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Pour un congrès confédéral avancé à 2015

par L’UD CGT de Paris

Publie le samedi 13 décembre 2014 par L’UD CGT de Paris - Open-Publishing
3 commentaires

Le monde du travail en France et en Europe est sous le feu nourri des politiques libérales les plus acharnées qui entendent ne plus respecter aucune des règles sociales conquises par les générations précédentes.

Le monde du travail, notre peuple, sa jeunesse, payent un prix terrible ; la volonté des financiers et des grands patrons est de faire reposer la gestion de la crise de leur système sur nos sacrifices.

Face à ce saccage social et humain, à ce recul de civilisation, nous ne pouvons compter que sur notre force collective et nos luttes pour empêcher la remise en cause totale de nos droits.

Dans le passé, les travailleurs et l’ensemble du mouvement social ont déjà dû affronter leurs adversaires de classe dans des luttes importantes. Depuis 1895, date de sa création, ils ont pu se rassembler dans la Cgt pour être plus forts. Ainsi, ils ont obtenu des avancées sociales historiques, des droits pour certains inimaginables. Le monde du travail, grâce à la Cgt, a construit, avec d’autres, un ensemble de règles sociales qui ont permis une vie meilleure aux générations qui se sont succèdes dans ce pays.

La Cgt est, aujourd’hui, l’organisation qui peut le mieux rassembler les salariés, les privés d’emplois, les retraités, les jeunes. La Cgt est à même de proposer à toutes celles et ceux qui souffrent et veulent se battre de s’unir.

La CGT devient le dernier recours face au bulldozer patronal et à ses soutiens politiques de tous bords ; à l’image du pacte de responsabilité et de la loi Macron, nous en demandons le retrait.

La CGT doit être plus forte, plus visible, présente partout, pour se situer au niveau de la souffrance et de la colère qui existent dans les entreprises, dans le pays.

L’orientation de notre organisation syndicale est de porter réellement avec combativité nos repères revendicatifs avec la ferme intention de les faire aboutir.

La dimension de la crise sociale donne aux militantes et militants de la Cgt la responsabilité de ne pas en rabaisser dans nos ambitions et nos principes.

Force est de constater que, depuis quelques temps, le « brouillage » du message Cgt désoriente de plus en plus.

La gravité de la situation impose des débats de fond, sur l’essentiel de notre démarche, de notre orientation, de notre combat syndical, la vie de notre organisation ; ces derniers mois ont été marqués, en réalité, par des débats superficiels.

Sans débats, de nombreuses initiatives et positions ont été prises qui ne correspondent pas à ce que pensent, ce que veulent les adhérentes, les adhérents de la Cgt.

Elles et ils ressentent une dérive de leur organisation, une dilution des principes, des valeurs de la Cgt.

Le Comité général de l’union départementale des syndicats Cgt de Paris partage cette opinion.

La Commission Exécutive de l’UD CGT de Paris a alerté à plusieurs reprises la Direction confédérale.

La presse se fait l’écho de fautes répétées et avérées qui sont révélatrices de cette dérive et de cette perte de repères.

Toute tentative de « rafistolage » pour éviter d’endosser ses responsabilités décrédibiliserait encore notre syndicat.

Dénoncer une campagne contre notre organisation syndicale pour tenter de justifier ce qui ne peut pas l’être n’est pas plus sérieux.

La Cgt ne peut plus continuer ainsi. Nous ne pouvons plus faire l’économie d’une mise à plat des sujets en débat dans l’organisation et qui doivent être tranchés dans la clarté et par la démocratie syndicale.

Les syndicats parisiens de la Cgt réunis ce jour en comité général demandent que se tienne un Comité Confédéral National extraordinaire au plus tôt, avec à son ordre du jour la convocation d’un congrès confédéral en 2015.

Le CCN devrait prendre les dispositions provisoires qui s’imposent sur :

 l’élaboration d’un rapport précis et détaillé de la commission financière de contrôle concernant les fautes commises dans la gestion des dépenses confédérales dans le respect des statuts confédéraux ; le C.C.N. devra se prononcer pour accorder ou non la confiance au Secrétaire Général de la Cgt ;

 un bilan de la mise en œuvre des orientations décidées au 50ème congrès confédéral ;

 la stratégie que doit adopter la confédération dans les luttes à venir ;

 le rôle et la place des syndiqué-e-s et de leur organisation pour un fonctionnement démocratique de la CGT.

Messages

  • Réclamez la démocratie à la CGT ? Mais les chefs à plumes ne marcheront jamais.

  • sans doute mais il y a péril quand le goudron commence à lorgner sur les plumes....

  • Je vais peut-être vous surprendre... Je suis contre un congrès dans ce contexte où la question du fonctionnement va tout envahir...
    Je suis pour l’INDISCIPLINE GENERALISEE !!!
    C’est nouveau ! Habituellement je suis partisan de l’unité, de la centralisation et de la discipline... Cependant obéir à la direction actuelle est un supplice ! Attendre 3 jours de plus pour virer ces guignols, c’est 3 jours de trop !
    URGENCE= bloquer VALLS-GATTAZ-MACRON-ROTSCHILD...
    Un seul moyen (à mon avis) = GREVE GENERALE !!!
    QUE FAIRE ?
    Une grève générale très longue et hargneuse se prépare en dehors des routines syndicales, loin des bureaux qui ressemblent à ceux d’une compagnie d’assurance !
    Il ne faut surtout pas s’enfermer dans les entreprises et dans les revendications quotidiennes...
    Je propose la méthode suivante :
    1/ Propagande rédigée par un écrivain ou, au moins par un bon éditorialiste ( tracts, clips YOU TUBE, blogs)
    2/ Entre le 10 janvier et le 28 fevrier : Offrir du vin chaud dans les rues piétonnes ou sur les marchés, parler aux gens en commençant les conversations par des mini agressions verbales du type "Si tu es un taré qui vote FN dégage !"
    3/ Ne pas demander aux gens de faire une grève générale mais les informer qu’une G.G va commencer en mars ou avril 2015, qu’elle sera très longue et très dure...etc...
    4/ Afficher des revendications peu nombreuses mais évidentes (minimum vieillesse = SMIC, droit au RMI pour les jeunes chômeurs, augmentation du RMI à 900euros, augmentations uniforme de tous les salaires : 400euros...etc...)