Olivier Bellamy, incorrigible

En juillet dernier, j’épinglai l’anti-syndicalisme primaire d’Olivier Bellamy, l’excellent producteur de radio Classique, une radio appartenant, ne l’oublions jamais, à l’un des deux ou trois personnages les plus riches de France (http://blogbernardgensane.blogs.nou...).

Hier, Bellamy en a remis une épaisse couche en recevant Vladimir Cosma, le prolifique compositeur de musiques de films et d’autres œuvres mémorables.

D’origine roumaine, Cosma a vécu vingt-trois ans en régime communiste (avant l’arrivée au pouvoir de Ceaucescu). Bellamy enfonça donc une porte ouverte avec un questionnement du genre :

– En tant que musicien, vous avez dû connaître la censure ?

Cosma répondit par l’affirmative, ne cachant pas qu’il avait été traité de décadent par le pouvoir politique. Mais il ajouta cependant, ce qui cloua le bec de Bellamy, qu’il avait connu d’autres formes de censure, à la télévision française par exemple, se voyant refuser des compositions jugées insuffisamment commerciales.

Chassez le naturel de Bellamy, il revient au galop.