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Paroles d’un touriste cubain à Paris.
Publie le vendredi 14 septembre 2007 par Open-Publishing38 commentaires

De Francisco Valiero
Paris - 10/09/2007
Je m’appelle Francisco Valiero, j’ai 25 ans.
Je suis né dans un pays dit révolutionnaire, que le président des Etats-Unis à classé dans "l’axe du mal" comme il dit.
Je n’ai jamais compris pourquoi :
Personne dans mon pays ne veut du mal à qui que ce soit, et personne ne comprend pourquoi nous sommes montrés du doigt de la sorte.
Je suis né à Cuba.
Un endroit « particulier » paraît-il.
« Communiste » m’a t’ont reproché dernièrement, à Paris
Oui, communiste, voir même marxiste-léniniste en particulier, mais je voudrais vous rassurer, ce n’est en aucun cas une maladie. Au
pire une discipline un peu rigide, au mieux, un sens moral aiguë et une solidarité naturelle que l’on m’a apprit dès mon plus jeune
âge, et qui maintenant me vaut d’être invité et choyé dans nombre de soirée latino pour lesquelles je déborde de sollicitation.
Si chez vous, beaucoup disent du mal de mon pays, les sud-américains ne s’y trompent pas.
J’étais comme une sorte de « star » dans le Paris-latino.
J’ai l’impression que les cubains sont à la mode chez vous.
__ J’ai eu l’impression d’être à la mode.
Je suis au regret de vous dire que l’inverse n’est pas réciproque, car lorsque vous venez chez nous, beaucoup d’entre vous se comporte mal et manque de respect.
Je dis « à Paris » car je suis actuellement en France, mais par ce texte, je vous dis merci et au revoir.
Il y a bientôt 7 mois, ma soeur qui est établie tout prêt de la capitale de la France, m’a proposé de venir lui rendre visite parce
que je lui
manquai. Elle aussi me manquait car notre famille est plus importante que tout. Elle fit tout les papiers nécessaires,
l’administration
cubaine ne fit pas de problème, juste un peu lourde sur la procédure en regard des déplacements induits par ses demandes, mais le
plus incroyable restant les papiers sollicités par l’ambassade de France à La Havane.
Nous sommes originaires d’un petit village de pêcheur à l’ouest de Santa Clara, et j’ai du me déplacer à d’innombrables reprises
pour amener d’innombrables papiers, tantôt censé tantôt incompréhensible.
Mais surtout, j’ai du affronter le regard des fonctionnaires consulaires Français qui me jaugeaient tel un pirate le couteau entre
les dents.
Je ne demandai rien à personne au final, seulement une autorisation administrative française me permettant de rendre visite à ma
soeur, aide soignante dans un grand hôpital parisien.
Je n’arrivai pas en France dans l’esprit d’émigrer, même si cela m’a effleuré. Enfin, c’est surtout ma soeur qui à collectionné le
plus de problème.
Il aura fallu qu’elle me déclare comme un animal vacciné, pris en charge économiquement, pour qu’on lui donne l’autorisation de me
recevoir chez elle.
J’aimerais savoir si telle chose est arrivé à un seul français qui s’est rendu à Cuba.
J’arrivai enfin en France, vers ma soeur et mon beau-frère, un français originaire de la Bretagne.
La France.
Je ne connais personne qui n’en rêve pas chez moi.
Le pays d’une Révolution, celui de l’art de vivre et des Droits De l’Homme, celui d’un peuple rebelle et fier, celui du siècle des
lumières, de ses intellectuels, de ses grands Hommes et de ses artistes. _ L’Histoire de France que l’on apprend dans nos écoles
cubaines dès le plus jeune âge.
Il y a même une Tour Eiffel dans mon village car il y eu un carnaval avec comme thème Paris.
Le soir de mon arrivée, ma soeur et mon beau-frère travaillant le lendemain, me donnèrent quelques consignes pour mes prochaines
journées. Et un peu d’argent aussi, une fortune en réalité, pas moins de 50 Euros !
C’est ainsi que le lendemain je me suis levé très tôt, avide de découvrir ce que nombre de publicités, légendes ou rumeurs m’avaient
assoiffées de découvertes. Et c’est la que je fit la constatation de ma première surprise :
A quelques mètres de la porte d’entrée de l’immeuble, un homme visiblement dans un mauvais état, était allongé par terre, dans la
rue. Personne ne semblait l’avoir vu, alors je tentai d’alerter les passants, dans ma langue. Un véhicule de Police arriva, puis un
autre véhicule rouge, apparemment les secours. Ils le prirent en charge, et comme personne ne me comprenaient, j’ai continué mon
chemin.
50 mètres plus loin, ils étaient 6 à être étalé par terre avec des chiens et probablement des bouteilles d’alcool. Personne ne les
voyaient, comme des meubles usés. Je restai interdit par ces constatations, interloqués et surpris. Peut-être que certains français
aimaient vivre comme cela. Je n’avais pas de repaire, cela n’existait pas chez moi.
C’est ainsi que je me promenai toute la journée jusqu’au soir, ne me privant pas de dépenser les 50 Euros, notamment dans un Mac
Donald ou somme toute, je trouvai une nourriture abondante et consistante mais sans goûts appréciables, plutôt bourrative.
Et surtout malgré l’incroyable beauté de Paris, je vit partout des gens qui mendiaient, l’air mourant dans les rue de France,
tandis que l’ensemble passait son temps collé au téléphone portable.
Et quand je demande maladroitement mon chemin, c’est à peine si l’on me répond.
Quelle curieuse organisation sociale.
Je me suis longuement promené dans un grand magasin qui vendait de tout, au point qu’un homme noir très costaud m’a suivi
dans les allées. J’ai été profondément choqué par une chose : J’ai observé une très longue travé garni de nourriture pour les
animaux,
et aussi de tas de chose pour leur confort, même des jouets !
Dès que j’ai revue ma soeur, je lui fit part de ces observations pour le moins incroyable, incongrue et hors d’imagination pour un
simple citoyen Cubain comme moi.
Elle tenta de m’expliquer, mais tout cela me dépassait et j’avais la migraine, une forte migraine due à ce décalage, à l’air respiré
et à ce tourbillon « d’hallucinations ».
Le lendemain, je repartai en m’étant promis de ne plus faire attention aux « dormeurs des rues », seulement voilà, je fut confronté
à une autre particularité : Partout dans l’avenue, sur le trottoir, des gens paraissaient déménager : Des meubles, de
l’électroménager,
des jouets, des vêtement étaient entassés sur les trottoirs. Des tas d’objets se trouvaient la, à même la rue.
Puis je vis des gens se servir, shooter dedans, des chien pissaient sur ces tas d’objets. Ce jour la, plutôt que de me rendre
ridicule comme la veille, je m’assis sur un banc puis observais :
En fait, ces objets partaient pour les ordures. Des utilitaires de la maison qui paraissaient neuf étaient jeté la comme si ils
étaient hors d’usage. Chez nous, cela n’existe pas, nous réparons les choses en panne ou dégradé. Je n’ai toujours pas assimilé une
telle opulence permettant cela. Les trois quarts de ces objets aurait été un luxe inouï dans n’importe quelle famille cubaine.
Les jours suivants, je restais enfermé à vider le réfrigérateur de toute ses saveurs colorés, mélangeant le fromage et les glaces
aux goûts inconnues. Mangeant le jambon à pleines mains et faisant bouillir quelques morceaux de viandes enroulé de gras que
j’arrosai
abondamment de citron après cuisson. Je ne compris rien au fonctionnement de l’ordinateur, mais j’appris vite à manier la
télécommande de la télévision.
La langue française est compliqué à comprendre mais pas hors de porté pour un hispanique, et je voulu vite savoir ce que l’on
racontait ici. De toutes façons, malgré la profusion de chaînes internationales, je n’avais pas trouvé de « telenovelas » (NDT :
feuilleton typique sud-américain) même sur les chaînes espagnoles.
Je suis arrivé chez vous en pleine période d’élection présidentielle. Vous étiez tous affairé à élire un président pour la France.
Comme je ne comprenais rien, j’ai décrété que la femme était bien plus jolie que le petit homme.
En plus, j’ai compris qu’elle était socialiste.
Mais elle à perdue, cependant, la France s’est exprimé et le peuple semblait satisfait de l’arrivée du petit homme nerveux, plein de
tics. Je me demandais s’il allait être ami avec nous les cubains.
Par la suite, ma soeur m’a présenté ses amis sud-américains, vu que je l/m’emmerdais chez elle, et que je passais mon temps à vider
le réfrigérateur.
Alors je suis parti avec ses amis dans des boites de nuits de Paris. J’ai rencontré beaucoup de gens, d’ici et de partout.
Gêné parce que comprenant qu’ont me présentaient comme un cubain de Cuba. Comme si un cubain pouvait venir d’un autre pays.
Parfois ses amis latinos m’exhibaient comme un authentique produit de « la-bas », parfois comme un « pauvre » qui découvrait la
vraie vie, tout le temps comme un faire-valoir faisant l’objet des attentions.
Ce n’est pas facile à vivre.
J’ ai rencontré des gens bizarres dans votre capitale. Bonjour le soir, je t’ignore le lendemain.
Et puis aussi « je te prend pour pauvre et con », comme celui qui m’a fait travaillé une semaine dans son restaurant cubain, dans
le quartier du Marais. Qui au final me payait avec mes pourboires, mais qui par contre vendait les cigares de mon pays à 15 euros
pièces,
d’un mauvais tabac très sec que nous ne voudrions même pas pour nos bêtes.
Autres rencontres que celles qui m’ont conseillée de me déclarer comme « réfugié politique » avec tous les avantages sociaux à la
clé. Ces mêmes à qui j’ai expliqué que ma soeur avait du payer une fortune lorsque je fut victime d’une rage de dent, alors que chez
moi, il faudrait vraiment un accident pour en arriver la. Et pourquoi réfugié, et pourquoi politique ? Ni réfugié, ni politique, je
n’étais qu’un simple touriste cubain.
Une femme m’a même proposé un mariage pour que je reste en France, mais je lui ai répondu que j’étais déja marié
et que je ne voulais pas rester en France. Je crois que je l’ai vexé
J’ai vu des compatriotes flamboyants le soir, tantôt danseur, tantôt amants de femmes hors d’âge, rentrer dans leurs chambres
minuscules et sans toilettes, mais qui pourtant revendiquaient l’oeil triste, l’art de vivre d’une grande capitale européenne :
Paris.
J’en ai rencontré d’autres qui m’ont expliqué le « paradis », et qui n’avaient qu’une chose dans leurs
yeux : Cuba.
Ceux la, je ne les voyaient pas dans les endroit « à la mode », ils travaillaient dans un seul but, rentrer chez nous.
On m’a également fait rencontré beaucoup de français se disant solidaire avec Cuba, mais cette solidarité ne s’exprimait qu’après
beaucoup de Mojito, et n’avait que peu de consistance passé la soirée. C’est ainsi que je découvris en France une curieuse
conception du communisme accompagné de drapeaux à l’effigie du Che.
Durant toute ces semaines, j’ai regardé la télévision tous les jours, la télévision française.
Et tous les jours je voyais votre petit président, qui selon ce que j’ai compris, à passé ses premières vacances avec le président
Bush.
Autant nous n’avons pas de si nombreux canaux télévisuels que vous, autant Fidel ne se permettrait pas d’apparaître aussi souvent et
pour ce que j’en ai compris, pour n’importe quoi en n’importe quelle occasion.
Il y aurait tant à dire sur votre société, et tant sur la mienne, mais je suis au regret de vous faire remarquer que vous avez
abdiqué face à la justice. Chez vous, des milliers de gens mendient sur vos trottoirs, alors que j’ai vu des cortèges de voitures à
1 millions de dollars.
Chers amis français, vous m’avez accueilli avec beaucoup de sentiment bienveillants, parfois mitigé ou compatissant, mais il vous
faut comprendre qu’un cubain qui vient visiter votre incroyable pays n’est pas qu’un pauvre bougre en demande. Et lorsque vous venez
chez nous, rappelez vous une seule chose :
Pour nous, tout est gratuit : La santé, l’éducation, le sport, la culture, et il y a moins d’analphabètes dans notre pays que dans le
votre, nous ne sommes pas riches comme vous, mais dans mon pays, les humains ne décorent pas les chaussés des villes.
Je suis fier d’être né à Cuba, et jamais je n’échangerai ma « misère » comme on me l’a souvent souligné, contre
votre « opulence » de façade.
Le jour ou vous vous battrez pour l’essentiel pour tous, alors vous serez cubain, et sachez que notre main sera toujours tendue.
Je ne sais pas si je raconterai tout ça à mes amis dans mon village, je pense qu’ils ne me croiront pas.
Je reviendrais vous voir.
Francisco Valiero - De passage à Paris.
Traduction pour CSP : Sierramaestra
Messages
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 14 septembre 2007, 17:20
Très touché de vous lire et fier d’ être communiste
bien qu’ici en fanrce je veux dire cela semble devenu une sorte de grossiereté que de l’affirmer mais je m’en moque
cette chronique apporte un air frais
merci
2. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 14 septembre 2007, 19:15
Merci infiniment pour ce très joli texte et pour toute cette humilité.
Et je pense que vous n’avez pas encore tout vu en France .
Depuis le 6 mai,des actes ignobles et révoltants se passent chaque jour,et notre France est défigurée
Il faut que le monde entier le sache,alors racontez le à vos frères.
Les plus pauvres n’en peuvent plus.
Les riches continuent à se gaver et sont désormais sous haute protection.
Les sans papiers ne sont certainement pas mieux traités que dans leur pays d’origine.
Les droits de l’homme et du citoyen sont violés et bafoués chaque jour.
Les familles sont déchirées,séparées et enfin expulsées.
Heureuse d’avoir lu votre texte monsieur,et continuez d’être un homme heureux dans votre pays et avec votre famille.
JL
3. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 14 septembre 2007, 19:53
Pour être allé à plusieurs reprises à Cuba, je partage tout à fait les impressions de ce touriste Cubain, je trouve qu’il n’a exagéré en rien dans tout ce qu’il a commenté. En ce qui me concerne, chaque fois que je discute avec mes amis Cubains je les mets en garde contre les touristes, notamment les Français, qui les incitent à partir de leur pays en leur promettant le paradis sur terre, en oubliant de leur dire qu’en France il y à 7 millions de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté, qu’il y à des personnes qui meurent de froid et de faim dans les rues, ( ce à quoi une de mes amies qui ne comprenait pas que cela puisse se produire, m’a fait cette réponse " chez nous la pauvreté on la partage et ces cas là ne se produisent pas"), sans omettre que la lepenisation des esprits a gagné toutes les couches de la sociéte française et que s’ils ne sont pas grands sportifs ou grands musiciens le sort qui les attend est celui qu’a subi pendant une semaine notre touriste.
Jérôme
4. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 14 septembre 2007, 20:03
"mais je suis au regret de vous faire remarquer que vous avez abdiqué face à la justice."
cela est vrais et plus sans doute !
mais demain elle reviendra plus belle en compagnie de libertés !
je ne suis pas cubain mais j’ai la même vision que vous, dans les rues de nos villes !
merci pour se courant d’air frais !
5. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 14 septembre 2007, 20:05
À Francisco Valiero,
Les mêmes sentiments et les mêmes réactions que toi sont vécues par une copine cubaine Maylin qui s’est marié avec un copain français journaliste de profession.
Ce copain dans ces voyages en amérique Latine s’était amouraché de cette belle fille à Cuba. Elle même n’ayant aucune raison de venir en France sinon que par amour pour mon copain.
AUCUNE RAISON à part pour visiter comme toi.
Les mêmes problèmes à l’ambassade retardant sans cesse son entrée en France (1 an) ont finalement obligé mon copain à aller se marier à Cuba et attendre que sa femme le rejoigne en France. 3 mois ce sont déroulés pour qu’enfin elle puisse venir en France. Si Maylin n’a pas encore vu la honte de la France avec AUTANT d’êtres humains à l’abandon par-terre c’est que nous habitons une petite commune du Sud.
AUCUNE RAISON sinon par amour, car Maylin a fait sa scolarité dans les écoles gratuites cubaines et a poursuivi toujours totalement gratuitement 4 années d’études dans une Université de La Havane en Sciences Économiques. Il ne lui manquait qu’un an pour obtenir son diplôme et avoir un poste de travail.
Lorsque son mari (mon copain) s’est renseigné pour l’inscrire dans une Université en sciences Économiques afin qu’elle termine sa dernière année, il n’avait pas dit qu’elle était cubaine, aussi l’ont-il reçu normalement afin de l’inscrire jusqu’au moment OÙ : "Maylin a fait ces études à Cuba"...Silence, puis d’un air dédaigneux :"Les années d’études à Cuba ne sont pas reconnus en France"...
Tu imagine la vexation de cette fille lorsque son mari lui a apprit cela. L’amour étant plus fort elle et s’est renseignée qu’en Espagne elle pouvait terminer ses 5 ans d’études et qu’ils seraient validés, elle a donc décidé de "s’exiler" en France et voir ensuite.
Nous l’avons accueilli comme une soeur, comme une copine, comme notre protégée car nous savions le choc qu’elle aurait lorsqu’elle s’apercevrait de notre société individualiste et non solidaire. De Cuba elle avait déjà ce son de cloche de la France ; car beaucoup croient que les cubains sont ignorants du Monde. Les vautours des EE.UU entretiennent cette vision sur les cubains. S’ils savaient combien ils sont instruits et politiquement armés.
Maylin souffre de notre société dont elle ne comprend pas pourquoi les gens s’ignorent.
Mais je sais que par pudeur (car ils sont aussi comme cela les cubains) Maylin ne veut pas trop m’en dire sur ce que nous sommes. Mais dans nos discussions elle lâche quelquefois que nous souffrons plus qu’eux malgré leur pauvreté relative.
Francisco je sais que tu es ironique et que tu fais semblant d’avoir découvert notre façon de vivre car tu le savais déjà. Tu peux l’être, ironique, car la grande majorité des français IGNORE totalement VOTRE façon de vivre.
Merci Francisco de nous avoir dit tout cela, certains ne le croirons encore pas, mais j’ai Maylin qui m’informe souvent.
Elle ne le dit pas, mais elle souffre aussi beaucoup du manque de sa famille.
La conclusion simpliste à la française c’est que les cubains sont de pauvres malheureux sans instruction et oppressés par un dictateur. Quelle ignorance !
Il n’ont qu’à comparer cette partie réelle d’histoire avec les réalités Françaises.
Lorsque je dis cubains, les cubaines sont à égalité.
Esteban
6. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 15 septembre 2007, 08:38
Esa comedera de mierda acere !! Me fui de alla porque no tenia ni pa comer !!
Dices que los europeos se comportan mal alla pero creo que tu cuñado tuvo que comportarse mal para casarse con tu hermana, no ??
Y lo que me hizo reir lo mas es cuando preguntas si le paso a los franceses estar checkiado como los cubanos en la embajada : claro que no si ellos tienes barros para poder enfrentar cualquier situacion, y nosotros con ese maricon de Fidel tenemos que dar bastante pinga a los yumas para poder dar comida a la familia muerta de hambre : para comer mierda y regresa pa’ l carajo que te gusta y que tu elogias tanto !!
Arnaldo RUIZ VERDECIA
Paris ( Santiago de Cuba de corazon )
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 15 septembre 2007, 12:37
¡Arnaldo vaya discurso usado !
El mismo que los de Míami.
Le dices al Francisco de regresar al carajo, digas también a los franceses como estos “Bushistas” quieren destrozar la Isla y su organización social por acapararse de las chicas y ponerlas en Burdeles ; ¡carajo has dicho !
Pegas sobre Fidel tratándole de “maricon” (prohibido par la carta de bellaciao). ¿Y tú a sus lados que eres ? Sinó que un buitre igual los capitalistas de mierda !
Esteban
2. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 septembre 2007, 00:25
Arnaldo Ruíz te aconsejo un buen labadito de boca, realmente lo necesitas, responde en francés, claro si haz podido aprovechar algo de la educasión en Francia, pues ya veo que la de Cuba gratuita y obligatoria no la supiste aprovechar, evidentemente fuiste a la escuela pero ciertamente la escuela no pasó por tí, ah por cierto es baro y no barros, barros es otra cosa bien distinta y ah y no creo que él muchacho del escrito pertenezca a tu grupo de monos con peste, que es eso lo que quiere decir en el diccionario de la lengua española : asere.
Je suis écoeuré de ce chiffon d’article vulgaire que tu as écris,à ta place je me cacherais dans un trou de souris, tu comprendras que je ne suis pas un Cubain, mais j’y vais depuis 1993 et cette fois çi c’est la douzième fois, j’ai passé 72 jours,je le connais trés bien et qui plus est je connais une grosse partie de son histoire, j’ai beaucoup de livres concernant le CHE et évidemment de FIDEL que je pense est l’homme du SIECLE,je reconnais aussi que la vie est dure là-bas à Cuba, mais à l’inverse de nous je pense qu’ils vont vers le futur,alors qu’il me semble que nous allons régresser,tu oublis de parler du blocus criminel imposé par les EE-UU,qui ont un effet négatif sur l’économie, enfin bienque tu te définisses comme un SANTIAGUERO de coeur ,comme tu le dis tu n’aimes pas ton si beau pays,qui je l’espère de tout mon coeur saura vaincre tous les écueils.
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !!! A L DE Toulouse
7. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 15 septembre 2007, 11:23
Je rentre de 15 jours de Vacances à Cuba et suis tombée amoureuse de ce pays. Tout ce que tu as remarqué sur la France, j’ai vu tout le contraire à Cuba. Je comprends tout à fait que tu ne veuillent pas venir vivre chez nous car moi-même, ne suis pas fière d’être Française.
Il est vrai que la France est un pays riche de par son histoire. Nos ancêtres aussi ont fait la révolution pour obtenir tous les droits que nous sommes en train de perdre aujourd’hui.
Tu parles de toutes ces chaines à la télévision. Je préfererais n’en avoir que 4 comme à Cuba et y voir plus de programmes intelligents. Chez nous, c’est des émissions à la con pour que les gens arrêtent de réfléchir. Ils sont ainsi plus facile à manipuler.
Viva Cuba
Sylvie
8. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 septembre 2007, 10:48
Voilà, moi je suis très ému par cet article qui confirme ce que j’ai affirmé dans un site petit bourgeois prétendument de gauche où l’on m’a répondu des anneries typiques de l’intoxication idéologique des partisans du capitalisme français bien pensant (c’ets sur le monolecte qui du coup n’accepte pas qu’on dise clairement que les gens qui répondent ça sont des cons et des imbéciles forcément, la politesse c’est bien élevé petit bourge et la grossièreté de l’insulte c’est prolo pour ces mecs là... n’importe quoi, y’en a marre de les entendre ou de les lire)
Bref, moi je suis un monsieur de plus de quarante ans qui s’est payé ses longues études dans sa jeunesse avec des boulots qu’il n’a pas choisi mais qu’il a accepté : du coup mon parcours est plombé aux yeux du patronat fier de son ignorance arrogante et de son savoir être fier de porter la cravate et la bedaine en restaurant d’affaire luxueuse et à se taper des call girl qui coûtent les yeux de la tête.
Bref comme j’ai plus de quarante ans et plein de diplômes et pas de cravate fièrement portée dans un costume qui me coûterait le salaire de plusieurs smic, je ne suis embauché null part : et je rencontre plein d’autres gens dans ma situation.
Mon idée serait la suivante parce que je suis communiste et que j’en ai marre de m’entendre dire d’aller voir ailleurs :
je n’attends plus rien de ce lamentable pays gouverné par le représentant des cons.
Alors est-ce qu’il serait possible d’organiser des realtions d’émmigration professionnelles à Cuba ?
Je m’apperçois en lisant l’article que par certains côtés j’ai déjà certaines habitudes de pays communistes : je ne jete jamais les vieux ustensiles et outils en tout genre et quand ils sont usés ou endommagés je les répare. je n’achète que très peu de choses et j’entretien avec beaucoup de précaution tout ce que j’ai. Je fais énormément de récupération de matériaux comme de matériel dans les décharges quand c’est permis ou que le gardien est arrangeant (oui parce que prendre quelque chose dans une benne de certaine décharge c’est considéré comme du vol en france !!!)
à la campagne on apprends très tôt à se servir d’un fusil et parfois on a un grand père qu’a fait de la résistance contre les cons et qui garde secrètement des trucs sous le foin : alors on apprends aussi les éléments de base de la guérilla dès l’enfance.
dans le même état d’esprit, j’ai très tôt à la fac appris à devenir autonome avec mes outils de travail (je suis scientifique au départ, géochimiste précisément) et par exemple j’ai gardé cette méthodologie et suis devenu indépendant en informatique avec linux...
bref si y’a des cubains qui veulent bien de moi et m’aider à apprendre l’espagnol ne serait-ce qu’en correspondance écrivez-moi merci.
voilà, c’est un peu brouillon comme intervention mais bon
paul
paulriluma@club-internet.fr
9. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 septembre 2007, 16:12
Après avoir lu ce percutant et très interessant article, je me dis que :
Si j’allais à Cuba que je ne connais pas du tout, j’aurai du mal à dire du bien de mon pays, la france.
Les critiques qui sont faites sur Cuba sont toujours identiques ; journalistes en prison, pas de liberté s’expression, et pauvreté généralisée.
J’aimerai vraiment qu’un jour, je puisse écrire un article sur un site Cubain pour dire à quel point je deteste Cuba et que je préfére la France.
Mais ce n’est pas le cas, et c’est vraiment très triste, vous ne croyez pas ?
Car la réalité, elle est nue dans cet article , on vit dans un pays riche misérable.
Et le fait que des exilés chanceux puissent gagner ici un salaire extraordinaire ne change rien, au contraire, cela renforce le sentiment de dégout vis à vis de notre système.
Je ne suis pas hypocrite pour autant, je suis sûr que la vie doit être dure à Cuba pour les pauvres.
Mais elle est insupportable pour les pauvres français.
Elle devient impossible pour les pauvres étrangers.
C’est vrai, j’ai honte de ma nationalité.
Je deteste l’idée d’avoir un ADN UMP.
Il n’y a plus d’espoir d’une révolution, et le seul argument c’est d’être fier de pouvoir accès aux derniers modèles de réfrigérateurs ou d’écrans à plasma.
Le dernier argument c’est de dire qu’on peut être riche et heureux si le spectacle des SDF sur le trottoir ne nous gêne pas trop.
C’est vrai aussi, Sarkosy n’est pas un dictateur.
Tant qu’on ne s’attaque pas serieurement au système, et qu’on n’est pas une menace directe, on peut ecrire ce qu’on pense de Sarkosy sur Bellaciao.
mais c’est vrai aussi que cela ne changera rien car Sarkosy aura l’occasion de parler en direct sur toutes les chaines de television avec des journalistes "libres" pour expliquer que les mauvais patriotes sont des envieux qui ne veulent pas travailler au redressement de la france bleue.
Si vous avez de la chance, vous n’avez pas peur des patrouilles de police de notre france libre bleue.
Cet article est impitoyable, il démontre dans quel meilleur des mondes on vit.
jyd.
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 septembre 2007, 20:14
> Si j’allais à Cuba que je ne connais pas du tout, j’aurai du mal à dire du bien de mon pays, la france.
D’un autre côté... la France n’est pas l’objet non plus d’un bombardement médiatique à sens unique. Ah, si, une fois. Par les média étatsuniens, lorsque la France a eu l’élégance, et la justesse, de s’opposer à l’infamie de l’invasion de l’Irak. Autre temps, autres moeurs.
> Les critiques qui sont faites sur Cuba sont toujours identiques ; journalistes en prison, pas de liberté s’expression, et pauvreté généralisée.
Journalistes.. trop vite dit. Pas de liberté d’expression, à voir, mais à circonstances égales, où en serait la liberté d’expression en France ? Quant à la pauvreté, c’est plutot vrai, dans un certain sens, c’est à dire que le seul que les occidentaux savent jauger. Cela dit, il y a des pains partagés, même secs, qui valent toutes les bonnes oeuvres d’un Bill Gates. Moralement et étiquement, je veux dire.
Tiens, question bête : combien de REFUGIES politiques à Cuba ? Comme si l’histoire de ce continent avait été à sens unique...
> J’aimerai vraiment qu’un jour, je puisse écrire un article sur un site Cubain pour dire à quel point je deteste Cuba et que je préfére la France.
Pourquoi faire ? Puisque la France est déjà dépeinte comme la paradis sur Terre.
> Mais ce n’est pas le cas, et c’est vraiment très triste, vous ne croyez pas ?
Non, plutot normal, au sens "habituel", à circonstances égales.
> Car la réalité, elle est nue dans cet article , on vit dans un pays riche misérable.
C’est vrai.
> Et le fait que des exilés chanceux puissent gagner ici un salaire extraordinaire ne change rien, au contraire, cela renforce le sentiment de dégout vis à vis de notre système.
Ah oui... Pour un "immigré" (pas "éxilé") qui réussit... question "représentativité" d’une situation, c’est quand même pas terrible, vous ne trouvez pas ? Tiens, au fait, pourquoi ne pas faire le même raisonnement dans ce sens ci : pour 200 millions d’enfants qui dorment dans la rue, pas un seul n’est cubain. Hum... question "représentativité", je trouve que ça a quand même plus de gueule et, surtout, plus de consistance.
> Je ne suis pas hypocrite pour autant, je suis sûr que la vie doit être dure à Cuba pour les pauvres. Mais elle est insupportable pour les pauvres français. Elle devient impossible pour les pauvres étrangers.
Je ne crois qu’il y ait beaucoup de pays où le respect de "l’étranger" soit plus fort qu’à Cuba. Question d’éducation sans doute.
> C’est vrai, j’ai honte de ma nationalité. Je deteste l’idée d’avoir un ADN UMP.
On n’est jamais responsable de sa naissance.
> Il n’y a plus d’espoir d’une révolution, et le seul argument c’est d’être fier de pouvoir accès aux derniers modèles de réfrigérateurs ou d’écrans à plasma.
Le développement économique n’est pas une valeur morale, ni éthique. Mario Bennedetti.
> Le dernier argument c’est de dire qu’on peut être riche et heureux si le spectacle des SDF sur le trottoir ne nous gêne pas trop.
"On est toujours prêts à accepter un mensonge, si ça peut nous rendre la vie plus facile". Je ne sais plus qui.
> C’est vrai aussi, Sarkosy n’est pas un dictateur. Tant qu’on ne s’attaque pas serieurement au système, et qu’on n’est pas une menace directe, on peut ecrire ce qu’on pense de Sarkosy sur Bellaciao.
La communication sont aux démocraties ce que la propagande est aux dictatures. Chomsky.
> mais c’est vrai aussi que cela ne changera rien car Sarkosy aura l’occasion de parler en direct sur toutes les chaines de television avec des journalistes "libres" pour expliquer que les mauvais patriotes sont des envieux qui ne veulent pas travailler au redressement de la france bleue. Si vous avez de la chance, vous n’avez pas peur des patrouilles de police de notre france libre bleue.
J’ai toujours été sidéré de voir avec quelle désinvolture les cubains traitent leurs policiers. Bonjour l’état "totalitaire" en carton.
VDJ
10. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 septembre 2007, 17:50
Dommage que cet article ait été oté de la Une.
Sans vouloir continuer à converser avec cet :
...tel qu’il se qualifie lui-même (en gras), il joue en effet le même rôle que les "gusanos" de Miami.
Il dit tout de même une chose vraie : Cuba est un État policier.
TOUS les États sont policiers, mais ce qu’il oubli d’ajouter c’est que La France est aussi et surtout un État POLICÉ.
Mais ce monsieur endimanché à 7000€ ne doit pas être connu et fiché comme tous les militants syndicalistes, politiques opposants au pouvoir, tous ces hommes et ces femmes en France qui dans les usines se battent et dont la liste rouge vient nourrir les répertoires des "Computers" des préfectures.
Et ces "gusanos" "parvenus" trouvent un abri complice dans les locaux de celles-ci, MENARD et ses émules...quelle tristesse.
Esteban
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 septembre 2007, 18:03
oooops !
TM
2. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 septembre 2007, 19:43
aaah ! Thomy c’est trop facile pour toi... ;)
Esteban
11. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 17 septembre 2007, 01:05
ET PAN ! en plein dans la gu.... !
Pour une fois la France est vue telle qu’elle est et non telle que l’on voudrait qu’elle soit.
Ca fait du bien de savoir ce qu’un touriste un peu "humain" et de surcroît issu d’un état communiste pense de la France. Et ben, je ne suis pas déçu.
47 ans de "règne" sans éclat, sans rébellion, sans révolte, sans bain de sang, avec la haine et l’ambargo des neoud-neouds ou des "states", c’est pareil, ça force le respect pour ce fameux Fidel Castro.
La lecture de tous vos posts m’a beaucoup appris, sur nous, sur la vision de notre pays, sur Cuba et son organisation. Et ça donne envie de changer ce que nous prépare "le Toqué de Hongrie".
Ouilya
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 17 septembre 2007, 04:32
Ce message me fait tellement plaisir, Je vais a Cuba 2 mois par hiver, et quand je parle de Cuba sur Internet, avec des français il ne peuvent s’empêcher de traiter Castro d’infâme dictateur, bien sur les français savent tout sauf ce qui ce passe ailleurs de chez eux. Je suis déjà aller en France mais n’y retournerais jamais, quelle beau pays pourtant, dommage habité par les français, et comme je suis basané,et yeux un peu bridés vous deviné la suite......Bien sur qu’il y a des français et de toute origines très sympathiques,ils sont, ce me semble un petite minorité.
L’amérindien du nord qui préfère rester dans son grand Nord, les ours y sont moins stupide que certains humains.
12. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 17 septembre 2007, 08:56
bonjour
beaucoup d’anneries dans ce que dit notre ami cubain
connaissant bien Cuba et non Varadero ( l’endroit des touristes ) ,je suis deja allé 10 fois dans ce tres beau pays qui malheureusement est completement fermé
il faufrait lui rappeler aussi que si nous allons la bas ,nous sommes obligés d’aller a l’hotel
moi non plus je n’ai pas eu le droit d’aller chez mon epouse avant quon ne soit mariés
j’aurais tellement a dire qu’il me faudrait " trois heures d’ecriture , et je n’ai pas le temps de repondre a tant d’anneries
je dis simplement que meme si mon pays n’est pas parfait , je ne connais pas encore un français qui ai demandé l’asile politique a Cuba
anonymement ( malheureusement, je suis en train de faire sortir ma femme de Cuba ,pas triste et je pourrais vous en dire pas mal aussi )
bien le bonjour
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 17 septembre 2007, 10:09
Depuis 1993 je suis en relations avec deux jeunes cubains, l’un est médecin , sa soeur est partie en Allemagne. Je tiens à votre disposition tous leurs courriers, et tous leurs courriels.... Allez-vous me traiter d’impérialiste, suppôt des USA ???? Ou les traiter eux-mêmes de menteurs ? Le dernier mail reçu la semaine dernière est un véritable appel au secours : avec son seul salaire de médecin, il n’arrive plus à manger correctement, ni à s’occuper de sa fille handicapée mentale. La dernière fois que je suis allé à Cuba, il y a déjà 9 ans, son salaire de médecin n’atteignait pas celui de la femme de chambre de mon hôtel, et encore elle, elle touchait en plus des dollars en propina, pas lui ! Les jeunes ingénieurs qui travaillaient dans l’industrie pétrolière, pour le compte des joint-ventures avec des sociétés étrangères, dont des sociétés françaises, touchaient un bonus de 4 dollars par mois en sus de leur 220 pesos, alors que lesdites entreprises étrangères versaient pour chacun d’ eux près de 400 dollars/mois, la différence restant dans les caisses de l’Etat Cubain.
La jeune fille, que nous avons connue presqu’enfant, elle, poursuivait des études de droit pour devenir avocat. Et franchement, à part Cuba ou la Corée du Nord, on ne voit pas où son diplôme aurait eu une quelconque valeur ! Son choix était simple : ou elle se prostituait, ou elle trouvait une solution pour quitter Cuba. Elle a épousé un jeune germano-brésilien, qui a pu la faire venir en Allemagne. je les reçoit de temps en temps en France. Elle a entrepris d’autres études, sera prochainement diplômée et employable.
Qui peut sincèrement dire qu’il n’y a pas de mendiants dans les grands villes cubaines ? qui peut sincèrement dire que le socialisme a éradiqué la prostitution ? Les passe-doits ? La prévarication ? Oui, la famille Castro s’est considérablement enrichie, tous les Cubains vous le diront. A Varadero, car j’ai fait comme tout le monde, j’ai pu voir la villa de la famille, les grosses bagnoles noires, les chauffeurs, les gouvernantes pour les enfants, la piscine privée etc... Le personnel de mon hôtel n’a pas manqué de tout m’expliquer.......
Certes, l’éducation y est une des priorités, mais les enfants ont le plus grand mal a avoir des chaussures pour aller à l’école, du matériel (papeterie entre autre) de la nourriture, et ceux à qui vous pouvez parler dans la rue - en anglais, en allemand ou en italien ! - vous expliquent clairement qu’ils souhaitent travailler dans le tourisme. Les soins sont gratuits, mais allez dans les pharmacies, il n’y a pas de médicaments ! On les achète au marché noir dans les rues,en particulier sur le Prado à la Havane, souvent de la contre-façon. En même temps d’ailleurs que les stupéfiants.
Tout n’est pas rose en Europe, mais tout n’est pas rose à Cuba non plus, même si c’est mieux que dans d’autres pays d’amérique latine. Enfin, c’est ce qu’on dit .......
2. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 17 septembre 2007, 10:25
jE PENSE QUE LES DIFFICULTES QUE TU AS P0UR FAIRE RENTRER TA FEMME VIENNENT SURTOUT DE L’AMBASSADE DE FRANCE,parce que si tu es marié réguliérement, du côté Cubain tu n’as aucune difficulté.Je suis moi même marié à une Cubaine qui vit avec moi sans problème !!!A L de TOULOUSE.
3. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 17 septembre 2007, 10:50
mais peut-être que pas mal de français aimeraient quitter notre france pourrie pour rejoindre Cuba
Varenne louis
4. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 18 septembre 2007, 08:23
Louis,
[Où l’on a] son nid on se couche.
Si chaque fois que tu a des difficultés tu t’esquives, je ne suis pas étonné de l’état de la France.
Oui la France est pourrie et tu le vis et tu le vois, pourtant je ne partirais pas de mon pays, mes ascendants ont déjà été forcé de fuir le leur après avoir combattu UN DICTATEUR ASSASSIN que notre ÉTAT FRANÇAIS entre autres avait reconnu. Ma famille s’est construite ICI en France et NOUS AVONS TANT À FAIRE POUR LA RENDRE VIVABLE POUR TOUS !
Esteban
5. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 18 septembre 2007, 10:27
Bonjour
Quelqu’un a écrit ceci sur ce forum :" je suis deja allé 10 fois dans ce tres beau pays qui malheureusement est completement fermé
il faufrait lui rappeler aussi que si nous allons la bas ,nous sommes obligés d’aller a l’hotel moi non plus je n’ai pas eu le droit d’aller chez mon epouse avant quon ne soit mariés
j’aurais tellement a dire qu’il me faudrait " trois heures d’ecriture , et je n’ai pas le temps de repondre a tant d’anneries
je dis simplement que meme si mon pays n’est pas parfait , je ne connais pas encore un français qui ai demandé l’asile politique a Cuba"
Il se trouve que je suis allé trois fois à Cuba entre 1994 et 2003. Je n’ai dormi que la première fois à l’hôtel, la première nuit parce que je connaissais personne. Depuis, avec mon épouse, nous n’avons été hébergés que par nos nouveaux amis.. dans des quartiers plutôt (relativement) défavorisés. Rien à voir avec les paladares qui n’existaient pas encore lors de notre premier voyage.
Nous n’avons connu aucun problème, ni même de contrôle policier...JAMAIS ! Peut-être avons-nous eu beaucoup de chance ? ce n’est pas le cas en France où, élu et militant politique connu, je suis suivi à la trace par la police pseudo-démocratique française...
Je voudrais ajouter ceci, pour m’inscrire en faux également sur un autre point :
J’ai déposé personnellement une demande d’asile politique à l’ambassade de Cuba à Paris !!
Après une période de prison préventive en Espagne (avec demande de 10 ans de prison pour intégration dans bande armée - bien sûr puisque je suis Basque !) et une condamnation à une peine de prison en France pour mes activités politiques, j’attends une réponse à ma demande.
Alors, le tissu d’âneries, il est de quel côté ? les prisonniers politiques, il faut les chercher à Cuba ? Venez en Pays basque de France et d’Espagne, je vous en présenterai des quantités qui ont passé des décennies en taule pour motifs politiques et après avoir subi des tortures soigneusement occultées par les tenants de la "liberté d’expression" du style RSF ou PPDA et Claire Chazal...
Je vous le dis comme je le pense : La France que j’avais appris à aimer est devenue une honte ; La dignité qu’elle a perdue, je l’ai retrouvée à Cuba... Ce qui se passe sous le règne du nouveau tsar Nicolas n’est pas fait pour lui redorer le blason. Le chauvinisme, l’auto-satisfaction et le fait d’ânonner les clichés habituels de la désinformation ne suffiront pas pour que la France retrouve son prestige (à jamais ?) perdu.
Viva Cuba ! Viva Fidel ! Viva Chavez ! Viva la Revolucion saocialista !
ça ne sera jamais pire que ce néo-libéralisme criminel en fait un capitalisme sauvage qui n’ose même pas dire son nom et qui se cache derrière un mot qui rappelle la Liberté... Libéralisme ? tu parles ! la loi du plus riche et du mieux armé, oui !
Xarlo Etchezaharreta
Demandeur d’asile politique à Cuba
6. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 18 septembre 2007, 19:43
Oui, à Toulouse , il y a pas mal de Cubains, certains mariés à des Français ou Françaises ...j’en ai connu un d’assez prés ,si j’ose dire, et il ne m’a pas paru qu’il ait eu tant de difficultés à venir ici lorsqu’il a suivi sa femme Française (dt il s’est séparé depuis) ...d’ailleurs ,bien qu’immigré en France, le regard qu’il porte sur Cuba n’a js ressemblé à ce qu’en dise les médias Français , il est autrement plus nuancé ...
Marjo
13. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 17 septembre 2007, 16:18
Querido amigo,
Felicitaciones por tu sentimiento de amor y compromiso a tu patria y por la valentia de expresarlo a los cuatro vientos !!!!! Eso debe ser el orgullo que tû sientes por poseer una cultura diferente que te ha marcado desde que naciste y que te guiado hacia la justicia social, la fraternidad, la solidaridad y a la sensibilidad y amor a la paz.
Francisco, quiero decirte que no solamente en Parîs encontrarías gente durmiendo en las calles rodeados de perros para abrigarse y en condiciones infrahumanas. Esto ocurre en ciudades del Canadá, y lo he visto en Montréal, en circunstancias que en esta ciudad como en todo el país existen diversos refugios para itinerantes en construcciones moderna y confortables que ofrecen a los usuarios alojamiento y comida. Al parecer no todos los jóvenes de acá son tan felices como tú en Cuba, van de una ciudad a otra buscando algo mejor tal vez. No solamente jóvenes duermen en las calles y piden limosna , se ve allí gente de todas las edades ! Es triste.
Francisco, creo que en tu pasar por Paris muchos han sentido admiración por ti como producto de un sistema de vida tan diferente, de un país de valientes que jamâs volveria al sistema anterior a la Revolucion, jamas se doblegarian ante el imperio capitalista. Ustedes los cubanos aman la paz, saben respetar el medio ambiente, porque su concepcion de la vida se ha forjado asi desde la primera infancia.
Felicitaciones y feliz retorno a Cuba
Mi abrazo fraternal
Liliana
14. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 18 septembre 2007, 12:09
Trés bien cet article, tu as complètement raison sur tout ce que tu dis, de notre chère société qui se dit l plus développé mais où les problèmes sont bien plus profond que l’on veuille le croire avec la pauvreté trés limite des plus démunis, la vie chère, les logements inaccessibles pour une bonne partie des ménages, un président omniprésent même lorsque cela ne le concerne pas...il adresse un vrai culte de la personnalité notre cher président de ces 1metres et quelques...il doit vraiment complexer de sa taille pour se montrer tout le temps aux JT, il devrait plutot se concentrer pleinement à sa politique, à se rendre un peu compte de tout ce qui passe chez nous et a essayer de réduire les inégalités et les conditions des plus démunis...bien sur lui il s’occupe que des riches, nous les pauvres cela ne compte pas pour lui à part dans les discours politiques pour se faire aimer de tous mais une fois élu qu’est ce qu’il a fait pour les plus démunis ??? et pour les sans papiers...direction charter merci aurevoir...qu’on ne vienne plus me dire que nous sommes dans un pays démocratique qui respecte les droits de l’homme quand on voit comment on traite les sans papiers et comment on leur fait la chasse...on se croirait de retour à la chasse aux sorcières...
Ton article est cruellement vrai, on parle beaucoup de chez nous comme un pays beau et noble mais la misère y est présente et la majorité des gens détourne les yeux quand il la croise...la peur qu’un jour cela leur arrive attise le mépris et pousse les gens pauvres a voter pour des mecs qu’ils leur promettent plus d’avantages, plus de considérations...que des mots qui font plaisir mais sans action après...
De cette France la, je n’en suis pas fier, au contraire avec toute l’importance que l’on a au niveau mondial, notre Histoire comme tu l’as dit : les révolution, le siècle des lumières... on pourrait vraiment jouer un rôle important au niveau mondial on pourrait donner réellement un exemple d’une république sociale et démocrate...malheureusement la ce n’est que pure chimère...on ne se préoccupe pas des plus pauvres, on les délaisse et aprés on ose parler de nous comme un beau pays où tout va bien...le plus alarmant et le plus choquant reste notre politique vis à vis des immigrés...la on peut vraiment se poser la question somme nous toujours dans un pays QUI PRONE LA SOLIDARITE, la fraternité et la liberté ainsi que les droits de l’Homme...avec un ministre comme Hortefeux et Sarko...je pense qu’on est en droit de se poser de sérieuses questions ...
Je suis désolé et vraiment honteux de la France que t’as pu constatée loin de tous les idéaux et de toutes les idées que l’on souhaite donné de l’extérieur...on est incontestablement en dessous de toute l’image que l’on peut donner au reste du monde... certes nous sommes développés mais cela est trop inégale...certains ont tous, une majorité arrive en a accéder mais la minorité est complètement exclue de notre société et vit dans des conditions effroyables...
A QUAND UN RENOUVEAU ??? A QUAND UNE MOBILISATION COLLECTIVE ??? A QUAND NOTRE CHER GOUVERNEMENT DEFENDANT LE DROIT DE TOUS ???
15. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 18 septembre 2007, 14:27
Ah ah
un peu lourd quand même la pédagogie de gauche
allez, j’enfonce le clou des commentaires qui tournent au drame bourgeois
Abdullah !
16. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 19 septembre 2007, 13:23
Vision très intéressante, touchante même...
Malheureusement, non seulement beaucoup de français ne sont pas conscients des réalités de leur propre pays, mais bien plus encore sont ceux qui font confiance aux media pour leur dire ce qu’est Cuba...
PS/HS : Je souhaite aller à Cuba, peut-être pour un mois, peut-être 2, sans m’enfermer dans les zones touristiques mais plutôt en visitant le pays, au contact des cubains (et en évitant les touristes donc). Quelqu’un peut-il me donner des conseils, me dire ce qu’il faut visiter / faire / ne pas faire / éviter etc...? Et les démarches éventuelles si on ne se contente pas d’être un touriste parmi les touristes ?
Merci d’avance :)
G.B.
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 19 septembre 2007, 15:13
Pour G.B.
Heureusement que Cuba se visite autrement qu’avec des tours operator !!!! J’y ai fait 2 voyages avec des amis (jamais d’hôtels) grâce à un réseau d’adresses cubaines (que des connaissances faites dans le pays) ; Il y a aussi des associations comme France Amérique Latine (FAL) ou des antennes se trouvent partout.... Je suis moi-même membre d’une association France-Cuba ; là aussi il y a des comités locaux !!! A votre disposition mais sur le site on ne donne pas de numéro de tél.
Amicalement
Claude
2. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 16 février 2008, 23:19, par Claude DELOUME
http://www.cuba-linda.com/
17. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 19 septembre 2007, 13:26
Défendre l’indéfendable parce que l’on est de gauche et anti capitaliste par pure idéologie ?
Le régime cubain est une dictature, ce n’est pas le peuple cubain qui prend les décisions, le pouvoir a été confisqué par quelques personnes, il n’y a pas de débat politique.
Le discours sur Cuba que l’on retrouve dans les grands médias fait partie de la propagande, là je suis d’accord avec vous, ce que l’on repproche en fait à Cuba de résister au pouvoir américain. Sur le fait qu’il y a de nombreuses inégalités dans notre société et beaucoup d’individualisme, là je suis d’accord aussi. Mais présenter comme un modèle une dictature sous prétexte qu’elle se dit communiste, là je ne vous suis plus. C’est justement ce genre de discours qui fait que la gauche paraisse dangereuse et qu’elle est assimilée au stallinisme et aux dictatures.
1. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 19 septembre 2007, 14:31
Ah bon parce que des partis de droite n’en ont pas fait autant ?
Rappel historisque : Devedjan, Madelin et consorts sont des annciens d’Occident, mouvement d’extrème-droite du début des années 1970 qui ont soutenu la prise du pouvoir de Pinochet au Chili !
Autre rappel, l’ancien RPR de Chirac a soutenu Sadam Hussein au temps de sa splendeur au début des années 1980, Chirac a même passé ses vacances là-bas !
Sans compter la grande amitié entre Chirac et Omar Bongo et la main tendue de Sarkozy à Khadafi..... On pourrait aussi parler de Giscard et des diamants de Bokassa, et de "notre ami le roi" Hassan II du Maroc !
Les partis de droite n’ont pas les mains assez propres pour ne pas se permettre de balayer devant leurs portes !
BIBI (33)
2. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 23 septembre 2007, 11:46
Et malheureusement, de soutenir des dictatures et d’avoir du sang sur les mains ( lire et relire aussi l’histoire de la colonisation , je vs conseille "un livre noir du colonialisme") , ça ne les a pas empêché de gagner les élections ............................... ;
Marjo
3. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 23 septembre 2007, 11:47
pas mal aussi "le livre noir du capitalisme"
18. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 27 septembre 2007, 21:16
que les paroles de fransisco puissent se faire savoir à cuba et ailleurs. il y a bien longtemps que les fançais se regardent le nombril et ont oublié toutes leurs valeurs humaines. je remarque que c’est encore dans des sociètès dites pauvres qu’il y a le plus d’humanisme et de solidarité. nous avons tout à apprendre des autres mais nous préférons aujourd’hui descendre aux enfers. notre président nous y mène tout droit mais nous sommes devenus aveugles.
que fransisco raconte ce qu’il a vu aux siens ! même s’ils ne le croient pas.
19. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 26 septembre 2008, 11:57, par Yves Herelle
Bonjour,
j’aimerai me servir de ce témoignage que j’ai bien aimé pour une émission sur radio galère à Marseille.
("la Nouvelle Chanson des Andes").
Merci
20. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 26 mars 2010, 16:40, par Un cubain coummunist et socialiste
100% d’accord avec toi !!!
Je suis cubain et j’habite en France depuis 18 mois. Je suis triste jacque jour de ma vie depuis que je suis la. Je suis venu pour faire de la France ma maison, mais les portes sont souvent fermée pour des gents comme nous, et nous n’avons pas vraiment besoins de nous emmerder nos vies ici. Aujourd’hui je cherche un emploi à l’etrangere, peu importe le pays, mieux si c’est un pays pauvre pour demenager d’ici. à la France de revolution ne le rest que l’histoire. Vous avez besoin de lire des livres du Che et Fidel au lieu de perdre le temp sur Internet et avec la tele vid des emotions
21. Paroles d’un touriste cubain à Paris., 5 mai 2010, 15:47, par AB
hola Francisco !
Tout ceci est vrai sur La France hélas ! Même mes grands parents ne s’y retrouveraient pas dans cette société et souvent j’ai honte d’être Français !
Tu es Cubain ,un conseil reste sur ton île qui t’a vu naître car rien ne remplacera
ce pays ou l’Amitié ,l’Entraide et la VIE ne trouvera d’égal malgré toutes les difficultés !
j’ai voyagé 2 fois et m’apprête a faire un troisième voyage dans ton pays en dehors des sentiers touristiques bien que ne parlant pas un mot d’espagnol je peux me débrouiller et vivre normalement chez des amis Cubains qui on le sens de l’hospitalité !
j’aime Cuba ! mais de la à y vivre c’est une autre histoire ,je suis Français de Bretagne mais je n’ai pas choisi de vivre dans mon pays non plus mais il me serait difficile de dire que je suis Français en vivant à Cuba pour différentes raisons et notamment politiques car nous n’avons pas de leçons à donner à qui que ce soit nous autres Français !!!
Francisco merci pour ton témoignage et si tu as l’occasion d’aller à la bibliothèque
principale de Santa Clara tu verras qu’il y beaucoup de livres Français dans les rayons ,c’est moi qui les ai envoyés !
VIVA CUBA
AB