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Pinocchio fait rire l’europe entière : des nouvelles de la principauté !

Publie le lundi 17 décembre 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

L’annonce de la liaison entre le président français et l’ex-top model devenue chanteuse se répand de site d’informations en site d’informations.

Sur les forums

Hasard ou stratégie de communication ? La presse a-t-elle été manipulée ? Réagissez.

Divorcé mi-octobre, recasé mi-décembre. De Cécilia à Carla, ainsi vont les amours du président français Nicolas Sarkozy. Et un même effet tache d’huile sur Internet. Le mélange people et politique est une recette de Fêtes qui rate rarement.

Annoncée dimanche par le site du magazine français L’Express, la nouvelle liaison de Nicolas Sarkozy avec l’ex-top model devenue chanteuse Carla Bruni (39 ans) promet de faire du buzz. Et cela avant même que les photos de leur escapade à ciel et coeur ouverts de samedi à Disneyland Paris ne remplissent les magazines en milieu de semaine, « Point de vue et images du monde » (même groupe que « L’Express »), « Paris Match » et « Closer » en tête.

Comme le site de L’Express, 20minutes.fr publie la Une de « Point de vue » que la France entière va s’arracher mercredi. Le site du quotidien gratuit fait aussi quelques parallèles intéressants entre les paroles d’une chanson et le prénom de Sarkozy.

Le sérieux quotidien proche de la droite française Le Figaro a réagi en lançant un forum de discussion sur son site appelant les internautes à répondre à cette grave question : "Carla Bruni ferait-elle une bonne première dame de France ?"

Tout aussi sérieux, mais moins vendeur : le site du Monde informe que "l’Elysée se refuse à faire des commentaires sur une éventuelle relation intime entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni". Quant à la page d’accueil du site de l’hebdomadaire VSD, qui se régalerait d’une telle affaire, elle n’en signale rien. Autre site de "newsandpeoplemagazine", parismatch.com amorce la pompe avec une simple photo de la belle.

Le plus cocasse du web d’information français est sans conteste le site de Courrier international. Avec un clin d’oeil bien involontaire au président puisqu’il affiche l’image de son dernier numéro qui titre : "Sarkozy, triviale poursuite". N’y voyez qu’une référence à toutes les stars... politiques que Nicolas Sarkozy a rencontrées ces derniers jours dans le cadre de ses très officielles fonctions présidentielles.

Autre quotidien français national, Libération a consacré dans son édition de lundi un article touffu sur cette affaire "pipolitique". Sur son site, des dizaines et des dizaines de réactions affluent...

Les sites des radios ne sont pas en reste. RTL par exemple, alimente son site au fil des sons qu’elle récolte : interview du patron de L’Express, explications, témoignages d’Italie, etc. Un menu un peu plus copieux que sur les sites concurrents d’ Europe 1 et, surtout, de France Inter...

La filiale tout info de la chaîne TF1 - où la nouvelle est annoncée de "dernière minute" - LCI propose également réactions et séquences vidéo tirées de ses journaux télévisés. Et sur les chaînes de service public ? Peut-être n’est-ce déjà plus une nouvelle sur France 2 ? Quant à France 3, c’est la vidéo de... "Duel sur la 3" qui est proposée. Avec l’image de l’animatrice qui n’est autre que Christine Ockrent, épouse du ministre Kouchner à la ville. Toute une histoire.

De quoi se réjouir des prochaines révélations.

http://www.tdg.ch/pages/home/tribun...

Messages

  • Mise à jour : 17/12/2007 15:05:38 tageblatt (lux)

    La vie privée du président Sarkozy une nouvelle fois à la Une des médias

    De l’annonce de son divorce à la révélation d’une idylle avec la chanteuse Carla Bruni, Nicolas Sarkozy fonde sa communication sur le mouvement, dans le domaine privé comme en politique.

    C’est l’Express qui l’a révélé dimanche sur son site internet : le président de la République a été photographié avec l’ex-mannequin vedette, samedi au parc d’attraction Eurodisney. Fidèle à la ligne adoptée au plus fort des rumeurs sur son divorce avec Cécilia, l’Elysée s’est refusé à tout commentaire officiel sur cette relation. Mais selon les médias qui ont acheté et devaient publier ces photos, les deux ne se cachaient pas, dans un endroit très fréquenté où ils savaient ne pouvoir passer inaperçu. Nombre de journaux parlaient d’ailleurs lundi "d’officialisation" d’une rumeur qui circulait depuis quelque temps. Ultra-présent dans les médias avant comme depuis son élection, Nicolas Sarkozy, qualifié par beaucoup d’"hyperprésident", occupe un espace médiatique comme aucun chef d’Etat français avant lui. Il est aussi parfois accusé de mettre en avant, voire d’instrumentaliser, sa vie privée. Selon la dernière étude trimestrielle de l’Institut national de l’audiovisuel, publiée le 4 décembre, M. Sarkozy a été de loin la personnalité la plus présente au cours du 3è trimestre en nombre de passages dans les journaux télévisés des six grandes chaînes (TF1, France 2, France 3, Canal+, Arte et M6).
    Mais au-delà de l’intérêt suscité par ses interventions politiques - il se félicite d’ailleurs régulièrement de ses scores d’audience télé - sa vie privée passionne aussi : les magazines qui font leur Une sur lui sont les plus vendus. Lundi, alors que le président s’apprêtait à ouvrir la conférence des donateurs de l’Etat palestinien, quasiment tous les quotidiens évoquaient, souvent en Une, sa nouvelle idylle, les radios en ont presque toutes parlé, certaines en premier titre de leurs journaux du matin. Une nouvelle "séquence" médiatique donc, après une semaine mouvementée pour le président, vivement critiqué par de ses adversaires politiques, et jusque dans les rangs de sa majorité, pour l’accueil réservé au numéro un libyen Mouammar Kadhafi.
    Ce n’est pas la première fois qu’une révélation sur sa vie privée vient perturber l’actualité politique ou sociale : le 18 octobre, jour de la première grève dans les transports contre la réforme des régimes spéciaux de retraite et d’un sommet européen à Lisbonne, l’Elysée annonçait le divorce de Nicolas et Cécilia Sarkozy, mettant ainsi fin à des mois de rumeurs et spéculations. Leurs relations conjugales tourmentées, avec séparation puis retrouvailles soigneusement mises en scène, avaient déjà suscité la curiosité médiatique, au moment du référendum sur la Constitution européenne, puis pendant la campagne présidentielle.
    Accusé de "peopolisation", le président avait d’ailleurs promis qu’il ne mettrait plus sa vie privée ou sa famille en avant... Ces télescopages sont régulièrement raillés par l’opposition socialiste qui a à nouveau dénoncé lundi "le choix du président de la République de mettre en scène avec la même intensité ses choix politiques comme ses choix privés". "Cela ressemble de plus en plus à un épisode supplémentaire des aventures la principauté de l’Elysée", a ironisé l’eurodéputé Benoît Hamon. Petit détail remarqué en tout cas lundi par tous les photographes qui couvrent ses activités publiques : Nicolas Sarkozy ne portait plus son alliance, jusque là conservée depuis son divorce...

    Carla Bruni, l’ancienne mannequin devenue chanteuse

    Carla Bruni, qui a dévoilé sa relation avec Nicolas Sarkozy en se laissant photographier avec lui samedi à Disneyland Paris, s’est reconvertie avec succès dans la chanson à l’orée des années 2000 après une carrière de mannequin vedette dans les années 90.
    L’Italienne qui s’apprête à fêter ses 39 ans s’affiche avec le président de la République quelques semaines après avoir affirmé son opposition aux tests ADN pour les immigrés et signé une pétition sur le site www.touchepasamonadn.com. "Mon indignation a été immédiate", avait-elle affirmé au magazine Elle. "Je déteste le +tri+ qu’implique l’immigration choisie (...). Qu’est-ce qu’il me serait arrivé si on avait imposé à mes parents des tests ADN ?". Dans une interview au journal britannique The Sunday Herald, elle avait affirmé sa préférence pour Ségolène Royal (qu’elle disait pourtant ne pas aimer) plutôt que Nicolas Sarkozy avant le deuxième tour de l’élection présidentielle : "Mes parents ont eux aussi toujours voté à gauche. C’est une tradition. Je ne voterai jamais à droite". Paru fin 2002, son premier album, "Quelqu’un m’a dit", a connu un succès public et critique considérable (1,2 million d’exemplaires en France, 800.000 à l’étranger). Ce disque chanson/folk avait valu à l’Italienne au timbre voilé la Victoire de la musique de l’artiste féminine en 2004. Pour son deuxième album, "No promises", paru début 2007, elle a joué le contre-pied en mettant en musique des textes de six poètes anglo-saxons, dont William Butler Yeats ou Emily Dickinson. Malgré une intense promotion médiatique, cet album (élaboré comme le précédent avec l’ex-guitariste de Téléphone Louis Bertignac) n’a pas connu le même succès.
    Carla Bruni avait débuté dans la musique en écrivant pour Julien Clerc dans l’album "Si j’étais elle" en 2001. Fille d’un riche industriel italien également compositeur, Carla Bruni Tedeschi est née le 23 décembre 1968 à Turin. Devant l’activisme des Brigades Rouges, sa famille s’est exilée en France dans les années 70. Elle a pour soeur l’actrice et réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi. Dans les années 90, sa silhouette longiligne, ses yeux bleus et son visage à la beauté froide et parfaite séduisent les grands couturiers. L’époque est à la starisation des mannequins et elle devient une vedette aux côtés de Claudia Schiffer ou Naomi Campbell. On lui prête alors une liaison avec Mick Jagger. Elle expose ensuite sa relation très médiatique avec l’avocat Arno Klarsfeld, devenu depuis un proche de Nicolas Sarkozy. Puis elle a comme compagnon le philosophe Raphaël Enthoven, fils de l’éditeur Jean-Paul Enthoven avec qui elle vivait précédemment. En 2004, dans le roman à clés "Rien de grave", l’ex-épouse de Raphaël Enthoven, Justine Lévy (la fille de Bernard-Henry Lévy), livrait un portrait au vitriol d’un personnage prénommé Paula, qu’on devinait être Carla Bruni : une femme "belle et bionique, avec un regard de tueuse" et au "visage immobile, comme sculpté dans la cire".

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