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Pour la lutte unitaire !

Publie le vendredi 16 septembre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Salarié du secteur Privé, je salue la conscience d’union, et la clairvoyance pour le futur, des syndicats du secteur PUBLIC qui s’associent au mouvement du privé.

Loin de moi l’idée de polémiquer car je défends l’union, qui est nécessaire pour lutter, mais je me dois de souligner que seule la CFDT au niveau du privé n’a pas voulu intégrer dans les revendications du 4 octobre, les revendications pour la défense du secteur public.

JE M’ADRESSE DONC AUX MILITANTS, SYNDIQUÉS ET SYMPATHISANTS de la CFDT :

Croyez vous que les revendications du secteur public qui nous concernent TOUS directement sont inopportunes à la journée du 4 octobre ?

Est-ce ainsi que vous allez amener l’union ? Êtes-vous encore d’accord avec votre « chef » ?

JE M’ADRESSE AUSSI AUX AUTRES "QUATRES" CONFÉDÉRATIONS :
 
 Allez-vous encore accepter la prochaine fois les caprices ou les injonctions de cet « ENCU.. » de Chérèque ?

 Si nous devons choisir pour l’union ne pensez-vous pas que l’avis de Chérèque doit être ignoré ? Mieux encore l’éjecter du débat ? ce même plus un réformiste, c’est un collaborateur du gouvernement. Il attend le bon moment pour tout foutre en l’air !

 Chérèque NOUS PLANTERA ENCORE EN PLEIN CONFLIT !

 Nous devons éclaircir maintenant !

 Allons-nous encore ramer comme en 2003 pour arriver à l’union de la classe salariale pour encore obtenir l’essoufflement d’une grande partie de nos forces ?

Il est temps de démarrer ENSEMBLE CE mouvement PUBLIC/PRIVÉ et se battre E N S E M B L E pour TOUTES les revendications de TOUS les secteurs.

Esteban

Messages

  • Mon cher Esteban, voilà bien le piège à éviter : un mouvement qui exclurait avant de commencer.
    Qu’il faille avant, pendant et après le mouvement, mener une constante et intense bataille d’idées, c’est la seule méthode juste qui permette d’armer le mouvement social uni public-privé et d’éviter les manoeuvres sur lesquelles tu as bien raison de nous alerter.
    Mais à partir du moment où quiconque décide de prendre le train, en démocratie, personne ne peut s’y opposer.
    Plus on est et mieux çà vaut... Cela a toujours été vrai : les affiches du capitaliste qui écrase du pied le petit ouvrier et du capitaliste qui craint les ouvriers unis en masse, publiées au début du XX° siècles restent d’actualité.
    Nous n’avons que notre nombre pour force et pour légitimité.

    NOSE

    • Cher Nose,

      Tu imagines que je ne voudrais pas te froisser, car je te lis sur le site depuis pas mal de temps, et j’adhère à ce que tu écris.

      Nous avons toujours « évité » le piège ; exclure avant de commencer, et la bataille d’idées, nous l’avons toujours menée dans tous les fronts surtout dans l’adversité.

      Celui que nous ne connaissons pas qui prendrait le train et le fasse dérailler nous ne pouvions rien faire.

      Mais lorsqu’il s’agit d’embarquer une grosse « MER.. » comme Chérèque (fils spirituel de NOTTAT) que nous ne connaissons que trop car chaque fois il a tout bousillé, et qui seul IMPOSE (en démocratie tu me l’a rappelé) aux « quatre » autres confédérations son DIKTAT (écarter NOTRE service public et leurs revendications), avoue que lorsqu’il fera dérailler le train, ce qui est prévisible, on va regarder les dégâts, mais ce sera de notre faute car nous savions.

      Peut-être ai-je été despotique en voulant l’éjecter, soit, mais lors des discussions entre confédérations, l’avis des quatre autres qui voulaient intégrer les revendications du Public aurait du être entériné contre l’avis de l’autre minoritaire qui excluait cela.

      « Si le gouvernement au travers de ce « FUM... » n’était pas d’accord, il n’avait qu’à dégager ». Cela aurait été clair pour « l’union » dès le début. (L’union entre guillemets car je ne maîtrise pas les impondérables).

      Ceci dit les militants, adhérents et sympathisants de la CFDT seront en premier sonnés, désabusés mais l’objectif de leur secrétaire général sera atteint avec les félicitations de son employeur.

      Cordialement,

      Esteban