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Paris : des camarades de "Refondation" arrêtés pour violence...

Publie le mercredi 23 novembre 2005 par Open-Publishing
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de Nora Tagliazucchi Secrétaire de la Fédération du Benelux

Bruxelles, 22.11.2005

Le 20 novembre dernier, alors que se déroulait à Paris, dans un appartement privé, une réunion pour la distribution des cartes d’adhérent au PRC., en présence de moi-même et du camarade Beppe Fazzese, membre de la présidence de la Commission Nationale de Garantie, nommé par celle-ci commissaire ad acta pour la distribution des cartes, L. A. et Y. L. ont fait irruption, en compagnie d’une jeune fille présentée comme Sara ; tout d’abord, ils ont arraché des mains d’une camarade la carte d’adhérent à peine faite et l’ont empochée malgré les protestations des personnes présentes.

Puis A. a déclaré avoir été élue secrétaire du cercle de Paris, produisant un document dont la véracité reste à vérifier, elle s’est ensuite donné à voir dans un show au cours duquel elle m’a accusée d’imposture, a qualifié la réunion d’illicite et traité les personnes présentes de pauvres fous abusés par de fausses informations. Enfin, elle a prétendu recevoir et a reçu 25 cartes d’adhérents qui lui ont été remises par le camarade Fazzese dans le respect du règlement et sur la base du document qu’elle a produit.

Tout ceci a duré environ une demi-heure, durant laquelle Lehuedé s’est comporté en "gorille", adoptant une attitude menaçante et provocatrice. Une fois les cartes obtenues, ces trois personnes ont voulu quitter la réunion ; après avoir laissé sortir la jeune fille Sara - qui n’a rien dit de tout le temps - les camarades présents à la réunion ont demandé à L. A. et à Y. L. la restitution de la carte volée ; ceux-ci ont dit qu’ils ne l’avaient pas, ont commencé à bousculer les camarades qui se trouvaient devant la porte et sont sortis. Une demi-heure plus tard, deux policiers sont arrivés avec une plainte contre deux des camarades présents, pour violence supposée subie par L. A. Accompagnés au commissariat, les deux camarades ont été immédiatement remis en liberté, compte tenu de l’évidente inconsistance des accusations.

Toutefois, un communiqué diffusé à l’intérieur et à l’extérieur du parti circule déjà, rapportant une version des faits totalement fausse et infâmante. Je cite quelques phrases (recopiées à partir de l’un des e-mails) : "un certain Salvo s’est placé devant nous et a bousculé la camarade Sara, cinq autres hommes (parmi lesquels le chef de bellaciao) m’ont frappée à coups de pied et à coups de poing et pendant que j’étais à terre ils ont continué à me frapper, ce Salvo m’a insultée en disant ’Putain, putain’ en donnant des coups. Salvo et Roberto et deux autres se sont jetés sur le camarade Y. en le frappant lui aussi".

En tant que militante, communiste, personne et femme, je me considère gravement offensée : si ces violences avaient été vraies, j’aurais été complice d’une agression contre une femme, contre une camarade. Puisque rien de ce que raconte L. A. n’est vrai, je suis dégoûtée à l’idée que l’on puisse faire appel à un sentiment de solidarité, surtout féminine, pour diffamer militants et parti. C’est pourquoi je désire que la vérité soit rétablie, également pour éviter aux camarades, en parfaite bonne foi, de tomber dans une horrible équivoque.

En ma qualité de secrétaire de la Fédération du Benelux, je demande donc au Département Organisation :

 1 - que cette communication soit lue à l’ouverture des débats durant le Comité Politique National des 26 et 27 novembre prochains afin que toutes les personnes présentes en soient immédiatement informées ;
 2 - qu’un démenti formel et officiel de ces accusations soit envoyé immédiatement et par tous les moyens de diffusion possibles - fax, e-mail, et publication sur Liberazione - aux partis italiens représentés en France, aux partis français et à toutes les instances nationales et à l’étranger du PRC ;
 3 - que le site du cercle du XXV avril ainsi que son adresse e-mail, depuis laquelle sont envoyés des communiqués délirants, offensants et diffamatoires à l’égard de camarades qui ont pour unique tort de travailler selon les lignes politiques indiquées par le parti, soient suspendus jusqu’à la conclusion de l’enquête de la Commission nationale de Garantie sur les faits qui ont eu lieu.

Je demande à la Commission Nationale de Garantie la mise en route d’une enquête concernant L. A. sur les faits rapportés ici ainsi que son expulsion pour indignité, mensonge, diffamation à l’égard des militants et du parti lui-même, aggravée du fait d’avoir utilisé les moyens du parti pour répandre ces accusations injurieuses.

J’insiste sur la nécessité absolue que ce qui est réclamé soit fait immédiatement ; tout retard serait non seulement préjudiciable pour la dignité des camarades injustement accusés ainsi que de toutes les personnes présentes à la réunion (il s’agit de la parole de deux personnes contre celle de vingt personnes, dont moi-même et le camarade Fazzese), mais encore gravement dommageable pour le parti lui-même : si les faits étaient vrais, le parti se devrait d’intervenir immédiatement à l’encontre des auteurs de telles violences. Puisqu’ils ne le sont pas, le parti se doit de défendre ses militants face à de telles accusations.

Ne pas le faire, ou le faire avec retard, causerait un dommage difficilement rattrapable à l’image du parti, car l’évènement finira probablement sur les médias et sera utilisé contre le Parti de la Refondation Communiste.

http://www.rifondazione.be/immagini/cds24nov2006.jpg

http://archiviostorico.corriere.it/2006/novembre/24/Pugni_espulsioni_quella_lite_nella_co_9_061124009.shtml

http://ch.indymedia.org/frmix/2005/11/36585.shtml

http://italy.indymedia.org:8000/news/2005/11/929347.php

http://bellaciao.org/it/spip.php?article15469

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