Où sont donc les grands principes démocratiques ?

Dans l’arène municipale qui oppose plusieurs listes à Moissac (82) pour la conquête de la mairie, force est de constater que l’apolitisme est devenu un étendard brandit par chacun. Or, il ne s’agit pas de se tromper et de tromper les électeurs, en avançant masqués. C’est bien dans un contexte Gauche-Droite avec son cortège de choix idéologiques que nous avons à partager les forces en présence.
Mais alors comment faire ?
La lecture des programmes de 2 des 3 listes qui briguent nos votes est édifiante. Les propositions faites ne sont pas de nature à éclairer les électeurs sur les choix politiques qui guident les candidats. Ainsi pavé après pavé, chapitre après chapitre, la plupart des idées émises sont aptes à satisfaire sans aspérités et sans révolution dans un sens comme dans l’autre.
En ce cas, quels critères de choix ?
La démocratie risque de sortir affaiblie puisque cette élection se basera plus sur la personnalité des candidats que sur leurs projets. Même les sigles des partis politiques qui soutiennent les uns ou les autres ont disparu des tracts, affiches et plaquettes de présentation.
Où est le débat des idées ?
A vouloir être inodore, incolore et sans saveur dans un apolitisme bon teint, il y a un risque de perte des valeurs. C’est pour cela que, candidats aux élections cantonales sur le canton de Moissac I, nous refusons la mise en berne de nos convictions. Nous continuons à vouloir, à gauche, un avenir pour notre ville, pour notre canton. Nous affirmons, plus que jamais, notre détermination à battre la droite et ses alliés.

Maximilien Reynès-Dupleix & Dominique Piédoue
candidats présentés par le PCF