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Plus de 7000 suppressions de postes d’enseignants dans les lycées et collèges
Publie le mardi 21 décembre 2004 par Open-Publishing3 commentaires
Plus de 7000 suppressions de postes d’enseignants dans les lycées et
collèges, 670 suppressions de postes d’administratifs et 49,5 de COP programmés à la rentrée 2005
Le Ministère vient d’annoncer ses prévisions de fermetures de postes pour la
rentrée 2005 dans les établissements secondaires (source : document
préparatoire du Comité Technique Paritaire Ministériel convoqué 17 décembre
2004)
5640 suppressions de postes de personnels enseignants et 670 postes de
personnels administratifs.
sont annoncées auxquelles il faut ajouter au moins 1500 prétendus «
surnombres » enseignants : c’est l’équivalent de la fermeture de 150
établissements secondaires.
Ces nouvelles suppressions viennent aggraver encore les 4000 suppressions de postes d’enseignants et les 1000 suppressions de postes d’administratifs
effectuées en 2004.
Le Ministre de l’Education nationale prétend que son projet de loi est fait
pour assurer 100% de réussite aux élèves. Cette nouvelle loi ne fait qu’
organiser les suppressions massives programmées et le désengagement de l’
Etat au nom de la rentabilité de l’école. Le socle commun, n’est-ce pas l’
enseignement minimal ?
C’est un véritable plan de démantèlement : 250 suppressions de postes d’
enseignants à Amiens, 132 à Clermont, 200 à Créteil, 895 à Lille, 495 à
Nancy, 273 à Rouen, 234 à Versailles etc.
Postes supprimés, classes et options fermées, enseignants sans poste,
classes surchargées, surveillance, établissements fermés . C’est
inacceptable.
Le statut national lui-même est remis en cause : suppression du barème
national pour les mutations et les promotions à la hors-classe. Avec la loi
Fillon c’est tout le statut national de fonctionnaire d’Etat qui risque d’
éclater : plus de règles nationales, et un budget toujours plus réduit :
Le SNFOLC, avec la FNEC FP FO et la Confédération FO poursuit ses
interventions pour la défense de l’école publique, des postes et l’
annulation de ces mesures dirigées contre le droit à l’instruction.
Nous sommes fonctionnaires d’Etat, nous avons un statut national nous
voulons le garder, nous voulons garder nos postes.
Signez, faites signer la lettre ouverte au ministre Fillon pour l’abandon de
ses projets
Le SNFOLC invite ses sections avec les personnels de toutes catégories,
enseignants, TOS et administratifs à se réunir et à établir dans chaque
établissement les besoins en postes statutaires de toutes catégories, et de
discuter des initiatives pour établir le rapport de force indispensable.
Messages
1. > Fo en grève ?, 21 décembre 2004, 13:10
Pourquoi si la chose est si grave FO n’a t-il pas appelé à la grève. comme il l’a fait pour la décentralisation.
nous n’avons jamais eu autant de motifs de grève : loi fillon, rapport thélot, buidget, suppressions d’options et de postes, menaces sur les tzr, les contractuels.
quelle est lka raison de cette crainte d’appeler à la grève ?
www.cetace.org
1. > Fo en grève ?, 21 décembre 2004, 16:53
Tout à fait d’accord : il serait temps qu’un front syndical se constitue, pas seulement dans l’Education nationale, mais au moins dans un premier temps dans l’ensemble de la Fonction publique, pour se donner des chances qu’une grève générale interprofessionnelle puisse apparaître comme logique.
Mais en termes d’influence dans la Fonction publique, c’est plutôt la FSU qui a la main...
2. > Fo en grève ?, 21 décembre 2004, 22:22
On va dans le bon sens : appel unitaire à une grève nationale "dans la 3e semaine de janvier" annoncé dans une dépêche AFP ce 21 décembre.
Le 19.01, avec les cheminots ?!
Vers une convergence des lutte pour les services publics, ce seraient déjà un premier pas vers l’interprofessionnel !
JLB