Accueil > POURQUOI PAS ELLES ? Femmes et politique, Projection-débat le 24 janvier à (…)

POURQUOI PAS ELLES ? Femmes et politique, Projection-débat le 24 janvier à la Passerelle

Publie le jeudi 19 janvier 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

A La Passerelle
3, rue Saint-Hubert
75011 Paris - Métro : Rue Saint-Maur
Tel : 01 43 57 04 82

Mardi 24 janvier 2006, à 19h30
Pourquoi pas elles ?
Projection - débat du film documentaire de Pamela Varela, 74 mn
Entrée libre

En présence de la réalisatrice et de participantes au film

La réalisatrice a suivi les campagnes électorales de cinq femmes candidates aux législatives de 2002 moins pour leurs appartenances politiques que pour leur engagement personnel : Malika Ahmed candidate du Pôle républicain en Seine-Saint-Denis, Roxanne Decorte candidate UMP à Paris, Annick Lepetit candidate PS à Paris, Natacha Polony du Pôle républicain à Paris, Catherine Schuck candidate PCF à la Ferté-sous-Jouarre. On y croise également Veronique Carantois, Anne Hidalgo, Jeannick Lelagadec et Françoise de Panafieu.

" Dans ce film, j’ai décidé de m’interroger sur la place faite aux femmes dans la société à travers leur engagement dans la Res Publica, la " chose publique " : la politique.

J’ai plus particulièrement voulu essayer de savoir s’il existait une manière essentiellement féminine d’investir le champ du politique, là où le terrain est plutôt marqué par une domination masculine forte, ce que la faible représentation des femmes élues sur l’ensemble des assemblées de l’hexagone corrobore totalement. Mes observations concernant l’exercice du pouvoir m’ont appris que les femmes semblaient exercer des situations de leadership de manière moins autrocratique que les hommes, plus axées vers le débat et la concertation, vers un exercice plus naturel de la démocratie en somme.

Mon film parle de l’engagement de quelques-unes de ces femmes, suivies pour elles-mêmes davantage que pour le programme ou le parti politique qu’elles représentaient lors de ces législatives de juin 2002 qui suivent le choc du 21 avril qui a vu, pour la première fois, l’extrême droite se placer au second tour d’une élection présidentielle française.

Je me suis en effet attachée à de véritables personnages plutôt qu’à des candidates, les suivant sur le terrain sans chercher à gommer leurs hésitations, leurs maladresses ou leurs faiblesses, les laissant traverser un espace de pure dramaturgie afin de rendre compte au plus près de l’état de notre société. J’ai pris le pari de la proximité avec elles, pénétrant l’intimité de leurs échanges avec leurs camarades de campagne, d’un quotidien fait de gestes répétitifs et parfois très ingrats.

Je me suis interrogée durant ces longs mois passés avec elles sur cette façon de faire de la politique, et tenter de savoir pourquoi nous retrouvons-nous dans une impasse lorsqu’il s’agit de créer du lien entre le politique et le simple citoyen. Ces questions résonnent au quotidien et il faudra tenter d’y répondre avant qu’il ne soit trop tard. Ne devons-nous pas nous questionner sur l’organisation même de notre société et sur le rôle dévolu au " politique " au sein de celle-ci ? "

Messages