections législatives. Certains militants participent à la campagne des candidats gaullistes, ou, pour ceux qui ne pardonnent pas à Charles de Gaulle d’avoir accordé l’indépendance à l’Algérie, des candidats giscardiens. Leur aide se manifeste principalement par le collage d’affiches et la participation au service d’ordre. Néanmoins, à l’occasion des élections législatives de 1967, les plus violemment antigaullistes de l’Algérie française et de l’extrême droite font l’appoint des votes en faveur de la gauche selon René Rémond (Notre siècle, Fayard, 1988).

Au début du mois de mai 1968, les militants d’Occident multiplièrent les provocations contre les gauchistes, au point que, selon Joseph Algazy, « Il est vraisemblable que ces violences dans les campus ont contribué, elles aussi, au déclenchement de l’explosion de Mai 68 » (L’Extrême droite en France de 1965 à 1984, pp. 57-58).

Lorsque l’explosion intervint, les membres d’Occident hésitèrent à rejoindre les barricades pour renverser le régime gaulliste qu’elles exécraient ou, au contraire, à lutter contre les gauchistes. Alain Madelin proposa un ralliement à la droite gaulliste mais ne put l’imposer : les militants se dispersèrent, les uns faisant campagne pour les gaullistes, les autres se rapprochant des Républicains indépendants, quelques-uns s’opposant aux CRS.

Le décret du 12 juin 1968, dissolvant plusieurs mouvements extrémistes en application de la loi de janvier 1936, épargne Occident. René Capitant, ministre de la Justice, argue : « Le mouvement Occident a employé la violence, parfois, mais il ne s’est pas dévoilé comme un mouvement subversif. » La préfecture de police de Paris avait pourtant demandé sa dissolution dès le 24 juillet 1964, de même que le directeur central des Renseignements généraux, le 8 décembre 1966.

Le 27 octobre 1968, à la suite du saccage par les militants d’Occident du local du Snesup (Syndicat national de l’enseignement supérieur) puis du journal Action, un groupe commun pro-chinois et anarchiste investissait le café Relais-Odéon, lieu de rendez-vous habituel des militants d’Occident, y répandait plusieurs bidons d’essence avant de lancer un cocktail Molotov entraînant un incendie dont les dégâts furent chiffrés à 250 000 FF.

Prévenus par une « taupe » dans les milieux gauchistes, les militants nationalistes s’étaient ce jour-là abstenus de se rendre à leur « quartier général ».

Le soir même, la librairie maoïste de la rue Gît-le-Cœur était plastiquée, tandis qu’un autre groupe anarchiste s’efforçait en vain d’incendier la Librairie française d’Henry Coston, tenu par erreur pour un proche du mouvement Occident.

Le 31 octobre, devant les risques d’engrenage, Raymond Marcellin, ministre de l’Intérieur, faisait adopter par le Conseil des ministres la dissolution d’Occident, qui prit effet le lendemain 1er novembre 1968.

Plusieurs de ses membres, souvent les plus américanophiles, rejoignirent par la suite les mouvements libéraux ou conservateurs de droite, à l’instar d’Alain Madelin ou de Claude Goasguen.

D’autres choisirent de continuer à l’extrême droite, avant de rejoindre le RPR, le Centre national des indépendants et paysans ou l’UDF, comme Alain Robert ou Hervé Novelli. De son côté, Michel de Rostolan rejoint le CNIP, avant de se rallier au Front national.

Commentaires des anciens membres ou sympathisants [modifier]

* Pour Patrick Devedjian : « Je ne me suis jamais caché de mon passé. J’étais d’origine arménienne et c’était aussi une façon, pour moi, de me sentir français. J’étais anticommuniste et, finalement, je n’ai pas changé. Je me suis engagé pour la cause de l’Algérie française. J’ai quitté Occident en 1966, après avoir découvert Raymond Aron. Ce mouvement n’avait rien à voir avec l’extrême droite de Jean-Marie Le Pen. C’était une autre époque, on ne peut pas comparer[9]... »

* Pour Gérard Longuet : « Pour des raisons personnelles, j’étais Algérie française et anticommuniste. J’ai fait un bout de chemin avec la FEN, avant de basculer vers Occident. Nous étions une bande de copains. Je n’ai jamais supporté que l’on m’interdise de m’exprimer. J’ai fait la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965. On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé. Après l’incident de Rouen, où je n’étais pas impliqué, j’ai rejoint les Républicains indépendants[10]. »

* Pour Alain Madelin : « [J’étais animé par un] anti-communisme militant, extrême et passionné, qui a accompagné une bonne partie de ma vie d’étudiant. Et comme à ce moment-là, la France de l’anticommunisme était marginalisée, nous avons été systématiquement confinés à l’extrême droite. En face, ils étaient pour Mao et Pol Pot, pour les Gardes rouges et pour les Khmers rouges. Je ne regrette pas de ne pas avoir choisi ce camp-là[11]. »

* Pour Hervé Novelli : « J’étais plus jeune que les autres, mais j’étais spontanément du côté de l’ordre. A l’époque, il n’y avait rien entre l’extrême droite et l’extrême gauche. Je n’ai pas un regret, Occident, c’était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours. C’est une époque révolue, il en reste une sorte d’amitié liée à l’adolescence. Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l’extrême gauche et de la diabolisation de l’extrême droite[12]. »

* Pour François d’Orcival : « J’étais à la FEN [Fédération des étudiants nationalistes], de 1962 à 1964. Cela correspond à des convictions de jeunesse, au bouillonnement des 20 ans. Je n’ai pas à renier cette époque, et il n’y a rien qui soit indigne. En 1962, j’avais été interné dans un camp, car j’étais Algérie française. Nous étions antimarxistes, mais je n’ai pas fait partie d’Occident. Je n’ai jamais été un extrémiste. Je ne suis pas un ancien combattant, et je suis journaliste depuis quarante ans. Tout ce que je peux dire, c’est que de Gaulle avait raison[13]. »

* Pour Didier Schuller : « Je suis entré à la Corpo de droit à Assas en 1964. J’étais un militant d’occasion qui fait le coup de poing. J’étais très Algérie française, mais si je ne suis pas allé à Occident, c’est que je ne voulais pas être le “juif” de ce mouvement. Je suis vite revenu vers des choses plus raisonnables, et en 1972, je suis entré dans les cabinets ministériels[14]. »

Trouvé ici sur Wikipédia

Messages

  • C’est édifiant tout ces braves gens étaient, et pour certains sont encore, raciste,antisémite, nostalgique de l’époque Petain-Laval-Doriot et conçort.
    Ils disent que c’était une affaire de jeunesse (Hitlérienne ?) décidément ils
    ne manquent pas de culot, ces gens étaient les soutiens de l’OAS cette armée
    d’assassins qui posaient des bombes dans Paris comme n’importe quel
    "terroriste" ces gens n’ont jamais voulu de la République car ils haïssent
    le peuple. JP

  • Il esixte une photo de quelques membres d’Occident, dans une manif, coiffés d’un chapeau en taule, fort en vogue dans les années 40, Outre-Rhin. Je l’ai vue, mais ne parvient pas à remettre la main dessus. Pourtant l’identification des jeunes types déguisés pourrait s’avérer intéressante.

  • Il y a une chose assez troublante (en tout cas moi qui me trouble, peut être à cause de mon vécu) - c’est que tous ces fachos ne sont pas issus de l’ENA mais principalement de la fac (on va me dire "ouaaaaiii la fac d’Assas, que des bourges et des fafs - ce qui est évidemment faux,) oui mais bon voilà la fac ce n’est quand même pas Sc Po ni l’ENA.

    Si vous regardez un type comme Madelin, par exemple, ce mec est un pur produit du prolétariat ! Son père était ouvrier et sa mère faisait des ménages. Devedjian n’était pas non plus le fils "de bonne famille" - c’était un immigré quand même - et pas très "garni" si j’ai bien compris. Longuet ? Un fils de petits fonctionnaires. Morano (la castafiore) ? son père était chauffeur poids lourds, sa mère standardiste. Dati, bon on en a assez parlé pour savoir qu’elle est pas la fille d’Hassan II !

    C’est pas les Juppé, Bayrou , ou même Sarkozy , Hortefeux et Darcos etc... "fils de ", quand même. Eux on comprend ils défendent leurs intérêts de classe. Depuis l’enfance ou presque. C’est normal.

    Mais un mec comme Madelin ?!!! Bon je dis Madelin mais ça pourrait être n’importe qui - ça me sidère toujours quand je vois des ouvriers et des enfants d’ouvriers tirer aussi manifestement "contre leur camp" en rejoignant les fafs et au-delà, la droite...

    Et bien ces types se retrouvent anticommunistes et à l’extrême droite ( de mon point de vue ils le sont toujours) .

    Le truc sidérant c’est qu’il y a quasiment plus d’enfants de prolos autour de sarkozy qu’au PS !!!

    Pourquoi ces gens là ne sont pas devenus cocos mais fachos ?

    Au delà, quasiment tous les membres du gouvernement sont passés par la fac de droit - alors là ça me "chatouille" encore plus--- faut vraiment que je me (re)penche sur le sujet du Droit.

    Ça rejoint de beaucoup la conversation qu’on peut entamer avec "Pti Nico" ici Moi Petit bourgeois pour le communisme suite à son article certes ULTRA LONG (slt nico !!) mais qu’on peut "lire en tranches" et extrêmement intéressant.

    Voilà...

    Ce blabla (comme disent celles et ceux qui se sentent exclus), terminé IL FAUT DÉNONCER CES FACHOS PARTOUT OU ILS SE TROUVENT C’est LE MESSAGE A RETENIR.

    Les gens ignorent cela même des gens politiquement engagés et militants (j’ai fait l’essai dans mon entourage)

    LL

    • Tu devrais lire plus souvent Bellaciao

      Ah ah ah très drôle... quel rapport avec ma question cependant ?

      Mais peut être la question te gêne t elle ?

      Pour ma part je les ai assez fréquenté et on s’est assez frité à la fac avec "leur descendance" pour savoir qui était à occident, au gud à ordre nouveau (ceci dit en passant, le champion tte catégorie du gouvernement c’est bien novelli et pas devedjian car novelli fut à occident, à ordre nouveau, au gud et au fn avant de se "laver" à l’udf et d’arriver enfin à l’ump...)

      LL

    • Je te rejoins la louve sur ton trouble et sur la trajectoire étrange qui méne un fils de prolo vers l’extréme droite.

      C’est pour moi un sujet qui me taraude depuis des décénnies.
      la thése marxiste selon laquelle c’est l’appartenance de classe qui détermine l’existence ,la conscience, est au moins complétement insuffisante voire incohérente avec les faits,.

      C’est bien d’une réponse dans le champ de la psychologie humaine qui est nécéssaire pour rendre compte de telles contradictions.

      S’accrocher à une thése qui est systématiquement prise en défaut ,reléve d’un aveuglement qui empéche toute avancée conceptuelle.

      Marx a vu un aspect du probléme ,mais pas la totalité.
      L’engagement humain,la conscience ne dépendent pas QUE de l’appartenance de classe .

      Damien

    • Damien : tu néglige un fait important : le "communisme" officiel des années 50-60 avait largement de quoi rebuter les fils de prolos avec son bureaucratisme hyperdéveloppé, les multiples magouilles de Moscou etc. c’était pas l’expréssion directe de leurs intérets de classe (alors que ca aurait dû) et ca avait de quoi en déboussoller plus d’un.

      Après, la question de savoir pourquoi précisément le fils madelin a viré extrème droite alors que le fils de leurs voisins a plutôt viré apolitique ou gauchiste ou est resté fidéle au PC, c’est effectivement une question de psycho, mais ca n’invalide pas les principes généraux établis par Marx.

    • je suis bien d’accord avec toi,le Stalinisme avait de quoi rebuter,mais le camp adverse aussi .

      De plus c’est bien une constante sur des siecles cette impossibilité de se positionner sur ses propres interets de classe d’une part énorme des prolétaires.

      la thése donc de Marx sur la conscience déterminée par la classe est invalidée dans une proportion qui la rend inopérante.

      Alors d’autres concepts :l’histoire des hommes est l’histoire de luttes de classes,la découverte de la plus value,sont validés .

      mais si on veut avancer sur la question de la conscience de classe,il faut partrir sur d’autre base que MArx ou au moins le relativiser d’une façon importante.

      Damien

  • Il est grand temps de rappeler les origines de ces éminents fascisants qui nous gouvernent... Ils sont n tain de confisquer la démocratie si nous les laissons faire. Que leur crédo soit l’anticommunisme et qu’ils accèdent au gouvernement prouve si il fallait l faire encore que l’idée communiste est encore bien présente. Serons nos capable d’avoir un parti communiste à la hauteur !
    Pour ma part je m’y emploie au quotidien

    et toujours des nouvelles des luttes de par chez nous sur http://moissacaucoeur.elunet.fr et/ou un peu de poésie avec http://democrite.over-blog.org

    • Pour aller plus loin au sujet des facs de Droit quand j’y ai étudié, moi à l’époque fils d’ouvriers il y avait dans les années 70 à Pau un prof fasciste et raciste, ancien préfet de Vichy, il s’appelait Roziers, et nous étudiions le Droit Constitutionnel avec des bouquins signés Maurice Duverger, homme de "gauche" socialisant, qui écrivait dans le journal Le Monde et qui , je l’ai appris plus tard avait été frappé d’"indignité nationale", pour fait graves de Collaboration ( à étudier). Il s’était présenté aux élections en Italie (n’ayant pas le droit de se présenter en France) avec le Parti Radical sur des listes européennes, me semble-t-il . Les facs de Droit furent et sont encore le nid des Collabos, des conservateurs, ultra et fascistes, il fallait, et encore aujourd’hui, un certain mérite voire un grand courage pour y être étudiant de gauche.
      Quoi de plus normal, on y apprend à perpétuer le pouvoir de la Bourgeoisie sur le Peuple, par la défense de ses intérêts de classe, et la justification philosophique et politique de la loi du plus riche et du plus fort.

  • Si l’appartenance de Devedjian est véridique, alors c’est d’autant plus angoissant
    On avait assez de Boutin et Pécresse, en grenouilles de bénitiers homophobes, de Xavier Bertrand franc-maçon, de Sarkozy et Dati au sein du club "Le Siècle"
    Non franchement, pour un pouvoir qui se disait anti-communautaire, c’est vraiment du n’importe quoi !

    Occident sent "bon" l’OAS et les fanatiques de Pétain
    100% vomitif

    De Vichy à Sarkozy :
    http://farm4.static.flickr.com/3234/2974157970_d52c817228.jpg

  • A l’époque, j’étais, à peine un peu plus jeune que ces gens-là, je suis donc maintenant à peine un peu moins vieux. Et moi, l’ancien tignassieux mal fagoté de la fac de lettres, désormais chauve et obligé de camoufler les ravages du temps sous des vêtements convenables, je peux vous dire que les facs de droit, même en province, au début des années 70, c’était plein de crânes rasés et d’imperméables en cuir, alors que ce n’était surtout pas à la mode.

    C’est vrai qu’ils n’étaient pas encore complètement américanisés, mais ils maniaient le manche de pioche avec la même virtuosité que leurs successeurs la batte de base-ball.

    Quant aux patrons et politiciens de droite issus de milieux prolos qui semblent encore étonner LL (étonnement rhétorique, je suppose), c’est pas une nouveauté. Vu les milieux que je suis amené à fréquenter, c.a.d. la majorité des Français, on me parle avec admiration plus souvent que je ne voudrais de tel ou tel mec qui « s’est fait tout seul » (c’est parfois vrai), et c’est évidemment pour justifier qu’il soit dur avec son personnel (soi disant « aussi dur qu’avec lui-même »).

    Vu que les mêmes gogos fantasment aussi sur les descendants de grandes familles, j’ai pris l’habitude de répondre un peu sec : « Moi, j’ai un égal mépris pour tous ceux qui sont fiers d’être nés avec du métal dans la bouche, que ce soit une cuiller en argent ou des canines en acier ». Rien de tel pour stopper la conversation ou pour l’orienter vers la météo et la gastronomie.