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Où est la transparence ? FSU es tu perdue ?

Publie le mardi 10 juin 2008 par Open-Publishing
20 commentaires

Aschieri-Sarkozy, la rencontre secrète

Le président de la FSU, Gérard Aschieri, qui fait figure de principal opposant du gouvernement aux réformes dans l’Éducation nationale, a rendu une visite discrète à l’Elysée.

Alors que les syndicats d’enseignants continuent à batailler contre Xavier Darcos sur les réductions d’effectifs, Gérard Aschieri a été invité à discuter en début de semaine dernière.

L’entrevue a duré une heure. Les deux hommes se connaissent depuis 2003, lorsque Nicolas Sarkozy avait été appelé à régler un conflit qui opposait Luc Ferry aux principaux syndicats d’enseignants.

Y en a marre des discussions d’appareils et des receptions discretes ou non dans les salons feutrés des ministères.

Aujourd’hui le mouvement de grève a fait FLOP.

On voit bien que cette façon de faire du syndicalisme est révolue.

On ne paut pas appeller les collègues à perdre une journée de salaire, à faire des sacrifices et en meme temps être tranquille à l’élysée.

Faut être cohérent.

Aschieri est vraiment un mec ambivalent qui viole les statuts de la FSU ( vote du texte sur le modernisation du dialogue social ) et qui dans le même temps veut faire croire qu’il est vraiment un opposant.

Je m’emporte peut être, mais je préfère soit les mecs qui sont vraiment révolutionnaires soit les mecs qui s’assument réformiste, on ne peut pas être les deux.

Messages

  • Passez par dessus, Aschieri n’est que le représentant de la volonté de la base.

    • quelle est la volonte de la base ? retournez vous les révolutionnaires ne sont pas légion .pour faire la révolution il faut une sortie politique qui n’existe pas ;alors Aschiéri a bien raison de discuter avec Sarkosi sinon on va faire grève encore combien de jours et ce n’est pas avec 10% de la population que l’on peut renverser le régime soyez réaliste demendez le possible !

  • Que tu l’aimes ou que tu ne l’aimes pas, tu poses mal le problème.

    Gérard Aschiéri est le Secrétaire Général de la FSU. A ce titre, il est mandaté pour négocier ou discuter de tout ce qui concerne la fédération.

    Si tu l’acceptes, tu la fermes en lui faisant confiance ou si tu ne l’acceptes pas, tu t’en vas.

    Ou alors, repose-toi la question de ce qu’est un représentant syndical.

    • Même si on estime normal ce genre de rencontres, il y a néanmoins un manque de transparence. Et au-delà de cette anecdote, il y a un malaise et un pb avec les directions syndicales et leur stratégie en ce moment. Il serait suicidaire pour les syndicats et leur direction (même départementale) de ne pas aborder le sujet, et ça serait très grave car on a besoin de syndicats forts (et là ils vont dans le mur, je pense en particulier à la FSU).

      Ces journées à répétitions où on perd une journée de salaire en sachant d’avance que c’est pour rien, ça ne passe plus (cf celle du 10 juin). Et nous, militants de base, on n’arrive plus à mobiliser les collègues sur de telles initiatives. Une grève de 24H c’est bien, ça sert à faire monter la mobilisation, une deuxième pourquoi pas, à condition d’avoir comme perspective la construction d’une action plus musclée. Mais une série de 24H avec comme seule perspective... encore des 24H (dont le gouvernement se tape éperdument), c’est tout simplement démobilisateur.

      Cette année a été un vrai gâchis dans l’Education nationale. Nous avons laissé les lycéens s’épuiser seuls alors qu’ils attendaient un soutien fort (des profs et de leurs syndicats, des parents via la FCPE et des partis de gauche, totalement absents). Puis les profs, très remontés, ont fait une série de grèves de 24H bien suivies, avec en point culminant la grosse manif FSU à Paris, qui a débouché sur... rien du tout si ce n’est une grève de 24H à la veille du bac ! Et les autres secteurs faisaient aussi leur série de 24H, mais personne le même jour, alors qu’à la base tout le monde est convaincu que seule une convergence des luttes peut laisser une chance de gagner, face à cette droite folle furieuse.

      Il n’est pas facile d’être dirigeant syndical, certes, raison de plus pour être plus attentif à ce que dit la base et pour accepter les critiques, pour remettre en question certaines pratiques. L’auto-organisation des luttes est à mon avis une condition nécessaire à leur réussite, aujourd’hui.

      Chico, militants FSU (ex FEN) depuis plus de 30 ans

    • Malaise des enseignants : M. Aschieri (FSU) reçu par le président Sarkozy

      Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU, a été reçu mercredi par le président Nicolas Sarkozy, à la demande de celui-ci, pour évoquer la situation dans l’Education nationale et le "malaise" des enseignants, a-t-il déclaré lundi à l’AFP confirmant une information du Figaro.

      La rencontre a duré une quarantaine de minutes et répondait à la volonté du chef de l’Etat d’effectuer un "tour d’horizon comme il le fait avec d’autres responsables syndicaux", a précisé M. Aschieri.

      La rencontre ne figurait "pas à l’agenda", mais elle n’avait "rien de secret", a-t-il dit, soulignant qu’il en avait "rendu compte au conseil fédéral de la FSU".

      "Le président voulait nous entendre pour connaître l’état d’esprit des enseignants et les analyses de la FSU", a-t-il ajouté, y voyant un "signe" à l’égard d’une organisation majoritaire dans l’Education nationale.

      Pour le reste, la discussion n’a amené "rien de nouveau" en termes de réponse au "malaise de l’école et des enseignants", a affirmé M. Aschieri, qui dit avoir évoqué notamment les questions "des suppressions de postes, des salaires, du service minimum d’accueil, des retraites, du devenir de la formation professionnelle et des IUFM" (Instituts universitaires de formation des maîtres).

      Nicolas Sarkozy lui a dit sa volonté de "réduire le malaise enseignant mais il n’a pas apporté de réponse nouvelle" aux demandes de la profession, en particulier sur la question des suppressions de postes où il a repris l’invocation "classique" de la nécessité de "réduire les déficits" publics, selon le leader de la FSU.

      "Pour le reste, tout aussi classique, il a souligné que les arbitrages gouvernementaux n’étaient pas rendus", a dit encore M. Aschieri.

      La FSU est partie prenante, avec la CGT et Solidaires, d’un appel à la grève et à manifester dans la Fonction publique, mardi, contre les réductions d’effectifs et le projet de loi sur la mobilité dans la Fonction publique qui doit être examiné par les députés d’ici le 30 juin.

      http://lyceeacheres.wordpress.com/2...

    • Salut

      Je ne suis pas d’accord avec toi. Ce n’est pas parce que Aschieri à un mandat de représentant qu’il faut fermer sa gueule si on n’est pas en accord avec sa ligne.
      Ensuite, ce n’est pas l’ entretien avce le ministre mais pluôt le fait que dans un contexte où il envoie la base dans la rue, il n’annonce pas ses relation avec le ministère.
      C’est juste une question de transparence.

      Ensuite, pourquoi est ce que ce serait à la base de fermer sa gueule. On s’est très bien comment est tenu la FSU avec le courant unité action.
      C’est pire qu’à l’époque de la FEN.
      A la FEN le courant UID ( futur SE-UNSA) assumait son réformisme et bloquait la fédération.
      Maintenant il y a ( cela n’engage que moi) un double discours :
      Beaucoup d’appels à mobilisation qui ne servent pas à grand choses car trop court ( 1jour ).....Posture renvendicative
      Parallèlement, la FSU veunt rester dans le jeu des négociations (sans jamis signer) pour apparaitre responsable.
      Moindrot du Snuipp explique souvent qu’il signerait personnelement plus souvent s’il n’ y avait pas l’opposition de la base ( heureusement elle est là)

      Difficile équilibre pour tenir nos differents courants "Ensemble".

      J’espère qu’au prochain congrès, il y aura une clarification.

  • La FSU est accueillante et diverse, les courants de pensée sont associés aux directions, les textes soumis aux votes et les amendements sont anonymés afin de permettre un réel choix sans tenir compte des chapelles, la démocratie dans la FSU fait école et est de plus en plus montrée comme modèle y compris dans les partis politiques les plus à gauche, alors, oui, tous ont leur place à la FSU y compris les critiquailleurs.

    Salut fraternel.

    LRR

  • Aschieri-Sarkozy, la rencontre secrète

    Le président de la FSU, Gérard Aschieri, qui fait figure de principal opposant du gouvernement aux réformes dans l’Éducation nationale, a rendu une visite discrète à l’Elysée. Alors que les syndicats d’enseignants continuent à batailler contre Xavier Darcos sur les réductions d’effectifs, Gérard Aschieri a été invité à discuter en début de semaine dernière. L’entrevue a duré une heure. Les deux hommes se connaissent depuis 2003, lorsque Nicolas Sarkozy avait été appélé à régler un conflit qui opposait Luc Ferry aux principaux syndicats d’enseignants.

    http://www.lefigaro.fr/politique/20...

  • et pendant ce temps , la base se ballade dans les rues de nice, il fait un peu trop chaud mais bon , le bleu du ciel avec son hélico de la gendarmerie qui traine est bien agréable , et oui un hélico, il faut dire qu’on était un peu plus de 500 je pense , alors à surveiller de près ! surtout que moins on est nombreux, plus on fait n’importe quoi : vu que plusieurs d’entre nous ( avec la vingtaine de lycéens encore présents ) commencent à être fatigués de marcher, nous avons décidé de nous arrêter bêtement sur les rails du tram et sans aucune volonté pour en repartir , et pendant ce temps , on voyait le "gros" de la manif fsu ( les 300 zautres ) continuer leur petit bonhomme de chemin " tous ensemble, tous ensemble, ... " hum

    nous n’avions plus qu’à attendre que les forces de l’ordre viennent nous dire un petit bonjour , en fait , elles sont très patientes et ont attendu elles aussi , par contre quelques responsables syndicaux sont revenus pour tenter de faire bouger ces empêcheurs de tourner en rond et aller expliquer à ceux qui attendaient encore derrière ce bouchon de l’enjamber ou de le contourner pour réussir à manifester

    quelques 20 mn plus tard , l’ennui gagnant et le soleil tapant fort , la dernière banderole restant ( cgt ) repris la route et la situation se débloqua d’elle -même ...

    c’est à ce moment que je suis rentré chez moi

    photos + vidéo ici :

    http://lescoteauxengreve.free.fr/

  • Les pseudo-révolutionnaires soupçonnent toujours les directions de trahison... cela explique les difficultés de la riposte avec des arguments simplistes. Il suffit de ...pour que les masses populaires s’engagent dans la révolution.
    C’est beaucoup plus facile que la construction sociale et politique.

    Allez, bon courage à toutes et à tous.
    Gb26100

  • Les plus gênant, c’est que la FSU ait annoncé hier, en pleine journée d’action mi figue mi raisin sa signature du protocole d’accord sur la réforme du BAC, qui sous tend rien de moins que 16 points de convergence...

  • L’ensemble des confédérations doit couper immédiatement tous les ponts avec le pouvoir, toutes les négociations et se tourner, faire tourner tous ses permanents, tous, vers la population, la mobilisation des travailleurs et surtout, surtout, donner des cadres organisationnels ouverts, unifiés par la base, qui permettent à l’ensemble des travailleurs de s’y sentir à l’aise.

    Je n’en ai pas après tel ou tel dirigeant , ni contre telle ou telle direction. il y a effectivement des directions qui bossent pas trop mal, d’autres qui ont failli, d’autres qui ont trahi, d’autres souvent qui ont fait du bureaucratisme, mais au delà de tout cela pèse le changement de période, et surtout surtout l’erreur stratégique de fond de l’essentiel du syndicalisme français qui dilapide des forces déjà profondément affectées et refuse de tirer conséquences d’un évident changement de période.

    L’orientation actuelle qui consiste en des journées traine-savates et des négociations interminables est une erreur stratégique.

    Ce que négocie le pouvoir est la signature sur une défaite en rase-campagne. Rien d’autre, l’épisode sur les 35 heures, et l’ensemble des agressions signifie cela clairement :

    C’est une défaite totale qui est recherchée, de préférence avec la signature de syndicats (ou sans) ou en leur faisant croire que les choses pourraient être adoucies si ils restent autour d’un tapis vert. Quand on est obsédé par le tapis vert on se pré-occupe mal de renforcer la résistance, notamment en s’occupant des points faibles dûs à la fragmentation à la base.

    On ne conçoit alors tout mouvement que comme un coussin, un appui dans une négociation, alors que le centre est dans le mouvement et tout l’effort et l’obsession doit y être porté.

    C’est, si j’ose dire , un changement de ton radical qui est nécessaire, un ton qui fait la part belle à la volonté de résistance dure. Celui des luttes de masse qui fasse que chaque pas apporte une organisation supérieure au précédent.

    Nous avions déjà eu le problème de la qualité des hommes avec le dernier conflit des cheminots avec des représentants ne pensant qu’à se glisser l’un après l’autre dans les portes arrière des ministères, laissant se fragmenter le mouvement car il ne correspondait pas à leur philosophie négociatrice avant toute chose (dans une période où plus rien ne se négocie, sauf dans les fantasmes de représentants s’imaginant avoir sauver quelque chose alors que c’est le pouvoir qui a choisi la totalité des éléments de la défaite infligée).

    Mais au delà des hommes et des femmes fabriqués par la précédente phase, il existe bien également, à côté de l’insuffisance de diagnostic, de compréhension du changement de période , de choix stratégiques erronés, de conception de la bataille largement faillis, un problème terrible d’organisation de la classe ouvrière qui n’est plus à hauteur et comporte des fragmentations délétères pour lesquelles chaque écurie trouvera toutes les justifications necessaires.

    Nous connaissons l’attrape couillon des alliances par en haut qui sont toujours des glissements à droite et vers la défaite.


    Le champ de la négociation n’existe plus, il faut arrêter de courir après et de dilapider inutilement des forces considérables . Il y a changement de période !

    Nous nous retrouvons, bientôt depuis 20 ans dans ce type de modèle de mobilisations syndicales qui joue à ses journées qui sont tout autant de défaites décourageantes quand rien n’est proposé de sérieux d’autre.

    les obsédés de la négo stop ! Il n’y a plus à aller à la moindre table de négociation !

    Place à l’organisation de la résistance ! Place à l’unité à la base, le rassemblement qui se prend directement en main et pousse à se coordonner.

    Pas contre les organisations syndicales, mais en se fédérant à la base , sous le contrôle de la base, agglomérant syndicalistes et non syndiqués du moment que ceux-ci sont prêts à bouger (l’adhésion ne se fait que plus facilement ensuite à des sections syndicales communes à la base ou des cordons géographiques de travailleurs).

    Les manifs contre la hausse des prix et pour le relèvement des salaires vont exploser très rapidement (si la situation actuelle empire) dans un certain nombre d’endroits en France. C’est l"axe de contre-attaque actuelle des travailleurs, soit ça se fait sous l’influence, l’aide et l’organisation unifiée à la base des travailleurs, soit ça se fera sans et les risques seront alors importants de dérapage et de manipulation.

    La situation sociale devient explosive, lourde, tendue et nos organisations syndicales et politiques n’arrivent pas à transcrire en organisation plus forte, en orientation plus forte, en revendications en des termes adéquats, en une tactique adéquate de mobilisation, en unité supérieure ? ce climat sombre.

    Se rassembler non pas les yeux fixée sur la ligne verte d’un tapis de négociation, se ressembler politiquement non pas sur la ligne bleue d’élections et de leurs mangeoires associées.....

    Rassembler à la base, dans les entreprises, et géographiquement localement entre syndicalistes et travailleurs prêts à s’agglomérer avec, sur la base de ce diagnostic de l’inutilité et de la fausse route de négos et proposer des organisations unitaires ad-hoc ...

    Rassembler également politiquement sur la base du même diagnostic, même entre réformistes et révolutionnaires, sur la base d’initiatives concrètes favorisant la reconstruction d’un camp organisé, retissé de la classe ouvrière...
    Il ne s’agit pas de faire là un nouveau parti mais de mener des batailles concretes profitables.

  • Ets-ce que le secretaire général de la FSU était seul ?
    Si oui, alors c’est effectivement un problème.
    Si non, alors c’est une délégation, et là c’est aux membres de son
    oragnisation de savoir s’il fallait accepter ou pas d’y aller.
    Il est vrai que la communication est de plus en plus une arme destinée
    à déstabiliser idéologiquement la résistance = voir le piège dans lequel
    MG BUFFET est tombé au Liban !
    Mais c’est à son organisation de réagir !
    Cela m’apparait donc simple.

  • Je suis extrêment ravi de voir les commentaires qui suivent cet article et qui prouvent que je ne suis pas le seul à penser que les promenades dans les centres ville sous le regard moqueur de la population ne servent pas à grand chose, si ce n’est à dégoûter à chaque fois un peu plus de contestataires potentiels...

    Reste une question : qu’est-ce qu’on fait ? Comment changer ces formes archaïques de revendication ? Que faire à la place ?

    Si quelqu’un a des idées, je suis preneur...

    • Ce ne sont ni les manifs, ni les grèves, ni.... qui posent problème mais, si j’ose dire, leur grammaire....

      Comme je le pense : Il faut attaquer dans les banlieues et la quasi-totalité des agglomérations à la base sur des rassemblements contre la hausse des prix (inflation, loyers, carburants,...) et pour l’augmentation des salaires (SMIC 1500 nets), des minimas sociaux, en tapant dans le basique.

      Ce ne seront pas les mêmes que nous toucherons, mais ça travaillera à la faiblesse actuelle de fragmentation de la classe ouvrière, surtout des couches les plus précaires qui vivent de petits boulots, les familles les plus populaires qui ont du mal à remplir le caddie....

      Cette partie de la classe ouvrière, démobilisée et dépolitisée, a beaucoup de mal à se reconnaitre dans les rassemblements tels que nous les faisons. Pourtant on sent en elle des craquements et des tensions énormes et explosives : ils n’y arrivent plus !
      Mais ils ont coupé tous ponts depuis longtemps avec la lutte organisée, ou ne l’ont jamais connu.

      J’insiste : L’Europe va connaitre des mouvements, des manifs spontanés sur les prix, le carburant et les loyers , avec ou sans nous . Si c’est pas nous, ce serons les fachos, donc des chocs énormes intra-classe.

      Il faut bien saisir que dans une énorme partie des banlieues françaises, les plus déshérités ont dû s’écarter loin de leur boulot pour trouver des loyers abordables, et que parallèlement dans la majorité des cas les transports en commun sont mauvais, excessivement longs où mal reliés (la quasi-totalité des agglomérations françaises sont pires en transports en commun que l’Ile de France) .

      L’augmentation du cout des carburants est un classique des évolutions du capitalisme, brutale et les couches de la classe ouvrière dont je parle ne passent plus là, ils sont brutalement mis dans le rouge en très peu de temps (loyers, carburants, et que les hypermarchés à inflations brutales)...

      Ces couches sociales là, qui étaient devenues explosées, fragmentées, ce trouvent le dos au mur (le gouvernement a senti le problème en proposant une prime mais on les connait , même si ils sentent le danger ils n’arriveront pas à se décider à filer du blé).

      Hummmpppfffffffff, l’histoire nous a fourni des propositions d’organisations adéquates et populaires dans d’autres états (Chili les comités de contrôle des prix et d’approvisionnement) , à nous de trouver et d’aider les meilleures des solutions qui se présentent pour favoriser l’organisation adéquate dans les quartiers populaires.

      Ca peut partir d’un grand comité de toutes les organisations ouvrières syndicales et politiques qui mobilise à la base et propose des structures, non institutionnelles (ne dépendant pas d’une reconnaissance étatique) adéquates pour que les couches populaires s’y reconnaissent.

      Mais ça peut partir autrement, l’essentiel est la qualité (à la base et dans les quartiers populaires), les revendications compréhensibles , dans des langages compréhensibles, et des comités permettant d’agglomérer à la découverte d’un combat organisé les couches sociales fragmentées et concernées...

  • pour info
    gerard aschieri n’est pas permanent et n’a qu’une décharge partielle
    pour info c’est la même chose pour les premiers responsables du snes qui tous ont des classes
    sur la rencontre c’est une tempête dans un verre d’eau il n’y a rien de secret et aschieri a dit lui même ce qui était à retenir de cette rencontre c’est à dire pas grand chose
    si d’aucuns pensent que ne plus rencontrer ce pouvoir à qui on reproche oh combien son refus de négocier va régler les problèmes de la mobilisation du rapport de forces par magie c’est d’une naïveté !!

    sur les mobilisations de cette année elles représentent un acquis considérables dans la mise en cause de la politique du pouvoir

    et le snes et la fsu y sont pour quelques chose ! voir qui a rempli les cortèges educ et fonction publique qui a fait le 18 mai , qui a a assuré très largement avec à chaque fois un nombre de militants considérable à paris la protection physique des manifs lycéennes qui n’ont pas été de ce fait cassées comme en 2005 ??

    cela n’enlève rien aux inégalités aux difficultés , mais la mobilisation massive de tous çà se construit çà ne se décrète pas et tout ce qui peut contribuer à faire monter la sauce est bon à prendre

    on est au milieu du gué on a jeté des bases pour la suite , pour mobiliser toute la profession (on n’y est pas encore ) et élargir vers les parents , l’opinion l’interpro
    mais tout çà se met en place , c’est un processus et personne n’est maitre des rythmes et des formes que cela peut prendre les références de fait à un mode militaire où les directions décideraient et où les masses populaires enthousiastes qui n’attendent que cela obéiraient aussitôt sont puériles

    le mépris manifesté pour les luttes trop isolées trop éclatées ’ce qui est exact bien sur) est purement démobilisateur et le renvoi de tout à la grève générale qui réglera tout est un alibi commode

    pour etre historien , il y eu dans l’histoire de la france deux grèves générales en 1936 ’et encore) et en 1968 est que 150 ans d’histoire du mouvement ouvrier se reduisent à ces deux années certes tres importantes ?

    avant mai 1968 il y eu de nombreuses actions sectorielles dispersées isolées pour reprendre les vocables utilisées mai 1968 en est sorti !!
    et la greve générale a été décidée par les travailleurs eux memes entreprise par entreprises pas par les directions cf interview tres intéressante récente de séguy à ce sujet

    • Sur la question des négociations tu dis qu’on les demande, je te laisse le "on", il faut arrêter car le processus de faire croire à la possibilité de négociation sert aux manœuvres de Sarko pour fragmenter , affaiblir, faire courir des illusions parmi les travailleurs.

      Ce n’est pas la négociation en soit qui est en cause mais bien l’obsession de celle-ci, le syndicalisme de la porte de derrière.

      Non pas qu’il n’y est pas des moments où on s’assoit à une table ... Mais il est évident que dans le syndicalisme français, et surtout dans ses représentations, règne une grande illusion sur la volonté et la possibilité de négocier incompatible avec l’adversaire résolu que nous avons.

      Appeler à des négociations, comme si cela était une chose importante, trompe aussi bien ceux qui appellent que ceux qui écoutent et en croient la possibilité.

      Jusqu’à maintenant cette volonté négociatrice a fait passer les représentants syndicaux pour des andouilles qu’on trompe et ballade, pendant que Sarko s’occupe de choses sérieuses, agressions en tous genres de la classe ouvrière.

      Ce qui nous manque c’est le rapport de force dans la classe ouvrière et les couches populaires, l’avoir et alors les choses seront plus simples.

      L’ensemble de mes propos sur les permanents ne se résume pas à la FSU, elle s’adresse à l’ensemble des représentations syndicales en France qui, en quasi-totalité , n’arrivent pas à se faire à la nouvelle période que nous vivons.

      Cette période est très différente de celle de l’avant 68. L’adversaire n’a jamais été aussi résolu, les défis aussi immenses, des secteurs immenses et très majoritaires des travailleurs sont completement désorganisés.

      La question donc de la grève générale ne se pose pas exactement comme on la pose pour les pours comme pour les contres. Elle se pose en relation avec les questions d’organisation et de politisation des travailleurs en relation avec des grêves de masse. Sans travail complémentaire sur ces questions d’organisation et de politisation la grève générale sera vaporeuse et défaite si elle se produisait.

      La propagande pour la grève générale n’est payante qu’accompagnée du travail nécessaire cité.

      Maintenant , sans propagande pour le tous ensemble, là, ce n’est même pas le service minimum qui est fait. On est sur du résultat. Tirez l’échelle et rentrez à la maison...