Accueil > Pierre Laurent (PCF) contre une sortie de l’euro.

Pierre Laurent (PCF) contre une sortie de l’euro.

Publie le mercredi 8 décembre 2010 par Open-Publishing
55 commentaires

Pierre Laurent (PCF) contre une sortie de l’euro.

Reuters.

08/12/2010 | Mise à jour : 15:06

Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, s’est prononcé mercredi contre une sortie de l’euro, une idée défendue par une partie de la gauche radicale française.

"La sortie de l’euro n’est pas une solution. Ce n’est pas la sortie de l’euro qui peut arranger les choses", a-t-il dit lors d’une rencontre avec la presse parlementaire.

Pour Pierre Laurent, une telle mesure "laisserait les pays qui sortiraient de l’euro seuls face à la guerre économique actuelle".

"Le problème n’est pas de renvoyer chacun à son isolement dans une compétition économique sauvage au niveau international", a-t-il dit.

En revanche, Pierre Laurent veut changer le contenu des politiques monétaires dans la zone euro pour faire de la monnaie unique un instrument de coopération et de développement social, et non pas "un instrument de coercition budgétaire qui pousse chacun à une hyper austérité".

"Donc changeons l’euro et la manière de l’utiliser mais ne ’bazardons’ pas l’instrument", a ajouté le dirigeant communiste.

Messages

  • OUI mais comment changer le contenu des politiquess monetaires avec des gouvernements de droite ou sociaux democrates partout en Europe ?

  • Nullissime, son père doit se retourner dans sa tombe !
    Indigne, accepter de rester sous la coupe allemande et la BCE de Frankfurt, valet du 4ème Reich et des USA réunis

  • Il est loin le temps ou le pcf avait une position de clesse , s’opposait reellement a l’UE et a a monnaie unique..1992 1996 et defendait encore la souverainete nationale ; ; ; ; ou quand le reformisme nous gagne...

  • la gauche n’est qu’un cadavre putride sur lequel s’agitent des nécrophiles.

  • Je suis étonné de constater que des gens de gauche ne voit pas les limites de l’espace national. Imaginons les Grecs revenant à la Drachme ! La moulinette nationale contre le mondialisme, c’est le fonds de commerce du FN. Les progressistes de toute tendance ne peuvent pas se payer ce retard. Les Etats ont encore leur mot à dire. La France pourrait dénoncer le traité de Lisbonne et prendre l’initiative d’un nouvelle construction européenne avec une monnaie commune.

  • En gros i nous dit,vive UE des riches.Faut arreter de coller a l’umps !momo11

  • il prend simplement le contre pied de Gérin...sur les conseils brillants de Wurtz, le grand ordonnateur de la dissolution du PCF dans le...PG.

    Laurent n’a aucune dimension...il est sans fond ni forme tout juste bon à magouiller des accords politiciens avec les sosses.

    Le contrôle de la monnaie était un des leviers de la souveraineté de notre pays...il vent nous vendre une refonte du système financier tourné vers le peuples ? et comment y arriver ? voilà qu’on est déjà pas capables de se positionner clairement dans notre propre pays qu’on veut nous faire croire que la solution résiderait dans la réforme d’une organisation supranationale fondée dès ses origines pour rationaliser l’exploitation des masses en évitant les guerres et autres épisodes embarrasants qui sont autant de bonnes raisons, pourtant, de remettre la Révolution au centre du débat..

    Il suit en cela les recommandations de Georges SOROS et de cette mouvance qui tient l’IS, corrompue jusqu’à l’os...prête à nous vendre encore l’illusion qu’elle est "sociale"...

    Laurent, dehors !

  • Bravo Mr Laurent,vous avez bien appris votre leçon strausskannienne .
    Heureusement que vous n’etes pas candidat en 2012.

  • Commenter ce que récite le non dirigeant du Parti Non communiste, c’est de la non économie de touches de clavier !

    Désolés, amis du Front..

    Le PCF touche le fon. :.Ils vont commencer à creuser.

     
    Par contre, puisqu’ici, ça fait "causer" monnaie je vois que Laurent. ;a de curieux alliés..
    .
    Dit sans aigreur ni attaque perso, par exemple l ’internaute qui écrit,( certianement shooté aux commentaires des médias bien pensantes)

    Je suis étonné de constater que des gens de gauche ne voit pas les limites de l’espace national. Imaginons les Grecs revenant à la Drachme

    Je lui conseille vivement de se renseigner sur ce que l’arrimage à l’euro, plus l’intervention du sniper DSK, serial- killer des souverainetés populaires et chef de Bande des Affameurs, , cela représente pour les Grecs , mis à poil sous conduite du PS local !

    Je rappelle qu’y compris avec les traités actuels :

    Les pays hors zone euro, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Suède et le Royaume-Uni sont membres de l’UE, mais ne font pas partie à l’heure actuelle de la zone euro.

    On peut me répondre que le Danemark, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie participent au mécanisme de change européen II (MCE II), ce qui signifie que la couronne danoise, la couronne estonienne, le lats letton, et le litas lituanien sont liés à l’euro.

    Mais allez voir les sitesou ça ferraille entre économistes bourgeois,ça branle dans le manche !

    Cette précision donnée, je signale que ceux qui de Laurent à Sarko en passant par le PS et les Verts , nous bassinent sur le ridicule de sortir de l’UE, qu’ils oublient que si les pays appliquaient les critères maastrichiens (décrétés en 1992 par tous les européistes , de Simone Veil à Fabius en passant par Mélanchon..et avec la criminelle absttention de Laguuiller..) , l’EURO et la BCE seraient vidées de ce qui a légitimé l’abandon des monnaies nationales !

    On dit aussi :" OUI mais alors il faudrait dévaluer le franc"

    Et alors ?

    L’Euro n’est qu’un Deutsch-mark sur évalué.!
    .
    Débat de"oufs"que "euro -salutaire" contre" monnaies moins pires" !!

    Selon moi, Il l faut rompre avec tout le domino européiste initié par les partis qui ont construit au début des années 50 une zone continentale de renforcement de la puissance capitaliste..

    Et je me contrefous que le Pen , ou mon voisin disent des choses comme moi, pour d’autres raisons..


    Le communisme ce n’est pas un repliement nationaliste.
     !

    Mais on ne fait "dépérir" un" ETAT"..que s’i existe encore !

    La France sans monnaie, sans institutions démocratiques,avec des syndicats vautrés dans la Kollaboration C.E.S, la France se couchant à Bruxelles et Strasbourg dans le pieu des consensus de flinguage des travailleurs, des peuples, la France de l’Internationale"socialiste",ou du GUE des pseudos partis "communistes", la France -celle de HUGO "tonnant de son exil", pas celle de M.THIERS !-, cette France, " Ma france" comme chante notre Ferrat, celle là est sans défense !

    Surtout quand en plus.., sur le plan "défense " justement, elle fellationne Obama, réintègre le commandement de l’OTAN..

    Certains pensent que je vais conclure par :

    Laurent- OTAN.., ?

    Ce serait mal me connaitre...

     :))

    Cordialement

    AC

    • ALAIN tu es comme moi un ex PCF alors tu dois te souvenir le nombre de manifs que nous avons faites à l appel du parti contre la construction européenne , idem contre la force de frappe , de renoncement en renoncement ( il est vrai que le grand-frère soviétique n’ est plus là pour nous "aider" à maintenir la ligne ) on nous dit qu’il faut maintenant rester dans l euro alors que le PCF était contre l’instauration de la monnaie unique , encore un effort et l’on va nous expliquer que la BCE est une banque coopérative ...
      ce qu il faut ce n est donc pas seulement sortir de l’euro mais sortir de cette europe corsetée par des traités successifs qui la livre pieds et poings liés au capitalisme mondial , et vouloir comme LAURENT changé le système de l’ intérieur relève de l’escroquerie , cette europe là n’est pas amendable il faut donc en sortir et la combattre .

      Par contre je n apprécie pas ta sortie contre les syndicats qui se vautrent dans la Kollaboration avec la CES ... je crois que l’on peut écrire les mêmes choses sans utiliser ce "k" qui évoque la période ou des traitres français collaboraient avec Les nazis , même si je sais que tu ne vises pas ceux qui comme moi sont fidèles à la CGT depuis 44 ANS , je me sens quand même atteint par cet amalgame malheureux .

      AMICALEMENT

    • Je pense que la direction du PCF, sur le conseil d’économiste comme dans l’huma d’aujourd’hui, tient à l’euro par la volonté de croire qu’une partie de l’europe va virer bien à gauche prochainement par le système électoral en place. Ce choix s’appuie sur un revirement possible des socialistes ,pressés par leur base, pour une autre utilisation de l’euro et de la BCE en faveur des services publics et de la lutte contre le chômage.

      Ce désir de maintenir l’Euro comme monnaie d’échange et d’investissement ne peut réussir que par une taxation forte aux frontières de la zone euro pour avantager les produits fabriqués en Europe capitaliste. Mais la crise est si forte que ce désir-choix, à cause de la mondialisation, ne peut fonctionner. Les partis politiques n’ont plus la force de résister au marché financiers malgré leur déclaration la main sur le coeur. Les communistes n’ont pas d’autre choix que de renverser le système par tous les moyens possibles. La stratégie économique doit être discuter à la base partout , sortir de l’Euro en Grèce-Irlande-Portugal-Espagne et ne pas payer les dettes souveraines est une bonne manière de plomber les banques et le capital financier et ainsi d’obliger le mouvement populaire à prendre le pouvoir en renvoyant les élites pour transformer fondamentalement la socièté.

      Ce courage de renverser les élites et leurs institutions viendra des masses elles-même et le choix des élites-apparatchiks de "gauche" et "d’extrème-gauche" de remplacer les élites "bourgeoises" dans leur système institutionnel, qu’il faut absolument détruire, pour changer un "peu" le système sera un échec et une déception pour les peuples européens.

      Nous ne pouvons pas faire l’économie d’une véritable révolution sans décevoir les masses populaires dans le chômage permanent et la pauvreté endémique.Les camarades qui pensent faire l’économie d’une révolution par le jeu électoral font preuve d’une naïveté politique face aux puissances d’argent. Reconstruire l’économie et notre industrie sur une base nationale et même régional n’est pas une utopie , c’est même une nécessité vitale pour supprimer le chômage et la logique du profit actionnarial qu’il faut supprimer sans indemnités. L’économie ne peut être l’affaire exclusive des économistes même marxistes, le peuple avec ses qualités intellectuelles et manuelles est capable de remuer les montagnes par son travail collectif. S’il souhaite organiser un marché avec le Franc où une autre monnaie et même avec le troc c’est à lui de décider par référendum citoyen dans les entreprises en excluant les anciens actionnaires et les valets du capital.Les grandes familles bourgeoises devront déménager dans des pays accueillants leur façon de voir , mais leurs avoirs financiers seront dépréciés comme les bolchéviks ont déprécié les emprunts russes.

      Des tas de propositions alternatives peuvent surgir de partout dans cette lutte de classe qui se développe partout dans l’Europe capitaliste. Pierre Laurent promeut l’idée de certains économistes marxistes , d’autres comme nous en avons plusieurs milliers capables d’effondrer le capitalisme à jamais .

      Bernard SARTON , section d’Aubagne

    • J’ai encore une chance d’écouler les billets retrouvés dans l’armoire de ma grand mère, sous une pile de linge, avec des pièces en argent . SOUFLONS A pierre LAURENT de revenir aux francs, nos bonnes pièces françaises ont plus de valeurs que ces euros, en parlant d’euros quel est le salaire de ce type qui est nourit depuis qu’il est tout petit par le parti communiste connait il le coup DE PIED AU CUL D4UN PATRON ? LICENCIEMENT ? BULLETIN DE PAIE ? FIN DE MOIS DIFFICILE, ? ETC CONNAIT IL, ?

    • Le communisme ce n’est pas un repliement nationaliste.!

      Bien sûr que t’as raison, mais peux-t-on faire comme si la bourgeoisie n’avait jamais existé ? Et ne tenir aucun compte du monde, taillé par elle, pour ses intérêts, qu’elle laissera, un jour ou l’autre, aux prolétaires ?

      Ci-après un texte de 1848 :

      "La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire.

      Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l’homme féodal à ses "supérieurs naturels", elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du "paiement au comptant". Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange ; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l’exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale.

      La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages.

      La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent.

      La bourgeoisie a révélé comment la brutale manifestation de la force au moyen âge, si admirée de la réaction, trouva son complément naturel dans la paresse la plus crasse. C’est elle qui, la première, a fait voir ce dont est capable l’activité humaine. Elle a créé de tout autres merveilles que les pyramides d’Egypte, les aqueducs romains, les cathédrales gothiques ; elle a mené à bien de tout autres expéditions que les invasions et les croisades [6]

      La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les rapports de production, c’est-à-dire l’ensemble des rapports sociaux. Le maintien sans changement de l’ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition première de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux, figés et couverts de rouille, avec leur cortège de conceptions et d’idées antiques et vénérables, se dissolvent ; ceux qui les remplacent vieillissent avant d’avoir pu s’ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés.

      Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.

      Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit Les oeuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle.

      Par le rapide perfectionnement des instruments de production et l’amélioration infinie des moyens de communication, la bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation jusqu’aux nations les plus barbares. Le bon marché de ses produits est la grosse artillerie qui bat en brèche toutes les murailles de Chine et contraint à la capitulation les barbares les plus opiniâtrement hostiles aux étrangers. Sous peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode bourgeois de production ; elle les force à introduire chez elle la prétendue civilisation, c’est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image.

      La bourgeoisie a soumis la campagne à la ville. Elle a créé d’énormes cités ; elle a prodigieusement augmenté la population des villes par rapport à celles des campagnes, et par là, elle a arraché une grande partie de la population à l’abrutissement de la vie des champs. De même qu’elle a soumis la campagne à la ville, les pays barbares ou demi-barbares aux pays civilisés, elle a subordonné les peuples de paysans aux peuples de bourgeois, l’Orient à l’Occident.

      La bourgeoisie supprime de plus en plus l’émiettement des moyens de production, de la propriété et de la population. Elle a aggloméré la population, centralisé les moyens de production et concentré la propriété dans un petit nombre de mains. La conséquence totale de ces changements a été la centralisation politique. Des provinces indépendantes, tout juste fédérées entre elles, ayant des intérêts, des lois, des gouvernements, des tarifs douaniers différents, ont été réunies en une seule nation, avec un seul gouvernement, une seule loi, un seul intérêt national de classe, derrière un seul cordon douanier.

      La bourgeoisie, au cours de sa domination de classe à peine séculaire, a créé des forces productives plus nombreuses ; et plus colossales que l’avaient fait toutes les générations passées prises ensemble. La domestication des forces de la nature, les machines, l’application de la chimie à l’industrie et à l’agriculture, la navigation à vapeur, les chemins de fer, les télégraphes électriques, le défrichement de continents entiers, la régularisation des fleuves, des populations entières jaillies du sol - quel siècle antérieur aurait soupçonné que de pareilles forces productives dorment au sein du travail social ?"

      Extrait du Manifeste du Parti Communiste-K Marx (1848)

    • Tout est dit ... Marx et Engels quels visionnaires !!!

      Bernard SARTON

    • l’on va nous expliquer que la BCE est une banque coopérative

      Et la banque de France, à l’époque du franc, c’était quoi ? une banque prolétarienne....

    • Apparemment les ceux qui veulent élaguer l’euro de tous les "métèques" du sud (Grecs, portos, italo, spanich..etc) sont les capitaliste allemands qui dictent à la Merkel la conduite à tenir, faut-il se solidariser de ces zozos qui ont des antécédents encore plus épais que leurs porte feuilles d’actionnaires !

  • Je l’ai déjà dit, mais je le redis (car hélas pour une fois je n’ai pas changé d’avis depuis plusieurs mois, sinon, années) ...J’avoue que pour une fois, je me sens intellectuellement dépourvue des outils d’analyse nécessaires à prendre un semblant d"’orientation politique" sur le sujet, et je ne sais pas quoi penser de cette histoire de "sortie de l’euro". Je dirais qu’à ce stade aucun des arguments "pour"/"contre" ne me convainc, rien de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent ici ou ailleurs ne me percute, tout me semble un poil trop simpliste, de part et d’autre, et qu’il me semble que nous pataugeons dans la choucroute, toutes et tous, et quels que soient nos éventuels points de vue. Compte tenu du peu d’analyses sérieuses et marxistes sur le sujet, je vois mal comment on peut actuellement se prononcer "pour" ou "contre" autrement que de façon un peu "épidermique" et quasi-instinctive, et que sur ce sujet, de part et d’autre, le "bon sens commun" me semble pas loin d’être plutôt de la "bêtise commune"....
    Si quelqu’un a des choses intelligentes ( dans un sens ou dans l’autre) à me conseiller de lire sur le sujet, je prends, parce que là pour moi c’est panade complète (j’essaie d’y remédier mais je crois qu’il faut aussi savoir reconnaître ses limites).
    Pour résumer je dirais que instinctivement mon opinion est qu’on ne lutte pas valablement contre des avancées capitalistes en faisant machine arrière (c’est à dire en exprimant plus ou moins une position qui a quelque chose de réactionnaire, par la force des choses) mais en se servant des contradictions de la situation nouvellement créée pour tenter d’en sortir le meilleur pour nos luttes "par le haut".
    Vous n’ignorez pas l’espèce de répulsion viscérale (mais pour le coup, intellectualisée et analytique) que suscite chez moi la défense d’un retour éventuel à "l’Etat-Nation" comme soi disant solution à une partie de nos problèmes- mais je sais que bcp de camarades ici ne partagent pas cet avis ;)) ce fait doit jouer dans le débat, mais quand même, je trouve que globalement, notre mouvement est très faiblard sur la question de l’Union Européenne et de l’Euro et qu’il nous faudrait autre chose que des éructations ou des certitudes comme celles d’un Pierre Laurent, qui, je crois, n’a pas non plus correctement réfléchi aux données du problème....
    Bre,f c’est la purée de pois là ;)

    J’espère, en fouillant, finir par trouver un peu de matière consistante à me mettre sous la "dent" pour avancer sur le sujet, en attendant, comme vraiment, je ne m’en sens pas les compétences ni les connaissances, je préfère me taire et chercher, plutôt que de m’emporter dans des discussions qui me semblent toutes à côté de la plaque...

    Fraternellement

    LL

    • y a des jours..

      Je ne te salue qu’à peine, L.L...

      Passe encore que tu sois très sévère et un peu injuste..

      Compte tenu du peu d’analyses sérieuses et marxistes sur le sujet, je vois mal comment on peut actuellement se prononcer "pour" ou "contre" autrement que de façon un peu "épidermique" et quasi-instinctive, et que sur ce sujet, de part et d’autre, le "bon sens commun" me semble pas loin d’être plutôt de la "bêtise commune"..

      P’tain !!

      J’ose pas imaginer la tête de Peyret s’il n’avait pas la flemme de feuilleter davantage Bella Ciao.!!

      (.alors qu’il prend son temps pour pondre des trucs à lire chez les marseillais rouges vifs.)

      .
      Mon copain de "comptoir" qui signe Alain 3 , sur son blog , comme je l’ai fait moi même dans mon deb’, reprenait en 2009 un texte de Michel..que je trouve toujours actuel..
      sous le titre :

      Avec Marx, "brisons" l’état européen !
      ,

      http://alainindependant.canalblog.com/archives/2009/03/29/13176636.html

      Que tu ne lises pas tout, je comprends..

      Mais ne pas lire ce que j’écris, là..c’est vouloir rester naze toute ta vie !

      c’est un coup à générer de la rupture !!

      (Pas d’anévrisme..)

      Car tu ne me lis pas, !!

      sinon comment oserais tu écrire ?

      .. Si quelqu’un a des choses intelligentes ( dans un sens ou dans l’autre) à me conseiller de lire sur le sujet, je prends

      Merci LL..

      Merci..

      GRRRRRRRR !!!!

      J’espère, en fouillant, finir par trouver un peu de matière consistante à me mettre sous la "dent" pour avancer sur le sujet,

      C’est ce que je dis plus haut !!

      Si je veux pas être poursuivi devant la Justice bourgeoise pour NON-Assistance à Louve en danger...faut je t’envoie une compil’ de ce que je tente de faire partager depuis des lustres à une classe ouvrière qui ne fait aucun effort pour se chancogniser( Synonyme de : "pas mourir con")

      Après lecture.. tu auras de la matière sous le dentier..

      Envie de cure dents par paquets de 100, même !!!!
       :)

      passons...


      Pour pas que tu t’imagines que j ’écris uniquement pour démontrer que je suis "un grand malade",..je voudrais rebondir sur une de tes questions :

      Pour résumer je dirais que instinctivement mon opinion est qu’on ne lutte pas valablement contre des avancées capitalistes en faisant machine arrière (c’est à dire en exprimant plus ou moins une position qui a quelque chose de réactionnaire, par la force des choses) mais en se servant des contradictions de la situation nouvellement créée pour tenter d’en sortir le meilleur pour nos luttes "par le haut".

      Rien dans un processus n’empêche un besoin d’un pas en arrière pour prétendre pouvoir en aligner deux en avant.

      1848, n’est pas "LA" révolution..Cependant, détruire la monarchie qui elle même avait eu besoin de foutre en l’air la République bourgeoise, c’est , en rétablissant une structure ancienne..un "plus" pour les masses. Ensuite, bien sur, il leur appartient de "faire l’histoire".

      Rien n’est écrit, rien n’est joué.

      Non ?

      Idem avec 1944.

      Deux trois types que je méprise, soidisant lambertistes encartés à L.O.... m’ont chié dessus parce que j’osais évoquer le rôle des communistes pendant la guerre.Ils n’en démordent pas ce pseudos trotskystes : les FTP n’ont été que larbins d’un Impérialisme (Yankee) , l’aidant à triompher d’un autre(l’Axe fcho)..le tout pour empêcher la Révolution..

      Comme tu n’es pas de ce club de salauds irresponsables (je pèse mes mots ) -,sinon je ne serais pas en train de débattre avec toi- cela m’autorise à te dire ce qu’est ma "logique" , même si tu la trouves simpliste, ce qui sera ton droit.

      Qu’est ce qui est , en court terme" le plus pire" ou le "moins mauvais "pour la classe ouvrière et le peuple en général ?

      Si je milite pour qu’on "sorte de l’ Europe" ( cette formule est nulle mais c’est pour faire court) c’est parce que "rester" dans cette construction totalement contraire à toute émancipation , conçue d’abord et avant tout comme outil de classe, c’est en quelque sorte , peu ou prou..laisser ce terrain aux "autres".

      Arlette, pour pas voter comme le PEN.., nous disait elle, a permis que nous ayons Maasstricht et l’Euro.

      Du coup, Chirac, Mitterrand, Jospin , Fabius Mélanchon, tous ces Oui-ouistes de 1992 peuvent la féliciter : nous avons eu une" couche" de merde en plus de celles superposées depuis 1949.

      Est ce que lorsque nous demandons ensemble le retrait d’un OTAN de voyous impérialistes, nous devenons des gens niant le besoin d’un communisme dont nous disons qu’il mettra les armes à la déchetterie ?

      Non. : nous pensons que cette" indépendance" ou plutôt cette distanciation de lien étroit avec les USA..ce sera un pas en avant..dans la lutte de classe aussi globale que la Crise du capitalisme l’est..

      Même chose donc pour la monnaie !

      Le Communisme sera un monde sans cette saloperie..

      En attendant (ou plutôt en le construisant) :

      Pourquoi contribuer à démolir la BCE (au lieu de prétendre la démocratiser comme Laurent et le FDG) , travailler à ce que la BDF re-frappe une monnaie (certes "nationales" -mais personne n’envisage le troc comme alternative à l’Euro-) ce serait , par "retour à de l’ancien", je ne sais quelle impasse , s’agissant de la Révolution ?

      Après ,, certes il y a le débat de fond : "comment on fait", "comment cette rupture est ou non compatible avec l’environnement "politico-économico capitaliste", quels risques de"solo funèbre" quand un seul pays se livre à cet exercice,etc

      Autre question : Ne peut on avoir la coexistence d’une monnaie nationale et être parti prenante d’une monnaie commune mais pas"unique" en terme d’échanges commerciaux ?

      Mais pas sur les critères du défunt ECU..

      Etc etc..
      .......Sans rancune mais cela va demander effort..de ma part !

       :)

      AC

    • .

      1848, n’est pas "LA" révolution..Cependant, détruire la monarchie qui elle même avait eu besoin de foutre en l’air la République bourgeoise, c’est , en rétablissant une structure ancienne..un "plus" pour les masses. Ensuite, bien sur, il leur appartient de "faire l’histoire".

      Cette vision de ce brin d’histoire me parait peu marxiste. Après Thermidor, tous les régimes qui ont suivi sont des régimes bourgeois( primauté des intérêts bourgeois) sous des forme diverses, empire, monarchie ou république (voir "lutte des classes en France" de KM). Du point de vue social, aucune de ces situations n’est un retour sur 1789.

      D’autre part l’UE est une partie, supranationale, de l’état bourgeois, alors que l’OTAN est un traité militaire entre des états nationaux. On peut donc être pour la sortie de l’OTAN sans, pour autant, sortir ni de l’UE, ni de l’euro.

      Plus loin :

      j’ai voté NON à Maasstricht, NON au TCE..alors que Maasstricht ou pas, TCE ou pas, le problème des classes restait posé après les dépouillements

      Moi aussi !

    • Sans rancune mais cela va demander effort..de ma part !

      Salut alain !t’as aucune raison d’être rancunier ! C’était pas spécialement dirigé contre toi d’une part, d’autre part je ne fais qu’exprimer un ressenti : je ne lis rien d’intéressant ni d’un peu "marxien"(?) (siste ?) sur le sujet, désolée.

      Tu me proposes Peyret... Bon, comme je connais vos liens d’amitié (entre autre) je me garde de dire ce que j’en pense. Mais....Justement, j’ai lu (à un moment, ensuite, j’ai perdu le courage, j’avoue...c’était "too much" dans le délire de la réincarnation marxo-léninienne) ce qu’il a pu écrire, je lui ai même répondu (deux fois), je ne partage pas du tout son point de vue ni sur l’UE ni sur la souveraineté nationale ; pour résumer ce que j’ai déjà écrit maintes fois, je trouve qu’il fait beaucoup d’impasses et trop de raccourcis dans le seul but de légitimer et "d’asseoir" la construction de sa "théorie", et ça ne me va pas (d’autant qu’il ne répond JAMAIS aux objections qu’on peut lui faire ce qui est assez désagréable quand tu y as passé quelques heures de travail) . Je ne trouve pas son travail bcp plus élaboré ni forcément plus intelligent que le mien (ou d’autres !) Manque de modestie ? J’assume :) Comme je le dis, mon impression sur ce sujet, c’est qu’on patauge tous beaucoup, (Peyret, toi et moi compris - que je ne prends pas pour des "avis pouvant faire autorité" ce qui ne signifie pas que nos avis ne soient pas intéressants, note bien, en tout cas sur ce sujet)

      Bien sûr, je peins un peu les choses "en noir" (mais c’est le moment qui veut ça...) il m’arrive de lire des choses qui m’accrochent un peu sur le sujet mais elles datent des années 70/80. Rien d’actuel donc, hélas. Il s’agit donc pour moi de trouver d’autres nourritures. C’est tout ce que je réclamais.

      Je pense que de toute façon d’emblée la question est mal posée en l’espèce, et que ce n’est pas comme ça qu’on devrait poser le débat mais bon...

      Sans vouloir te blesser ni blesser aucun camarade contributeur ici ou ailleurs, je ne trouve pas ces nourritures, donc, je réclamais juste si une bonne âme pouvait éclairer ma voie pour que je puisse analyser les indigestions du sieur Laurent (qui et là c’ets manifeste s’égare de toute façon de plus en plus radicalement...)

      Voilà...Comme disait l’autre savoir quand on a atteint ses limites (et celle des autres ;)) c’est bien aussi, donc je n’insiste pas car je ne voudrais pas que mon "appel" à ..un peu de modestie de part et d’autre pour défricher une "troisième voie" (pas encore mise à jour) sur ce sujet précis blesse des camarades que j’estime par ailleurs profondément voire, que j’aime beaucoup. donc, THE END pour moi sur ce sujet.

      La bise quand même,

      LL

    • Et moi aussi j’ai voté NON au TCE, j’ai fait partie des organisateurs de la journée du 4 février 2008 à Versailles, et si j’avais pu voter NON à Maastricht je l’aurais fait (mais j’avais que 17 ans, putain à 7 mois près, c’était bon bordel :)) !

      Seulement voilà finalement c’est passé, à chaque fois ils nous l’ont mis profond, L’UE , l’Euro, on y est et bien , donc maintenant, on fait quoi ? C’est un peu le même genre de question que "la réforme des retraites" ils nous ont niqué, voilà, maintenant on t fait quoi ? On vote tous PS en 2012 au premier et au second tour pour qu’ils reviennent aux 60 ans ??? ;)

      Moi je dis "On avance, on avance on avance.... c’est une évidence, on n’a pas assez d’essence pour faire la route dans l’autre sens.... Faut qu’on avance."

       ;)

      LL

  • Rester ou sortir de l’euro, ou rester dans l’UE ou en sortir me parait de mauvais départs pour concretement avancer.

    Euro, franc ?

    Grèce ou Islande ?
    Roumanie ou Irlande ?

    hum...

    DSK ?

    Mais DSK n’est pas seulement malfaisant pour l’UE et la zone Euro ! (cf voir la question de l’Argentine actuellement où le FMI essaye de faire repasser le pays sous les fourches caudines du capital international )

    UE ou franc ?

    inflation ?

    a-t-on à ce point perdu la mémoire que d’oublier qu’avec le franc aussi il y eut hyper-inflation ?

    Le problème n’est pas là, le problème est dans la relation entre les classes, leurs organisations, leurs outils , ...

    Quand, pour prendre des grands anciens, les révolutionnaires de l’empire russe se battaient contre le tsar et l’empire russe, ils se battaient bien contre mais n’appelaient pas à sortir du rouble, ou de l’espace géographique compris dans l’empire, mais se coltinaient à une lutte globale en prenant l’empire russe non pas pour une création à défendre, encore moins son appareil d’état ou sa monnaie mais comme un état de fait de la bataille, une facilité, un cadre de fait.

    La prodigieuse diversité de l’empire russe , les multiples oppressions nationales en son sein, n’ont pas conduit les révolutionnaires de l’empire , concretement, à dire qu’ils fallaient en sortir (ou y rester) et ils n’ont pas non plus développer un nationalisme chauvin grand russe vis à vis des autres nationalités de l’empire (ça viendra avec Staline mais après, malgré sa nationalité d’origine).

    Ils se sont coltinés aux classes exploitées telles qu’elles étaient pour les lancer à l’assaut du pouvoir, partout et surtout centralement pour faire tomber la tête.

    Nous nous battons d’abord contre l’UE comme appareil d’’état de la bourgeoisie (qui comprend autant de satrapies que d’appareils d’états locaux), et pas contre l’Europe ou des peuples d’Europe.

    La révolution vient toujours d’un coin précis, de la même façon que le plus immense des incendies démarre toujours par une allumette, une brindille enflammée dans un coin d’un décimètre carré.

    La capacité d’extension de la révolution est son assurance vie, de la même façon que la capacité d’extension d’un mouvement social qui touche des questions importantes est également son assurance vie.

    ca ne résout pas tout mais c’est indispensable.

    Franc ou euro on s’en fout et ce n’est pas le problème, le problèmes c’est bourgeoisie ou classe populaire.

    Il faut cesser de parler comme si on était des propriétaires d’états bourgeois où "on" va défendre notre monnaie, on va ceci ou cela, sans préciser qui est le "on".

    Les attaques qui s’abattent sur les peuples de la part des bourgeoisies du monde ne font pas dans la dentelle sur les monnaies de là ou d’ailleurs.

    Ce n’est pas une question d’euro mais des classes sociales qui se servent de monnaies comme outils de domination. Avec le franc ou l’euro la bourgeoisie a continué sa domination.

    Maintenant comme disait quelqu’un sur la liste, bien sur que le problème était le contrôle des prix par la classe populaire (en tordant les poignets de l’état nation si besoin et en violant les légalités de l’UE), de la même façon que si nous avons l’euro et qu’un changement révolutionnaire commence par le France je peux garantir qu’avec l’Euro, Angela nous payera la révolution et son extension, car les rotatives tourneront à fond en France.

    L’important est la classe et les classes, les processus partent du point de vue de la meilleure pente pour mettre à genoux la classe dominante. Il ne faut pas être rigide sur l’euro ou le franc, ni sur le paramètre géographique qui ne sont que des utilités sauf pour les nationalistes bourgeois qui dressent leurs attachements sur les exclusions et en général avec de grandes brutalités pour les autres nationalités dominées et opprimées à l’intérieur des états nations

    (car ce n’est pas un hasard si, en général, les plus nationalistes sont en même temps les plus bruyants partisans de l’écrasement des nationalités opprimées, ils sont contre pour eux-mêmes ce qu’ils braillent vouloir appliquer à d’autres plus faibles).

    En revenant au fond, parler de rester ou sortir de l’euro n’a aucun sens, parler du contrôle de la monnaie n’a aucun sans sans définir qui contrôle.

    • Très certainement.

      OUI.

      L’ennui c’est que si l’Euro et l’Europe ce n’est pas "le problème".. le problème qu’on a en face de nous, dans la LDC,c’est que cette Lutte des classes nous oppose , selon mon modeste avis, à un adversaire qui dispose d’armes dont on peut décrêter qu’elles ne sont pas "’essentiel" ..Comme le pudding d’Engels , on l’a dans l’assiette !

      Personnellement, donc certainement peu marxiste et boulet que traine la révolution en marche, j’ai voté NON à Maasstricht, NON au TCE..alors que Maasstricht ou pas, TCE ou pas, le problème des classes restait posé après les dépouillements

      AC

    • Les contradictions fleurissent en toutes saisons.

      " prolos de tous les pays unissons nous ! ".Putain !c’est mal barré !

      Allez,sortons de l’Europe et revenons au Franc.D’ailleurs à y regarder de près,je veux sortir de la France et du Franc.

      Vive le Languedoc-Roussillon,où le pastis remplacera ces monnaies à la con !

      Cette affaire me fait penser à une grosse gamelle remplie d’une bouffe indigeste,et voilà des cuistots qui voudraient jeter le contenant sans se préoccuper du contenu.

      C’est d’ailleurs ce qu’ont cuisiné le PS et l’UMP dans la bassine Europe.

      J’approuve LL qui préfère réfléchir à une autre recette comestible.

      LR

    • Dans cette période de crise grave du capital et de concurrence acharnée entre les bourgeoisies, surfer sur les risques de replis nationalistes, revendiquer le retour au franc, à la protection des frontières, c’est tout simplement inconcevable pour des communistes, surtout pour ceux qui continuent de se revendiquer de l’internationa:lisme ouvrier...

      Le problème n’est ni l’euro, ni l’Europe contrairement à ce que clament les démagogues de tout poil, avec en tête le FN.
      Le problème, c’est le capitalisme, qu’il affiche une forme patriotarde ou mondialiste !
      Emmener les travailleurs vers une voie de garage,vers une diversion contre l’euro est un danger mortel .

      Les capitalistes français sont autant nos ennemis que ceux du reste du monde, on n’a pas à faire le tri entre nos exploiteurs en laissant entendre que notre impérialisme vaut mieux que celui de l’Allemagne ou des USA....

      Ils nous ont exploités avec le franc, il continuent avec l’euro, c’est tout....

    • Je crois voir que ce sujet , vautmiuex le mettre de côté-du moins en ce qui me concerne-

      Je peux comprendre ton raisonnement , celui de LL , voire de Copas

      Euro, Europe, Francs, et donc confrontation-propositions pour du court terme qui se pose -que ça nous plaise ou pas, que ce soit chiant, compliqué , avec des risques de’"économisme" s’écartant de l’interprétation" marxiste" (??) d’une situation donnée à un moment M , capital si j’ose dire, de la crise systémqique du Capiotalisme,..., c’est
      " débat -leurre", "pipeau" , ça n’est pas l’essentiel..?

      D’ac..

      Donc parlons d’aitre chose à éventuellement construire sur ce continent..

      D’accord, d’accord, je m’incline.


      Pour conclure donc :

      Tant pis si on fronce les sourcils sur ma façon cu-cul dans laquelle je me meus...

      "les contradictions sont partout", en effet LR.

      Exemple :

      Personnellement , en "démocratie bourgeoise aux institutions des plus antidémocratiques, je ne saisis un bulletin de vote que pouvoir être un tout petit moyen très limité de ne pas handicaper davantage l’éventualité d’un changement de Société que je ne verrais pas.

      J’ai donc comme certainement tous ceux qui n’ont pas voulu, comme Laguiller servir la soupe aux patrons, voté NON à Maasstricht.

      J’ai aussi voté NON au TCE sans me mêler des Comités -poignards ou déjà pointait les scénarii de complots de couloirs qui ont conduit à la farce Buffet BOVE, NPA , à cepiège à gogos ou de Autain à Besancenot, en passant par Gennar et cohen Cseat, on a pris les anticapitalites pour des cons..

      Par contre , je n’ai pas voté aux dernières Européennes.

      Mon vote pour ce ce Parlement ou le PC venait de rejoindre les"réalistes"depuis les conversions "eupéistes" de la direction, avec le travail pitoyable de Wurtz, cela m’aurait semblé -à tort ou à raison- légitimer la construction actuelle..!

      Des méchants racontent que le fait que Mélanchon ait été t^te de la liste Grand Sud ouest, ça risquait pas me mobiliser beaucoup !!- c’est (presque) faux !

       :)))

      Mais et ce sera mon mot de la fin car il ne sert à rien de nous crisper sur un sujet sur lequel manifestement nous ne nous"comprenons pas".., je ne pense pas que nous nous en tirerons en "esquivant" ce qui n’est pas "mûr" " voire qui fâche et divise

      De toutes façons, tout ce "machin -EUROPE", s"inscrit dans un ensemble de réflexions et d’analyses que "nous " fuyons (je ne parle pas ici des participants, mais en gros de ceux qui affirment leur anticapitalisme militant) , que nous décrêtons parfois sans lien avec la lDC..

      Ce phénomène relève , pour moi, d’une absence collective totale de volonté de passer au microscope le Capitalisme de 2010, pas pour pinailler sur tels rouages, mais pour voir par quels bouts , comment , sur quels aspects cruciaux, on affronte la bête pour la terrasser.

      A l’heure ou tous les économistes les plus proches des thèses dites "libérales" -en gros les perroquets "savants" , propagandistes de slogan aussi cons que "Crise financière" , se jettent sur Marx pour affronter une réalité mortifère pour eux..nous, grosso modo, nous re- lisons le Capital ,le Manifeste,......

      MAIS nous n’avons pas la capacité collective de voir si on peut ne pas"dépasser" une vision manichéenne sur un Capitalisme complexe , pour chercher si .on peut construire un projet communiste, une stratégie de conquêtes de pouvoirs , qui passerait par en rejet d’un revers de mains dédaigneux parfois, voire excédé,.de ..ce qui n’est pas encore maitrisé comme cancer du système, lieu des métastases etc..

      OK..on parlera d’autre chose..!

      Personnellement ce sujet" Euro".. j’y pige pas non plus grand chose, puisque nous savons que l’opacité et la volonté de faire croire aux travailleurs que c’est trop " compliqué pour des pov cranes de prolos" ça nourrit toutes les idées dominantes du "on n’y peut rien, faut aménager" des uns ou "laisse tomber, ya rien de marxiste à se farcir dans ce plat indigeste..

      Amitiés

      Alain

      NB

      Je vais surprendre mais parmi les analyses des liens Banques-Capitalisme_ monnaies ..c’est "à gôche de la gôche", sur le blog de Mélanchonn que je puise des infos et des analyses qui m’aident un peu, surtout quand le réussis, à vaincre mon antipathie pour le mec , sa stratégie, sa grande gueule , ses érections de chevilles et bandaison de nombril.. .

      Par contre , ayant connu une autre tre période de la vie du PC. , je suis vraiment effaré et sur le cul du vide global d’avancées théoriques sue tous les problèmes dits du "FRIC-ROI"

      C’est d’ailleurs parce que ses réseaux de la Section ECO du PC de largage du marxisme irriguent la Fédé CGT banques assurances que j’ai beaucoup, beaucoup de mal à oublier quand je paie ma cotise que je nourris des clones de la CFDT !

      Je m’excuse des termes mais , franchement, là c’est degré o..voire moins dix !

      Au niveau européen.-et j’ai tenté des contacts....c’est encéphallo-.plat

      Parfois, tu te demandes si tu ferais pas mieux de regarder un bon DVD plutôt que de te palucher tes restes de neurones d’ex salarié militant de ses secteurs...

      Je pense que vous pouvez comprendre ça.
      .

      Nb bis :Tant que j’ai le micro, attention Richard à ne pas tout caricaturer !!

      .

      Nous utilisons le terme "Kollaboration "de classes des instances CES ou la CGT avale toutes les couleuvres sans que cela puisse mériter une condamnation d’ assimilation au "Nazisme" !!

      Déconnons pas stp !

      c’est pas à un des artisans du Comité du Souvenir des fusillés de Souge, dont la maman s’est faufilé dans la Bourse du travail occupé par la SS..pour récupérer dde la doc’ "oublié(sic) dans un sous sol..que tu peux balancer ce reproche, stp !

      oui, Kollabos !

      Mais si tu veux mon sentiment :

      C’est pas parce qu’il y a eu des Timbaud que ça rend moins condamnables les porteurs d’eaux aux "socs dems"de la CES..

      un Duigou et autres cons vertis au centralisme démocratique des larbins du K..sont pour moi autant voyous que ne le furent des dirigeants du mouvement ouvrier-hélas y compris des camaros CGT- qui par pertes de couilles de classes , de trouillomètre à zéros et certains pour honnneurs et pognon, ont pris la tangente d’un des cotés de la barricade en 40.-45 !

      D’autres, aujourd’hui, tout habillés de rouges, sont la journée en train de nous expliquer comment on renforce la défense, avec quelques pavés de classe..et le soir ils filent chez Chérèque Soubie, Bertrand ou chez Monks pour débattre de"comment on la démolit" en se tapant sur le ventre..

      Je dis, Kollaboration (avec ou sans K) .. parce q’"enculeries," c’est plus grossier.et homophobe.

      Cordialement à tous et @plus sur d’autres sujets que Laurent , Euro,

      ..

      AC

    • Ils nous ont exploités avec le franc, il continuent avec l’euro, c’est tout..

      oui...
      Bravo..
      Internationale et poing levé !

      Si je peux me permettre.. on exploite grâce à la possession des moyens de productions et d’échanges qu’"on POSSEDE"et qui nécessite de l’achat"" de la Force de travail..etc etc..

      En franc, en Euro et en cacahouettes si demain c’était une "monnaie" , un "moyen de paiement" !

      je précise ça parce que les cours de Marxisme de CP ou CM2, ça commence à me taper sur le bulbe..parce que ....c’est ..

      Un rien con -descendant..

      Autant que ceux de marxisme supérieur qui m’expliquent que la banderole"Augmentez les salaires"..c’est une affirmation déguisée de contre révolution..puisque cela rompt avec l’abolition du Salariat.

      Laissons stp les "un point c’est tout" aux Guignols quand ils charrient l’ex entraineur musclé de Mannaudou..

      Tu m’expliqueras comment tu réagis , quand dans la file d’attente de Carrefour , aux caisses les "gens"( non- marxistes, eux..) mais pas cons constatent en râlent"Putain cet Euro nous a mis dans la merde".

      .
      Tu réponds ce que tu écris sur BC ?

      On t’écoute ?

      ça rassemble ?

      Parce que si c’est pas le cas, ça sert à RIEN..

      à NADA !

      Désolé du ton..mais ce n’est qu’un peu de ras l’bol du "prêt à porter "de la pensée..en tartines insipides..

      AC

    • C’est un peu ça mon souci, je vois que tu as pigé où le bât blesse pour moi ;)

      Ca se résumerait ainsi :

      Franc/Euro...BCE/BDF... Pinay/Juncker-Trichet....Etat France/"Etat Européen...exploiteur français/exploiteur "européen"......fasciste français/fasciste européen....peste/choléra..?? hhhhhmmmmmmm....

      Mon cœur ne balance pas du tout (sauf pour le pastaga à la rigueur, avec une petite poêlée de supions à l’ail et au persil.... enfin bon, bref je m’égare...), ce sont grosso modo les mêmes problèmes et les mêmes truands (pour nous) MAIS à des échelles différentes.

      Et justement, je pense que le problème de "l’échelle" joue pour beaucoup dans nos réactions (à tous).

      Comme on n’arrive même plus à envisager un prolétariat plus ou moins uni à l’échelle européenne (notre incapacité, pour des tas de raisons - notamment, pas pratique, une énorme défaillance de formation aux langues dans le mouvement, régionales et "étrangères", que le discours du "sauvons le français " tel qu’il est présenté ne fait qu’accentuer hélas-, à faire ce lien, dans le contexte de la crise, entre les cas français, grec, irlandais...nous l’a encore démontré si besoin était) - vu qu’on a déjà du mal à le faire "chez nous en France", hors quelques cas (chez toi, ou dans les Bouches Du Rhône, à Amiens-Nord...et ce ne sont pas des "hasards" mais le fruit d’un travail de base, patient, de fourmi, courageux et déterminé Y COMPRIS CONTRE certaines directions capitulo-réformardes), bref, vu qu’on est pris devant "l’immensité européenne" et l’immensité encore plus immense du travail à (re)faire pour renouer des liens dans le prolétariat européen, et que cette fois, nous n’avons plus des outils comme 3ème Internationale, PC, URSS etc.... et bien, on panique un peu et on se dit, "Rétrécissons l’échelle du problème à la France" et ça ira déjà mieux.

      Grosse erreur ; l’histoire montre que là où le mouvement ouvrier a fait des conquêtes c’est quand il a su être offensif et créatif, quand il a osé porté des revendications qu’on disait "intenables", quand il a grimpé sur les contradictions que créaient inévitablement les "avancées" du capitalisme pour y porter des coups sévères...Bref vous savez tous ça mieux que moi...

      Alors sur la question de l’euro et de la sortie ou pas, comme j’ai dit, je me garderai bien d’avoir un avis, vu que j’ai pas les compétences techniques, mais sur la question de la nation ,de la souveraineté, j’ai un peu de "billes", donc je peux aussi (re)donner mon avis, ce mythe du rétrécissement du "transnational" au "national" (qu’est ce que ça veut dire aujourd’hui "national" dans le prolétariat moderne ?! soyons un peu sérieux...), du retour à l"ordre ancien", ce sont des foutaises, à plusieurs titres.

      D’abord parce qu’il faudra déjà que ce soit faisable, DANS LES FAITS. Et je ne crois pas que ça le soit. J’ai déjà expliqué plusieurs fois pourquoi selon moi, la souveraineté nationale (pas populaire, mais nationale, oui) est un cadavre. Et ce n’est pas sûr que ce cadavre ne vienne que de l’assassinat capitaliste... Car, ne soyons pas faux culs, on a AUSSI connu des temps quand même, où, dans de nombreux partis communistes en Europe, la souveraineté nationale était vite oubliée dès qu’on parlait "URSS".

      Et puis, on ne réanimera pas le cadavre de la "souveraineté nationale" (et c’est tant mieux selon moi, le problème étant quoi construire, proposer d’autre, toujours) parce que, tout simplement, c’est contraire au sens de l’Histoire même, contraire à ce que veulent les peuples européens eux mêmes (bien sûr on ne veut majoritairement PAS de cette Europe là, c’est juste, mais combien sont ils qui ne veulent pas d’Europe DU TOUT ?....beaucoup moins à mon avis).

      Car, si ce sont bien les capitalistes qui se sont servis des aspirations des peuples (et donc, en grande majorité , des prolos) européens pour les détourner et les trahir, n’empêche que la construction de l’Union européenne, que ça plaise ou pas, a été grandement portée par les peuples eux-mêmes (par leurs histoires, par leurs cultures...), pour des raisons simples :

       liberté d’aller et venir,
       mythe de "l’Europe de la Paix" (je dis "mythe" car bon, on n’oubliera pas bien sûr la Yougoslavie et que l’après Maastricht fut une période les plus guerrières en Europe centrale qu’on ait connu depuis des décennies...),
       suppression de la concurrence monétaire (rappelons nous l’espèce d’indécence qui consistait à aller "coloniser" l’été les pays à monnaie faible par les habitants des pays à monnaies fortes....bcp de grecs, d’italiens, d’espagnols et de portugais commençaient à en avoir vraiment ras le bol de se faire "humilier" ainsi constamment et de se faire traiter comme des pays "du tiers monde de l’Europe" par leurs cousins prolétaires français ou allemands), etc...

      Je ne dis pas que c’était juste,tout ça (quoi que...), mais c’était une aspiration populaire profonde et respectable (et assez majoritaire, même s’il y a eu de fortes résistances construites pour des raisons aussi respectables), et notamment, en dehors des pays privilégiés qu’étaient l’Allemagne,la France, le "Benelux" et le Royaume Uni, en gros.

      On peut dire qu’ils ont été trahis roulés dans la farine oui, tous ces peuples, qu’il y a plein de choses qu’on ne leur a pas dites , et oui (et même nous, les communistes en Europe, avons nous toujours eu les bons arguments ?). C’est pour ça que le PCF faisait campagne contre, à juste titre (mais peut être pas avec les bons arguments, hélas, avec le recul...) : c’était une construction capitaliste qui voulait se servir des aspirations légitimes du prolétariat européen pour développer une certaine puissance et un certain système dont tous ne seraient pas bénéficiaires.

      Mais voilà, grosso modo ,l’Union Européenne, tout le monde , ou presque, en voulait, et majoritairement (et surtout ceux qui n’étaient pas ENCORE dedans et qui ont emporté le morceau in fine, en soutien à l’Allemagne).

      Qu’on ait mis du temps à réaliser, en France, qu’on ait "oublié" sous l’influence des alliances avec le PS, que l’UE et son Euro n’étaient finalement que la construction et la "légitimation" d’une "zone mark" étendue, et que ça ne profiterait en gros, qu’à l’Allemagne et au "capitalisme rhénan" (en raccourci), et qu’on avait DEJA perdu notre souveraineté nationale en France quand on avait perdu nos mines, nos industries métallurgiques, chimiques, nos "fleurons industriels" soit vendus à l’investisseur étranger soit délocalisés, etc... et bien oui. C’était trop tard. LA mondialisation en marche avait fait son œuvre.

      La souveraineté nationale, et ça l’Allemagne (qu’on a privé d’armée, de plein d’attributs de la souveraineté "nationale" depuis des décennies...) l’a compris, et si vous voulez en parler, la souveraineté nationale, la fierté allemande, je pense que c’est dans la Ruhr, dans la Hanse etc qu’elle se situe, c’est dans la capacité exportatrice qu’elle se situe, pas dans le fait de "battre monnaie" ou de "décider de son budget" ou "d’avoir son armée". Dans le capitalisme mondial, tu as quoi comme souveraineté quand ta balance commerciale (et industrielle) est déficitaire, dis moi ? Les représentants du "capitalisme rhénan" (largement entendu) se sont battus pour que l’euro soit le remplaçant du mark. Pas par nationalisme, par pragmatisme. Isl ont eu gain de cause parce qu’économiquement ils étaient les plus forts. NE parlons pas du comportement de Mme Thatcher et des intérêts qu’elle représentait à l’époque qui auraient du mettre la puce à l’oreille à beaucoup mais enfin bon...

      VOILA, c’est FAIT.

      Le Franc n’existe plus (et, j’en mets ma main à couper, n’existera plus), maintenant c’est l’Euro, et demain, peut être les coques de pistaches et les peaux de saucisson ? Avec ça on fait quoi ? On perd du temps à mener des batailles stériles pour "revenir au franc" ? Et ça va se vendre comment cette perspective ? "faites vous tondre français plutôt qu’européen" ? Pas très sérieux, me semble- t-il, mais je peux me tromper.

      La souveraineté nationale française est partie en fumée il y a longtemps, sous l’action conjuguée de divers facteurs, principalement matériels et économiques qui se sont ensuite traduits politiquement, (et dont une certaine doctrine du PCF (paradoxalement la plus nationaliste) n’est pas du tout exclue).

      On dénonce, à juste titre, la CES. Mais quand même, là encore, ne soyons pas hypocrites, et ne faisons pas semblant de croire que le rassemblement des syndicats au niveau européen est né avec l’UE de Maastricht !! C’est juste que AVANT la CES,c’était autre chose, autrement et ça convenait mieux à certains.

      Bref ce que je veux dire, c’est qu’il me semble que la question de l’Union Européenne fait saillir très violemment et très profondément nos lacunes, nos défaillances, nos contradictions à NOUS aussi, nos errements, etc... donc que ça suscite énormément de réactions "épidermiques" ; pour moi, à vue de nez, ni la position de Pierre Laurent, qui est une soumission pure et simple, et une acceptation déguisée de la politique capitaliste "européenne" en "real politik" pragmatique, ni celle des camarades tenant du "retour à la souveraineté nationale", complètement utopique et qui nous fait perdre du temps, ne sont dans le juste.

      Mon instinct, face à la lutte des classes, me dit qu’on doit combattre les ennemis qu’on a tels qu’ils sont, et pas perdre de l’énergie à essayer de créer "ceux qu’on "préfèrerait avoir", mais qui ne sont pas ou plus.

      Personnellement, de la même manière que j’expliquais toujours à mes camarades de section qui voulaient mettre le nez dans le recrutement du DRH, que ce n’était pas à la CGT de choisir les patrons, je dirais, on ne se bat pas pour choisir ses exploiteurs et leurs outils de domination. On les combat TOUS tels qu’ils se présentent à nous, au moment où ils nous viennent, point.

      Je pense qu’on a mieux (mais "un peu plus dur") à faire que tout ça c’est à travailler (à essayer) à unir ce qui peut l’être du prolétariat européen (en dehors des outils de collaboration de classe que sont en effet la CES), en commençant par ici, notre niveau immédiatement local, mais pas seulement, dans une visée communiste à développer ensemble. Et ça c’est une sacrée paire de manches et ç demande des compétences (en langues, notamment, et en connaissances des terrains locaux ailleurs, qu’on n’a pas MAIS QU’on POURRAIT AVOIR, y compris vers les pays de la Méditerranée, qui sont l’autre partie de l’Europe, je veux dire, le Maghreb). Et là je ne vois pas les débats (ni les pratiques) décoller.

      LL

    • Tu m’expliqueras comment tu réagis , quand dans la file d’attente de Carrefour , aux caisses les "gens"( non- marxistes, eux..) mais pas cons constatent en râlent"Putain cet Euro nous a mis dans la merde".

      . Tu réponds ce que tu écris sur BC ?

      On t’écoute ?

      ça rassemble ?

      Parce que si c’est pas le cas, ça sert à RIEN..

      à NADA !

      Désolé du ton..mais ce n’est qu’un peu de ras l’bol du "prêt à porter "de la pensée..en tartines insipides..

      AC

      Et bien oui, figure toi que je discute tous les jours, au boulot, dans mon quartier, dans mes activités politiques.

      Et quand des "gens de bonne foi" me dise que la merde qu’ils vivent, (bas salaires, chômage, prix....), je ne leur dit pas que c’est vrai....
      Quand ils me disent que c’est la faute à l’Europe, je n’approuve pas non plus.
      Beaucoup de politicards qui veulent planquer la vraie responsabilité,celle des patrons, de leur système et de la loi folle du profit, préfère accuser l’Europe ....
      C’est du simple mensonge....
      Les banquiers bien français sont aussi pourris que les autres, les exploiteurs et spéculateurs français, idem.....

      On ne peut pas comme tu le fais, prendre les travailleurs pour des cons en disant autre chose que la vérité, en flattant des relents nationalistes qui existent, même si cette démagogie est plus facile que de dire la vérité .
      Et je te précise,pour terminer, que quand on prend le temps d’expliquer, on peut se faire comprendre même dans une période où le moral n’y est pas vraiment.

    • A propos des rapports prix-euros, jamais, et pour cause, on évoque ce que seraient les prix si nous étions restés au franc. pourtant on connait la réponse :

      Réponse : les mêmes (lire "Salaires, prix et profits" de Marx). Sur une longue période (10 ans c’en est une), le prix d’un produit est toujours équivalent à sa valeur d’usage.......

      Par contre, si on revenait au franc, l’effet d’aubaine des changements d’étiquettes (courte période) se traduirait, immanquablement, par une hausse circonstancielle puis une stabilisation (longue période...) sur le long terme. En clair pour être sûr de subir, rapidement, une nouvelle hausse, il faut revenir au ...franc..!

      Pour revenir au sujet qui nous occupe, force est de constater que les arguments de Laurent sont, par les partisans de la sortie de euro, soigneusement évités !

    • C’est assez probable en effet et c’est ce qu’imagine l’auteur d’un article de politique-fiction que j’ai trouvé sur The Independent, "LE jour où l’euro est mort".

      ici
      http://www.independent.co.uk/news/business/analysis-and-features/the-day-the-euro-died-2146288.html

    • On ne peut pas comme tu le fais, prendre les travailleurs pour des cons en disant autre chose que la vérité, en flattant des relents nationalistes qui existent, même si cette démagogie est plus facile que de dire la vérité

      .

      Wouaww !!

      On voit que la p’tite niche eprétendument "marxiste" et "Rrrrévolutionaire" a implosé pour cause de bombardement anti voile..

      Du coup, comme pour la mort de la Mama, d’Aznavour.. les SDF cherchent des toilettes..

      "Ils sont venus

      ils sont tous là.."

      Giogio le fils maudit se prépare surement..

       :))

      Vu ta façon de débattre par l’insulte , que je ne perdspas mon temps avec les types qui causent comme toi.un peu d’exercice, roquet !

      prends ton troisème doigt en partant de laGôôche, celui de de ta main Gôôche..

      tu le redresses, ok ?

      ..Tu devines, garçon ou tu te le loges ??

      Histoire de faire une RTT de clavier et ne plus venir commenter mes commentaires, avec ce style bien connu des p’tits bobos de je ne sais quelle internationale des "yakas."

      de"Fokons" ?

      non..de VRAIS !

       :))

      AC

    • Ben, alain, là je suis assez perplexe sur ce commentaire ; mille fois Ok pour ne pas reproduire les c........... de "l’avant-garde éclairée du prolétariat" (à ce propos je termine un livre de science fiction qui me semble plein de liens avec l’épopée communiste du 20ème siècle et qui s’appelle "la Horde du contrevent"...), d’accord, mais de là à nous caler sur ce que pense et croie la majorité "des gens" euh, j’avoue que là, chuis pas sûre...(si c’est bien ce que tu as voulu dire, oeuf de course).

      Notre "spécificité"(à nous cocos) n’est elle pas, sans prétendre détenir "LA" vérité, d’avoir aussi d’autres clefs pour faire d’autres lectures du réel et proposer d’autres analyses ? Ne devons nous pas essayer justement de faire en sorte que ces "gens non marxistes" comme tu dis, repartent un peu mieux armés (ne serait ce que de questions justes ?!) après nous avoir rencontrés au supermarché (par exemple !) qu’avant ?

      Parce que si tu t’en tiens à ça, ce sont les mêmes gens qui vont te dire ensuite "oui monsieur c’est l’euro, et aussi parce qu’il y a trop d’étrangers dans ce pays, monsieur. Et puis tous ces fainéants qui ne travaillent pas et qui vivent sur l’argent des allocations et du chômage "(oui moi aussi je fréquente les supermarchés, les boulangeries , les tabacs, dans les zones urbaines et dans les zones rurales, et même, les bistrots ;))

      Alors j’avoue que là, je ne pige pas trop ton argument (j’ai peut être mal compris ce que tu voulais dire d’ailleurs !) mais bon... je ne demande qu’à débattre et à entendre les autres sur ce sujet, comme je l’ai dit d’emblée.

      Une sortie de l’Euro a fortiori DANS LES CONDITIONS POLITIQUES ET ECONOMIQUES ACTUELLES, précisé-je bien ne serait-elle pas égale à enclenchement d’un nouveau cycle spéculatif hors normes ? Et que c’est plus probablement "les gens" que les gros capitalos qui trinqueraient ?

      LL

    • ALAIN ,
      ma critique au sujet du K de collabos que tu utilises à l’encontre des syndicats qui sont dans la CES n ’était en aucune façon une attaque personnelle et encore moins contre quelqu’un de ta famille , il s’agit d’une réaction épidermique face à un faute d ’orthographe volontaire dont la connotation est évidente car c’est ainsi et tu le sais que les miltants du PCF et de la CGT désignaient les traitres pendant l’ occupation nazI , je suis en possession de tracts (facs similés ) de l époque qui le prouvent .

      Cela ne me gène pas que tu traites de COLLABOS les syndicats des la CES , mais KOLLABOS , tu m excuseras , ça ne passe pas ... mais tu fais comme tu veux , si pour toi écrire collabo avec un K a un autre sens ( que je n ai pas bien compris ) il n empêche qu à chaque fois que je lirais ce mot écris ainsi , je ne pourrais m empêcher de faire un rapprochement avec cette époque ou KOLLABORATION signifiaIt soutenir l’occupant fasciste .

    • tu conviendras que tes deux "nons", comme les miens, étaient en partant des interets de la classe ouvrière, mais pas du point de vue de la défense de la ligne bleue des Vosges.

  • Bon désolée c’est en anglais et je n’ai pas le temps de le traduire (je vais essayer ce week end toutefois) mais il y a eu ce petit article de politique fiction paru sur The Independent, il y a qqes jours, intitulé "Le jour où l’euro est mort".

    C’est assez intéressant pour nourrir ce débat je pense.

    L’auteur imagine que la fin de l’euro est arrivée.. par l’Allemagne, dont la cour constitutionnelle a déclaré l’euro et ses contraintes budgétaires et financières sur le peuple allemand "inconstitutionnelles" en septembre 2011 (selon l’auteur)...

    C’est donc le retour du Mark et la liesse générale en Allemagne. (Selon la fiction) les Allemands en avaient majoritairement assez de devoir payer pour un peuple grec qui ne voulait pas repousser l’âge de départ en retraite aussi loin qu’eux ni supporter les mêmes contraintes ....

    A cette annonce, toutes les banques ferment, c’est la panique, on renvoie la patate chaude aux gouvernements nationaux, qui, problème n’ont en règle générale plus un centime dans leurs caisses ....Cela déclenche un cycle spéculatif hors norme, et des bouleversements politiques inimaginables. La Catalogne, les Flamands, déclarent leur indépendance, par exemple. La fameuse "note" de la Grèce tombe encore plus bas, atteignant celle du Malawi.

    Mais le retour aux monnaies nationales ne se fait pas tout seul, et on assiste en plus à la naissance d’un nouvel euro, dévalué (-20%) qui sert de "panier de valeurs" . Etc etc..

    En Grande Bretagne, Margaret Thatcher et John Major sont "vengés" de leur bonne intuition de départ de n’avoir jamais voulu entrer dans l’Euro.

    Et l’article conclut "Cela [la fin de l’euro] fit à peine un titre de première page à New Dehli et à Pékin".

    Article amusant, imaginatif,pas forcément juste ni complètement vraisemblable d’ailleurs, mais en tout cas, exercice intéressant (pour tout le monde) d’essayer d’imaginer comment et où pourrait débuter "la fin de l’Euro" et ce que cela donnerait (en projections sérieuses et vraisemblables s’entend...) C’est cela que nous devrions faire si on veut parler du sujet, je pense, c’est faire au moins l’effort d’un peu de prospective.

    L’article est ici pour celles et ceux qui auront le courage de le lire

    http://www.independent.co.uk/news/business/analysis-and-features/the-day-the-euro-died-2146288.html

    LL

  • Encore un article en anglais (mille fois archi désolée.... :(( tiré de The Economist

    comme c’est un article TRES intéressant (notamment parce qu’il montre que la question de la sortie de l’euro n’est pas la même pour l’Allemagne ou pour l’Italie et parce qu’il fait un effort d’analyse relativement honnête sur les conséquences, en tenant compte des circonstances actuelles), j’essaie de traduire rapidement quelques passages qui me semblent intéressants...(et qui montrent que chez les tenants du libéralisme économique il n’y a pas forcément qu’un seul son de cloches...ce qui est assez troublant car tous les appareils idéologiques du Capital ne sont pas pour le maintien à tous prix de la zone euro, on le constate en lisant la presse internationale....) Mais dans l’idéal il faudrait pouvoir tout lire...

    Article qui s’intitule : "comment quitter le club [euro]" ? "Les barrières pour y parvenir sont élevées mais elles peuvent être franchies par un pays qui serait vraiment déterminé".

    The idea of breaking up the currency zone raises at least three questions. First, why would a country choose to leave ? Second, how would a country manage the switch to a new currency ? Third—and perhaps most important—would leavers be better off outside the euro than inside it ?

    L’idée de démolir la zone monétaire [euro] soulève au moins 3 questions : premièrement, pourquoi un pays choisirait-il de la quitter ? Deuxièmement, comment un pays gèrerait il la transition vers une nouvelle monnaie ? Troisièmement, et sans doute la plus importante, ceux qui partent seraient-ils mieux "dehors" que dedans cette zone ?

    The main reason why a country might choose to leave the euro is to regain the monetary independence it sacrificed on joining and to set monetary policy to suit its own economic conditions. This could apply to the strong as well as the weak. Germans may long to have the Bundesbank in charge again. It would surely not take risks with long-term inflation, by keeping liquidity lines open to weak foreign banks, or with its political independence, by buying government bonds. And given the strength of the German economy, it might raise interest rates soon.

    La raison principale pour laquelle un pays pourrait choisir de quitter la zone euro serait pour regagner l’indépendance monétaire qu’il a sacrifiée en rejoignant la zone ,et de promouvoir une politique monétaire qui serait plus adaptée à ses propres conditions économiques. Cela pourrait s’appliquer aux forts comme aux faibles. Les Allemands pourraient avoir envie de voir l Bundesbank reprendre le contrôle à nouveau. On ne prendrait pas de risque avec l’inflation à long terme en gardant des lignes de liquidités ouvertes pour affaiblir les banques étrangères, ou avec son indépendance politique, en achetant des bons du Trésor. Et compte tenu de la force de l’économie allemande, cela pourrait relever les taux d’intérêt rapidement.

    (...)

    Weak economies might also hanker for a monetary policy tailored to their own needs. The euro may have abolished market-based nominal exchange rates but it has led to marked divergences in real exchange rates (see chart). Consumer prices in peripheral countries have risen at a faster rate than in Germany since the start of the euro in 1999. So have wages, making it hard for firms in those countries to compete with Germany in foreign markets and with low-cost imports from Asia in their home markets. Leaving the euro would allow Italy, Spain and the rest to devalue and bring their wage costs into line with workers’ productivity.

    Les économies faibles pourraient aussi soupirer après une politique monétaire taillée selon leurs besoins. L’euro a peut être aboli les cours de changes basés sur le nominal mais cela a aussi marqué des divergences dans les cours de change réels. Les prix à la consommation dans les pays périphériques ont grimpé plus vite qu’en Allemagne dès le début de l’Euro en 1999. De même que les salaires, ce qui a rendu difficile pour les entreprises de ces pays de se battre avec l’Allemagne sur les marchés étrangers et avec les imports low-cost d’Asie sur leurs propres marchés intérieurs. quitter la zone Euro permettrait à l’Italie à l’Espagne, et à d’autres de dévaluer et de ramener les couts salariaux en conformité avec leur productivité.

    (...)

    How could this be done ? Introducing a new currency would be difficult but not impossible. A government could simply pass a law saying that the wages of public workers, welfare cheques and government debts would henceforth be paid in a new currency, converted at an official fixed rate. Such legislation would also require all other financial dealings—private-sector pay, mortgages, stock prices, bank loans and so on—to be switched to the new currency.

    Comment cela pourrait-il se faire ? Introduire une nouvelle monnaie serait difficile mais pas impossible. un gouvernement pourrait simplement faire voter une loi disant que le salaire des fonctionnaires, les allocations et les dettes du gouvernement seront payés dorénavant en monnaie nouvelle, convertie à un taux de change officiel fixe. une telle législation demanderait aussi d’autres arrangements financiers - paies des secteurs privés, hypothèques, prêts bancaires...- pour que tout soit converti à la nouvelle monnaie.

    (..).

    To prevent such a drain, a weak country thinking of leaving the euro would have to impose caps on bank withdrawals, other forms of capital controls, and perhaps even restrictions on foreign travel. That might not work in a region as integrated as Europe—and if it did it would depress the economy by limiting the circulation of cash for commerce. It would also cut the country off from foreign credit, because foreign firms and banks would fear that their money would be trapped. Trade would suffer badly, at least for a while.

    Pour prévenir une telle hémorragie, un pays faible qui envisagerait de quitter l’euro devrait imposer des limites sur les retraits bancaires, d’autres formes de contrôles capitalistiques , et peut être des restrictions sur les voyages à et de l’étranger.Ca ne fonctionnera peut être pas dans une région aussi intégrée que l’europe - et si cela fonctionnait cela poureita créer une dépression économique en limitant la circulation d’espèces pour le commerce. Cela couperait aussi le pays de crédits extérieurs, car les entreprises et les banques étrangères pourraient craindre que leur monnaie soit prise au piège. Le commerce en souffrirait, au moins pour un temps. (...)

    Is it worth it ?Countries at the euro zone’s periphery that face years of austerity and high unemployment inside the euro may find it harder to believe that things could be much worse if they left. A devaluation would spare them the grinding wage deflation needed to price the unemployed back into work (though it would not address the economic weaknesses that lie behind poor competitiveness). The spectre of bank runs, high funding costs, default and social unrest might not seem so scary in today’s conditions : some countries are already vulnerable to these. Efforts to ameliorate these problems have so far proved inadequate (see article).

    Therein lies the danger for the euro. The cost of breaking up the single currency would be enormous. In the ensuing chaos and recrimination, the survival of the EU and its single market would be in jeopardy. But by believing that a break-up cannot happen, the euro zone’s authorities will always tend to stop short of the radical measures needed to hold the project together. Given the likely and devastating chaos, it would be a mistake for a country to choose to leave. But mistakes occur in times of stress. That is why some are beginning to contemplate the unthinkable.

    Cela vaut il le coup ?

    Les pays dans la périphérie de la zone euro qui sont confrontés à des années d’austérité et de chômage depuis , trouveraient sans doute difficile à croire que cela puisse être pire si ils quittaient la zone euro. Une dévaluation leur épargnerait l’écrasante déflation salariale requise pour payer le retour des chômeurs sur le marché du travail (bien que cela ne résoudrait pas les faiblesses qui se cachent derrière le manque de compétitivité économique)/ Le spectre d’un "bankrun", les coûts de financement élevés, la faillite, les mouvements sociaux... ne sembleraient pas si effrayant dans les conditions actuelles : certains pays sont déjà extrêmement vulnérables à ces risques. Les efforts pour améliorer ces problèmes ont d’ores et déjà montré qu’ils étaient inadéquats.

    C’est l à dedans que réside le danger pour l’euro. Le coût de la démolition de la monnaie unique serait énorme. dans le chaos et la récrimination qui s’en suivraient, la survie de l’Union européenne et du marché unique serait mise en péril. Mais en croyant qu’une telle démolition ne pourrait pas arriver , les autorités de la zone euro auront toujours tendance à freiner les mesures à court terme radicales qui sont nécessitées pour continuer à faire ce projet ensemble. Compte tenu du probable chaos dévastateur ce serait une erreur pour un pays de choisir de partir. Mais les erreurs surviennent justement en période de tension. C’est pour cette raison que certains commencent à contempler l’impensable. (FIN)

    http://www.economist.com/node/17629757?story_id=17629757&CFID=156358354&CFTOKEN=41909333

    LL

    • Ces bribes sont suffisantes pour comprendre, sinon approuver, la position de Laurent.

      "Le problème n’est pas de renvoyer chacun à son isolement dans une compétition économique sauvage au niveau international", a-t-il dit.

      En revanche, Pierre Laurent veut changer le contenu des politiques monétaires dans la zone euro pour faire de la monnaie unique un instrument de coopération et de développement social, et non pas "un instrument de coercition budgétaire qui pousse chacun à une hyper austérité".

    • Et paf, tombé dans le piège -volontairement, bien sur te concernant - ;)

      Non, désolée, on ne peut pas, pour autant, approuver la position de Pierre Laurent (sauf si on fait le mouvais coup de la détacher de ce qu’il propose par ailleurs tant avec le PCF, le Front de gauche, qu’avec le "PGE", ce qui serait évidemment une manipulation grossière).

      Ou alors, pour prendre un autre exemple et sans assimiler, le socialisme de MArine Le Pen et celui d Olivier Besancenot, c’est le même quand elle dit "le pouvoir aux travailleurs" ? Evidemment non puisqu’elle parle , elle, des travailleurs FRANCAIS...

      Il y a un monde entre un communiste qui dirait cela et un Pierre Laurent qui n’a plus grand chose de communiste, et qui fait tout avec d’autres pour finir par faire crever le peu de "communisme/tes" qui reste au PCF, et ailleurs.

      Pierre Laurent c’est "la gooooche", Die Linke, le retour à la goche plurielle, le Parti de la Gauche Européenne, le réformisme, la "révolution par les urnes" (et sans "les burnes") etc, pas le communisme ni de près ni de loin. Donc, on peut éventuellement partager les mêmes constats mais on ne els fait sûrement pas pour les mêmes raisons ni dans le même objectif.

      Soyons sérieux et ne prenons pas non plus les enfants du bon dieu pour des canards sauvages hein....

  • "SORTIR DE L’EURO"... et le lendemain le "FRANC" nouveau appartient au peuple ?

    Qui peut croire une seconde que cette monnaie nouvelle ne serait pas aussitôt attaquée en représailles ? Ce qui serait une belle façon de mettre en état de faiblesse le gouvernement du peuple qui l’oserait.

    Michel Husson aborde la question.

    C’est moins simple qu’on peut croire et en tout état de cause il serait carrément débile de l’annoncer longtemps à l’avance. Les requins sont rapides et puissants (sur les détails de leur denture on lira avec profit Frédéric Lordon).

    Il y a des quantités de mesures plus urgentes (entre autres la saisie des banques), toutes mesures qui ouvriront un conflit clair et nécessaire avec les gardiens du dogme de l’UE capitaliste. Ce conflit peut faire exploser l’euro et affaiblir l’oligarchie.
    La sortie de l’euro (ou sa disparition) serait le résultat plutôt qu’un très hypothétique déclencheur.

    Face à de pareils adversaires, un slogan ne suffira pas. Mieux vaut fourbir ses armes avant le conflit !

    Jean-François

    • mesures plus urgentes (entre autres la saisie des banques)

      Certes,et en effet, mais sur la "saisie des banques" se pose, avant même celle du "comment", la question du "par qui".

      C’est aborder la question (urgente et délicate) des nationalisations comme outil moderne et adéquat de lutte des classes, et de lutte contre le capitalisme.

      C’est aussi oser reposer la question de la place et du rôle de l’Etat, et tenter d’en faire des analyses actuelles.

      On ne peut plus réfléchir aujourd’hui à l’Etat et aux nationalisations comme nous le faisions il y a 60 ou 50 ans, me semble -t -il, et pour plusieurs raisons.

      Donc ce n’est peut être pas aussi simple que de dire AUJOURD’HUI "nationalisons" - il se pourrait que sans définir ce qu’on entend par là, sans poser la question du contrôle direct par "le peuple", les employés etc...on aille encore se planter droit dans le mur.

      Les avancées du capitalisme (et nos reculs indéniables) ont profondément remodelé le paysage des outils financiers, politiques...

      Il faut que nous sachions en tenir compte et que nous reprenions, je pense, les travaux entamés par un Poulantzas (""pouvoir politique, classes et Etat,", "létat, le pouvoir, le socialisme", crise de l’etat capitaliste" etc... ), ou un Balibar, il y a 30 ans sur le thème général "qu’est ce que l’Etat dans une société capitaliste moderne, quel pouvoir pour quelle classe, et que peut on en faire ou ne pas en faire dans une visée communiste" ?

      Je crains que l’économisme restrictif assumé de Lordon (une des tares du mouvement "marxiste" ou gravitant autour de, l’autre étant, "naturellement", l’idéalisme... ) ne suffira pas à éclairer notre lanterne, même si ce sont des travaux parfois assez intéressants.

  • Un extrait d’une interview intéressante (me semble -t-il, même si je crois qu’il fait une impasse sur une question essentielle face à cela qui est l’état de nos forces organisées ou non) de Costas Lapavitsas, économiste à la SOAS (Londres) dans la revue "Contretemps" en mai 2010.

    "(...) -La violence de la crise traversée par la zone euro révèle les limites intrinsèques des principes constitutifs de l’union monétaire. Peux-tu expliquer pourquoi l’infrastructure institutionnelle européenne implique que les ajustements rendus nécessaires par les divergences de trajectoires entre pays ou les chocs macroéconomiques ne peuvent se faire qu’au détriment des travailleurs ?

    C.L. L’euro est une monnaie crée “d’en haut” qui a ensuite été imposée à l’ensemble des pays qui l’ont rejoint. Le but de cette monnaie était de concurrencer le dollars comme monnaie de réserve internationale pour les États et les grandes firmes. Les principales bénéficiaires ont été les grandes banques qui ont ainsi pu se lancer dans la compétition globale. Pour jouer ce role de monnaie internationale, l’euro exigeait une politique monétaire unique et un pacte de stabilité imposant une stricte discipline budgétaire. La conséquence d’un tel arrangement est que l’ajustement aux pressions économiques ne peut s’effectuer que sur le marché du travail, c’est-à-dire par une flexibilité accrue du travail, davantage d’emploi à temps partiel et une détérioration générale pour les travailleurs. L’eurozone a ainsi mis les travailleurs sous une pression extrême au cours des quinze dernières années, conduisant à une baisse significative de la part des salaires dans le PIB. Les travailleurs allemands ont été parmi ceux qui ont perdu le plus.

    Mais la pression subie par les travailleurs dans chaque pays reflète aussi les conditions locales. Dans les pays de la périphérie de la zone euro, les systèmes de protection sociale et les salaires réels sont plus faibles mais, en règle générale, le niveau d’organisation du travail est plus fort que dans les pays du centre. Les travailleurs allemands, en particulier, ont été affaiblis par la réunification et les politiques épouvantable menées par les gouvernements, notamment sociaux-démocrates. Résultat de ses spécificités nationales, le gel des coûts du travail a été bien plus prononcé en Allemagne et dans les autres pays du centre que dans les pays de la périphérie. En conséquence la compétitivité du capital allemand s’est accrue et l’Allemagne a dégagé des excédents commerciaux très importants. Dans le même temps, la structure productive des pays de la périphérie était affaiblie par cette concurrence accrue tandis que des déficits extérieurs systématiques sont apparus. C’est la raison pour laquelle, au cours du stade 2 de la crise, les économies de la périphérie ont été frappées bien plus durement, les marchés pariant la faillite de leurs États.

    - Pourquoi la Grèce fut-elle la première visée par les spéculateurs ?Considères-tu que les mesures drastique d’austérité annoncée en Grèce puis en Espagne – après l’Europe de l’Est et l’Irlande – puissent être étendues aux pays du centre de la zone euro ?

    C.L. Les racines de la crise sont les mêmes en Grèce que dans les autres pays. Mais la Grèce a été au cœur de la tourmente pour quatre raisons. D’abord, le secteur productif grec est particulièrement faible comme le montre l’énorme déficit de la balance courante du pays. Le capital productif grec n’est pas parvenu à s’ajuster aux conditions de la compétition dans la zone euro. Ensuite, l’État grec est gangrené par la corruption, l’inefficacité et le clientélisme. Ces faiblesses sont apparues au grand jour quand le pays a été frappé par la crise économique globale. Par ailleurs, l’élite politique a truqué systématiquement les informations statistiques, ce qui a réduit à néant sa crédibilité aux yeux des marchés financiers. Enfin, la taille du marché de la dette publique est réduite, ce qui a rendu plus facile une attaque par les spéculateurs.

    Les mesures que le gouvernement a engagé depuis le début de l’année 2010, en particulier avec l’intervention du FMI et de l’Union européenne, sont un pur désastre. Elles vont aggraver la récession, détruire des pans entiers de la production et accroître le chômage. Les inégalités vont augmenter et la société va devenir plus violente et plus cruelle. Le pire est que ces mesures ne vont pas conduire à une croissance soutenue à l’avenir. C’est une illustration d’un retour pur et simple aux politiques conservatrices des années 1920-1930. Le seul bénéficiaire de ces mesures – et encore seulement à court terme – c’est le capital financier. Il est absolument impératif qu’elles soient contrées en Grèce. Leur extension à d’autres pays de la zone euro ne fera qu’ajouter au désastre.

    -Dans votre rapport, il apparaît qu’un scénario “business as usual” n’est pas une option. Vos distinguez trois options : 1/ l’austérité et une poursuite des politiques de libéralisation ; 2/ une réforme de la zone euro conduisant à un “bon euro” ; 3/ une sortie de la zone euro permettant de construire un processus radical de transformation économie et social. Peux-tu revenir sur les caractéristiques de ces différentes trajectoires, leurs conséquences pour les salariés et leurs contradictions respectives.

    C.L. La première option est déjà appliquée en Grèce. Comme nous venons de le voir, c’est un désastre et il n’y a pas lieu de la discuter davantage. La seconde option, celle d’un “bon euro”, est généralement très influente au sein de la gauche. Son objectif explicite consiste en une réforme institutionnelle qui conduirait à l’abolition du pacte de stabilité, à l’accroissement substantiel du budget de l’Union, des transferts fiscaux des riches vers les pauvres et une protection des travailleurs. Il s’agit d’objectifs hautement souhaitables mais qui, selon moi, relèvent d’une stratégie qui n’a aucune chance de réussir. D’abord, le régime politique en Europe est conservateur et se conjugue à une orthodoxie économique rigide. Et quand bien même si les choses devaient en partie évoluer, elles ne pourraient le faire que dans les limites du cadre conservateur qui s’est sédimenté jusqu’à présent. En outre, la crise a montré qu’il n’y a pas de relations de solidarité et de collégialité au sein de la zone euro. La monnaie unique se caractérise par une logique hiérarchique de domination des riches sur les pauvres.

    Plus généralement, la stratégie d’un “bon euro” ne pourrait pas fonctionner pour une raison fondamentale. L’euro, depuis son origine, a été crée sous la forme d’une monnaie mondiale au service des banques et du grand capital. Or la stratégie du “bon euro” entre en contradiction flagrante avec le rôle de l’euro comme monnaie de réserve internationale. Son adoption conduirait inévitablement ou à un effondrement de l’euro, ou à un abandon de la tentative de le rendre “bon”. Selon moi, l’euro ne peut pas être réformé dans le sens d’un “bon euro”.

    La troisième option est celle d’une sortie progressiste et commence à gagner une certaine audience en Grèce et dans d’autres pays de la périphérie. Une sortie de l’euro implique bien entendu de briser l’emprise de la zone euro sur le secteur productif, lui permettant de respirer plus librement. Mais si la sortie de l’euro doit avoir un contenu progressiste, elle devrait être accompagnée d’un ensemble de mesures radicales. Cela implique bien évidemment d’interrompre le paiement de la dette et de la restructurer. Cela rendrait inévitable de placer les banques sous contrôle public et de les socialiser. Il en va de même pour d’autres secteurs clés de l’économie. Naturellement, les flux de capitaux devraient être contrôlés. Sur cette base, une politique industrielle devrait être mise en place afin de reconstruire le secteur productif. Nul besoin d’insister sur le fait qu’une politique de redistribution du revenu et qu’une politique fiscale adequate devraient protéger les revenus des salariés. Enfin, un tel ensemble de politiques requiert une restructuration et une réorientation fondamentale de l’État.

    Pour le dire différemment, une sortie progressiste devrait catalyser un déplacement du rapport de force en faveur du travail au détriment du capital. Un tel programme exercerait un puissant effet d’attraction vis-à-vis des travailleurs des pays du cœur de la zone euro, étant donné qu’ils ont été soumis à une pression puissante depuis plus d’une décennie. Cela pourrait constituer la base d’une véritable solidarité entre les travailleurs européens, qui départirait des mécanismes biaisés de la zone euro. En quittant la zone euro et en reconfigurant l’économie sur une base socialisée, la main de fer qui enserre l’Europe pourrait être coupée au bénéfice de la société. Sur une telle base, la gauche européenne pourrait remettre à l’ordre du jour la perspective du socialisme."

    http://www.contretemps.eu/interviews/deflation-%E2%80%9Cbon-euro%E2%80%9D-rupture

  • J’ai promis d’en rester là

    .

    Or ce sujet permet, si je poursuis le débat de voir certains "amis"... que je connais bien..venir , au prétexte de soutenir des thèses d’un vrai débat de fond , simplement balancer de l’insulte plus ou moins voilée…Pourrir le débat.

    Donc s’ils veulent jouer au puching ball avec moi..mon Bistro est ouvert .

    Parano ?

    Pas tant que ça emais.. comme disait l’autre"être parano n’évite hélas pas d’avoir des ennemis.."
     :)


    @L.L.

    Ceci précisé et qui confirme que je lirais ce débat sans y participer , ne pas répondre à deux ou trois de tes affirmations ou questions serait incorrect .
    T’y répondre que par mail serait méprisant pour certains intervenants que je peux "combattre " tout en les respectant..( et réciprqouement..)

    Donc et sans trop tartinner

    D’abord réglons vite une question .

    Tu interroges :

    d’accord, mais de là à nous caler sur ce que pense et croie la majorité "des gens" euh, j’avoue que là, chuis pas sûre...(si c’est bien ce que tu as voulu dire, oeuf de course).
    Notre "spécificité"(à nous cocos) n’est elle pas, sans prétendre détenir "LA" vérité, d’avoir aussi d’autres clefs pour faire d’autres lectures du réel et proposer d’autres analyses ? Ne devons nous pas essayer justement de faire en sorte que ces "gens non marxistes" comme tu dis, repartent un peu mieux armés (ne serait ce que de questions justes ?!) après nous avoir rencontrés au supermarché (par exemple !) qu’avant ?

    Farpaitement , chère AMIE..
    Sinon j’aurais pas eu la vie "bandante " que j’ai eu, de communiste, cégétiste dans une banque ou je n’ai pas eu la réputation d’accompagner les idées dominantes..ni des patrons, ni de ceux qui me sommaient « gentiment » o de la mettre en veilleuse sur certains sujets..
    Vu que , imodestement précisé, certaines de mes prises de positions sur le rôle des banques, telle forme de spéculation ciblée. ,...entrainait des rencontres de "sommets " entre certains représentants nationaux del a CGt ou du PCF (oui. .oui..) et des banquiers qu irappelaientà leurs interlocuteurs... que la machine à « nourrir » des statuts de permanents ... pourrait arrêter de fonctionner..

    On se comprend, je pense !

    J’ai simplement rappelé à celui qui m’a insulté ensuite que je continue à croire que marteler une Vérité . ;ne sert à RIEN..
    Si cette dernière ne s’appuie pas sur la preuve qu’on « écoute la colère de celui qui s’exprime » , si i on ne part pas de ce qui établiera le dialogue..pour convaincre et unir..
    Or je suis désolé de le dire :

    Le Traité de Maasstricht, la création de la BCE , l’EURO..oui, c’est un MOINS pour le monde du travail, c’est une cause de perte de pouvoir d’achat, c’est un piège qui apermis et permet au capital de se « refaire partiellement les joues »..

    Comme la lutte des classes impose au Capitalisme d’inventer de nouvelles armes toujours plus aptes à inverser-fût ce temporairement la baisse du taux de profit, l’EURO fait partie de cet arsenal »nouveau » et nécessaire à nos capitalistes..

    Tu évoques un article (j’en ai d’autres aussi tout aussi croustillants)

    Et l’article conclut "Cela [la fin de l’euro] fit à peine un titre de première page à New Dehli et à Pékin".
    Article amusant, imaginatif,pas forcément juste ni complètement vraisemblable d’ailleurs, mais en tout cas, exercice intéressant (pour tout le monde) d’essayer d’imaginer comment et où pourrait débuter "la fin de l’Euro" et ce que cela donnerait (en projections sérieuses et vraisemblables s’entend...) C’est cela que nous devrions faire si on veut parler du sujet, je pense, c’est faire au moins l’effort d’un peu de prospective.

    Ailleurs tu reviens sur cette question en disant :

    Une sortie de l’Euro a fortiori DANS LES CONDITIONS POLITIQUES ET ECONOMIQUES ACTUELLES, précisé-je bien ne serait-elle pas égale à enclenchement d’un nouveau cycle spéculatif hors normes ? Et que c’est plus probablement "les gens" que les gros capitalos qui trinqueraient ?

    Tout d’abord, j’observe que cet argument –je ne t’assimiles pas à ceux-là-, ai-je besoin de le dire,- ) c’est celui que je me farcis depuis des mois, à propos des retombées
    « financières » de la Crise du Capital qui a pu étonner ceux qui prenaient le Capitalisme pour le-moindre mal-..

    C’est ce qu’on explique aux Grecs, aux Irlandais, aux Espagnols et Portugais.

    Qu’on commence à nous balancer car nous sommes du « domino » des frappes chirurgicales que le FMI va prendre aussi contre la France !(selon moi avant 2012..par nécessité qui fait que je suis de ceux qui pensent que DSK , comme Delors qui savait ce que serait l’après Masstricht- ne sera pas candidat ..Parce qu’il serait élu..mais que l’état de grâce des années 1981..c’est pas sur du tout,du tout (voir nos échanges sur l’ article en débat "Sondages état d’opinion."

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article111341

    .Restons ce qui me semble le « fond » de nos désaccords ou plutôt de qui reste pour moi le grand quiproquo au sein de la force communiste.

    J’ai lu et analysé quasiment tout ce que tu as écrit sur les questions de souverainetés : je partage des éléments.

    Je bute sur ce que je sens comme injuste : Ne tournons pas autour du pot : L’ami Wolikow et d’autres marxistes connaissent la façon dont je réagis à l’expression de "national communisme " (alors que je sais que dans leurs bouches cela n’est pas pour suggérer du « national socialisme » et donc en besoin d’amalgame entre
    le " rouge" et le"brun
    ".

    Je vais faire vite.

    Je ne suis pas nationaliste .

    De par mes origines je sais aussi bien que d’autres ce que ce « concept » véhicule de nauséabond . ..Ce sont des nationalistes qui ont par un genre spécial de méthode Dukan (de concentration..) « expliqué » à mon grand père les vertus de la Nation, « Une, Grande y LIBRE".. pour reprendre le slogan franquiste.

    Communiste, je ne suis pas de la bande d’ « anti –Schingen » ,des franchouillards le mot d’ordre « achetons français » n’a jamais été porté par des Communistes.

    Je pense que si l’on veut être cohérent- du moins quand on considère que condamner le jaconisme – n’est pas synonyme d’antirobespierrisme et si , du coup, on veut bien ne pas confondre la Marseillaise mêlée aux accents de l’Internationale ou hymne de telle Brigade Internationale à celles qui clôturent les cérémonies »bourgeoises ».., alors une question est posée : elle est incontournable.

    pour moi, s’entend.

    Est ce que l’actuelle construction de l’Europe, avec sa Maison Commune des Coffre forts et de recherche d’alignement par le bas des acquis sociaux des diverses classes , n’est pas d’une démarche de construction d’ETAT SUPRA- -National..

    Dès lors, comment ne pas laisser la classe ouvrière française désarmée, en attente de je ne sais quelle convergence continentale des Luttes, si au nom de la souveraineté populaire de la Lutte des classes, on fige cette dernière dans le cadre ou la bourgeoisie entend qu’elle se déroule,

    Pardon d’insister : Quelle est cette phobie d’une possible « inflation » contraire aux intérêts de classe qui résulterait d’un retour à notte monnaie d’avant 2000..qui serait accompagnée(je n’en doute pas) d’une dévaluation nécessaire..

    Pourquoi la Chine pourrait elle « narguer » l’OMC en faisant un dumping qui fait frémir d’autres pays capitalistes(pour moi la Chine n’est pas communiste) avec son yuan alors nous, nous serions " obligés " de rester arrimés à cette Europe et sa monnie . , par "risques" de quitter la proie pour l"ombre..?

    Un des rares P.C qui résiste a la liquidation de référents communistes, le KKE grec a donné en son temps une position que je trouve assez équilibrée.

    J’en cite un extrait..

    On est loin de"Laurent" non, avec ce Parti ?

    Les propositionsdu Parti Communiste Grec (KKE) pour trouver une solution à la crise

    Communiqué d’Aleka Papariga, secrétaire-général du Parti Communiste Grec (KKE).

    Notre stratégie est d’empêcher que ces mesures barbares soient imposés dans la mesure où nous pouvons le faire dans les conditions actuelles, d’empêcher qu’elles trouvent une légitimité dans la conscience populaire, d’éloigner les travailleurs du PASOK et du ND, ainsi que de leurs politiques, de rassembler et de faire avancer le mouvement sur la voie de la contre-attaque afin de renverser le rapport de force actuel, vers le pouvoir populaire.

    Nous ne sommes ni indifférents ni des observateurs neutres, mais puisque le rapport de force politique ne permet pas une intervention efficace en faveur du peuple, nous mettons la priorité sur le mouvement social, hors du Parlement.

    Pour cette raison, rassembler des forces avec le KKE est nécessaire, peu importe si les travailleurs sont d’accord avec le KKE sur tout, ou si ils ont des interrogations ou des points de vue différents sur le socialisme.


    Le cœur des luttes reste les lieux de travail,les rues avec les petits commerces, la campagne, les écoles, les universités, les quartiers immigrés, tous les quartiers ouvriers et populaires.
    La mise en échec des nouvelles mesures anti-ouvrières y compris la suppression des conventions collectives et la promotion des contrats individuels, la réduction imposée du temps de travail, des relations de travail flexibles, etc., doit être portée avec force dans chaque lieu de travail.

    Les travailleurs doivent modifier le rapport de force en partant d’en bas et cela doit être exprimé alors que la lutte se développe au niveau politique également. Le peuple ne doit plus accepter de payer tout le temps, de se soumettre à des sacrifices indescriptibles pour les profits des industriels, des armateurs, des gros marchands, des monopoles en général.

    Le premier est la lutte, ce qui suppose de résister, de mener une guerre d’usure et de saper ces mesures barbares que le gouvernement et ses alliés tentent de faire passer ; lutte contre un appareil dont une partie est le système politique bourgeois du pays et la ploutocratie.

    Une lutte d’usure n’est pas suffisante ; quelques petites ou plus grandes victoires doivent aussi être remportées.
    ………..

    Prouver et démontrer que les possibilités de développement de notre pays existent toujours, mais qu’un temps précieux ne doit pas être perdu en les sapant et en les détruisant encore plus.


    La gestion de la crise soit par l’UE soit par la FMI ne peut pas surmonter les contradictions de la production capitaliste dont le but et le moteur est le profit
    . Tout ce qui apparaît comme un moyen de résoudre un problème, par exemple la dette de la Grèce, peut fortement exacerber d’autres problèmes. Désengagement de l’UE, désobéissance sont un préalable à l’amélioration de la vie du peuple. Tout acte de résistance a de la valeur tant qu’il s’insère dans la perspective d’une alternative politique. Autrement, des réactions ou négociations désordonnées ne peuvent que servir à renforcer le processus d’extorsion.
    Le gouvernement, après avoir créé les conditions qui ont compromis les remboursements et mené à la faillite, est allé de l’avant avec son plan prémédité pour soutenir une opération que l’UE et le FMI mettent en place à la suite d’une série d’incohérences, qui ont permis au FMI de pénétrer encore plus profondément en Europe comme le soi-disant « sauveur des peuples ».

    La Grèce a attiré l’attention à cause de sa position et de ses relations avec la partie orientale de l’UE, l’Eurasie, et même l’Extrême-Orient. La Grèce est devenue le maillon faible pour la zone Euro et les intérêts du capital européen, et même au-delà, car à travers la Grèce les pays en concurrence menés par le grand capital peuvent établir des liens avec l’Europe occidentale péninsulaire.

    Ce n’est pas une question d’intérêts divergents entre les peuples respectifs. Ces conflits devraient mener à la mise en avant de l’unité et de l’action commune des peuples car indépendamment du pays ou de la monnaie qui viendra en premier, le peuple perdra et continuera à perdre, au lieu de gagner en conquérant de nouveaux acquis.

    Le pouvoir populaire encourage les accords et échanges commerciaux inter-étatiques, les accords pour l’utilisation du savoir/des technologies basés sur les intérêts mutuels.
    La dette publique sera ré-examinée, sous le pouvoir populaire, avec, comme principal critère, les intérêts du peuple.
    Au tout début, le pouvoir populaire devra faire face à une réaction organisée interne et internationale. L’UE et l’OTAN, les accords avec les Etats-Unis, ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre aux Etats-membres de l’UE.

    Résoudre ce problème en se retirant de l’UE est inévitable avec comme objectif un développement autonome, populaire et une coopération qui seraient dans les intérêts du peuple.

    Il est nécessaire d’intensifier notre activité sur la base de la lutte contre ces problèmes.
    Nous luttons sans répit pour des avancées immédiates en faveur des travailleurs et nous continuerons à lutter pour que des mesures puissent être imposées par la puissance du mouvement, mesures qui diminueraient la gravité de ces problèmes, et soulageraient le peuple.
    .

    Traduction d’A.C pour la rubrique solidarité internationale du PCF SMH.

    Tiré de

    http://www.pcf-smh.fr/Les-propositions-du-Parti.html

    (le AC en question c’est pas moi ! Cette section DU PCF publie parfois des textes à lire..)

    Voilà : si ces(trop longues) mises au point sans mise aux poings , sont utiles au débat, tant mieux.

    sinon..tant pis..

     :))

    Friand de tout ce qui peut me « déranger »..je viendrai me servir et citant mes sources ..

    Très amicalement

    AC

    • Alain, Bien sur que c’est intéressant, et je te remercie de revenir au débat ici (et pas en mail privé, ce que nous pourrions fort bien faire mais je sais pourquoi précisément toi et moi ne le faisons pas sur de tels sujets et je pense que c’est d’un commun accord pour faire avancer tout le schmilblick, en gros... ou même, le faire reculer d’ailleurs ;))

      Sur la question inflation/déflation, comme je le dis, je n’ai pas les compétences techniques pour répondre ni prendre position. Par ailleurs, dans les quelques extraits d’articles que j’ai produits ici, en tenant bien sûr compte de leurs origines respectives, si je les trouve "intéressants" cela ne signifie pas que je partage tout ce qui est écrit, loin de là ! Juste que je les trouve intéressants, rien de plus, rien de moins, qu’ils me semblent utiles au débat aussi, en gros.

      Et donc, comme je disais, si tu as des "munitions", BALANCE MA POULE, qu’on défouraille, qu’on se claque, qu’on s’engueule ;) parce que notamment sur cette question inflation/déflation tu peux peut être éclairer ma lanterne en faisant l’effort d’être pédagogique pour que je puisse capter de quoi tu vas me causer...

      Je précise au cas où que évidemment et comme je l’ai dit, si je ne te suis pas forcément, je ne partage pas non plus DU TOUT pour le coup (pour plusieurs raisons) ce qu’exprime le nouveau président du Parti de la Gauche Européenne, j’ai nommé M. Pierre Laurent.

      Alors à te lire ici, j’espère et que notre discussion continue....

      La bise,

      LL

      Ps : sur l’exemple des "gens" du supermarché, j’avais raison de douter de t’avoir compris mais bon parfois t ’y mets gravement du tien pour qu’on ne te comprenne pas !!!!

    • Ah oui, euh bon sur la référence au KKE, je ne te cacherai pas que je suis TRES Partagée (voire plus que circonspecte comme dirait l’autre) sur ce parti "communiste" (pas plus communiste que le PCF je pense, mais pour d’autres raisons). Mais bon...Ce sera l’objet d’un autre débat là je dois filer (à l’anglaise, bien sur, en espérant ne pas connaitre le même sort que Charles et Camilia, mais vu que j’ai pas de Rolls mais juste mes deux jambes, ça devrait le faire :))

      LL

    • Ah oui, euh bon sur la référence au KKE, je ne te cacherai pas que je suis TRES Partagée (voire plus que circonspecte comme dirait l’autre) sur ce parti "communiste" (pas plus communiste que le PCF je pense, mais pour d’autres raisons).

      je suis d’accord

      Des similitudes ...

      , je l’ai déjà sorti ailleurs : là bas c’est KKE., pour eux..

      .chez nous PCF et Laurent,... c’est caca, eux ! pour nous..

      Aucun Parti ne peut être Communiste, aucune Orga ne l’est.
      .
      Faudrait commencer par être fidèles au minimum de marxisme..

      Par contre, et au delà de cela, les deux seuls pays ou une réaction de"classe"mobilise autour du militanisme pécéien, c’est quand même là bas et au Portugal.

      Ce qui conduit certains à penser

      "Qu’AC aille se faire voir chez les grecs"..

      Oups pause de week end !

      Ce soir double apéro entre AC et chancogne...

       :)

      10 décembre
       !!double anniversaire sur terres girondines..

      embauche du Lénine des bords de Garonne à la BNCI (future BNP)en 1956 :


      Second mariage : en 1977

       :)))))))))))

      Donc ..

      repos" dominical "..comme dirait Strauss Khan

      Ac

  • L’Humanité (9/12)

    Cuisine

    Pourquoi l’euro tel qu’il existe est condamné

    Il est maintenant clair que la monnaie unique, minée par ses dogmes fondateurs, va dans le mur. D’où l’aiguisement du débat sur d’éventuelles issues et une polémique avec Berlin, qui rêve d’un euro réduit à l’ex-zone mark.

    Le magazine britannique The Economist du 20 novembre le représentait à sa une en pleine tempête, ses états membres les plus fragiles réfugiés sur un radeau de la méduse. L’hebdomadaire allemand Der Spiegel de cette semaine le figurait aussi en première page, percé de deux trous fumant. Ces mises en scène de l’euro, puisqu’il s’agit de lui, moribond ou touché à mort, ne sont pas qu’une quelconque dramatisation de la crise dont est victime la monnaie unique. Elles traduisent aussi la montée d’un certain désarroi face à l’infaisabilité de la poursuite de l’euro tel qu’il a été conçu. Le quotidien français le Monde daté d’hier invitait ainsi fébrilement de son côté les acteurs de la construction européenne des années 1970 que furent Jacques Delors et Helmut Schmidt à faire part de leurs ordonnances de vieux sages de l’union monétaire.
    de salutaires résistances
    européennes
    L’euro tel qu’il existe apparaît de plus en plus clairement condamné à foncer dans le mur. Les constructions élaborées ces derniers mois dans l’urgence pour faire face aux crises successives nées du surendettement des états provoqué, pour l’essentiel, par le krach de 2007-2008, apparaissent de plus en plus intenables. Le fonds de stabilisation financière et le recours au FMI pour mettre en place des plans dits d’aide pour la Grèce ou l’Irlande s’avèrent extrêmement coûteux. Aux 110 milliards d’euros prêtés à Athènes s’ajoutent maintenant 85 milliards débloqués ce mardi pour l’Irlande.
    D’autant qu’il ne s’agit pas de solidarité avec les peuples en question. Mais de son contraire exact, puisque l’application des dogmes monétaristes qui fondent l’euro conduit à exiger des coupes à la hache dans les dépenses sociales. De quoi donc étouffer la croissance, réduire le niveau de vie des populations, creuser comme jamais les inégalités au sein des pays « périphérique » concernés et les écarts avec les puissances européennes dominantes. D’où la crainte que ces « purges » « mettent à mal l’idée européenne elle-même », comme le fait observer à juste titre John Monks, le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES). L’austérité tue l’Europe.
    La conscience que cette rigueur généralisée serait intenable grandit toutefois. Au même rythme sans doute que se confirment ces salutaires résistances européennes, si porteuses, elles, de vraies solidarités entre peuples confrontés à une même mécanique échappant à la démocratie et dévouée uniquement à son maître, les marchés financiers.
    polémique entre
    juncker et merkel
    Ce sentiment que l’on n’y arrivera pas en restant prisonnier du cadre existant se répand d’autant plus vite que d’autres crises se rapprochent fortement. Après la Grèce et l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et l’Italie pourraient être à leur tour contraints de susciter un plan de « soutien ». L’irruption, ces dernières heures, d’un débat sur un éventuel recours à des euro-obligations souligne cette évolution. Le président de l’eurogroupe, Jean-Claude Juncker, en personne vient de s’y déclarer favorable. Il s’agirait de créer des titres de dette collectifs des états européens. L’avantage serait de faire baisser mécaniquement les taux d’intérêt des pays les plus étranglés par leurs traites. La Grèce doit verser 11,6 % d’intérêts, l’Irlande 8,3 %. Soit une différence de respectivement 8,8 % et 5,5 % avec l’Allemagne, pays le mieux noté sur les marchés financiers qui peut emprunter, elle, à 2,8 %.
    « Nein » a aussitôt réagi Angela Merkel, qui a fait valoir que mettre les pays en difficultés « à l’abri » des hausses de leurs taux d’intérêt les inciterait « à moins prendre des mesures de discipline budgétaire ». Juncker a dénoncé hier ce refus allemand d’examiner sa proposition déplorant même une manière d’agir « très antieuropéenne ».
    La polémique inhabituelle illustre en fait la montée en puissance de la tentation allemande pour une solution qui viserait in fine à préserver « le noyau dur de l’euro », selon l’expression d’Helmut Schmidt, dans l’espace autrefois imparti à la zone mark. Tout se passe en effet comme si Berlin avait déjà commencé à jouer le « coup d’après ». Pour le cas où le maintien dans l’euro des « états du Sud » européen apparaîtrait impossible. Moyennant quoi des pays, comme la France, qui seraient décidés à rester arrimés à la monnaie unique, devraient y mettre le prix en termes de discipline monétariste. La proposition de créer des euro-obligations est entachée de très graves limites puisqu’elle ne dérogerait pas à la tutelle des marchés financiers. L’irruption de ce type de débat illustre toutefois le degré extrême de maturation de la crise. Il signale que le besoin de trouver une issue pour sauver une coopération monétaire européenne menacée n’a jamais été aussi aigu. Et il crédibilise toutes les propositions visant à en refonder les bases. Il en va d’un vrai sauvetage du projet européen.

    Bruno Odent

  • EUROS..les pauvres d’esprit

    Le royaume d’essieu leur appartient"

    aurait balancé Jesus, parlant de Laurent..qui pédale dans la choucroute..Merkel !

    Cette Europe..cet Euro..

    A vos marks ?

    Prêts ?( bancaires)

    PARTEZ !


    La Louve s’est dite preneuse de"biscuit" sur ces questions...

    Don girondin tiendra lieu de cadeau de Nöel..

    ET manant..

    D’un un non -nationaliste , ni- xénophobe eert encore moins chancognard..

    Une étude se demande si la France et l’Italie vont être contraintes d’abandonner l’euro


    Faut-il renoncer à l’euro
     ? Depuis le non des Français et des Néerlandais au référendum sur le projet de traité constitutionnel, cette question est posée ouvertement dans plusieurs pays.

    ..
    Dans une étude qu’il vient de publier, Patrick Artus, chef économiste chez Ixis CIB, se demande si la France et l’Italie, en se retrouvant dans une impasse économique, ne seront pas contraintes de sortir de l’euro. "Il ne s’agit pas de faire de la provocation inutile mais de nous demander si l’évolution à moyen terme de la situation économique de la France et surtout de l’Italie ne rendra p as les avantages liés à la sortie de l’euro supérieurs aux coûts."

    M. Artus s’appuie sur la grave détérioration économique que subissent ces deux pays : pertes de croissance et d’emplois dus aux pertes de marché ; croissance des exportations très inférieure à celle du commerce mondial ; réduction de l’effort d’investissement en raison de la faiblesse de la demande, avec pour effet de freiner les gains de productivité ; dégradation constante du commerce extérieur ; difficulté d’empêcher une hausse continuelle du taux d’endettement public dans un contexte de croissance anémique et d’inflation basse.

    "COÛTS GIGANTESQUES"

    M. Artus calcule que, compte tenu des perspectives démographiques, la croissance potentielle s’établirait à 1,2 % par an en France et à 0 % en Italie. De plus, dans dix ans, le taux d’endettement public serait de 79 % du produit intérieur brut en France et de 133 % en Italie si on extrapole les tendances actuelles. "On peut craindre à cinq ans, à dix ans que la France et l’Italie ne soient dans une situation très difficile", estime-t-il.

    Quels seraient les avantages de la sortie de l’euro ?

    Le premier serait de redonner de la compétitivité aux deux économies par le biais de la dépréciation du taux de change. Les pertes de part de marché de la France et de l’Italie sont liées à la baisse de la qualité de leurs produits mais aussi à la stratégie suivie par l’Allemagne "de baisse non coopérative du coût salarial unitaire". Depuis la fin des années 1990, le coût salarial unitaire a progressé de 30 % de plus en Italie et de 15 % de plus en France qu’en Allemagne. Sauf à accepter plusieurs années de pertes d’emplois et de revenus comme l’a fait l’Allemagne, "la seule manière pour la France et l’Italie de sortir de cette situation est de sortir de l’euro et de dévaluer" , indique l’économiste.

    La dépréciation du taux de change de la monnaie nationale se traduirait aussi par une augmentation du niveau de l’inflation, avec pour conséquence positive les taux réels baissant de réduire la dette publique et la valeur en devises de la dette extérieure.

    "Nous ne prévoyons pas que la France et l’Italie vont sortir de l’euro mais nous voulons indiquer les risques que cela soit le cas, explique M. Artus. S’il n’y a pas d’effort de recherche, d’innovation, d’amélioration de la qualité de produit et de respécialisation de l’industrie, ces deux pays connaîtront une croissance potentielle faible et la poursuite des pertes de parts de marché, notamment vis-à-vis de l’Allemagne. Bien sûr, les coûts de sortie de l’euro seraient gigantesques : coûts comptables, informatiques, liés à l’élargissement des écarts de taux d’intérêt vis-à-vis de l’Allemagne...

    Mais de quelle autre solution que sortir de l’euro disposeront les gouvernements dans dix ans si d’ici là la croissance potentielle et la compétitivité n’ont pas été améliorées ?"

    c’est pas sorti de ma collection de conneries.., non !

    C était un article. du MONDE..du 8 juillet 2005 !

    J’ai retrouvé ça ou ?

    Chez l’ultra nationaliste Hoareau..

     :))

    http://www.rougemidi.fr/spip.php?article163

    AC.