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PACTE NUCLEO - GERMANO-RUSSE : PROJET DE MARIAGE SIEMENS - ROSATOM
Publie le jeudi 5 mars 2009 par Open-Publishing1 commentaire
Siemens et Rosatom veulent ravir à Areva son leadership dans le nucléaire
[ 04/03/09 ]
Le conglomérat allemand et l’agence russe de l’énergie atomique ont signé hier un protocole d’accord pour créer une société commune dans le nucléaire. Objectif de cette coentreprise soutenue par Berlin et Moscou : devenir le leader mondial du secteur et détrôner Areva, qui affiche entre 20 et 25 % de parts de marché et veut construire un tiers des nouvelles centrales prévues dans le monde..
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À BERLIN.
L’axe germano-russe se confirme dans l’énergie. Un mois après avoir annoncé sa sortie du capital d’Areva NP, la filiale commune de réacteurs avec Areva, Siemens a signé hier soir avec Rosatom, l’agence russe de l’énergie atomique, un protocole d’accord devant déboucher sur la création d’une coentreprise dans le secteur. Rosatom souhaite posséder 50 % de la société, plus une action. Objectif : « Devenir le leader mondial du marché du nucléaire », selon Peter Löscher, le patron de Siemens. Et détrôner Areva, qui affiche entre 20 et 25 % de parts de marché et veut construire un tiers des nouvelles centrales prévues dans le monde. Dans un premier temps, Siemens et Rosatom se contentent de formaliser leur intention de travailler ensemble. La société commune se consacrera au développement de réacteurs existants et futurs de technologie russe (les réacteurs à eau sous pression VVER) ainsi qu’à la commercialisation et à la construction de nouvelles centrales, ou encore à la modernisation du parc existant. Elle a vocation, a priori, à couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, du combustible au démantèlement, et se posera donc en rivale frontale du français Areva, réputé pour sa stratégie intégrée.
Actuellement, 52 réacteurs russes du type VVER sont en activité et Rosatom est en train d’en construire 12 autres dans le monde. Sur le seul territoire russe, Moscou prévoit la mise en service de 20 tranches nucléaires d’ici à 2020. Mais l’agence russe a des ambitions qui vont nettement au-delà. Avec Siemens, elle veut s’attaquer à d’autres régions et se tailler la part du lion d’un marché mondial qu’elle estime à 1.000 milliards d’euros d’ici à 2030, soit l’équivalent d’environ 400 nouveaux réacteurs.
Conclure d’ici à mai
Siemens et Rosatom veulent se compléter le mieux possible, le groupe allemand mettant en avant son expertise en matière d’îlot conventionnel et de maîtrise de projets. « Nos discussions montrent que nous nous entendons vraiment bien, grâce à nos expériences dans des projets communs, a déclaré Sergueï Kirienko. De sources concordantes, les deux partenaires veulent conclure d’ici à mai, alors même que Siemens n’a pas fini de négocier sa sortie contraignante d’Areva NP... Avant de se lancer dans ce partenariat, Siemens a pris quelques précautions politiques. Si l’axe Paris-Berlin a fait défaut, on sent bien qu’il y a eu une préparation en amont entre Berlin et Moscou. « C’est un plaisir pour moi d’annoncer le premier pas vers une coopération plus étroite seulement quatre semaines après avoir été invité par le Premier ministre Poutine pour parler avec les représentants de Rosatom, a déclaré hier à Berlin Peter Löscher, le patron de Siemens. Nous voyons ici une grande opportunité d’étendre notre présence dans le nucléaire. » Outre le règlement du divorce avec Areva - qui prévoit une clause de huit ans d’abstinence dans le nucléaire pour Siemens -, cette nouvelle alliance comporte son lot de questions. Il y a un an, Rosatom affichait une volonté similaire de partenariat avec Toshiba, restée lettre morte. D’autre part, sa filiale Atomernegomash a fondé en septembre une coentreprise avec le français Alstom, concurrent direct de Siemens dans les turbines conventionnelles. Que va-t-il en advenir ? Alors que la filière française s’interroge sur son avenir, en pleine renaissance du nucléaire, la bataille de l’atome ne fait que commencer.
THIBAUT MADELIN, Les Echos
milliards d’euros d’ici à 2030, soit l’équivalent d’environ 400 nouveaux réacteurs.

1.0 Une annerie d’écrire le cout d’un réacteur à 2.5 milliards, ou alors cela voudrait dire que l’EPR serait surfacturé et sous facturé à la fois , en Finlande vendu 3 mds, il en coute 5.4 actuellement.
Moscou prévoit la mise en service de 20 tranches nucléaires d’ici à 2020
2.0 Une capacité à construire 20 réacteurs en 10 ans, 2 par ans ! EPR 6 ans de chantier ; et la bourse vat elle aider à cet investissement. Poutine ne devrait il pas démanteler et financer ces trois réacteur qui font danger
avec Areva - qui prévoit une clause de huit ans d’abstinence dans le nucléaire pour Siemens
3.0 Pour Siemens en tous les cas, il ne leur restera que 2 ans pour équiper ces 20 réacteurs !
Alors que la filière française s’interroge sur son avenir, en pleine renaissance du nucléaire, la bataille de l’atome ne fait que commencer
4.0 C’est tout à l’honneur de ce quotidien Les Échos de faire enfin ce constat !
Et à propos de renaissance ce ne serait pas plutôt, celle de la propagande dont il s’agirait, ici écrite. Dominique SEUX déclamait ce jour sur FI , que 50 réacteurs étaient en construction dans le monde ?
Messages
1. PACTE NUCLEO - GERMANO-RUSSE : PROJET DE MARIAGE SIEMENS - ROSATOM , 5 mars 2009, 21:21
Après avoir quitté la cogema tenté ou récupéré quelques millirrds au passage il se fourvoie .
Un ou des tracts ou document ont été distribués et des analyses faites par le syndicats CGT mine énergie et la cgt Cogéma sur se sujet (la sortie de Siemiens) ont été distribués .
Aucun journal télévisé, aucune annonce dans la presse n’a été diffusé pourquoi ?
Alain 04