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Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics
Publie le lundi 17 avril 2006 par Open-Publishing70 commentaires

de Marie-George Buffet
13 000 fumeurs meurent chaque jour dans le monde et 5 millions décèdent chaque année.
L’ampleur et la gravité des effets liés au tabagisme et notamment au tabagisme passif nécessite, pour l’intervention publique, une détermination renouvelée.
Je me suis battue en tant que ministre pour que la loi Evin soit pleinement appliquée dans le sport. Sans stigmatiser les fumeurs et les fumeuses, dont je fus, il convient aujourd’hui d’aller au-delà et de franchir une étape en interdisant la consommation de tabac dans les lieux publics.
Le choix du gouvernement de repousser l’examen de cette loi est une mauvaise décision.
L’interdiction de fumer dans les lieux publics doit s’appliquer, dans le but d’agir pour la santé publique et de permettre un meilleur vivre ensemble.
Messages
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 10:17
Oui, c’est effectivement le plus grand problème actuel de notre société.......
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 10:57
J’ai un neveu, basketteur, fumeur et asthmatique, il a 20 ans, mais ce n’est pas grave pour son avenir. quand aux problèmes importants de notre société, se reporter au site du PCF, ou du journal l’HUMANITÉ où l’on trouvera toutes les déclarations de MG BUFFET, vous en profiterez pour signer la pétition pour l’amnistie des jeunes arrêtés arbitrairement lors des manifs contre le CPE.
C’est pas dans "LIBÉ" que vous la trouverez...
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 10:54
"le plus grand probleme de notre societé !!!"
on croit rever , il est deja interdit de fumer dans les lieux publics
il est vrai que grace a la loi evin les sportifs on arretes de fumer(sic)
pour ce qui est du reste par contre, y s’on pas tous arreté(epo,anabolisants,creatine,j’en passe et des meilleures.....)
Vous n’avez vraiment que ça a faire ??? moi j’interdirais bien la religion dans les lieux publics,sur ce
je vais me griller une petite gitane ,un truc qu’est sur c’est que je creverais pas alzheimer en bonne santé
Joyeuse paques si on a encore le droit de manger du chocolat.
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 10:56
c’etait de l’humour !!!!!
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 11:01
L’usage intensif du tabac et de l’alcool relèvent aussi de la toxicomanie et vous le savez très bien : ça sert à "nous faire oublier la vie"(Gilles Servat) comme la Star Académie.
3. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 11:46
Sympa de citer Servat ! Mais c’était pas du tabac qu’il parlait...
Qu’on en juge : "Chantez la vie l’amour et la mort" (c’est le titre)
"Chantez la vie, l’amour et la mort, les saisons les rêves le travail et la grève
Aux champs à l’usine chantez vos efforts.
La chanson peut tout dire, le meilleur, le pire." (refrain)
On veut la réduire à la distraction
On dit qu’elle doit nous faire oublier la vie.
A qui ça profite qu’on oublie la vie ?
Qu’on fume du rêve bien planant, bien con. (strophe 2)
4. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 29 septembre 2006, 13:17
mouais...
Mais ce n’est pas tant le fait de réduire la conso de tabac, mais la façon de le faire.c’est à dire à coup de pseudos lois pré-électorales...
Si l’on doit établir des lois contre quelque nuisance que ce soit, occupons nous des poufiasses de Neuilly qui emmènent leur lardon tous les jours dans un superbe 4x4, les blaireaux qui vont en voiture acheter leur chewing gum pour arrèter de fumer , etc...
Je serais partisan d’ apposer le même message sur les véhicules que sur les paquets de cigarettes : "conduire une voiture tue !".
Et puis, interdire d’entrée dans les restaurants ou dans les troquets,celà a déjà été fait, je crois :
interdit aux noirs, aux juifs,etc...
D’autre part, lorsque je mange dans un resto, j’ai horreur des femmes qui s’inondent d’un parfum nauséabond, du voisin de table qui raconte des conneries, du clébard qui vient quémander un bout de viande, aux lardons qui jouent...
3. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 12:43
Reconnaitre que le tabac est nuisible pour la santé c’est bien, reconnaitre que c’est une drogue, c’est bien
Mais à part d’interdir que font-ils ?
Rappelez-vous la première augmentation importante de ce fameux poison a servi à financer une partie des 35 heures
Les moyens pour arrêter de fumer à disposition dans les pharmacie sont prohibitifs alors si c’était leur nouveau combat que nos politiques ne nous prennent pas pour des imbéciles.
Je me répète mais avant de s’ occuper de nos poumons qu’ils arrêtent de nous stresser avec une politique
non définie toujours dans le noir le plus complet
et je redis : Laisser nous décider de notre privé- présenter nous notre avenir publique et une économie saine, avec plus d’égalité le reste nous regarde.
Nicole
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 15:18
HONNETEMENT NICOLE ,
l’un n’empeche pas l’autre , on peut lutter contre le tabagisme , tout en essayant de mettre sur pieds une politique conforme aux interets du plus grand nombre .
bonne fin de week end .
claude de Toulouse
2. merci le tabac, 17 avril 2006, 16:13
le tabagisme est un bienfait pour notre société :
– outre le fait qu’il rapporte beaucoup en taxes, il fait vivre des milliers de tabagiculteurs, de buralistes d’extrême droite, de soignants dans les hôpitaux, sans parler des industries pharmaceutiques, des industrie des désodorisants, de publicistes bobos...
– en plus, la plupart des fumeurs n’arrivent pas à 60 ans : ils toussent et cotisent toute leur vie pour les retraites, sans jamais y goûter : cela profite aux non fumeurs ;
– y paraît que fumer ça rend impuissant
bonne nouvelle : les fumeurs se reproduisent moins que les autres, le tabac est donc en quelques sorte un moyen de sélection "naturelle" en empêchant les individus les plus angoissés, les + anxieux, les moins courageux, les plus vulnérables de notre société... de se reproduire
– enfin, le tabac calme des individus mal dans leur peau qui sans leur drogue seraient agressifs :
des centaines de milliers d’heures de garde à vue, des milliers d’agressions et meurtres qui n’auront jamais lieu, des centaines de milliers de femmes potentiellement battues épargnées ...
3. > merci le tabac, 17 avril 2006, 18:06
c’est tout et n’importe quoi !!
4. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 18:36
je partage ce que dit Nicole
au lieu de commencer à parler d’entré de jeu d’interdiction, il serait bon de commencer d’organiser les moyen d’arrêter de fumer.
on serait moins dans cette idée de façilité répressive qui commence à bien faire et peut-être plus dans une logique de respect qui nous manque attrocement.
Hannah
5. > merci le tabac, 17 avril 2006, 18:37
Je n’ai jamais fumé mais j’ai travaillé pendant 40 ans dans un environnement de fumeur.
J’ai aujourd’hui, des poumons de fumeur et des bronchites à répétition.
OK pour le combat contre le CPE, mais les jeunes risquent de crever de la pollution et de la fumée de cigarette alors qu’ils n’auront jamais fumé.
A 60 ans je dit cela, à 20 ans j’avais d’autres préoccupations. Anticipons et oublions d’être con.
6. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 18:58
Bonjours Claude,
Hônnetement, sur ce problème nos politiques me cassent vraiment les pieds car ils veulent le beurre et l’argent du beurre.
Si sans ennuyer mes proches je décide de mourrir jeune (presque) c’est mon problème .
Si d’un seul coup la gauche se réveille sur ce problème c’est tout simplement parceque M. Villepin, suite au CPE, a la trouille d’indisposer les fumeurs alors le TABAC devient une cause nationnal
Mesquin, dangereux et hypocrite.
Mais à part cela, fait-il beau chez vous ? Le lapin de Pâques a t-il été généreux ?
Nicole
7. marre des insultes, 17 avril 2006, 19:07
c’est vrai qu’il y a actuellement une sorte de frénésie insultante et répressive contre les fumeurs
déjà que la plupart des dépressifs, des pollueurs, des faibles, des écolos, des frustrés, des paumés, des cocus, des drogués, des SDF....... sont des fumeurs,
encore de la répression et ils vont tous devenir en plus alcoolos, (ce qui est déjà le cas de seulement des 3/4 d’entre eux)
8. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 19:58
week end pourri , dans les collines ariegeoises , pluie , gris , pluie , gris etc ........
moral dans les talons , j’ai fumé plus que dab en jouant aux cartes !!!!!
Quand au lapin , je ne l’ai pas vu , la joie quoi !!
amitiés
claude de toulouse .
9. > marre des insultes, 17 avril 2006, 20:33
Superbe 90*²54 les fumeurs sont des alcooliques QUEL rapprochement
Pour un vrai fumeur l’alcool est inutile
Imaginez
Le soleil se lève, les oiseaux sont là.. l’eau frémit.. Goutte à goutte le café diffuse, son arôme, une compagnie, le silence, la fin de la nuit, le rêve qui vous interroge, doucement le café aux lèvres , la saveur vous envahit, et.. et dans la brume de votre rêve .. vous allumez, la fumée vous envahit le soleil reprend ses droits... les bruits se manifestent... la magie est terminée
Mais quel pied
Nicole
10. > merci le tabac, 29 septembre 2006, 13:23
Moi, j’ai toujours fumé, et j’ai travaillé qurante ans dans une entreprise où j’entendais des conneries à longueur de journée...
J’ai sûrement des poumons de fumeur, mais une loi contre la connerie serait salutaire,
les entreprises seraient désertées, les restaurant vides... Mais quel silence !
4. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 19:29
Je n’y crois pas, car nous le saurions depuis plus d’un demi-siècle. Or, depuis le début du XXè, la mortalité infantile a baissé, l’âge du décès a considérablement reculé. Les progrès de la médecine et de l’hygiène en sont la cause. Personne ne parlait d’interdire le tabac avant les années 1990. Que s’est-il passé ? Je n’ai pas de réponse.
L’obsession anti-tabac devrait être accompagnée de l’obsession anti-alcool, de l’obsession anti-amiante, de l’obsession anti-chômage, de l’obsession anti-pauvreté, de l’obsession anti-insalubrité des logements, et j’en passe... Toutes ces choses TUENT à petit feu et souvent de façon irréversible, ce qui n’est pas le cas du tabac, en quantité raisonnable ou arrêté à temps. Les scientifiques qui "ont fumé de façon passive l’amiante" à Jussieu préféreraient peut-être avoir fumé du tabac.
Et puis merde aux obsessionnels anti-tabac quels qu’ils soient... En revanche on devrait obliger les fumeurs à éteindre leurs mégots jetés à terre, car ça, c’est un véritable danger, encore pire que les crottes de chien. Et puis une interdiction partielle, comme c’est le cas maintenant, ce n’est pas si mal... Restent certaines professions plus exposées que d’autres, serveurs, etc. Alors bien étudier les problèmes avec eux afin d’éviter les effets pervers.
C’est aux médecins, aux sociologues, aux pédiâtres de mettre en garde les gens contre les dangers du tabac, de les responsabiliser.
Pourquoi pas interdire le beurre à cause du cholestérol ? Et vlan pour les fromagers, qu’on mettra illico au chômage. Que chacun garde ses angoisses de mourir, ses prises de conscience, ce qui n’est quand même pas inaccessible ; et que les lois se préservent d’entrer dans ce genre de débat. Elles ont, me semble-t-il, tellement mieux à faire !
Si vous voulez poursuivre, je pourrais vous raconter une partie de ma vie de non-fumeuse entourée de fumeurs, fumeuses, non fumeurs, non fumeuses ; et pourtant, mon pronostic vital n’est pas atteint, ni je pense celui de ma descendance. Peut-être même me suis-je faite mal voir en tant qu’enseignante, par un dirlo, pour n’avoir pas, à 44 ans, su dire à un artisan de 35 ans, d’éteindre une cigarette deux étages en-dessous de la salle de cours, sur un palier donnant sur une cour ? Qui sait, cela m’étant revenu dans les oreilles. Vivre sans cesse dans des interdictions rend fou ou fasciste, je ne sais.
Reste qu’imposer sa fumée à son voisin de table est un manque de respect, ainsi qu’à ses enfants, etc. C’est ça que les gens sont à même de comprendre. Encore faut-il le leur dire sans leur tirer dessus à bout portant.
Beaucoup de choses à ajouter, mais j’arrête là...
5. > Contre l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 20:23
Je suis contre l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Cette politique de répression est le fait d’un pouvoir tutélaire, absolu, d’un despotisme doux. On travaille à notre bonheur, on pourvoit à notre sécurité, on prévoit et assure nos besoins et tous les jours l’emploi du libre arbitre est rendu moins utile. Cette volonté d’établir de petites règles pour diriger notre quotidien est une volonté de pétrir les hommes, de les installer dans une servitude bien réglée, douce, et paisible. Ainsi, on ne brise pas les volontés, mais on les amollit, on ne tyrannise pas, mais on comprime pour réduire le peuple à un troupeau d’animaux timides et industrieux. Les gens sont ainsi détournés des réels problèmes. L’Etat materne le peuple, l’empêche de fumer, de boire, de faire trop de bruit...il ne lui reste plus qu’à lui ôter le trouble de penser...
Ces lois qui s’insinuent dans le privé, qui nous privent de nos petites libertés, qui renferment l’action de la volonté dans un espace de plus en plus restreint, détruisent les rapports humains. Elles rendent les gens individualistes, chacun est tourné vers lui-même, étranger à la destinée d’autrui.
6. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 17 avril 2006, 22:06
Madame Buffet,
Vous dites : "Le choix du gouvernement de repousser l’examen de cette loi est une mauvaise décision."
Un député de l’UDF ou de l’UMP (Mr Santini, je crois) a avoué la semaine dernière sur France Inter que faire passer une nouvelle loi contre le tabagisme dans les lieux publics déservirait un peu plus la "cause" du gouvernement auprès des jeunes, en particulier au lendemain du conflit sur le CPE. Les élections présidentielles sont proches, il est vrai !
C’est, je pense, surtout une décision concertée... bien qu’irréaliste aussi selon cet argument. Car tous les jeunes ne sont pas de gauche ni fumeurs, ni même tous les fumeurs ne sont de gauche ou jeunes, et ni même tous les anti-CPE sont de gauche, fumeurs, ou jeunes.
Peut-être est-ce encore un des sommets de la Chaîne Bêtise que Madame la Droite a voulu franchir ?
Bref, Madame Buffet. Nous sommes plusieurs à vous attendre, si vous êtes de nouveau ministre ou du moins présidentiable, pour essayer de faire passer cette loi.
Bien cordialement,
Cédric
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 01:14
Voilà bien une ineptie !
Un rien qui vous fait perdre l’équilibre entre raison et déraison. La politique est un mat de cocagne auquel il faut s’accrocher à tout ce que l’on peut. Certain confondent les lois d’archimède avec celles de Newton, tant pis pour eux. Tant qu’on est porté par des marées humaines ça va, mais le risque d’une telle ascension peut donner la grosse tête et faire qu’on se casse la gueule pour seulement un peu de demagogie... La preuve ! Dame Buffet a sorti sa robe de docteur en morale et nous vla comme à la cantine. Après nous avoir fait la liste d’un menu de choix, elle se remet au niveau d’un Santini et nous sert la soupe sa dégeulasse.
C’est vrai quoi ! Même quand on va au restaurant, on a pas besoin d’une loi pour prendre la voix en publique et dire au fumeur qu’il éteigne son clop. Il me semble que dans tous les cas où ça m’est arrivé, les gens se sont comportés de manieres plus compréhensives et respecteuses qu’on ne le sous-entend ici...
Pour le reste, le fumeur est loin de représenter ce qui y a de pire au niveau de la polution.
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 01:39
hé oui le problême de cette loi c’est qu’elle nous infantilise.
pas beau le fumeur, privé de dessert !
hop dehors pour fumer ton clope !
et j’ai la MORALE pour moi !
ouste dehors, et je vais me vanger au passage de toutes les frustrations de la journée, sale fumeur !
3. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 09:27
Vous culpabilisez tellement que c’est vous qui en faites une question de morale. J’ai fumé et je culpabilisais parce que gêné par la fumée des autres, je m’imaginais la gêne des non fumeurs. Je m’éloignais tout seul pour fumer et ne pas en rajouter et m’abstenais de fumer dans les lieux de réunions. La censure je me l’imposais tout seul, et profitais dans mon coin de ce côté plaisir et aussi de convivialité dans la pause cigarette des réunions.
Combien de fumeurs se mettaient dans les wagons non fumeurs parce que l’athmosphère des wagons fumeurs était horrible ? Est-on obligé de faire fumer nos gosses comme je le vois souvent, des bébés prisonniers du tabagisme de leurs parents dans les voitures ?
Arrêtons de nous tromper nous-même. Il est en effet lamentable de recourir à la Loi pour imposer des comportements respectueux des aurtres. MG BUFFET a le droit de s’exprimer sur ce point, comme moi contre la libé ralisation ( préoccupation importante il n’y a pas si longtemps de ce journal de merde) du cannabis.
4. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 10:04
D’accord avec le 86 - 129.
Le manque de respect pour l’autre entraîne fatalement qu’on nous ponde en permanence des lois, des décrets, des obligations. On est si gamin parfois, même adulte. Faut comprendre. On n’est pas seul.
Si on veut mourir de la cigarette, c’est un choix. Mais combien de gens, enfants, conjoint, parents, amis, pleureront la disparition d’une vie qui s’en va en fumée, connement. Attitude égoîste. C’est pourtant si beau la vie, l’amour...
Au fait, une question : pourquoi fumez-vous ? Moi, je suis non fumeuse. J’ai bien essayé à 17 ans, mais sans succès. J’ai toussé, grimacé. C’était franchement dégueulasse et puant, et en plus c’est pas féminin, ça laisse une haleine fétide. Et puis mettre le feu à une cigarette ou à un billet de banque (comme l’a fait Gainsbourg) c’est pareil. Et puis on se soumet à l’Etat, on lui donne de l’argent bêtement. Franchement, je vois pas où est la liberté dans tout ça.
Allez, ciao.J.
5. Puer du bec et égalité des sexes, 18 avril 2006, 11:39
Che(è)r(e) 82.***.89.***,
Vous dites "C’était franchement dégueulasse et puant, et en plus c’est pas féminin, ça laisse une haleine fétide."
Si je suis d’accord avec le fait que fumer dans un lieu public nuit franchement à ceux qui n’ont pas choisi de fumer autour de nous, je ne suis pas d’accord avec le fait que, parce que je suis un homme je peux fumer plus que n’importe qui et en plus j’ai le droit de puer du bec (parce qu’homme)...
Je ne sais pas si vous êtes une femme, mais bon... Mesdames, au nom de l’égalité des sexes, puez aussi du bec (avec la garette, l’oignon, etc, etc...) !
:)
Cédric
6. Puer du bec et égalité des sexes, 18 février 2007, 14:26
Monsieur Cédric bonjour,
J’aimerais bien savoir comment vous définissez "un lieu Public"
Merci !
7. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 09:14
Je trouve scandaleuse l’attitude du premier ministre. Il a dit vouloir une large consultation sur le sujet du tabac dans les lieux publics ! Et pour le CPE, est ce qu’on a eu droit à une "large consultation" ?
8. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 09:57
Je suis entièrement d’accord avec tous les arguments de ceux qui s’opposent à une interdiction totale de fumer.
Cette société ne cesse de stigmatiser une partie de la population et de la dresser contre les autres. Chômeurs fainéants, Rmistes profiteurs, habitants des « banlieues » pyromanes ou complices, etc.
Les fumeurs ont pris conscience qu’ils se devaient de respecter les non-fumeurs. Il est vrai qu’à une époque, les fumeurs imposaient leur tabagisme aux autres. Que des mesures de prévention et de sensibilisation soient prises, c’est très bien, mais qu’on cesse d’isoler et de criminaliser ceux qui fument.
Qu’on arrête de les culpabiliser, de les accuser hypocritement de tous les maux de la terre, de les ponctionner toujours davantage pour remplir les caisses de l’Etat (et il va où, l’argent ?).
Les cigarettes sont en vente libre (donc légales), et l’Etat prélève la majeure partie de la vente du tabac. Mais l’Etat ne veut pas savoir d’où vient l’argent. Il faut donc acheter du tabac régulièrement pour éviter la faillite des buralistes et permettre à l’Etat de se renflouer, mais surtout ne pas le fumer.
Si Mme Buffet pense que fumer, c’est mal, c’est son opinion à titre individuel. Il y a bien d’autres problèmes à régler au niveau universel.
Je citerai, pour exemple, la pollution causée par les véhicules à moteur, bien plus nocifs pour la santé (mais là, pas de chiffres traumatisants). Quelles mesures sont prises pour cesser la production de ces engins meurtriers à plus d’un titre ? A-t-on seulement songé à en limiter la circulation ? Non, les camions et autres véhicules sont toujours plus nombreux sur les routes, les autoroutes, dans les centres des villes.
Les automobilistes et autres camionneurs traversent triomphalement les agglomérations en toute impunité, souvent seuls dans un véhicule sans que personne n’y trouve à redire - attrapant au passage quelque piéton ou cycliste "inconscient", les autoroutes qui défigurent des sites magnifiques continuent de se construire (détruisant au passage des terres agricoles), le rail est laissé à l’abandon au bénéfice du tout-routier, les transports aériens sont de plus en plus prospères, j’en passe.
Parallèlement, la production d’armes, qui tuent des milliers d’enfants et d’adultes innocents chaque jour dans le monde, le tout-nucléaire, l’industrie agro-alimentaire qui fait fi de la santé publique, la culture des OGM ne sont dénoncés que par quelques « allumés » écolos qu’on n’entend pas dans le vacarme des véhicules et les détonations d’armes à feu, d’explosifs et de bombes.
Alors, Mme Buffet, il est des combats plus nobles et plus urgents que de séparer les fumeurs du reste de la population. Laissez les fumeurs et non-fumeurs vivre en bonne intelligence et respect mutuel.
Nous attendons des responsables politiques qu’ils s’attaquent aux vrais maux qui rongent la société dans laquelle nous vivons. Cette société qui détruit implacablement la planète et tous ses habitants, cette société qui crée de la précarité, de la misère et du malheur, tout cela pour la prospérité de quelques-uns. Peut-être alors le nombre de fumeurs et de consommateurs d’alcool en quantité excessive diminuera-t-il de lui-même.
Valens
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 12:10
Valens,
On ne parle pas d’interdiction de fumer, mais d’interdiction de fumer dans un lieu public clos. Il y a une légère nuance quand même !
Pensez vous franchement qu’il soit juste que nous imposions notre cigarette à ceux qui ne veulent pas fumer ? C’est simplement une question de respect pour autrui. Et si vous avez des enfants je suis sûr que vous comprendrez très bien combien peuvent être importants les domages liés au tabac. Ah mais oui... Vous me direz aussi qu’un adulte est plus résistant qu’un enfant.
Cependant, réfléchissez à deux fois à cette action que VOUS SEUL jugez inofensive pour votre entourage. L’organisme de vos semblables ne dira pas forcément la même chose. Mais usez aussi de ce moyen d’extermination contre les faibles personnes, c’est tellement mieux !
Il est évident que fumer doit rester un droit. Mais comme tous les droits, il ne peut devenir obligation pour une certaine catégorie de personnes.
Si vous prenez cela pour de la morale, c’est qu’alors vous n’avez justement pas de sens moral. Ou alors que vous ne comprennez rien. Mais dans tous les cas, vous continuerez à prendre le "droit" de vous imposer dans un lieu public sans faire cinq mètres pour fumer dehors. Et vous finirez bien par finir par vous exclure vous même de ce qu’on appelle "vivre en société"...
"La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres"... Vous connaissez bien cela, nan ? A moins que vous ne raisonniez avec cette phrase : "les plus gênés s’en vont"... C’est ce qu’à justement fait une personne qui m’est très chère, mon beau père, il y a quelques années : méfaits du tabac dus à son travail, et il n’est plus là pour vous raconter. Malheureusement.
Cordialement
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 12:20
Valens,
Vous dites même : "Nous attendons des responsables politiques qu’ils s’attaquent aux vrais maux qui rongent la société dans laquelle nous vivons. Cette société qui détruit implacablement la planète et tous ses habitants, cette société qui crée de la précarité, de la misère et du malheur, tout cela pour la prospérité de quelques-uns. Peut-être alors le nombre de fumeurs et de consommateurs d’alcool en quantité excessive diminuera-t-il de lui-même."
Vivez-vous à Neuilly ?
Fumer ou être alcoolique est-il seulement pour les pauvres, les désillusionés, les faibles, les miséreux, les malheureux, les coeurs poètes, les masochistes, les sans-secours, etc ?
Et quel est le rapport entre boire et fumer ? Boire nuit-il à celui qui est assis dans la même pièce que vous ?
Je ne comprends franchement pas votre discours.
Il n’est pas de combat inutile pour rendre une société meilleure, simplement parce que la société prend en compte tout le monde. Que vous le vouliez ou non...
Si vous voulez vivre seul, alors allez-y : au moins les personnes qui s’expriment sur ce site ne vous empêcherons pas de le faire.
3. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 13:32
Et bien moi désolé 193*172 je ne comprends pas votre indignation pour la réponse de Valens, qui est responsable, respectueuse envers les non-fumeurs
Bizarre votre réponse, peut être que vous etes emporter par votre combat des non-fumeurs et vous oubliez de lire attentivement.
Le mot Tabac doit déclancher chez vous de l’urticaire qui vous empêche d’être objectif et conciliant ce que par ailleur vous demandez aux fumeurs.
Nicole
4. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 15:39
Nicole,
La seule chose où je sois d’accord avec Valens est cette partie :
"Qu’on arrête de les culpabiliser, de les accuser hypocritement de tous les maux de la terre, de les ponctionner toujours davantage pour remplir les caisses de l’Etat (et il va où, l’argent ?).
Les cigarettes sont en vente libre (donc légales), et l’Etat prélève la majeure partie de la vente du tabac. Mais l’Etat ne veut pas savoir d’où vient l’argent. Il faut donc acheter du tabac régulièrement pour éviter la faillite des buralistes et permettre à l’Etat de se renflouer, mais surtout ne pas le fumer."
En revanche, je pense qu’il est un réel devoir que de ne pas enfumer les gens s’il ne le veulent pas. C’es un simple geste citoyen.
Et je ne peux pas dire non plus que les fumeurs me donnent de l’urticaire, car moi même fume. Très peu (pas plus d’un paquet en un mois), mais je fume. Bizarre chose, vous me direz, dès lors que vous connaissez un peu l’histoire de ma famille.
Le pays où je vis maintenant, l’Irlande, a pris les devants et a interdit de fumer dans tout lieu public. Il suffit de sortir dans la rue, ce qui, vous en conviendrez est parfois difficile avec quelques 8 guinness dans le nez ! Mais bon...
Je pense surtout qu’il s’agisse d’un geste assez citoyen, puisque les gens ne s’imposent pas aux autres.
Il est vrai que le paquet de cigarettes est extrêmement cher en Irlande (il faut compter entre 6.50 et 6.85 euros). Cependant, autant de monde (en proportion) fume ici qu’en France. Au moins chez les jeunes. La vente de cigarettes est même authorisée dans les petits magasins des campus universitaires, et aussi avec les paquets de dix, moins cher pour un soir.
Il est vrai aussi qu’il n’y a pas d’industrie du tabac en Irlande. Du moins, il n’y en a pas à ma connaissance. Peut-être faudrait-il donc s’interroger sur le réel pouvoir des industries du tabac en France.
Et enfin, il est vrai que la taxation est très cher (300 euros d’amende minimum). Ceci dit, dès lors qu’on touche au porte monnaie, tous le monde plie. Bizarre comportement humain, n’est-il pas ?
Tout le monde en Irlande a été assez indigné au début, simplement car cela portait atteinte aux droits des fumeurs. Mais prenons un exemple simple où on fumait avant : le pub. Tout le monde y va ici, et ceci représente un des exemples parfais de la vie sociale.
Les premières semaines, l’économie des pubs a baissé. Mais elle est remontée de plus belle aussi, car les gens se sont rendus compte qu’un pub est beaucoup plus agréable quand il n’y a pas de fumée stagnante dedans. Il n’est pas rare de voir maintenant des enfants venir au pub avec leurs parents, des femmes enceintes, des vieux, des jeunes... Un mélange. Les fumeurs vont dehors, fument leur clope, et reviennent. Geste facile, et tout le monde est content... Même les fumeurs qui ne sentent pas tout le temps la fumée.
La situation dans mes deux autres pays, la France et l’Espagne, est extrêmement non comparable. L’Espagne a laissé choisir les pubs, cafétarias et restaurants pour être fumeurs ou non, dès lors où la surface était inférieure ou égale à 100 mètres carrés, je crois. Résultat, puisque beaucoup d’établissements sont de cette surface, tous les responsables ont choisi de devenir fumeur et peu de choses ont changé. Economie, économie...
En France, je pense que c’est surtout un manque de courrage de la part des gouvernements que d’imposer ce que je me permets d’appeler le bon sens. On peut donc s’interroger sur le pourquoi.
Encore une fois, je ne suis pas contre le fait que les gens fument. Mais je pense simplement que fumer peut se faire à la sortie d’un bar ou dans un endroit réllement aménagé. Simplement car nous, fumeurs, ne devons pas imposer notre cigarette aux autres.
Le commentaire de Valens n’a, à mon avis, que peu de sens car les questions de santé publique sont aussi importantes. Le nier est, à mon avis, réellement dangereux.
Il est des combas valables, surtout quand il s’agit aussi de vivre en société, dans le respect des différences. Puisque fumeur et vivant avec des non fumeurs, je respecte la différence des non fumeurs. Et en France et en Espagne, j’essaye d’aller fumer dehors aussi. Ce que je ne faisais pas avant.
De plus, dire que Madame Buffet se la joue moraliste est à mon avis un peu débile. Vous dites que je ne sais pas lire... Seulement Madame Buffet n’a jamais dit dans son billet que c’était le devoir le plus important des instances étatiques françaises. Mais c’est un combat cependant important aussi car il touche sur le respect d’autrui.
Et encore une fois, Valens utilise l’éternel argument de l’autoroute qui défigure le paysage (ce qui est cependant archi vrai). C’est un argument pas très nouveau et je pense, à mon avis, qu’il est un brin à revoir. Car je suis presque sûr qu’il/elle prend l’autoroute. Ou au moins les produits qu’il/elle achète au super marché.
Si on veut boïcotter, alors il faut le faire dignement et aller jusqu’au bout de ses idées, n’est-ce pas ?
Bref, Nicole. Non, je n’ai pas la haine du fumeur. Loin de moi cela. Mais si nous voulons parler de respect d’autrui et de respect entre fumeurs et non fumeurs, alors nous devons nous interroger sur une solution pour avoir de réels endroits pour fumer, d’autres pour ne pas imposer sa fumée.
Et aussi, très sincèrement, ce n’est pas dure de marcher un peu, 5 mètres, pour fumer sa garette à l’extérieur. Si vous avez peur de louper une partie de la conversation, alors vous pouvez demander à vos amis de venir se joindre à vous dehors... Généralement, ils le font.
Merci cependant pour votre message,
Bien cordialement,
Cédric (désolé de ne pas avoir signer pour les autres messages !)
5. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 19:46
"Boire nuit-il à celui qui est assis dans la même pièce que vous ?"
Oui, cela arrive quand un poivrot vous éructe au visage son haleine tout aussi fétide que celle des fumeurs (dont je suis), ou quand ce dernier ivre mort vous raconte sa vie d’alcolo, vous débite l’almanach vermot, voire même quand il se permet une main rendue aventureuse par son taux d’alcoolémie... Mais me direz-vous, je chipote...
Encore que lorsqu’un abruti cuité se trouve sur la même route que vous, ou que quiconque et emplafonne une autre voiture tuant conducteurs et passagers... excusez-moi, mais là, oui, sans chipoter je trouve cela d’une grande nuisance.
Voulez-vous étaler les chiffres des accidents de la route dus à l’alcool ?
Puet-être vous feront-il changer d’avis sur la nuisance occasionnée à des tiers par l’alcool... entre autre !
Laure.
6. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 19:57
Cher 193*172
Bien sur vous avez raison lorsque vous écrivez que les fumeurs doivent respecter leurs proches (lieux publiques ou privés) cela s’appelle tout simplement l’éducation
Et c’est là que je ne suis plus d’accord avec vous : pourquoi l’Etat doit-il intervenir dans notre éducation personnelle transmise par nos parents ou autres
Si ce problème prend une telle ampleur croyez vous vraiment que nos politiques pensent à notre santé NON car depuis longtemps , il y aurait eu des mesures concrètes sur cette maladie du fumeur
Maintenant sur le comportement des gens, des abrutis existent et ce n’est pas une interdiction ou une recommandation qui les fera changer d’avis
la vitesse est dangereuse et tue= toujours des abrutis
Le SIDA tue = toujours des abrutis
Ce n’est pas en faisant des lois sur NOTRE santé , sur NOTRE intimité que les abrutis cesseront d’exister.
Maintenant je serai d’accord si la santé de leurs concitoyens les inquiètes alors que nos politiques se jettent dans le combat des pollueurs, vous savez ceux que nous subissons même en sortant de chez soi, cela serait un combat universel et utile
Mais je ne crois pas que cela les intéresse vraiment ...
Nicole
7. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 22:06
Chère Nicole,
Je ne suis pas complètement en désaccord avec votre réponse, car au fin fond, nous sommes d’accord pour respecter l’autre. Mais...
– Première chose. Vous dites que "le SIDA tue toujours des abrutis"... Parlez-en aux hémophiles et à tous ceux qui ne savent pas encore que le sida tue, car ils n’en connaissent pas même l’existence ou n’ont pas accès à la capote. C’est un fait, il suffit d’aller voir dans les associations qui bossent sur le domaine. Que ce soit en Europe, en Afrique, en Asie ou en Amérique.
Si là n’est pas le sujet, je me permets simplement d’apporter un peu de nuance à votre propos.
– Maintenant... Vous faites un très bon comparatif entre le sida, la vitesse des voitures et la cigarette. Tout cela tue, malheureusement. Cependant, puisque selon vous, cela tue les "imbéciles" qui n’utilisent pas la capote, roulent vite ou fument (ou les trois), plus tous ceux qui sont autours (leurs victimes, donc), ne croyez vous pas que simplement pour cela, il faudrait qu’il existe une règle pour les empêcher de nuir ?
Vous parlez d’éducation. Oui, l’éducation est une première chose à faire.
Elle se passe par l’enseignement de nos parents et de ce que nous apprenons à l’école (les premiers pas dans une vie en société). Apprendre à respecter l’autre en gros.
Mais aussi elle passe par la connaissance. Je m’explique...
Il y a encore 10 ans, on ne connaissait pas exactement les domages faient par le tabagisme. On savait cela mal, mais on n’avait pas non plus les chiffres exacts à disposition.
Si nous raisonnons aussi toujours sur le temps, la durée de vie augmente, et la quizaine de cancerts liée au tabagisme n’était pas forcément déclarée comme telle, simplement parce qu’il y a 20 à 30 ans, on crevait plus vite aussi. Les chiffres n’étaient donc pas les mêmes. Les cigarettes et leurs compositions pouvaient aussi être légèrement différentes.
– Troisième chose. Vous parlez d’intimité et vous dites : "Ce n’est pas en faisant des lois sur NOTRE santé , sur NOTRE intimité que les abrutis cesseront d’exister." Je suis désolé, fumer une clope dans un lieu public n’a rien d’intime. Et je ne me sens pas atteint dans mon intimité parce que je dois sortir fumer mon clope en dehors des pubs irlandais.
Tout comme, je ne me sens pas non plus franchement atteint dans mon intimité parce que je dois rouler à 50 en ville, 90 sur une nationale et 130 sur une autoroute.
A ce titre, il est aussi un argument pour que l’état prenne en charge la situation par une loi. Je n’y peux rien, moi, si les gens sont suffisamment couillons pour fumer en public et faire "profiter" tout à leurs voisins.
Comme je n’y peux rien si les gens doivent avoir des limites imposées pour devenir raisonnables et dans la tolérance des droits d’autrui.
Vous êtes la première à vous plaindre de la vitesse des voitures. Il existe des lois pour réguler cela pourtant. Vous êtes la première à vous plaindre de la pollution, il existe aussi des lois de régulation. Et je suis assez d’accord avec ces lois (bien que je n’aime pas trop les lois).
Mais puisque les gens ne sont responsables qu’avec des lois, alors peut-être faudrait-il en faire une aussi pour qu’ils arrêtent de fumer en public (et seulement en public, car en privé, je vous l’accored, cela tient du domaine de l’intime. Mais pour l’instant, il n’a pas été fait mention d’interdire de fumer en privé).
Peut-être ai-je un raisonnement farfelu, je ne sais pas.
Mais au même titre que le sida, au même titre que la vitesse en voiture, il est des sujets qui sont "intéressants" à essayer de combattre. La santé publique en fait partie, je pense. Et l’éducation des jeunes et moins jeunes aussi.
Cédric
P.S. : si cela marche si bien en Irlande, où le lien social à travers les lieux publics est tellement plus important qu’en France, alors je ne vois pas pourquoi cela ne marcherait pas en France...
9. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 19:43
A « cordialement », ou ... Cédric ?
Eh bien, vous m’en faites dire des contre-vérités ! Et vous préjugez de ce que je suis et comment j’agis d’après un commentaire ( très incomplet parce que beaucoup avait été dit auparavant).
D’abord, je dirai qu’il existe une LOI en France qui interdit de fumer dans les lieux publics. Si elle n’est pas respectée, ce n’est pas de mon fait. que ce soit clair !
« Cependant, réfléchissez à deux fois à cette action que VOUS SEUL jugez « inofensive » pour votre entourage »
Dire que je souhaite enfumer les autres, c’est me faire un procès d’intention. Je n’ai jamais dit cela et justement, je parle de respect mutuel entre fumeurs et non-fumeurs – ce qui implique que les premiers ne soufflent pas leur fumée dans les bronches de leurs voisins mais aussi que les intégristes anti-tabac cessent de faire la leçon et de stigmatiser les fumeurs, en tous cas ceux respectueux des règles d’usage ou de la loi.
Qui donc, assis volant de sa voiture, s’inquiète de la santé des enfants qui ont les voies respiratoires au ras du tuyau d’échappement ? La pollution provoquée par les véhicules à moteur serait-elle "inoffensive" ?
« Car je suis presque sûr qu’il/elle prend l’autoroute. Ou au moins les produits qu’il/elle achète au super marché.
Si on veut boïcotter, alors il faut le faire dignement et aller jusqu’au bout de ses idées, n’est-ce pas ? »
Ca une fois de plus c’est donner des leçons en faisant des moulinets. Et parler sans avoir aucun élément de jugement. Il se trouve que je n’ai pas de voiture et que je circule à pied ou en bus et en train pour la grande majorité de mes déplacements longue distance. Quant au supermarché, je n’y vais quasiment jamais. Et je n’habite pas à Neuilly, non plus.
Derniers points :
« mais usez aussi de ce moyen d’extermination contre les faibles personnes, c’est tellement mieux ! » : ce que vous insinuez là est ignoble. Votre aveuglement partisan vous égare.
« Si vous prenez cela pour de la morale, c’est qu’alors vous n’avez justement pas de sens moral. Ou alors que vous ne comprennez rien » : Je vous remercie, mais je me passe de votre avis. Aussi éclairé soit-il.
« Je ne comprends franchement pas votre discours ». C’est bien ce que j’ai compris.
Merci Nicole d’être intervenue. Avec pertinence, une fois de plus.
Valens
NB Quant à dire que l’alcool ne nuit qu’à celui qui en abuse : vous en parlerez à toutes les familles de victimes de personnes qui étaient sous l’emprise de l’alcool.
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 22:49
Valens,
Olah, oohhh... On se calme ! Je ne voulais pas vous heurtez, je voulais simplement montrer qu’on peut retourner des contre-arguments très facilement... J’imagine que pour les miens, c’est le cas aussi.
Sur la réponse de Nicole, j’ai relu votre message tardivement... et désolé, effectivement, de m’être emporté un peu vite.
J’assume ma bêtise.
Deux trois choses auxquelles je voulais toutefois répondre... Madame Buffet (si c’est elle qui a écrit l’article), qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, fait quand même son rôle de politicienne en instaurant aussi un débat sur la cigarette dans les lieux publics. Personnellement, je suis pour l’interdire, et j’en connais qui auraient aussi aimé cela.
C’est, à mon avis, le bon sens qui l’impose : comme je disais à Nicole, il n’y a pas de petit combat, et il existe aussi une seule solution pour que les gens soient respectueux et responsables (ce que nous voulons tous les trois). Cette solution est faire une loi pour une fois viable. C’est malheureusement comme cela maintenant, et l’ "autogestion" n’est valable que pour quelques milliers de personnes responsables et soucieuses de leur entourage.
Quand je dis "Cependant, réfléchissez à deux fois à cette action que VOUS SEUL jugez "inoffensive" pour votre entourage" (j’ai corrigé la faute au passage !), le "vous" est une sorte de vous impersonnel, ayant pour reprise les fumeurs. Je crois que c’est comme cela que ça s’appelle en français. Bref...
Quand je dis "Mais usez aussi de ce moyen d’extermination contre les faibles personnes, c’est tellement mieux !". Ne prenez pas le sens que vous lui donnez, s’il vous plait, et vous même ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je n’ai pas insinué que vous, Valens, vouliez exterminer les malades ! Loin de moi cette idée, quand même.
C’est simplement qu’il est possible de crever de la garette lorsque nous sommes fumeuse/eur passive/f... L’organisme devient faible. Et plus le temps passe, plus l’organisme s’affaiblit. Puis l’organisme s’affaaiblit, moins il est capable de lutter et un jour, il prend feu. Chez les enfants, cela peut-être (seulement parfois) réversible, chez les adultes il n’en est pas franchement.
Ceci dit, c’est aussi un argument que les pro-tabacs sont capables d’utiliser : "si les gens sont sensibles à la fumée de cigarette, alors ils n’ont qu’à ne pas s’y exposer". Je ne sais pas combien de fois je l’ai entendu, c’est vous dire parfois le niveau.
Pour conclure... Vous dites en début de message : "D’abord, je dirai qu’il existe une LOI en France qui interdit de fumer dans les lieux publics.". C’est vrai, ce sont pour les gares, ce sont pour les aéroports, ce sont pour les trains, ce sont pour les bus, ce sont pour les avions. De plus, certains endroits en France sont amménagés pour les fumeurs (un ventillo et une bouche d’aération), ce sont dans les restaurants et dans certains bars.
Ceci dit... si cela est souvent respecté, cela fait-il en sorte que la loi soit suffisante.
Puis vous ajoutez aussi cette phrase : "mais aussi que les intégristes anti-tabac cessent de faire la leçon et de stigmatiser les fumeurs, en tous cas ceux respectueux des règles d’usage ou de la loi."
Je suis à 100% d’accord.
Je pense donc qu’il existe simplement un moyen d’entente entre fumeurs et non fumeurs. 5 mètres de marche dans la rue, puis on revient tous ensemble. Ca dégourdit les pattes et ça fait rencontrer des personnes formidables dehors.
Ou alors on installe le bar (par exemple) dans la rue ou dans le jardin, mais ça ne sera pas la meilleure solution, je pense ! (oui, oui, je sais... je suis un p´tit drôle !)
Bien à vous,
Cédric
P.S. : sur la réponse sur l’alcool pour vous et Laure, je crois... Les personnes qui conduisent avec un taux d’alcoolémie au dessus de 0.5 grammes par litre de sang sont hors-la-loi. Point barre !
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 23:14
...
Quoique Laure parlait aussi des autres domages liés à l’alcool. Pas forcément par ceux qui conduisent en état d’ivresse, mais aussi par ceux qui vous racontent leur vie le soir, vous débitent l’almanach vermot ou se permettent une main aventureuse (d’un certain côté, Laure, si vous êtes sobre, vous êtes stable, donc visez bien ! :) ... Désolé !), gerbent sur le pas de la porte, font de bruit dans la rue...
Bah oui... Et l’alcoolisme est une maladie (comme la dépendance à chaque drogue). Je ne sais trop quoi répondre, là dessus, sauf peut-être qu’il y a peut-être un truc à comprendre chez les alcooliques.
Et je vous accorde que la répression n’a jamais arrangé quoique ce soit non plus.
10. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 18 avril 2006, 19:43
Faudrait interdir les gents qui se mélent de la vie des autres.
11. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 19 avril 2006, 00:10
Je ne dirai pas que le tabac est bon pour la santé, mais c’est l’arbre qui cache la forêt.
Derrière ça, il y a des faits : les cancers ont augmenté de 20, 30, 40 % ou plus (je ne sais pas le chiffre exact) dans les pays occidentaux pendant les 20 ou 30 dernières années. La consommation de tabac, pendant ce temps, y est restée stable.
Ce qui veut dire que les causes des cancers sont à chercher ailleurs. Par exemple (juste par exemple), la pollution, la chimie, pétrochimie, les tripatouillages OGM, l’élevage intensif, etc.
Un cancer du poumon sur deux arrive à quelqu’un qui ne fume pas.
En ce qui me concerne, je prends l’Etat pour un dealer de drogue qui m’a accoutumé pendant mon jeune âge, et qui maintenant fait monter les prix comme tout bon dealer de drogue.
Et pendant ce temps, on ne fait pas culpabiliser les industriels. Seulement les prolétaires dans mon genre qui sont accrochés à leur clope.
Donc, Marie-Georges serait bien gentille de ne pas faire du Chirac.
Vincenaire
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 19 avril 2006, 00:51
Oui... Pas complètement faux. Sauf ceci qui n’est pas complètement vrai surtout : "Derrière ça, il y a des faits : les cancers ont augmenté de 20, 30, 40 % ou plus (je ne sais pas le chiffre exact) dans les pays occidentaux pendant les 20 ou 30 dernières années. La consommation de tabac, pendant ce temps, y est restée stable. Ce qui veut dire que les causes des cancers sont à chercher ailleurs. Par exemple (juste par exemple), la pollution, la chimie, pétrochimie, les tripatouillages OGM, l’élevage intensif, etc."
Il y a aussi et surtout à prendre en compte l’allongement de la durée de vie et le changement de style de vie. Et l’un dans l’autre, on s’y retrouve à l’aise, en fait !...
"les cancers ont augmenté de 20, 30, 40 % ou plus (je ne sais pas le chiffre exact) dans les pays occidentaux pendant les 20 ou 30 dernières années" dites vous... Et avec tout cela, ne faudrait-il toujours pas faire quelque chose ?
On peut s’interroger, mais une interrogation sans une action , ça vaut pas grand chose non plus.
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 24 avril 2006, 13:53
Faux et irresponsable de dire une chose pareille. Plus de 80% des cancers du poumons affectent les fumeurs actifs, et une grand partie des 20% restant affecte les fumeurs passifs. Le lien entre cancer et tabagisme est clair, simplement il y a un décalage de 20 ans. La courbe des décès par cancer du poumon en France suit exactement la courbe du tabagisme, avec un décalage. C’est particulièrement remarquable pour les femmes, dont le tabagisme est récent, et qui il y a 20 ans n’étaient pratiquement pas touchées par le cancer du poumon, alors que maintenant celui-ci dépasse le cancer du sein.
Ne faisons pas de l’intox et ne reprenons pas à notre compte les théories farfelues répandues par l’industrie du tabac, qui est maîtesse en désinformation. La première cause évitable de cancer reste le tabagisme actif, et de loin. C’est pas parce que Chirac a repris à son compte cette vérité et se l’est appropriée en espérant laisser au moins une trace positive de son passage sur cette terre que d’un coup elle est suspecte - de penser comme cela, c’est de l’intégrisme absolu.
Finalement, je n’ai jusqu’à présent entendu personne dire qu’il fallait s’occuper exclusivement du tabac comme cause de cancer, au détriment des autres causes, au contraire. Mais celui qui est prêt à baisser les bras devant ce fléau qu’est le tabac comme cause de maladies n’est pas crédible quand il annonce vouloir s’attaquer aux autres fléaux qui nous menacent, OGM y compris.
12. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 19 avril 2006, 19:10
A Tokyo, fumer dehors provoque des amendes
LE MONDE | 19.04.06 | 14h27 • Mis à jour le 19.04.06 | 14h27
TOKYO CORRESPONDANT
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Chaque jour, par équipe de deux, revêtus de vareuses jaunes sur lesquelles on peut lire "Des bonnes manières au respect de la loi", une vingtaine de volontaires patrouillent dans les rues de l’arrondissement de Chiyoda au centre de Tokyo. Ils traquent... les fumeurs en vertu de l’arrêté municipal sans précédent, entré en vigueur en octobre 2002, interdisant d’allumer une cigarette dans les rues de l’un des grands quartiers d’affaires de la capitale.
Dans 40 % de la superficie de l’arrondissement, des panneaux ou des signes sur le sol indiquent que l’on est en zone non fumeur. Fumer y est passible d’une amende de 2 000 yens (16 euros). Sur les soixante arrondissements ou municipalités (environ 10 % de la population japonaise) qui ont pris des mesures antitabac, Chiyoda est la plus stricte dans l’application des règlements.
Le quartier qui abrite le Parlement, des ministères, le palais impérial et des milliers de sièges d’entreprises est fréquenté dans la journée par un million de salariés, mais ne compte que 40 000 habitants la nuit. Ceux-ci sont plutôt satisfaits d’une mesure qui a réduit de 99 % le nombre des mégots qui jonchaient les rues en dépit des cendriers dont la plupart étaient équipées."
J’avais vu il y a deux jours mon commentaire sur la question de ce qu’on entendait par "lieu public" et "espace public", [ censuré, je ne sais trop pourquoi (mais peut-être pourra-t-il réapparaitre ?)], en relation avec la question de l’interdiction de "fumer dans les lieux (privés) recevant du public. Cette article du monde de ce soir, indique avec a propos la pertinence de mes questions, et quederrière les motifs de santé publique, d’hygiène public, de respect des autres usagers, du "ne pas nuire à autrui", de la protection des enfants, des femmes enceintes, des vieillards et autres poumons fragile (la question de la pollution automobile n’est pas posée ! Va - ton interdire enfin le fonctionneme,nt et la circulation des "moteurs à explosion" !) se profile aussi - avec des motifs très louables et très altruistes - la poursuite de la "contrainte des corps" et la liquidation de la notion d’espaces publics comme lieux de liberté (tout devanent "privatisé", réglementé, sous l’autorité corecitive d’une "police des moeurs" et des comportements ((RE)LIRE MICHEL FOUCAULT, et notamment ses cours au CF publiés sous les titre "Il faut défendre la Société" (1975-1976), "Sécurité, Territoire et Population" (1977-1978), "Les anormaux" (1974-1975), "Du gouvernement des vivants" (1979-1980) Editions Gallimard/ Le seuil coll. Hautes études, dans toutes les bonnes bibliothèques municipales)
13. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 20 avril 2006, 00:37
Soyons réaliste. S’il est dangereux de fumer dans les lieux publics, et que c’est une mesure de santé publique, alors il est dangereux de fumer dans les lieux privés.
Fumer à la maison avec les enfants à coté devrait être plus dangereux que dans une gare ouvert aux 4 vents non ?
Donc non politiques devraient interdire le tabac. sans faire de demi mesure.
Pourquoi ne le font-ils pas ?
A cause des taxes bien sûr...
Et puis, mettre des amendes, ça rapporte aussi. Par contre, aujourd’hui, Marlboro envahit l’afrique et le tiers monde, drogue des populations entières en vendant sans bénéfice le temps que l’accoutumance se fasse, et là... Pas de politique !
repression contre les fumeurs, répression contre la vitesse, repression contre ceux qui boivent 2 verres de vin, répression, repression... Tout n’est plus que sujet à répression.
Depuis que le pouvoir appartient à ceux qui en 68 voulaient "interdire d’interdire", on n’a jamais autant interdit.
Les seules choses que nos politiques n’interdisent pas ? heu... La précarité, le chomage, les salaires de merde, les plans sociaux, la misère, le manque de logement, l’insécurité au travail et les accidents que cela provoque etc... Bref, tout ce qui affaiblit le pauvre est autorisé...
Pendant que le peuple débat de la clope, il ferme les yeux sur le reste.
Au lieu de foutre des flics et des controleurs pour verbaliser ceux qui fument en public, mettez plutôt un peu plus d’inspecteur du travail pour controler les patrons. On a visiblement pas les mêmes priorités de combat Marie-George. Il est vrai que je ne suis pas Député, je ne suis que Délégué Syndical.
A.D.
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 20 avril 2006, 12:12
OK avec 83 - 78 ou A.D. On se sent prisonnier de tout un système qui n’avantage que les riches, qui sont déjà riches, et maintient en état de soumission les plus pauvres d’entre nous. Alors je crois que je vais suivre le mot d’ordre des Jeunes en colère, en faisant moi aussi la grève de la CON-SOMMATION un jour donné. Peut-être qu’on nous entendra. Si cela suffit pas, je ferai grève de la banque en retirant ma pauvre épargne pendant un laps de temps.
J.
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 23 octobre 2010, 11:13, par mamie-chris
La cigarette est nocive pour la santé, chacun est libre de choisir son "cancer", s’il s’agit vraiment d’un choix ! Je ne fume pas et je suis allergique à la fumée, j’évite les coins fumeurs , enfin jusqu’ici.
Aujourd’hui, j’ai de nouveaux voisins qui utilisent un passage commun comme fumoir, je les croise pour me rendre dans mon jardin. Je subis leur fumée et ils ne semblent pas concerner par leur gêne. Même à petites doses, la fumée m’indispose ce qui me déclenche des bronchites.
Alors où sont mes droits et leurs devoirs ? Est-ce que leur liberté doit empoisonner ma santé ? Et la loi Evin alors, doit-on l’ignorer pour satisfaire leur "maladie" car il est reconnu que fumer fait partie des addictions au même titre que l’alcool, et l’usage des stupéfiants, dois-je continuer à subir et ne rien dire , où est la justice et la liberté de chacun,où commence-t-elle, où s’arrête-t-elle, merci de m’aider à comprendre ce qui motivent ces gens à passer outre à ce droit fondamental, qui est de vivre pleinement dans ce qui m’est dû et ce qui m’appartient ?
espace collectif, espace privatif ! même la police ne fait pas toujours la différence, je le sais par expérience.
Aujourd’hui, je dois faire un courrier en recommandé au propriétaire des lieux, pour lui faire part de cette gêne et lui rappeler que nous sommes un pays de lois (bonnes ou mauvaises), car il ne veut pas reconnaître verbalement ma démarche.
Croyez- vous normal qu’aucune communication soit possible et qu’il faut toujours s’en remettre aux forces de l’ordre, où va ce monde !!!!!!!!!!!!!!
14. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 20 avril 2006, 19:05
Je suis entièrement d’accord avec A.D. C’est d’ailleurs ce que je voulais dire quand mon propos a été détourné de son sens initial.
Plutôt que de hurler avec les loups et d’accuser les individus de tous les maux de la terre pour mieux les culpabiliser, les asservir et les ponctionner comme se complaît à le faire la droite, il me semble que la "vraie" gauche a actuellement d’autres combats à mener dans un monde où les puissants peuvent tout s’acheter, même l’impunité, et où les autres sont laissés pour compte.
Valens
1. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 20 avril 2006, 22:04
Ceux qui ne veulent rien faire évoquent toujours un autre combat, naturellement beaucoup plus plus important pour eux, que celui qui se présente à eux et sur lequel ils pourraient avoir prise. Le renvoi dos à dos des problèmes est l’indicateur le plus fiable de la passivité et de l’inaction, dans tous les domaines.
Ceci dit, le combat contre le tabagisme, actif et passif, est important, parce qu’il est, plus que beaucoup d’autres combats, emblématique de notre détermination à faire échec à l’hyper-libéralisme et au consumérisme ambiant, et est révèlateur de notre réelle volonté de lutter contre les maux identifiables qui affligent la société humaine.
Les méga-transnationales du tabac déversent chaque année plus de 5000 milliards de cigarettes sur les peuples de la planète (tuant au passage 5 millions de personnes). Cette production est précisément et délibérément conçue pour créer l’addiction, alièner ceux qui se font piéger et les enfermer dans une logique de consommation captive et répétitive. A ce titre, la cigarette est le produit par excellence du consumérisme. C’est le seul produit de consommation courante et de masse qui ne réponde à aucune nécessité préalable, et dont le seul effet est d’engendrer un comportement de consommation répétif, qui à son tour crée la demande du produit. La cigarette est un nouvel opium du peuple, produit par un cartel de compagnies transnationales dont les profits immenses vont dans les poches d’un tout petit nombre de personnes, qui, le plus souvent, ne fument pas. Un grand directeur d’une de ces sociétés a d’ailleurs déclaré : "Nous ne fumons pas cette merde. Nous nous réservons simplement le droit de la vendre aux jeunes, aux noirs, aux pauvres et aux imbéciles." (authentique !).
L’industrialisation de la production de cigarettes et la montée de leur consommation à grande échelle coïncident très exactement avec la naissance du consumérisme, et l’histoire de l’industrie du tabac s’identifie à ce mouvement. Pour mémoire, le consumérisme, né dans le premier quart du 20è siècle, a été la réponse du grand capital aux mouvements sociaux de l’époque. Il a largement atteint ses objectifs, qui ont été de désamorçer les velléités des travailleurs d’être considérés comme l’élément créatif et moteur de la société, les dissuadant de réclamer un pouvoir politique en rapport avec leur importance. A la place, le consumérisme a fait des travailleurs que nous sommes des consommateurs compulsifs et éternellement insatisfaits (c’est une règle du consumérisme de programmer l’insatisfaction dans l’acte de pavlovien de consommation qu’il propose, pour que tout acte de consommation débouche immanquablement sur le désir, voir la nécessité d’un autre acte de consommation - à ce titre, la cigarette est parfaite). Dans cette logique, les travailleurs ont renoncé à leur idéal d’émancipation - y compris les communistes. A l’aliénation du prolétariat par le travail est venue s’ajouter une aliénation encore plus perverse par la consommation, qui était la pierre manquante à l’édifice.
Le travailleur-consommateur est le carburant indispensable pour permettre à la mécanique capitaliste de tourner pour faire des profits. Le travailleur-consommateur a jeté aux orties ses espoirs d’une société juste : il ne se préoccupe que d’acquérir, ou de préserver du "pouvoir d’achat". Le travailleur-consommateur fumeur est d’autant plus intéressant que c’est un consommateur captif et récurrent d’un produit dont la seule pensée qu’il puisse en manquer un jour va lui enlever tout sens critique par rapport à l’industrie qui lui fournit ses doses quotidiennes, et qui va monter au créneau et venir au secours de cette industrie chaque fois qu’il la croira menacée - fidèle soldat au service du maître, d’autant plus fidèle qu’il est perpétuellement dans la crainte de n’avoir pas son écuelle de soupe quotidienne.
Dans ce contexte, y a-t-il des combats plus importants à mener en France, et plus généarelement sur cette terre ? Certes, la lutte contre les injustices sociales, le chômage, les inégalités, l’exclusion, les maladies, le sous-développement et la faim devrait mobiliser toutes nos énergies. Mais il y aurait une grande incohérence à poursuivre ces luttes sans voir le lien sous-jacent, le dénominateur commun qu’il y a entre les causes profondes de ces fléaux et la logique de prédateur qui anime une industrie comme celle du tabac. A ce titre, la lutte contre le tabagisme est l’une des manifestation d’une lutte plus vaste contre le libéralisme. Elle a en plus l’avantage de se situer sur le plan d’actions concrètes, qui peuvent produire des résulatst et servir d’exemple pour d’autres actions
Finalement, vouloir éviter 5000 morts par année en France par le simple passage d’une loi claire protégeant les personnes contre la fumée passive, loi qui répond au souhait de 80% de la population, n’est pas un combat futile, sachant qu’il ne suffit pour que ces morts soient évitées que d’un peu de courage politique, ou plutôt que tout simplement les élus assument les responsabilités qui leur ont été confiées par le peuple, et cessent d’être les valets des lobbys et de corporatismes étriqués.
2. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 21 avril 2006, 09:20
Je ne suis pas en désaccord total avec toi, mais je n’ai pas les mêmes priorités.
J’ai indiqué sur mon post le fait que Marlboro (Ph M) envahissait l’Afrique et le tiers monde afin de reprendre les parts de marché qu’il perdait en occident.
Combien de personnes auront la vie sauve "grace" à la loi que M-G Buffet défend ?
On nous parle de 5000 morts par tabagisme passif... donc, pas uniquement dans les lieux publics mais aussi à la maison, la loi ne résoudra qu’une partie du problème donc... cela ne sauvera pas 5000 personnes.
Combien de ces 5000 personnes meurent réellement du tabagisme passif ?
La dégradation de l’environnement et notamment de l’air, n’entre-il pas en partie dans ces 5000 morts ?
Si lutte contre le tabagisme est une mesure de santé public et il faut interdire le tabac, comme cela à été fait pour l’amiante.
Tu parles de lutter contre l’ultra-libéralisme des firmes du tabac, mais elles ne sont pas pas plus ultra-libérales que la plupart des entreprises.
Lorsque des ouvriers du tiers monde meurent d’accidents du travail en fabriquant nos produits manufacturés, c’est pour des firmes ultra-libérales qu’ils travaillaient, mais aussi pour produire les produits que nous achetons en tant que consommateurs.
Alors suis ta logique jusqu’au bout, lutte contre l’ultra-libéralisme à coup de loi, et demande à Marie-George de passer une loi interdisant de vendre en France ou en Europe, des produits qui n’ont pas certaines normes sociales, environnementales etc...
J’attends d’une vraie gauche, et de la secrétaire du P.C.F. notamment, autre chose comme combat. Il est plus facile d’interdire dans les lieux publics que d’interdire le travail à temps partiel contraint, pourtant, une partie de la pauvreté et de la misère est liè à ça.
On nous dit 5000 morts (rassure toi, nous sommes tous mortels) du tabac, c’est grave, oui, je suis d’accord, mais pour moi, 2.000.000 d’enfants qui vivent sous le seuil de pauvreté en France, c’est encore plus grave. C’est en cela que je prioritise l’action.
2.000.000 de chomeurs, 1.300.000 RMIstes, des millions de personnes qui n’ont qu’un morceau de paie du fait qu’ils n’ont que du travail à temps partiel, des millions d’autre qui sont dans la précarisation de l’intérim, tout ceux là sont prioritaires.
Les 12 S.D.F. morts depuis Janvier sont plus importants que les 5000 morts du tabac, car il reflétent les carences d’une société.
Lorsque l’ont veut construire une société meilleure, c’est comme lorsque l’on construit son pavillon, on commence par les gros oeuvres et on plante les fleurs dans le jardin en dernier.
C’est cela la priorité.
A.D.
3. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 21 avril 2006, 11:48
Merci à 195-64 et à A.D., vous avez touché du doigt les problèmes fondamentaux que chaque citoyen devrait identifier après la lecture de vos messages, à savoir :
– 1° -COMMENT DES HOMMES POUR S’ENRICHIR n’hésitent pas à ALLIENER D’AUTRES HOMMES en exploitant leurs faiblesses grace au principe de PAVLOV : les réflexes conditionnés ou la "sécrétion psychique", le tabac, mais aussi l’alcool (regardez l’état de nos jeunes de 15-25 ans, voire plus ; on leur concocte des bières light, des emballages aux couleurs chatoyantes...), et on n’oublie pas les petits avec les sucreries (dégueulasses), pour mesdames les régimes X ou Y, pour messieurs l’après rasage, pour les mamies le dentier avec polid..., et pour les papies les charentaises bidules, pour les chiens les croquettes machin, et pour les chats les boîtes...
– 2° - La masse financière à l’échelle planétaire, c’est comme l’océan, il y a un mouvement, ça va et ça vient. Mais ça va toujours dans les mêmes poches qui sont pleines à craquer, alors que ça pourrait aider, sauver des vies, et rayer à jamais de notre vocabulaire l’expression "crever de faim, de soif, de froid, de chaud", etc. Alors cette masse financière, cet océan, ou cette couverture, il faudrait la tirer un peu vers soi, c’est possible, mais avec tous. L’union fait la force.
Et ne soyez pas trop méchants ni avec le PC, le PS , les Verts ou les autres de Gauche, ils sont légitimes, croyez-le. Il existe un terme introuvable à droite : SOLIDARITE entre tous. C’est bien grâce à cette solidarité extraordinaire que l’humanité a survécu à tous les cataclismes pendant des millénaires et nous en sommes les héritiers. Aujourd’hui, plus rien ne va entre consommateurs-salariés et financiers. Alors changeons nos comportements (ensemble, par la prise de conscience) et tout ira mieux.
En fait, le philtre (pas du tabac), ou le breuvage magique pour que toute société vive en paix sur cette planète serait 90 % de solidarité- respect pour 10 % d’égoïsme.
J.
4. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 22 avril 2006, 18:35
Nos gouvernants interdiront l’alcool, le tabac, la drogue, j’en suis maintenant persuadé, comment leur interdirais-je de vouloir la perfection ?
Alors, dans leurs élans de préserver nos vies, pourquoi n’interdisent-ils pas les licenciements ?
Pourquoi ne cherchent-ils pas un nouveau contrat social des citoyens avec l’Etat qui les mettent à l’abri du chômage mortifère ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
5. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 23 avril 2006, 00:36
Nous autres Français sommes tétanisés par le mot interdire, depuis mai 1968 et le fameux slogan "Interdit d’interdire". Mais une interdiction n’est rien d’autre que la délimitation d’un espace de liberté, qui sans sa contrepartie d’interdiction serait vidé de toute signification. Ainsi le principe de l’égalité entre les individus est étroitement associé à l’interdiction de toute forme de discrimination. Comment pourrait-on proclamer que les individus sont égaux tout en tolérant les discriminations et en s’en remettant au bon vouloir des individus pour régler entre eux les situations discriminatoires, qui, en l’absence de loi les interdisant, seraient inévitablement résolues selon la loi du plus fort.
Ne nous leurrons pas. Nous assistons à une idéologie montante qui prône une liberté sans limite et s’attaque aux interdits. Cette idéologie est importée des USA et vient de l’ère Reagan, et même avant. Ses partisans (les grandes multinationales ne sont pas bien loin derrière eux), sous prétexte de s’attaquer aux interdictions, s’attaquent en réalité aux avancées sociales dont ces interdictions sont l’expression, disons le côté pile. Ne buvons pas de leur poison même si son gôut est flatteur à nos gosiers épris de liberté. Il est mortel pour la démocratie.
Il n’est par contre nullement question d’interdire ni l’alcool, ni le tabac. En ce qui concerne la protection contre la tabagisme passif, il s’agit simplement de redonner à chacun accès à ce qui lui est le plus précieux : le droit à un air respirable, dépourvu des déchets toxiques associés à la consommation de tabac par une minorité. Nous avons 150 ans de retard sur ce plan. Le droit à une eau potable a été réalisé - grand chantier de santé publique qui a été aussi une avancée importante - au XIXe s. Avant cela, l’eau était fétide et causait toutes sortes de maladies, à commencer par le typhus. Aujourd’hui, c’est l’air ambiant intérieur que nous respirons qui est fétide - nous sommes encore au début du XIXe s. sur ce plan. Pourquoi ce retard d’un siècle et demi ? La réponse tient en deux mots : industrie du tabac, ou même en un seul : profit.
Je pense pour ma part que le droit à un emploi est l’un des droits fondamentaux de l’être humain, qui lui assure sa dignité et sa participation équitable à la construction de la société. Le côté pile de ce droit est qu’effectivement le chômage devrait être interdit, purement et simplement (sans cependant tomber dans un système totalitaire de travail obligatoire). Et je te suis à 100%, il faut un nouveau contrat social des citoyens avec l’Etat. Que l’Etat cesse d’être le valet des lobbys économiques (y compris celui du tabac) et qu’il devienne enfin ce qui est sa raisons d’être : un instrument au service du peuple.
6. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 23 avril 2006, 01:51
> Combien de personnes auront la vie sauve "grace" à la loi que M-G Buffet défend ?
On peut estimer entre 7’000 à 10’000 le nombre de vies sauvées par année grâce à une mesure d’interdiction de fumer dans les lieux de travail et les lieux publics couverts ou fermés. Comment je calcule cette estimation ? Simplement. Les expériences des autres pays ayant introduit une telle interdiction montrent que cela induit une diminution de 10% à 15% du tabagisme ACTIF, en plus de la diminution du tabagisme passif (c’est bien d’ailleurs ce qui inquiète l’industrie du tabac et c’est pour cela qu’elle mobilise toutes ses troupes et ses alliés - Santini et Le Pape en tête - contre le projet d’interdiction). Une diminution du tabagisme actif se traduit presque immédiatement par une diminution du même ordre de la morbidité et de la mortalité associées au tabagisme. En effet, alors qu’il faut deux ou trois décennies d’exposition pour que les effets chroniques délétères du tabagisme se manifestent pleinement, les effets bénéfiques de l’arrêt de l’exposition au tabagisme se produisent presque instantanément. En France, le tabagisme tue environ 70’000 personnes par an : 66’000 pour le tabagisme actif, et 5’000 pour le tabagisme passif (en fait 71’000, mais j’arrrondis). 10% à 15% de 70’000, cela fait 7’000 à 10’500 vies sauvée chaque année.
Dans sa campagne électorale, l’infâme Berlusconi s’est vanté d’avoir sauvé la vie de centaines de milliers d’Italiens grâce à sa loi d’interdiction de fumer dans les lieux publics (en fait, ce n’était pas sa loi, mais celle de son ministre de la santé, sans étiquette de parti, et qu’il a viré et remplacé par un néo-fascite, mais ça c’est une autre histoire). Et il avait raison. Un demi million d’Italiens ont arrêté de fumer à la suite de la loi italienne déclarant les lieux de travail et les établissements publics sans fumée. Et comme on sait que le tabac tue un fumeur sur deux, le calcul est vite fait...
Pour prendre une telle mesure, la seule chose qu’il faut est un peu de détermination politique, un minimum de courage et un sens de la responsabilité en tant que représentant du peuple. C’est tout. Tout le reste est pratiquement sans aucun coût. Ni en Italie, ni en Irlande, il n’a été nécessaire de mettre en place des systèmes de contrôle policier. La mesure a été très bien acceptée par la population, et, une année après, elle était carrément plébiscitée. En Irlande, 98% des personnes sondées se sont déclarées favorables à la mesure, y compris ses plus farouches opposants.
Si tu me désignes une autre mesure que celle que défend, il me semble avec conviction, Marie-George, qui serait moins coûteuse à mettre en place, qui pourrait sauver autant, voire plus de vies, et qui correspondrait encore mieux à la volonté des Français, je suis prêt à te suivre à 100%, et je pense que Marie-George aussi. Est-ce que cela réduirait les mérites de la mesure proposée pour protéger la santé des personnes contre les effets délétères de l’exposition à la fumée passive ? Je ne vois pas comment, et j’aimerais bien que l’on me l’explique.
> Alors suis ta logique jusqu’au bout, lutte contre l’ultra-libéralisme à coup de loi, et demande à
> Marie-George de passer une loi interdisant de vendre en France ou en Europe, des produits qui
> n’ont pas certaines normes sociales, environnementales etc...
Absolument. Il me semble que cela devrait aller de soi...
> J’attends d’une vraie gauche, et de la secrétaire du P.C.F. notamment, autre chose comme
> combat. Il est plus facile d’interdire dans les lieux publics que d’interdire le travail à temps
> partiel contraint, pourtant, une partie de la pauvreté et de la misère est liè à ça.
L’un n’empêche pas l’autre, et je m’attends des politiques qu’ils prennent en compte l’ensemble des problèmes de la société, sans exclusive, et non pas simplement ceux qui les intéressent.
> 2.000.000 de chomeurs, 1.300.000 RMIstes, des millions de personnes qui n’ont qu’un morceau
> de paie du fait qu’ils n’ont que du travail à temps partiel, des millions d’autre qui sont dans la
> précarisation de l’intérim, tout ceux là sont prioritaires.
L’industrie du tabac est génératrice de chômage. Elle détourne les revenus des Français vers des produits d’importation, et dont les bénéfices vont aux actionnaires, qui sont pour l’essentiel les caisses de pension américaines. Altadis, groupe espagnol ayant acheté la Seita, regroupe ses activités en Espagne et ferme progressivement toutes ses unités en France.
> Les 12 S.D.F. morts depuis Janvier sont plus importants que les 5000 morts du tabac, car il
> reflétent les carences d’une société.
Je ne te suis pas dans cette arithmétique macabre (et qui fait froid dans le dos) et te laisse le soin d’expliquer cela aux familles des victimes du tabagisme passif. Mais je ne vois pas à quel titre les 5’000 morts annuelles du tabagisme passif ne reféteraient pas elles aussi les carences de la société. Ainsi, selon toi, ces 5’000 morts seraient le produit escompté du bon fonctionnement de la société ? Merci, mais je n’en veut pas de cette société-là.
7. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 24 avril 2006, 13:28
Je m’imagine la scène suivante, dans le futur procès de l’air contaminé :
Le juge : Madame la Ministre, vous saviez que la fumée passive tue 5000 personnes chaque année, vous aviez le pouvoir et même le devoir d’agir pour protéger la population contre ce risque mortel, et pourtant vous n’avez rien fait. Pourquoi ?
La Ministre : J’avais d’autres priorités !
On voit que cette défense ne tient pas debout. Même les ministres accusés lors de l’affaire du sang contaminé n’ont pas utilisé ce genre d’argument.
8. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 24 avril 2006, 19:13
Je connais plusieurs personnes, dont mon père, qui sont officiellement décédé d’un cancer de fumeur.
Ils avaient durement bossés en usine durant 40 ans, avec les vapeurs de solvants et les rejets de pots d’échapement, avaient bossés 65 heures par semaines en 6 jours sur 7, mais ce n’est bien sur rien de tout cela qui les a tués, non, c’est juste la clope.
Je bosse en 3x8 depuis 25 ans, mais si un jour j’avoue avoir fumé durant 10 ans dans ma vie, ou avoir bu un apèro 2 fois par semaine, les docteurs diront que ma mort prématurée est du à l’alcool ou au tabac !
Ils auront surement raisons puisqu’on l’a dit à la télé.
Pour en revenir à la priorité du ministre, comme je l’ai déjà dit, on ne plante pas le jardin quand on fait les gros oeuvres.
Si on lui demande pourquoi elle n’a rien fait devant le nombre de suicide en France, elle pourra toujours dire que sa priorité était le tabagisme passif...
De plus, on ne fait pas des procés sur tout, regarde Tchernobyl, ben personne n’a ouvert une plainte recevable sur le soit disant anticyclone qui protégeait la France. Pourtant le santé publique était grandement touchée. Idem sur l’amiante, un siècle de mensonge et pas un coupable !
A.D.
9. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 26 avril 2006, 13:29
Désolé, et sauf le respect que je te dois, et je pense que tu as donné en termes de souffrances dans ta famille, force m’est de constater que tu mélanges tout. Si la ministre pouvait faire quelque chose pour les suicides, on pourrait lui reprocher de ne rien faire, mais c’est difficile d’empêcher les gens de mettre fin à leurs jours. Par contre, en une petite signature, elle peut empècher que les fumeurs suicident les non-fumeurs, et si elle ne le fait pas, ça c’est une faute. Quant à l’analogie du jardin et de la maison, c’en est une parmi des milliers, et pas la meilleure. Comparaison n’est pas raison. D’autant plus que la mesure de protection contre la fumée passive, qui tue 5000 personnes, n’est pas une fleur dans le jardin, mais bien une pierre de l’édifice de la santé publique - et la santé est l’un des biens les plus précieux que nous ayons. L’air que nous respirons est notre bien collectif, qui reste encore gratuit - cela veut dire que les grands groupes industriels ne l’ont pas encore accaparé en tant que denrée commerciale (même s’ils le polluent sans vergogne) - à quand l’air pur des Alpes en bouteille ? - et notre attitude par rapport à ce bien commun est emblématique de notre sens de la société. Ceux qui polluent cet air au mépris de la santé des autres ne sont pas crédibles quand ils font des beaux discours sur la société égalitaire et le socialisme - ce verni qui recouvre leur égoïsme n’a que l’épaisseur d’une feuille de cigarette. La protection contre la fumée passive est même une grosse pierre de l’édifice de la santé publique - l’air et l’eau étant les deux éléments dont nous ne pouvons pas nous passer, il est primordial qu’ils ne soient pas pollués. Une maison est faite de briques, de pierres et de ciment, et d’une volonté de mettre tout cela ensemble pour faire un édifice cohérent. Ce qui manque aujourd’hui, c’est cette volonté chez les politiciens au pouvoir, et je suis heureux que Marie-George exprime sa volonté de changer cela. Pour le reste, je suis désolé d’apprendre que ton père est mort du cancer du fumeur, il a été une des trop nombreuses victimes de l’industrie du tabac. Pourquoi tant d’acharnement à trouver une autre cause et à discupler à tout prix cette industrie ? N’a-t-elle pas assez fait de malheur et faut-il lui permettre de poursuivre dans une impunité totale ses funestes activités ?
10. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 29 avril 2006, 09:43
Quand on voit ce qu’on respire, ce qui est déversé dans l’atmosphère, pollutions industrielles ou domestiques, quand on sait que la radio-activité dans l’atmosphère à bondit depuis les années 50 du fait des essais atomiques dans l’atmosphère, alors on ne peut que trouver ridicule la position des partisan de l’interdiction totale du tabac.
C’est vraiment consternant.
La société aime trouver des responsables faciles, sans trop se remettre en cause.
On a choisit les fumeurs...
Prendre une autre option aurait nécessité de changer en profondeur la société.
On ne culpabilise pas les multinationales du tabac, non, on stigmatise juste le fumeur, Ph.Morris peut encore vendre et Altadis aussi.
Franchement, c’est pas un combat glorieux, c’est juste un combat facile, puisque l’adversaire est faible. Si M.G. veut un combat difficile, qu’elle se prononce pour l’interdiction de la cigarette.
La même gauche qui hurle pour la libéralisation du canabis, hurle contre le tabac... C’est à ce tordre de rire.
A.D.
11. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 30 avril 2006, 18:50
Tu fais le jeu de l’industrie du tabac, à croire que tu as des intérêts communs avec elle. Ses représentants tiennent strictement le même langage que toi, et font les mêmes raisonnements, qui ont d’ailleurs été soigneusement préparés dans les bureaux des agences de relations publiques. Ils pensent que ce type d’argument est le plus à même de faire un grand nombre de gogos, estimant que le nombre de crédules prêts à les gober ne manquent pas - et ils semblent en effet avoir raison. Camarade, je suis attristé que tu en fasses partie. Je m’attends à plus de réalisme et de détermination de la part de gens qui luttent contre cette caste du grand capital, et que l’on n’exonère pas les cigarettiers qui empoisonnent notre jeunesse et pourissent nos cerveaux, simplement parce qu’il sont les fournisseurs de drogue d’une partie minoritaire d’entre nous ! Mais ne nous trompons pas de cible, et arrêtons de stigmatiser les fumeurs, car la plupart d’entre eux sont avec nous dans ce combat contre ceux qui les ont asservis dans une addiction dont ils aimeraient se défaire, mais, hélas, sans y arriver. Ceux-là attendent avec beaucoupo d’espoir le jour où il sera interdit de fumer dans tous les lieux de travail et lieux couverts ou fermés accessibles au public. Ne décevons pas cet espoir, ce serait totalement irresponsable ! Et arrêtons de nous rendre complice des agissements d’un industrie mortifère. Comment être crédible dans la lutte contre tous les maux que tu dénonces avec justesse, si on ferme les yeux sur un comportement qui tient du génocide (500 millions de personnes vivant aujourd’hui dans le monde seront tuées par le tabac !).
12. > Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 3 mai 2006, 16:27
On Fais Un Projet Sur Le Tabac A Mon École Et Jaimerais BeacoupKe Vous Menvoyez Vos Commentaire..Svp..Vos Commentaire Pour Ou Contrre La Cigarrette Dans Les Lieux Public..Merci Davance Et Voici Mon Adresse E-Mail Pour Me Réécrire angel_sexy_b5byx@hotmail.com Et Mettez Comme Titre Tabac..Pour ke Je Sache ke Cest Pour Le Sondage Merci Beaucoupp..Mary-Xxx-
15. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 31 janvier 2007, 19:29
Non a la tolérence 0 ( l’intolérence) , ce pays est sur la mauvaise pente, il n’y a plus une seule liberter . Plus le drois de fumer , de boire , de conduire( radar) .Ques ce qui veulle que l’on fasse que l’on passe notre temps comme des mouton devant la start ac .
LIBERTER EGALITER FRATERNITER autre fois c’est mot avais un sens des gens sont mort pour la liberter , maintenant c’ est inversse pour quelque vie humaine on sacrifie la libertée 72% de la population est contre les radar & 28 % veulle fumer en paix .
Laisser nous libre , ne faite de se pays autrefois simbole de la libertée ; devenir un état
ou se mot aura disparu
FRANCK
16. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 1er février 2007, 18:45
Bien sur et à 100 %
Fumer est bien l’une des choses les plus idiote qui existe !
Je ne comprends pas le plaisir que l’on peut avoir à fumer, il y a tellement d’autres choses à faire pour se faire plaisir que de fumer.
Il suffit de voir les millions de gens qui meurent du tabac. Un fumeur ca tousse, ca crache, ca pue, et ca n’a pas de volonté, c’est bien connu. S’ils veulent fumer, qu’ils ne nous enfument pas. Et en plus il faut payer pour eux losqu’ils ont le cancer.
Par contre parfois je fume des pieds lorsque j’enlève mes chaussures !!!
1. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 1er février 2007, 19:03
Les fumeurs fument dans les bars et les restaurants, pourquoi les gens ne pètent pas ? Et pourtant péter c’est bien meilleur pour la santé que fumer. Alors si les péteurs respectent les fumeurs que les fumeurs respectent les autres.
17. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 1er février 2007, 19:18
Cela me navre d’entendre ces discours. En fait, cette loi à été élaborée par des anciens fumeurs aigris. A quand l’interdiction de penser, et de vivre ?
Je refuse de me laisser formater par ce pouvoir politique qui détruit la planète. Des lois et encore des lois, puis on y rajoute des décrets et circulaires diverses et variés le tout est confié aux préfets de régions qui eux mêmes délèguent à de petits fonctionnaires aigris eux aussi...
Vous videz les citoyens de leur oxygène, de leur revenus... et maintenant le peu de plaisir personnel leur est enlevé ( no boissons, no tabac, no sexe, ...) On dit que les Français n’ont pas le moral, avez-vous seulement réflechi à la problèmatique ? Bien sûr que non, vous préférez continuer à débattre entre vous à l’assemblée où la moitié dorment, leur seul soucis c’est de pointer pour toucher leurs indemnités.
Je revendique le droit de vivre comme bon me semble sans être obligé de me caché comme une voleuse. Au lieu de faire n’importe quoi, vous feriez mieux de reformer tous ces textes de lois, de mettre en place des structures harmonieuses et lutter contre la polution des industriels.
Car personnellement m^me si je décisais d’arrêter de fumer, j’aurais malgré tout beaucoup de chance d’avoir un cancer compte tenu du plomb, mercure et autres gaz toxiques que les proches usines nous envoi tous les jours. Mais évidemment, il est plus facile d’interdire des particuliers de fumer, ou de verbaliser les excés de vitesse de 10 KM/h lorqu’il y a des pics de polution....
Vous n’êtes que des laches !!!!!
1. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 1er février 2007, 20:38
On ne vous empeche pas de fumer, fumez tant que vous voulez, 24 h sur 24 si vous voulez, on veut simplement vous empécher d’enfumer les autres, puisque vous ne respectez pas les autres.
2. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 16 février 2007, 16:41
Enfin !...
Heureux de constater qu’il Existe encore des individus ( Hommes ou Femmes ) munis de ce que certains appellent de la moralité.
Bien que la cigarette soit néfaste pour la santé, il faut bien admettre qu’elle n’est pas le seul élément nocif sur cette terre.
En revanche, le pollueur est plus facile à détecter ce qui semble arranger les antagonistes de la cigarette.
Le fait de trouver des articles aussi agressifs démontre une fois de plus que la stupidité humaine n’a pas de limites.
Observer les Non-fumeurs, mais sous quel angle ?
Qui sont-ils ?
Qu’apportent-ils à cette terre vétuste, quels sont les pollutions apportées par les non-fumeurs ? …
Sont-ils tous sans reproches ?
L’état moribond de la planète serait-il dû, uniquement à la présence des fumeurs ?
Pourquoi l’homme, ne peut-il réfléchir avant d’agir ou de condamner.
Laissons les "puretés sans intelligences" entre elles, elles ne méritent pas que l’on attache autant d’importance à leur Stupidité ou naïveté.
Les autres, ceux qui n’approuvent pas les Fumeurs mais qui les comprennent, se battent déjà sur d’autres terrains bien plus prioritaires.
3. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 26 mars 2008, 18:46, par Tietie007
C’est désormais acquis ...on ne peut plus fumer dans les lieux publics et dans les cafés ...
Tietie007.
18. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 3 avril 2007, 10:51
Bonjour je voudrais savoir a ce propos : j’ai entendu parler de cas de camioneurs dont on interdisait de fumer dans leur camion car c’était leur outils de travail et que la nouvelle loi interdisait de fumer dans ou sur son lieu de travail ! Qu’en est-il exactement ? Que dit la loi sur ce sujet ? Si une loi le dit quelle référence est-ce ? Merci par avance
19. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 31 janvier 2008, 11:14, par mr wu
en prenant des positions comme celle là, on se retrouve là où on est maintenant.hein marie georges ? société de libertés ??? laissez moi rire !
20. Pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, 19 février 2010, 15:48, par lilou
je trouve que l’auteur de cette article a tous a fai raison