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Parisot ne retire "rien" de ses attaques contre la CGT

Publie le vendredi 20 mars 2009 par Open-Publishing
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Pour elle, les grèves et les manifestations, outre un coût financier pour les entreprises, ont un coût "en démagogie" et en "illusions créées".

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a demandé, ce matin sur Europe 1, d’ « arrêter de désigner » les chefs d’entreprise comme « bouc-émissaires » de la crise. De grâce, donc, épargnez ces patrons qui signeraient la mort dans l’âme l’arrêt de mort d’usines et d’emplois …tout en continuant, bien souvent, à arroser de copieux dividendes leurs actionnaires.

Malgré le tollé qu’elles ont suscité, la patronne des patrons déclare qu’elle ne « retire rien » à ses accusations de « démagogie » portées, mardi, contre les syndicats, CGT en particulier, trouvant « étonnant que quand on dit les évidences, elles ne veulent pas être entendues ».

Mme Parisot est par exemple « surprise » du refus opposé par les syndicats à son offre de discuter de la sécurisation des licenciements économiques, -entendre un nouvel affaiblissement des garanties collectives des salariés en matière d’emploi.

Selon la présidente du Medef, qui semble décidément avoir un sacré problème de perception des réalités, « cela se passe plutôt bien dans la plupart des entreprises, dans un esprit d’équipe » et avec une seule préoccupation, « le carnet de commandes et l’accès au crédit ». Moyennant quoi,

Mme Parisot peut se fendre d’une larme compassionnelle : « Il y a des cas spectaculaires comme Continental ou Amora, c’est effrayant pour les familles de ces salariés ».

Yves Housson

http://www.humanite.fr/Parisot-ne-retire-rien-de-ses-attaques-contre-la-CGT

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