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Paris en repli, Air Liquide monte, EDF recule ! (encore ! /skapad)
Publie le lundi 16 février 2009 par Open-Publishing1 commentaire
[16/02/09 - 11H00 - ]
Paris entame la semaine en baisse, le net recul du PIB japonais soulignant la fragilité de l’économie mondiale. Contre la tendance, Air Liquide est dopé par ses résultats annuels. A l’inverse, EDF a touché un plus bas historique. Les secteurs bancaire et automobile plient également. A 11h00, le Cac 40 cède 0,7% à 2.977 points.
La Bourse de Paris s’inscrit en baisse en milieu de matinée, le net recul du PIB nippon, après ceux de la France, de l’Allemagne et de la zone euro, souligne la fragilité de l’économie mondiale. Le PIB du Japon s’est contracté de 3,3% au quatrième trimestre 2008, du jamais vu depuis 1974. En glissement annuel, le recul atteint 12,7%. Le marché réagit également au repli de Wall Street vendredi et à l’absence de décision concrète quant à une action coordonnée du G7 pour faire face à la crise. L’activité est limitée en raison de la fermeture des marchés américains pour le Presidents’ Day.
Du côté des valeurs, Air Liquide progresse contre la tendance, soutenu par la croissance de 10,8% de son résultat net annuel. STMicroelectronics se distingue également à la suite d’un jugement en sa faveur. EDF abandonne plus de 4% alors que le groupe devrait abaisser ses tarifs en Grande-Bretagne. Le secteur bancaire est à nouveau sous pression après la perte plus forte que prévu du britannique HBOS. Les valeurs liées à l’automobile plient également. En dehors de l’indice phare, Ciments Français est suspendu de cotation alors que « les conseils d’administration d’Italcementi, de Ciments Français et d’Italmobiliare ont été convoqués pour étudier le principe d’un projet de réorganisation des participations du groupe ».
A 11h00, le Cac 40 perd 0,67% à 2.977,79 points dans un volume d’affaires limité à 359 millions d’euros échangés sur les valeurs de l’indice. A Londres, le Footsie cède 0,67% à 4.161,61 points et, à Francfort, le Dax plie de 0,63% à 4.385,50 points.
Sur le font du pétrole, le baril de brut de qualité WTI reprend 39 cents à 37,90 dollars, les investisseurs reprenant leur souffle après un gain de 10% vendredi, alimenté par l’adoption par le Congrès du plan de relance de l’économie américaine. L’euro recule à 1,2769 dollar, affaibli par la contraction record du PIB des Seize au quatrième trimestre 2008.
Contre la tendance, Air Liquide progresse de 4,83% à 63,10 euros. Le spécialiste des gaz industriels a annoncé une croissance de 10,8% de son bénéfice net à 1,22 milliard d’euros l’an dernier, en ligne avec les attentes des analystes interrogés par Reuters et Bloomberg. Le résultat opérationnel courant progresse de 8,6% à 1,94 milliard d’euros et le chiffre d’affaires augmente de 11% à 13,1 milliards. Le groupe propose un dividende de 2,25 euros par action, inchangé par rapport à 2007 en raison d’un nombre de titres augmenté de 10% à la suite de la distribution d’actions gratuites en 2008. Pour l’exercice 2009, Air Liquide vise une croissance de son chiffre d’affaires et de son résultat net, ajoutant que les objectifs d’économies du plan « Alma » seront portés à plus de 250 millions d’euros. Enfin, l’objectif de rentabilité des capitaux employés de 11% à 12% est maintenu pour cette année.
STMicroelectronics gagne 0,75% à 4,42 euros. Un tribunal new yorkais a condamné Credit Suisse à verser plus de 406 millions de dollars au fabricant de semi-conducteurs pour fraude. Le groupe franco-italien avait confié 450 millions de dollars à la banque avec pour mandat de placer la somme sur des titres sans risque. Selon le jugement prononcé, l’argent a été investi sur le marché des subprimes puis perdu.
EDF recule de 4,19% à 31,07 euros, après avoir un nouveau plus bas historique à 30,44. EDF Energy devrait réduire ses tarifs d’électricité de 8,8% en moyenne en Grande-Bretagne à partir du 31 mars afin de rester compétitif, certaines réductions pouvant atteindre 12,5%.

Les valeurs liées à l’automobile repartent à la baisse, l’indice DJ Stoxx du secteur en Europe cédant 1%. Michelin perd 1,95% à 31,30 euros après un gain de 3,1% vendredi. Renault cède 1,77% à 16,04 euros, tandis que Peugeot reprend 0,79% à 14,50.
Les banques reculent à l’image de leurs homologues américaines vendredi et après l’annonce par Lloyds Banking Group d’une perte avant impôt de 8,5 milliards de livres de sa filiale HBOS l’an dernier. Société Générale lâche 0,54% à 26,40 euros, BNP Paribas 1,87% à 25,94, Crédit Agricole prend 0,57% à 8,27 et Dexia cède 0,43% à 2,28. La Générale et BNP Paribas doivent publier leurs résultats semestriels respectivement mercredi et jeudi. A l’inverse, Natixis gagne 5,53% à 1,18 euro. La ministre de l’Economie Christine Lagarde juge souhaitable une fusion entre les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne. Selon Le Figaro, le gouvernement a fixé un ultimatum au 26 février, date à laquelle les deux groupes doivent publier leurs résultats 2008.
EADS baisse de 1,25% à 13,39 euros. Air France-KLM a confirmé le report de deux à trois ans des livraisons de plusieurs Airbus et Boeing tout en précisant qu’il n’y avait pas d’annulation de commandes. Air France-KLM gagne 0,86% à 8,05 euros.
L’Oréal, qui doit publier ses comptes annuels après la clôture, perd 0,42% à 53,22 euros.
Enfin, les actions Ciments Français sont suspendues de cotation. Le communiqué publié ce matin par Italcementi laisse entrevoir un processus de rachat des minoritaires de Ciments Français, dont le capital est détenu à 81% par le cimentier italien. Un communiqué devrait être publié dans la soirée.
John Wiburg

EDF qui réclame des augmentations de tarifs en France métropolitaine et qui est contrainte de se plier à baisser les tarifs en exportations pour etre en course dans la concurrence !
Après avoir investit 16 mds en GB et 4.5 Mds aux USA, va falloir à nous autres de combler ce trou gigantesque de près de 20 milliards d’euros, sans compter tous les ennuis techniques qui risquent de nuire à cette acquisition obsolète anglaise à 16 milliard d’euros.
Il est arrive le temps des bilans, et ce choix Gaullien puis Jiscardien de nous construire ces machineries pour aller ensuite s’engoufrer dans d’autre pays avec la prétention de fournir de l’électricité à toute l’Europe et au delà, n’est en réalité qu’une résurgence d’un passé lointoin mais qui n’échappe pas à nos mémoires ; car le plus haut représentant de l’Etat :

LUI se satisfasse que l’on le comparasse a ce BANAPARTE dit Napoléon, un remake des grandes traditions colonialisatrices à la française, mais à quel PRIX ?
Messages
1. Paris en repli, Air Liquide monte, EDF recule ! (encore ! /skapad), 16 février 2009, 16:10
Les financiers n’ont pas fini de lire et les centrales nucleaires de se fragiliser :
GEAB N°32 est disponible ! 4° trimestre 2009 - Début de la phase 5 de la crise systémique globale : la phase de dislocation géopolitique mondiale
- Communiqué public GEAB N°32 (15 février 2009) -
Depuis Février 2006, LEAP/E2020 avait estimé que la crise systémique globale se déroulerait selon 4 grandes phases structurantes, à savoir les phases de déclenchement, d’accélération, d’impact et de décantation. Ce processus a bien décrit les évènements jusqu’à aujourd’hui. Mais notre équipe estime dorénavant que l’incapacité des dirigeants mondiaux à prendre la mesure de la crise, caractérisée notamment par leur acharnement depuis plus d’un an à en traiter les conséquences au lieu de s’attaquer radicalement à ses causes, va faire entrer la crise systémique globale dans une cinquième phase à partir du 4° trimestre 2009 : la phase dite de dislocation géopolitique mondiale.
Selon LEAP/E2020, cette nouvelle phase de la crise sera ainsi façonnée par deux phénomènes majeurs organisant les évènements en deux séquences parallèles, à savoir :
A. Deux phénomènes majeurs :
1. La disparition du socle financier (Dollars + Dettes) sur l’ensemble de la planète
2. La fragmentation accélérée des intérêts des principaux acteurs du système global et des grands ensembles mondiaux
B. Deux séquences parallèles :
1. La décomposition rapide de l’ensemble du système international actuel
2. La dislocation stratégique de grands acteurs globaux.
Nous avions espéré que la phase de décantation permettrait aux dirigeants du monde entier de tirer les conséquences de l’effondrement du système qui organise la planète depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Hélas, à ce stade, il n’est plus vraiment permis d’être optimiste en la matière (1). Aux Etats-Unis comme en Europe, en Chine ou au Japon, les dirigeants persistent à faire comme si le système global en question était seulement victime d’une panne passagère et qu’il suffisait d’y ajouter quantité de carburants (liquidités) et autres ingrédients (baisse de taux, achats d’actifs toxiques, plans de relance des industries en quasi-faillite,…) pour faire repartir la machine. Or, et c’est bien le sens du terme de « crise systémique globale » créé par LEAP/E2020 dès Février 2006, le système global est désormais hors d’usage. Il faut en reconstruire un nouveau au lieu de s’acharner à sauver ce qui ne peut plus l’être.
L’Histoire n’étant pas particulièrement patiente, cette cinquième phase de la crise va donc entamer ce processus de reconstruction mais de manière brutale, par la dislocation complète du système préexistant. Et les deux séquences parallèles, décrites dans ce GEAB N°32, qui vont organiser les évènements promettent d’être particulièrement tragiques pour plusieurs grands acteurs mondiaux.
Selon LEAP/E2020, il ne reste plus qu’une toute petite fenêtre de tir pour tenter d’éviter le pire, à savoir les quatre mois à venir, d’ici l’été 2009. Très concrètement, le Sommet du G20 d’Avril 2009 constitue selon notre équipe la dernière chance pour réorienter de manière constructive les forces en action, c’est-à-dire avant que la séquence cessation de paiement du Royaume-uni, puis des Etats-Unis ne se mette en branle (2).
Faute de quoi, ils perdront tout contrôle sur les évènements (3), y compris, pour nombre d’entre eux, dans leurs propres pays, tandis que la planète entrera dans cette phase de dislocation géopolitique à la manière d’un « bateau ivre ». A l’issue de cette phase de dislocation géopolitique, le monde risque de ressembler à l’Europe de 1913 plus qu’à la planète de 2007..........
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-32-est-disponible!-4-trimestre-2009-Debut-de-la-phase-5-de-la-crise-systemique-globale-la-phase-de-dislocation_a2796.html