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Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale
Publie le samedi 14 avril 2007 par Open-Publishing21 commentaires
de Sylvia Zappi
Olivier Besancenot entend bien s’imposer comme meneur de la gauche antilibérale. "La mayonnaise prend", répète son entourage. Vendredi 13 avril, dans une salle du quartier du Prado, à Marseille, son public était là. Quelque 500 personnes venues entendre le candidat de la LCR, un "salarié comme eux", afficher sa politique "100 % à gauche". Et prendre une assurance nouvelle qui le fait se placer comme la seule opposition de gauche au Parti socialiste.
Il court les meetings, où son auditoire, jeune, est deux fois plus nombreux qu’en 2002, visite les entreprises "en lutte" pour montrer que lui, le postier, connaît les problèmes des jeunes salariés "pressés comme des citrons", et enchaîne les discussions dans des cafés avec des jeunes de banlieue "discriminés".
Dans cette campagne, il a réussi à se forger une image de protestataire crédible. Depuis deux semaines, les sondages lui donnent une petite avance sur ses concurrents antilibéraux. Quand Marie-George Buffet peine à 3 % des intentions de vote, Arlette Laguiller et José Bové stagnent à 2 %, il oscille entre 3,5 et 4 %. "Comme c’est lui le plus en phase avec cet électorat critique, qu’il a un charisme réel et incarne le renouvellement générationnel, Olivier Besancenot grignote l’électorat PS, remarque Vincent Tiberj, chercheur au Cevipof. Il développe un discours ferme, mais en phase avec son temps."
"VOTER AVEC SES TRIPES"
La direction de la LCR pense, cette fois, avoir gagné son pari : passer devant le PCF, ringardiser Arlette Laguiller et imposer son poulain comme l’"avenir" de la gauche radicale. "On nous a cantonnés dans la protestation, mais c’est ça qui fait notre succès", biche Pierre-François Grond, son directeur de campagne. "Ceux qui nous traitent de protestataires ont tout simplement oublié de s’opposer, de protester", affirme, en écho, le candidat dans ses meetings.
Il martèle ainsi, comme à Marseille, que, si Ségolène Royal est élue, "il faudra une gauche présente au quotidien parce que les politiques libérales vont continuer". Mais alors qu’il lancait, voilà une semaine, un appel aux autres candidats - Arlette Laguiller, Marie-George Buffet et José Bové - au "rassemblement pour une véritable opposition de gauche", il n’en parle plus. Sinon pour dire que "l’heure n’est plus à discuter du type de rassemblement mais à remettre la question sociale au coeur de la campagne". Et il semble persuadé que seul lui peut y prétendre.
Face à M. Sarkozy, qui s’est "lancé dans un petit jeu "je t’aime moi non plus" avec Le Pen" en "multipliant les provocations racistes", face à une candidate socialiste, "qui chasse sur les terres de la droite et cherche des alliances avec Bayrou", il revendique d’être le seul à avoir un "positionnement clair" : "Je suis 100 % indépendant du PS et je n’ai pas autre chose en tête", scande-t-il, le criant presque dans le micro.
"On ne m’achète pas avec une circonscription électorale ou un strapontin ministériel et j’en suis plutôt fier", répète-t-il. Alors, "dans la dernière ligne droite", voter utile c’est "voter avec ses tripes" : "il n’y a pas de honte d’utiliser un scrutin électoral pour dire qu’on en a ras-le-bol". Sur un air du groupe Ministère des affaires populaires - "ce soir, on vous met la fièvre" -, son public semble en être convaincu.
Le monde
http://www.lemonde.fr/web/article/0...
Comme quoi elle est beaucoup plus sympa avec Olivier qu’elle ne l’est avec Marie Georges... Cherchez l’erreur....
Messages
1. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 17:53
500 personnes...
Bien plus important que le 15.000 personnes a Bercy avec Marie George Buffet...
2. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 18:15
Un papier favorable de Zappi dans Le Monde............voilà qui devrait définitivement dégouter les antilibéraux les plus conséquents de voter pour lui !!!
Jean Philippe VEYTIZOUX
1. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 06:14
Surprenant commentaire sur un article qui …donne des intentions à Besancenot. » Etre le meneur, passer devant le PCF etc ». Propos non fondé qui ont pour objet d’attiser les divisions.
Besancenot n’a AUCUN propos désobligeant pour les autres partenaires de la gauche de la gauche. Alors évitons les interprétations malveillantes. De toute façon il faudra faire l’unité plus tard. Il est plus intéressant de parler politique.
2. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 17:33
pauvre VEYTIZOUX,sais tu que c’est exactement avec cette m^me phrase que mes parents militants PCF on avalé TOUTES les saloperies staliniennes ?
Sais tu que pendant qu’on pendait des militants ouvriers à l’est ,l’huma refusait UN seul article qui les défendait ???
Et que certains ont du écrire dans "le monde" pour essayer de sauver des vies de militants de gauche ?
Et moi je suis devenu Quand même communiste,mais pas stalinien ,et je n’ai quitté le pcf que lorsqu’il participa à un gouvernement bourgeois au service du capital,en 1981
même ma mére a appris la leçon en 40 ans !
Mais pas toi !
Dimanche prochain je ne sais qui de MGB ou de OB sera en tête ,mais je crains fort que les reflexes staliniens eux soient encore en tête au pcf.
RED FOX
3. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 21:42
Il y quand même d’autres enjeux à cette élection que de savoir si O.B. dépassera M.G.B..
Pour ma part je voterai M.G.B., alors que j’avais voté O.B. en 2002.
(O.B. avait alors devancé R. HUE).
J’ai remarqué que le marquage stalinien du P.C.F. tel que le pratique la L.C.R. est systématiquement repris par les médias de la bourgeoisie. C’est KRIVINE qui dans LE FIGARO commente la campagne de M.G.B. Intéressant non !
Mais le ton avait déjà été donné dans les Comités anti-libéraux.
L’article de S. ZAPPI dans Le MONDE est symptomatique des complaisances des médias bourgeois pour le candidat de la L.C.R. et de son utilisation contre le P.C.F..
Mic
3. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 18:48
Je ne pense pas que c’est le nombre de personnes dans les meetings qui fait le "poids" politique du candidat. Le meeting est une opération trés artificielle pour se donner du "coeur au ventre" et impressionner l’adversaire. OB refroupe certainement moins de monde dans ces meeting que MGB mais ça ne va pas l’empêcher de la devancer largement au moment de l’élection... On fait le pari ?
Rémi la Garonne
1. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 19:34
Passer devant le PC,voilà l’obssession de la LCR.
Je suis pas sûr que ça suffise pour transformer la vie des travailleurs,des précaires,des chômeurs,des SDF,et de tous les oubliés du système.
Mais fort de son résultat,Besancenot pourra continuer à se répendre dans les médias complaisants qui l’utilisent comme un leurre antilibéral,et comme fossoyeur du PCF.
Attention Olivier,tu ferais mieux de te concentrer sur la façon d’envoyer des représentants dans les municipalités,les conseils généraux, régionaux,et à l’assemblée,pour enfin mettre les mains dans le cambouis et essayer enfin de vraiment changer les choses...
Mustou
4. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 19:26
Dès hier soir à 23h France Inter annoncé 2000 participants pour le même meeting et lui donné la parole durant 3 minutes. Rebelote aujourd’hui sur TF1 à 13 h, cette fois-ci ils annonçaient 1300 et montrait un salle pleine qui ne peut contenir que 500 personnes. Et à nouveau sur France Inter à 19h une grande place pour OB.
C’est sur que les médias sont très inquiets sur le vote MGB qui pourrait être très au dessus des sondages annoncés et la 1ère candidate antilibérale.
Ce matin au marché de Brignoles (83) ville de 15000 h à quatre nous avons diffusé près de 400 programmes de MGB à ceux qui le désiraient et vu l’accueil et les discussions qui ont eu lieu cetains ont du soucis à se faire d’autant plus que cela fait plus de mois que nous sommes sur la brèche.
Carratala
1. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 19:53
quand la gauche fera UN SEUL PARTI A GAUCHE DU PS ? dans 100 ans ou 1 000 ans ? seulement gauchiste , un peu anar un peu coco un peu coco reformateur un peu coco revolutionnaire un peu pour le socialisme s´il est democratique , A BAS LE CAPITAL. Salut jean francois dieux UN GAUCHISTE
2. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 21:40
« Dès hier soir à 23h France Inter annoncé 2000 participants pour le même meeting et lui donné la parole durant 3 minutes. Rebelote aujourd’hui sur TF1 à 13 h, cette fois-ci ils annonçaient 1300 et montrait un salle pleine qui ne peut contenir que 500 personnes. »
La salle était effectivement petite, mais un peu pllus que 500 personnes, déjà, et... assises. Or il n’y avait pas de chaises, pour pouvoir faire entrer plus de monde. Plus une centaine de personnes devant l’écran géant dans le hall. Alors certes ça ne fait pas 2000 personnes le journaliste de l’AP qui a dit ça devait etre un poil optimiste, mais ce n’est pas non plus 500. Après je sais pas si c’était 1000 ou 1300, mais c’était assurément plus dans ces eaux là que les autres chiffres.
Elly (lcr)
3. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 00:00
vu sur le site de besancenot une photo de la salle :
Les gens m’ont vraiment l’air assis... Mais bon c’est sur qu’il y a du monde (mais loin de 2000).
4. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 12:58
Ouais, les premières rangées `sont "assises", et ensuite y’avait plus de chaises, exact. Donc selon de quel coté de la salle onregarde on a l’impression que tout le monde est assis ou tout le monde debout :o) mais c’était à peu près moitié-moitié.
Elly
5. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 18:07
Bon allez vendu pour 700/800 !!!
JP VEYTIZOUX
5. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 14 avril 2007, 20:18
L’obsession de la LCR est de faire des constats, très justes au demeurant, de calquer son discours sur celui du PCF, et de critiquer ce dernier. Mais à aucun moment il n’envisage de gouverner.
Il y a utilisation de la colère et de la révolte des jeunes pour mieux les conduire dans une impasse.
C’est du réformisme caché.
J cl
1. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 12:18
Il ne veut pas gouverner, il ne veut pas gouverner, c’est toujours le meme discours sauf que vous oubliez à chaque fois la fin de votre phrase :
IL NE VEUT PAS GOUVERNER DANS UN GOUVERNEMENT SOCIAL-LIBERAL, comme le PC ou encore les verts ont faits avec le PS, on a bien vu ce que a donné !!
2. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 14:32
Besancenot veut gouverner. Ses copains sont dans le gouvernement PRODI en Italie et Lula au Brésil. Mais, il ne veut pas se griller politiquement. Il veut que le PS ait besoin de lui et fasse des concessions de façade.
Pauvre Léon Trosky !
Dudulle
6. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 12:20
On ne m’achète pas avec une circonscription élèctorale....dit-il, mais, je ne refuse pas
la signature du CG et Adjoint à MEAUX de JF COPPE.
La révolution est en marche.......
JMP-38
1. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 18:16
Certes il est évident que le PC mène une politique progressiste dans nombres d’endroits où il est élu (ma ville pc en est un ex.) mais sa marge de manoeuvre est souvent faible (face au ps, à la droite, au medef) Sans politisation des masses, mouvement social fort, il est évident que la gauche au pouvoir ne peut qu’échouer. Et on touche peut-être là les limites du PC : laisser croire qu’un vote à gauche est suffisant....
2. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 21:20
Qui a dit que le vote suffisait ?
Surement pas le P.C.
Mic
3. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 15 avril 2007, 23:46
Contrairement au PCF, la LCR ne collabore pas avec la droite (le PS comme on disait avant…). Son programme est le même que celui du PCF, mais en mieux, c’est une question de principe : toujours plus à gauche que le PCF. C’est pourquoi les membres de la LCR s’appellent des GAUCHISTES, du nom d’une maladie infantile heureusement peu contagieuse…
Quand les années passent, le militant de la LCR grandit et devient quelqu’un de bien. En effet, si la LCR ne collabore pas avec le PS, c’est parce que quand le militant LCR atteint l’âge mûr, il mue et change de peau, passant directement dans les rangs du PS, eh oui, de la maladie infantile à la vieillesse, sans passer par l’alliance de classe… un peu comme on passe du centre de formation à l’équipe première, de la pouponnière à l’école des grands… Les exemples sont si nombreux ! il serait fastidieux (en plus le temps m’est compté) de tous les citer… Julien Dray, Henri Weber, Harlem Désir, Gérard Filoche, Madame Bouchet-Petersen, conseillère de Royal, Denis Pingaud, conseiller de Fabius (on en reparlera de celui-là, c’est un multi-carte)… mais attention ! tous les cadres du PS ne sont pas passés par la LCR ; en effet tous les autres viennent de partis trotskystes différents…
De fait, le mouvement trotskyste… ah pardon… une dépêche vient de tomber sur nos téléscripteurs… oui, on m’informe d’une nouvelle scission : LES mouvements trotskystes se caractérisent donc par une nette dilection pour la dispersion. Ainsi la LCR compte-t-elle des tendances, elles-mêmes divisées en groupes, de « Socialisme par en bas » à « Communisme par derrière », en passant par « 200 % à gauche ». A l’intérieur de chaque tendance, parfois, un militant, seul face à lui-même, se gratte la tête : comment se diviser davantage ?
Avec de telles habitudes, la LCR ne parvient pas encore à devenir un mouvement de masse, et peine à toucher le monde ouvrier, malgré des capacités d’entrisme pourtant fort éprouvées. Bon, de toute façon, le monde ouvrier n’est pas encore prêt, la situation n’est pas mûre, le moment n’est pas favorable, le grand soir n’est pas pour demain, bref, il est toujours temps de créer une nouvelle tendance, histoire d’aller plus à gauche…
Le candidat de la LCR est Olivier Besancenot. Olivier Besancenot est jeune, la preuve ? il écoute du rap, il l’a dit sur Canal +. Autre indice des qualités révolutionnaires du jeune facteur : il est très télégénique. En effet les medias bourgeois, la presse pourrie aux ordres du grand capital, affectionnent particulièrement Olivier, puisqu’ Arlette a déjà beaucoup servi . Vous y voyez une contradiction ? erreur, il s’agit d’une stratégie de la LCR pour toucher le plus grand nombre. A moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie de la bourgeoisie ? mais alors, quel peut être l’intérêt de la bourgeoisie à mettre ainsi en avant notre révolutionnaire ? Vraiment, je ne comprends pas…
N’empêche… la dernière fois qu’Olivier Besancenot a participé aux « Grosses Têtes », Bouvard a failli s’étrangler en entendant l’expression « classe ouvrière ». En fut-il mort, ceci eut été une grande contribution de la LCR au combat séculaire des opprimés. Mais Philippe Bouvard vit encore, la révolution est toujours à faire… Encore un effort camarade Olivier !
hdm
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7. Olivier Besancenot se pose en meneur de la gauche antilibérale, 16 avril 2007, 09:43
Bien sur les médias font la campagne anti-Buffet et ne rechigne pas à soutenir les candidatures Besancenot, Bové, Laguiller. Il y a mille preuves de cela. Le Medef et ceux qui en sont les valets médiatiques savent que l’extrême-gauche va additionner des bulletins qui n’auront aucune valeur.
Lundi 23 avril quelques centaines de milliers de bulletins de vote auront vécus sans qu’ils aient été utiles pour défendre les salariés. Ces votes n’auront aucun relais politiques : pas d’élus nationaux, pas d’élus régionaux, pas d’élus locaux, pas de réelle influence dans les syndicats, les grandes associations, les multiples institutions de premier et de second degré.
Les gauchistes ; je continue à les appeler comme cela parce qu’il correspondent à la définition de Lénine, ont oublié le grand principe marxiste : un parti communiste est un parti de masse et tout doit être fait pour qu’il rassemble pour exister comme acteur politique qui pèse dans l’action.
Quels sont les acquits des gauchistes ? La retraite à 60 ans, les 35 heures, la troisième, la quatrième, la cinquième semaine de congés payés, les grandes luttes ouvrières ont été menées par qui ? Le communisme municipal c’est qui ? Pas une mairie gauchiste, les citoyens ne les reconnaissent pas comme des acteurs crédibles de la vie locale, juste pour un vote protestataire, facile à obtenir auprès d’un électorat peu politisé.
Cette fois, il vont encore réussir à diviser, à affaiblir le seul camp véritablement révolutionnaire, parce que véritablement instruit des nécessités du combat politique de masse. Les gauchistes vont encore faire reculer les perspectives de changements profonds. Triste choix !
Spinoza