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Pour noël : Une Mamie de 70 ans traitée comme une terroriste
Publie le mercredi 28 décembre 2005 par Open-Publishing2 commentaires
Pour noël : Une Mamie de 70 ans traitée comme une terroriste.
Communiqué du réseau RESF de Villeurbanne pour soutenir une "mamie" péruvienne aux prises avec la préfecture et ses sbires.
Cadeau de Noël amère à Villeurbanne :(parmi d’autre sur le grand Lyon)
Ce Mardi, Noémie Valles-Célis une Grand-Mère Péruvienne de 70 ans que tout le monde appelle affectueusement "Mamita", a été interpellée à son domicile villeurbannais par la police en uniforme devant ses petits enfants français en larme, Hélène 2 ans et Francis 5 ans scolarisé à Antonin. Conduite dans les locaux de la police de l’air et des frontières, pour que soit procédé à son expulsion, "Mamita" a pu être libérée, suite à l’intervention de Dominic Munari membre de RESF Villeurbanne après 5 heures de garde à vue, au cours de laquelle elle a été dénudée et fouillée au corps, telle une terroriste !
Le crime de Mamita : avoir besoin de vivre auprès des ses enfants et petits enfants !
Cette interpellation déclenchée sur dénonciation, rappelant les pires heures de l’histoire de France, est d’autant plus scandaleuse et inique que les deux filles de "Mamita" mariées l’une à un Français l’autre à un Allemand vivent depuis plus de dix ans en Europe et que "Mamita" est soignée depuis 5 ans en France pour une maladie grave, qui l’aurait certainement déjà emporté sans le soutien de sa famille !
Le préfet "l’invite" à quitter le territoire sous 7 jours, mais pour la famille comme pour RESF "Mamita" restera ici et il est hors de question qu elle soit encore traitée ainsi. Le dossier est maintenant suivi par l avocate Marie-Noëlle Frery.
Si la préfecture ne "désarme" pas dans sa "chasse à l’étranger", les parents d’élèves et les enseignants de Villeurbanne même durant les vacances redoublent de vigilance et de détermination, ils envisagent notamment d organiser le 1er février une manifestation festive de soutien, au cours de laquelle on pourra découvrir les cultures et les talents musicaux et culinaires des familles concernées.
Devant l’inflexibilité et le durcissement du préfet, RESF demandera aujourd hui au Maire de Villeurbanne de s’engager officiellement en faveur de ces familles Villeurbannaises !
Vous pourrez nous rencontrer pour un point presse à 17h15 à l’arrière de la Mairie de Villeurbanne (coté TNP) - Pour voir "Mamita" et pour tout autres renseignements :
CONTACT PRESSE : dominic.munari@free.fr - resfvilleurbanne@yahoo.fr
Messages
1. > Pour noël : Une Mamie de 70 ans traitée comme une terroriste, 28 décembre 2005, 18:15
DOCUMENT (largement diffusé sur le net) EFFRAYANT :
09.09.2005 - Intervention devant les Préfets
Intervention du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire devant les Préfets, vendredi 9 septembre 2005
Mesdames et Messieurs les Préfets,
Je vous retrouve après une saison très chargée, où l’Etat a dû montrer en permanence son engagement sur le terrain, et alors que le contexte international est à nouveau marqué par la menace terroriste.
**
La lutte contre l’immigration irrégulière doit constituer le deuxième axe majeur de votre action.
Lors de notre dernière rencontre, je vous ai fixé des objectifs chiffrés, en vous demandant de procéder, au minimum, à 23 000 éloignements d’étrangers en situation irrégulière cette année. Je
constate qu’à la fin du mois d’août, 12 849 étrangers avaient fait l’objet d’une mesure effective d’éloignement : sur huit mois, 56 % des objectifs ont été atteints. Il vous reste donc cinq mois pour accentuer l¹effort. J’observe d¹ailleurs que, d’une préfecture à l’autre, les résultats sont inégaux.
Or, j’attends de tous une entière mobilisation. Et j’invite les préfets dont les résultats sont inférieurs à la moyenne à se rapprocher du Centre national de l’animation et des ressources (CNAR) pour bénéficier d’un appui opérationnel. Le CNAR d¹ailleurs ne sera plus seulement un organisme d¹appui aux préfets. Il va devenir un centre d¹impulsion, d¹animation. Il sera mon relais pour orienter vos objectifs.
Plus encore qu’une obligation de moyens, c’est une obligation de résultats qui vous est fixée. Votre implication personnelle, aux côtés des agents des bureaux des étrangers, des policiers et des gendarmes, est une nécessité. Il est de votre responsabilité de mobiliser vos collaborateurs.
Le décret portant création de la police de l’immigration est en cours
de finalisation. Il permettra de mieux coordonner l’action des forces
de sécurité et de vous apporter une aide supplémentaire. A partir de
2006, de nouveaux outils statistiques vous garantiront un suivi plus
précis des mesures d’éloignement.
Il vous faut aussi ne pas hésiter à utiliser toutes les marges de
man¦uvre autorisées par la loi. Elles sont réelles. Vous devez ainsi
faire usage des pouvoirs que vous donne le code de l’entrée et du
séjour des étrangers, quelles que soient les sollicitations locales. Je
vous demande de savoir résister aux pressions de tels ou tels
"collectifs" ou "coordinations", qui ne représentent qu’eux-mêmes.
Il vous appartient également de combattre certaines idées reçues. Je
rappelle, en particulier, que les ressortissants roumains ou bulgares
en situation irrégulière ne bénéficient d’aucune protection juridique
particulière contre l’éloignement : le fait que la Roumanie et la
Bulgarie soient candidates à l’adhésion à l’Union européenne n’y change
rien. Je rappelle, de même, que la Cour européenne des droits de
l’homme n’a jamais reconnu un quelconque droit de chacun à mener sa vie
familiale où bon lui semble ! La jurisprudence est plus nuancée et en
cas de contentieux devant le juge administratif ou le juge des libertés
et de la détention, vous devez pouvoir défendre efficacement des
dossiers bien préparés, si nécessaire en recourant au service
d’avocats.
Les mesures décidées lors du comité interministériel de contrôle de
l’immigration, que j’ai présidé le 27 juillet, vont renforcer notre
capacité à atteindre nos objectifs.
Je ne sous-estime pas, en particulier, vos préoccupations concernant
l’accueil des demandeurs d’asile. Aussi, j’ai décidé que le dispositif
d¹accueil serait piloté par les préfets de région, qui pourront
proposer à tout demandeur un hébergement dans un département autre que
celui où il aura déposé sa demande. Il importe de savoir où résident
les demandeurs d¹asile et le versement des allocations dépendra du
respect du lieu de vie désigné. De nouveaux instruments de gestion des
centres seront mis à votre disposition et 2 000 places nouvelles seront
créées l¹an prochain. Le régime de l’allocation d’insertion sera aussi
modifié, par la loi, pour vous permettre de refuser son bénéfice aux
demandeurs qui auront décliné votre proposition d’hébergement. J’ajoute
que, évidemment, les déboutés du droit d’asile n’ont aucun droit à être
hébergés dans les centres d’accueil des demandeurs d’asileS Leur
vocation est de quitter le territoire.
A cet égard, je sais que l’efficacité accrue de l’OFPRA et de la
Commission des recours a pour effet d’augmenter le nombre des déboutés
du droit d’asile et de leurs familles, qui pourrait atteindre plusieurs
dizaines de milliers dans les mois à venir. Là encore, je ne peux que
vous inviter à la stricte application de la loi : les déboutés n’ont
pas droit au séjour, sauf exception. Les régularisations en dehors des
conditions d’attribution de titres de séjour prévues par la loi ne sont
possibles qu’à titre exceptionnel, au cas par cas, lorsque des
préoccupations humanitaires toutes particulières y invitent et qu’il
paraît totalement impossible de réussir, dans des conditions humaines,
un éloignement effectif. J’ajoute que la réforme de l’aide au retour
volontaire, qui sera mise en oeuvre dès cette année dans 21
départements, est notamment destinée à faciliter le retour de familles
déboutées du droit d’asile.
Pour faciliter les éloignements, j’ai également décidé d’accélérer
encore le programme de rétention administrative. Dans les prochains
mois, des places de rétention supplémentaires seront ouvertes à
Plaisir, Palaiseau, Nanterre, Rouen-Oissel, Marseille, Toulouse,
Paris-Vincennes, Metz, Rennes, Lille, Coquelles, Garchy. Le nombre
total de places, qui était de moins de 1000 en juin 2002, atteindra
1800 en juin 2006. Des crédits importants sont affectés à cet effort.
La mobilisation contre l’immigration irrégulière passe aussi par une
coopération active avec le réseau diplomatique, comme l’a montrée la
première conférence préfectorale et consulaire que j’ai présidée à
Marseille en juillet. La mise en oeuvre des visas biométriques, en
cours dans 5 consulats, sera étendue à une trentaine d¹autres d’ici la
fin de 2006, puis généralisée en 2007. Un contrôle réel sera exercé sur
le retour dans leur pays d’origine des bénéficiaires de visas de court
séjour, dans dix consulats très sensibles. Des formations communes aux
personnels consulaires et de préfectures seront organisées dès le mois
d¹octobre et un réseau protégé de transmission d’informations sera
créé.
Parallèlement et à ma demande, le ministère des affaires étrangères a
engagé la procédure permettant de sanctionner les pays non coopératifs
en matière de délivrance de laissez-passer, en limitant le nombre de
visas de court séjour que la France délivre à leurs ressortissants. Une
dizaine de pays que vous avez identifiés sont concernés, parmi lesquels
je citerai aujourd’hui la Serbie-Monténégro, la Guinée, le Soudan, le
Cameroun, le Pakistan, la Géorgie, la Biélorussie et l’Egypte.
Je vous demande, en outre, de mener dans chacun de vos départements,
d’ici la fin de l’année, une opération exemplaire de lutte contre le
travail illégal et les filières d’exploitation d’étrangers en situation
irrégulière. Vous vous appuierez sur l’office central pour la
répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans
titre. Vous me rendrez compte des résultats produits par ces opérations
de contrôle.
L¹action contre les "marchands de sommeil" relève de la même urgence,
comme l¹a démontré l¹actualité tragique des dernières semaines. Il
n¹est pas question de rester inactif face à de tels enjeux. Je demande
à chacun d’entre vous de recenser les immeubles insalubres et les
squats. Vous devez, lorsque la sécurité des personnes l’exige, procéder
aux expulsions qui s’imposent, en les accompagnant, dans toute la
mesure du possible, par des solutions de relogement que vous négocierez
avec les partenaires locaux, en utilisant s¹il le faut le contingent
préfectoral. Je vous demande aussi d¹être attentifs aux situations de
séjour irrégulier que les marchands de sommeil protègent.
2. > Pour noël : Une Mamie de 70 ans traitée comme une terroriste, 28 décembre 2005, 22:52
Sacré Sarko ! Toujours aussi courageux...
Là où Youyou Bush traque Ben laden, notre courageux Sarkopen traque la mami de 70 ans !
Chacun sa pointure, faut pas prendre de risques...
Ca c’est un homme !
Cop.