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Ploufragan 22 : production d’électricité à partir d’énergie fossile refait surface

Publie le mercredi 17 mars 2010 par Open-Publishing
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Et voilà que le projet de centrale de production d’électricité à partir d’énergie fossile refait surface du côté de Ploufragan !

 Gérard YVE, délégué régional GdF-Suez, a rencontré le Maire de Ploufragan fin février 2010 et a annoncé qu’un accord était intervenu entre BORLOO, ministre de l’écologie et de l’énergie, et MESTRALLET, PDG de GdF-Suez, pour une centrale de pointe à Ploufragan mais que compte tenu de l’opposition au premier projet, il a été convenu en haut lieu d’attendre que les élections régionales soient passées pour sortir le 2ème projet. Bref, attendre que le temps des discours de campagne trompeurs soit passé, pour dévoiler les intentions véritables après le 21 mars : belle preuve de courage politique !

 Centrale d’un autre modèle, de type moteur à gaz avec cogénération, ne nécessitant pas de renforcement du réseau de gaz. Nous savons par ailleurs que GdF-Suez a vendu les 4 turbines aéro-dérivatives dont il avait fait l’acquisition pour le premier projet. Une centrale de pointe n’est pas économiquement rentable mais des aides de l’Etat, c’est-à-dire des deniers publics, viendraient arroser GdF-Suez qui, selon nos informations, n’était pas demandeur de ce projet-là… réclamé par des élus ! N’oublions pas que LE DRIAN s’est rendu à Paris en catimini au printemps 2009, accompagné de Isabelle THOMAS, pour demander une centrale d’appoint.

 Le maire de Ploufragan avait interpellé le ministre en février dernier sur les conditions tarifaires faites aux producteurs de cultures sous serre équipé en cogénération. La réponse à ce courrier, signée de M. CARENCO, directeur de Cabinet de BORLOO, est arrivée en mairie de Ploufragan le 12 mars dernier. A l’occasion de celle-ci, en fin de lettre, est rappelé le « caractère alarmant de la situation en Bretagne qui nécessite des mesures d’urgence … la mise en service d’un moyen de production, en complément du parc de production existant… apparaît comme la seule solution permettant de faire face à la situation, dans les délais impartis, pour mettre en œuvre le renforcement du réseau… . Je crois pouvoir affirmer que des décisions pourraient être présentées aux élus dans les toutes prochaines semaines »

 Lieu d’implantation ? Le vice-président de la communauté d’agglomération de Saint-Brieuc en charge de l’économie fait le forcing pour que le Pré Rio, zone humide pressentie pour le 1er projet et que la commune a classée comme telle dans son projet de PLU qui sera voté dans quelques mois, ne soit plus considérée comme une zone humide. Honte à lui ! Il reste que selon une autre source parisienne, le site du Pré Rio serait abandonné. Alors où ? sur le site de Chaffoteaux ? ?

La lutte contre les dérèglements climatiques impose de réduire sévèrement nos émissions de gaz à effet de serre, et donc notre consommation énergétique.

Il est totalement incohérent de prétendre diminuer notre consommation d’électricité tout en mettant en place des moyens de production supplémentaires.

La surcapacité de production va naturellement décourager les efforts de maîtrise de la demande,

lesquels gagneraient à bénéficier des financements qui vont être dilapidés dans ce projet absurde.

Construire cette centrale - dont non seulement nous pouvons mais nous devons nous passer - est gravement IRRESPONSABLE.

Mme MALGORN est solidaire de M. BORLOO

M. LE DRIAN a de même toujours adhéré aux discours de RTE et GdF sur la nécessité d’une centrale.

M. HASCOET a exprimé clairement son opposition au projet

Alors dimanche prochain 21 mars, il incombera aux électeurs avertis de voter pour ou contre une centrale aux énergies fossiles à Ploufragan

Le Curc a tenté de faire passer l’info dans la presse mais ce n’est pas chose facile de parvenir à éclairer les électeurs avant qu’ils aillent aux urnes

Messages

  • *

    Reproduction d’un communiqué de la Communauté d’agglomération de Saint Brieuc et de Ploufragan, transmis au CURC 22.

    Pour le CURC 22

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    Le président de la communauté d’agglomération de Saint-Brieuc et la municipalité de Ploufragan réagissent…

    Dans une lettre du 18 mars pour Saint-Brieuc, dans la presse de ce 19 mars pour Ploufragan, ils réagissent à la communication parue sur le site du Curc, le 18 mars et diffusée préalablement par messagerie le 16 mars

    *

    Reproduction d’un communiqué de la Communauté d’agglomération de Saint Brieuc et de Ploufragan, transmis au CURC 22.

    Pour le CURC 22

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    Le président de la communauté d’agglomération de Saint-Brieuc et la municipalité de Ploufragan réagissent…

    Dans une lettre du 18 mars pour Saint-Brieuc, dans la presse de ce 19 mars pour Ploufragan, ils réagissent à la communication parue sur le site du Curc, le 18 mars et diffusée préalablement par messagerie le 16 mars

    http://www.centrale-ploufragan.org/...

    C’est bien volontiers que nous publions l’intégralité de la lettre reçue, en pièce jointe et sur notre site internet (dès l’instant que le webmestre sera disponible). Le présent échange a le mérite de préciser les choses de façon à lever toute ambiguïté et tout malentendu et nous invitons à le faire circuler au même titre que le précédent message du 16 mars.

    Il ne fait aucun doute que la communauté d’agglomération de Saint-Brieuc et les communes concernées, dont Ploufragan au premier chef, ont exprimé clairement, délibération à l’appui, leur opposition au projet GdF-Suez de centrale gaz-fuel de Ploufragan. Sur sollicitation du Curc, elles ont également participé au financement de l’expertise du dossier soumis à l’enquête publique et elles ont marqué leur volonté de travailler à la recherche de solutions alternatives à ce projet.

    Il n’en reste pas moins que le Président du Conseil régional et la Vice-Présidente en charge de l’énergie ont en revanche persisté à défendre l’idée d’une centrale de pointe en Bretagne nord, qu’ils sont allés ensemble demander à Paris au printemps 2009. C’est ainsi d’ailleurs que M. LE DRIAN n’a pas répondu favorablement à la demande du président de la communauté d’agglomération de St-Brieuc de retirer des propositions du B15 le point 3 afférent. Il a d’ailleurs réaffirmé sa position dans la presse écrite et télévisuelle ces jours derniers.

    Il n’est aucunement de notre intention de faire d’amalgame entre la position du Président du Conseil régional et celle des collectivités locales.

    Quant au site du Pré Rio, de source ministérielle il n’est plus visé par le nouveau projet. Si les velléités d’en modifier le classement (projeté) en zone humide sont abandonnées, nous en prenons acte avec la plus grande satisfaction.

    L’ampleur des défis qui nous attendent en matière climatique et énergétique exigent des politiques résolues qui supposent à tout le moins une volonté sans faille de tous les acteurs et une collaboration que nous continuons d’appeler de nos vœux.

    Le Curc 22
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    C’est bien volontiers que nous publions l’intégralité de la lettre reçue, en pièce jointe et sur notre site internet (dès l’instant que le webmestre sera disponible). Le présent échange a le mérite de préciser les choses de façon à lever toute ambiguïté et tout malentendu et nous invitons à le faire circuler au même titre que le précédent message du 16 mars.

    Il ne fait aucun doute que la communauté d’agglomération de Saint-Brieuc et les communes concernées, dont Ploufragan au premier chef, ont exprimé clairement, délibération à l’appui, leur opposition au projet GdF-Suez de centrale gaz-fuel de Ploufragan. Sur sollicitation du Curc, elles ont également participé au financement de l’expertise du dossier soumis à l’enquête publique et elles ont marqué leur volonté de travailler à la recherche de solutions alternatives à ce projet.

    Il n’en reste pas moins que le Président du Conseil régional et la Vice-Présidente en charge de l’énergie ont en revanche persisté à défendre l’idée d’une centrale de pointe en Bretagne nord, qu’ils sont allés ensemble demander à Paris au printemps 2009. C’est ainsi d’ailleurs que M. LE DRIAN n’a pas répondu favorablement à la demande du président de la communauté d’agglomération de St-Brieuc de retirer des propositions du B15 le point 3 afférent. Il a d’ailleurs réaffirmé sa position dans la presse écrite et télévisuelle ces jours derniers.

    Il n’est aucunement de notre intention de faire d’amalgame entre la position du Président du Conseil régional et celle des collectivités locales.

    Quant au site du Pré Rio, de source ministérielle il n’est plus visé par le nouveau projet. Si les velléités d’en modifier le classement (projeté) en zone humide sont abandonnées, nous en prenons acte avec la plus grande satisfaction.

    L’ampleur des défis qui nous attendent en matière climatique et énergétique exigent des politiques résolues qui supposent à tout le moins une volonté sans faille de tous les acteurs et une collaboration que nous continuons d’appeler de nos vœux.

    Le Curc 22