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Déclaration du Conseil National
de la Fédération CGT des Cheminots
réuni à Montreuil les 04 et 05 Mai 2010.
"Montreuil, le 05 Mai 2010.
NON, Monsieur PEPY
Vous ne remettrez pas en cause le DROIT DE GREVE !
Vous n’humilierez pas les GREVISTES !
Alors qu’une partie du corps social cheminot, mobilisée par la grève durant près de quinze jours courant avril, portait des exigences concernant l’avenir du Service Public SNCF, du Fret, de l’emploi, des salaires et des conditions de travail, la Direction SNCF s’est illustrée par une stratégie inédite et irresponsable visant à refuser toute forme de négociation durant le conflit.
Cette posture politique coproduite par l’Elysée est indigne d’une entreprise publique de Service Public.
Rappelons que ce conflit aurait pu être évité si la direction de la SNCF n’avait pas retiré sa proposition d’une « négociation transverse », faite le 30 mars 2010, que la CGT avait acceptée.
De ce point de vue, l’attitude empreinte d’orgueil et de mépris du Président de la SNCF a révélé la conception libérale et archaïque de gouvernance qui sévit au sein de l’entreprise.
Malgré cela, face à la mobilisation, la légitimité des revendications exprimées, et l’appui grandissant de l’opinion publique, la Direction SNCF a été contrainte d’engager des négociations au plan régional aboutissant à des avancées concrètes pour les cheminots et le Service Public.
Dans un esprit revanchard le Président de la SNCF, à l’encontre de l’avis de nombre de cadres dirigeants de l’entreprise, a donné unilatéralement des directives pour qu’il soit procédé aux retenues des jours de grève sur un seul mois, créant de fait des situations
d’extrême précarité.
Il y a dans ce comportement une volonté d’humilier les cheminots qui ont lutté, arraché des négociations et contraint la SNCF à des avancées sur l’emploi, le Fret, la structuration de l’entreprise, les conditions de travail,….
Cette posture intolérable qui s’apparente au fait du « Prince », vise à mettre à genoux les cheminots qui ont agit et à porter atteinte au droit constitutionnel de grève.
C’est une véritable remise en cause unilatérale des us et coutumes en vigueur à la SNCF envers et contre toutes obligations légales d’information préalable des IRP et des cheminots individuellement.
Ce comportement revanchard augure mal des futures relations sociales à la SNCF.
Le Conseil National de la Fédération CGT des Cheminots demande
solennellement au Président de la SNCF , de se ressaisir, de retrouver la sérénité qui doit prévaloir dans sa responsabilité et de revenir aux orientations habituellement mises en œuvre en termes d’étalement de retenues sur salaire pour cessation concertée du travail dans l’entreprise."
Messages
1. PEPY, LE PDg REVANCHARD DE LA SNCF, 6 mai 2010, 16:36
Pepy ex directeur de cabinet de Martine Aubry.
2. PEPY, LE PDg REVANCHARD DE LA SNCF, 6 mai 2010, 18:24
Salut CLAUDE,
Ce valet de l’Elysée obéit aux ordres et fait du zèle,espérant dézinguer la CGT et faire plier les cheminots par le fric.
Il a trouvé un appui inespéré de la part de la CFDT,et de CHEREQUE en particulier,lors de l’émission : " Grand Rendez-vous Europe1/Le Parisien - Aujourd’hui en France ",du Dimanche 25 avril 2010.
Ce qui a amené Didier LE RESTE à lui envoyer un courrier bien senti que je mettrai en ligne si j’ai le temps.
Si PEPY et SARKO cherchent la merde ils vont l’avoir !
LE REBOURSIER
3. PEPY, LE PDg REVANCHARD DE LA SNCF, 6 mai 2010, 22:06
Il apparait que localement,voire régionalement,les directions ont parfois accepté le principe de l’étalement,puisque des cheminots ont eu des retenues sur salaire dans le cadre de l’élaboration des paies du mois d’avril.
Pour d’autres non,avec manifestement l’objectif,pour ce qui concerne ces derniers,de procéder aux retenues des journées de grève en totalité sur la paie du mois de Mai.
Ainsi,des différences de traitement sont autorisées selon le principe et à la condition " qu’elles répondent à une exigence professionnelle essentielle et déterminante et pour autant que l’objectif soit légitime et l’exigence proportionnée. "
Tel n’est pas le cas en l’espèce.En effet,l’exercice du droit de grève ne peut donner lieu,de la part de l’employeur,à des mesures discriminatoires en matière de rémunération et d’avantages sociaux.
La SNCF,en acceptant le principe de l’étalement des retenues de salaires pour certains agents et en le refusant pour d’autres,pratique une discrimination interdite par la loi,et au-delà,viole le droit de grève.
A suivre....
L R