P.P.P. (la politique de Ponce Pilate)

P.P.P. (la politique de Ponce Pilate)

On se lave les mains depuis si longtemps du sort du peuple palestinien, qu’on en oublierait presque que leur situation DRAMATIQUE est à l’origine d’innombrables conflits…dans le monde !
Répercussion.
Combien de sang épargné sans cette injustice flagrante, cet abcès purulent sur la surface du globe ?
C’est dans l’intérêt de qui et pourquoi ? Personne ne me fera jamais croire que tout ceci est fortuit et gratuit.
En attendant, depuis 60 ans, on veut leur faire porter le chapeau de la shoah…
Mais c’est le keffieh qu’ils portent avec dignité et fierté, sous la violence, la répression, l’humiliation, et même l’extermination ( Deir-Yassin, Sabra et Chatilah, « Jéningrad ») ! ! !
Aujourd’hui c’est la solution finale ?
Rendez-vous compte : à l’époque (comme on dit) l’information fallait aller la chercher pour la trouver. Circulez, y’ a rien à voir du tout, et pas grand-chose à entendre.
Au moins les contemporains des « pitres gores » pouvaient prétendre qu’ils ne savaient pas Eux…
Mais Nous, complètement satellisés, on a l’air de quoi dans l’HISTOIRE ?

La Palestine antichambre (à Gaza ?) du futur qu’ « Ils » nous préparent ? La politique de Sarkosy n’est pas seulement inspirée par le sionisme, elle en prend de la graine…de violence, en théorie et en pratique (durant les « émeutes » de 2005, déjà, des « spécialistes » israéliens ont collaboré avec le ministre de l’intérieur…).

Pire encore, ça tourne à la machination ; il ne se passe plus rien en Palestine. Plus d’invités (où si peu) de plateaux télé qui défende la cause palestinienne. A l’inverse un consensus semble se former pour fréquemment suggérer, plus ou moins subtilement, l’inéluctabilité de cette situation…
En réalité il ne faut surtout pas en parler, ça fait tache sur la démocratie et la morale de ceux qui prétendent la pratiquer. Donc exit la barbarie de l’état hébreu chez les poupées Barbie du 20 heures. Y sont la pour rigoler !

Sommes-nous prêts à laisser le peuple palestinien, enfermé comme des lapins dans un clapier, crever de faim sans bouger enfin ? La justice protège les agresseurs et acable les agressés. Ca ne vous rappelle rien ? Glissement progressif du délire ?

Peut-être bien, auquel cas nous aurions tort de ne pas nous en préoccuper, car le miroir qu’il nous tend est le reflet du masque de leur mort. Et de la notre !