Accueil > Pourquoi je ne serai pas en grève le 24 novembre

Pourquoi je ne serai pas en grève le 24 novembre

Publie le samedi 31 octobre 2009 par Open-Publishing
57 commentaires

Comme durant les années précédentes, une "intersyndicale" appelle à la grève dans l’Education nationale. A la lecture des communiqués, la seule suite envisagée consiste en assemblées générales ayant pour but d’ "organiser collectivement la suite du mouvement" (sic le communiqué de SUD).

Cela fait plusieurs années que les syndicats "construisent le mouvement". Tout comme les shadoks pompent éternellement, les syndicats "construisent collectivement un mouvement". Jusqu’en 2009, l’argument pour bloquer un conflit social était de prétendre que les salariés seraient difficilement mobilisables. Mais en janvier et en mars derniers, la rue a démontré le contraire. Et pourtant, cette "intersyndicale" de pacotille n’a donné aucune suite au mouvement, mis à part une ridicule journée d’action le premier mai (véritable crachat dans la figure des travailleurs).

Que va-t-il se passer ? De nombreux travailleurs vont descendre manifester le 24 novembre prochain. Il n’y aura pas de communiqué syndical le soir même, puisque les salariés devront attendre que l’intersyndicale daigne se réunir pour faire un bilan de la journée. Puis, une semaine après, celle-ci proposera cyniquement de "construire le mouvement". L’année scolaire 2009-2010 sera strictement la même que l’année scolaire 2008-2009. La casse se poursuivra, elle sera menée à terme.

Qu’attendre de syndicats qui n’utilisent même plus un vocabulaire de lutte des classes ? Qu’attendre de fédérations qui s’essuient les pieds sur les mouvements locaux (je fais référence à la CGT, avec laquelle la FSU est en train de s’allier) ? Qu’attendre de la part de syndicalistes de salon qui utilisent des "mandats" totalement obscurs, "votés en congrès", et sortis opportunément, comme par magie, pour justifier des revendications proches de celles de l’UMP, et ce au moment-même où l’Education nationale est liquidée (Cf les positions ambigües, tordues, de la FSU au moment de la lutte contre la mastérisation) ?

Je considère que les fédérations syndicales, sans aucune exception, auront à porter une large partie de la responsabilité de la destruction des acquis sociaux -destruction qui est à présent dans sa phase terminale. Leurs pratiques relèvent de la manipulation. Sans aucune garantie de suite crédible données par ces syndicats, je ne serai donc pas en grève le 24 novembre.

FT, professeur.

Messages

  • bonjour

    je suis délégué syndical et je ne comprend pas bien votre raisonnement car les journée ou les salariés se sont mobilisé en nombre et ensemble en interprofessionnel n ont pas servi a rien cela a permis de ralentir les plan de casse d un gouvernement qui n a de cesse que de revenir sur tout les acquis sociaux des salarié et de demanteler tout ce que le front populaire et le conseil national de la resistance ont créer pour les gens de se pays . les syndicats ne sont qu un outil qui
    permette aux salariés de exprimer ,ils ont le pouvoir que vous leur donné ,il souffre d un manque ideal et d esprit révolutionnaire , être résigné ne fera pas de mal aux syndicat ,mais il fera du mal aux salariés de se pays ou ailleurs .Ne pas se mobilisé
    c est accepter de ne pas faire entendre sa colère aux autres ,il suffirai d une journée d action avec 80 pour cent des salarié dans les rues our faire trembler le gouvernement ,on toujours trouver a redire a la strategies des syndicats mais il ne faut jaimais oublier que le pouvoir ces les salariés qui s unissent qui ont .
    le syndicat c est le fusil les salariés se sont les balles.
    a nous d impluser des actions plus fortes et en nombre on peux imposer d autres strategies sans se resigner pour la defense d un ideal

    ness

    • le syndicat c est le fusil les salariés se sont les balles.
      Le problème,c’est que le fusil s’est enrayé !!!!momo11

    • Il y a quand même un lien entre le nombre de salariés mobilisés et les perspectives. Lien dialectique, puisque moins il y a de perspectives moins il y a de salariés en grève, mais aussi moins il y a de grévistes moins il y a de perspectives possibles.

      L’impasse dans laquelle on est : des journées de grève sans perspectives amènent la démobilisation, et ensuite on dit que les gens ne sont pas assez mobilisés pour pouvoir tracer des perspectives...

    • Ralentir un mouvement ne sert à rien si l’on est incapable d’en changer le court. Et s’il vous plaît, relisez-vous pour éviter cette myriade de fautes d’orthographe !

    • Je sais pas de quel syndicat tu es mais tes leader sont comme ceux qui nous gouverne ils sont la juste pour la place et le fric point final, il va falloir descendre dans la rue sans les syndicat a la solde du patronnat et du gouvernement, demande toi dou vien le fric qui sert a faire tourner la boutique , si ta tjr pas compris alors reveille toi

    • Je suis moi-même syndiqué (Snuipp) et je partage tout à fait ce que nous dit l’article de FT. Moi non plus je ne participerai plus à ces simagrées mystificatrices qui ne servent qu’à conforter des organisations dont les directions finalement nous trahissent.
      D’autre part il est faux de dire que c’est l’action syndicale qui a permis les "acquis" que l’on a actuellement dans l’Education Nationale. Dans ce secteur on a eu, avec l’ex-Fen, un des plus important syndicat en France avc le plus fort taux de syndiqués. Or, lors d’un débat voici quelques années, un enseignant allemand - ,qui n’avait pas le droit lui, de se syndiquer - faisait remarquer qu’en Allemagne les conditions des enseignants étaient les mêmes, sinon meilleures qu’en France.
      Comprenons nous bien : il ne s’agit pas pas ici de dénier un droit - celui de se syndiquer - mais d’analyser l’efficacité d’un certain type d’action de plus en plus contesté par "la base", prétendument peu combattive.
      Pour ce qui est des exemples de trahisons, j’en ai tout un catalogue que je me ferai un devoir d’exposer ici, si l’occasion du débat, nous est offerte. Envoyez !
      Quant à mes fautes d’orthographe, surtout ne vous gênez pas pour les faire ramarquer. "Quand le Sage montre la Lune, l’Idiot regarde le doigt."

    • Slt tu na que sa a faire relever les fautes des autres ? Tes prof ? cela te derange que certain meme s ils font des fautes peuvent tenir un dialogue qui ne va pas dans le sens ou toi tu pense ? RIGOLO

    • T’as entièrement raison BRETON29. Faut s’exprimer. SANS CRAINTE. Les fautes d’orthographe, moi, perso, je m’en balance. C’est pas ceux qui parlent le mieux qui sont les plus honnêtes ni les plus intelligents.Et je préfère un camarade qui fait cinq fautes par ligne mais qui se bat et qui analyse, pour qui "SOLIDARITE" n’est pas qu’un mot creux, et qui avance, plutôt qu’un gratte papier intello qui se contente de très loin de juger les syndicalistes de sa boîte, et voire même de les casser, mais qui ramassera ensuite les avancées obtenues.
      Exprimez vous oui l’orthographe et les belles phrases o n s’en fout. Pas de complexe.

      LL

    • Ah ouai ton exemple c’est le BRILLANT exemple ALLEMAND ??????? Et beh dis donc...

  • Comme durant les années précédentes, une "intersyndicale" appelle à la grève.

    Il ya pourtant une différence : cette fois-ci, la FSU a dû appeler seule à la grève ; l’intersyndicale n’ayant pas abouti à un appel commun, la FSU a dû prendre ses responsabilités, et appeler à la grève sans que celle-ci soit unitaire. D’autres syndicats appelleront aussi (pour SUD-Education, c’est déjà fait ; la CGT devrait suivre, la CNT aussi, FO on verra...), mais il ne devrait pas y avoir d’appel du SGEN-CFDT et du SE-UNSA (puisque ce sont plus particulièrement ces deux "syndicats" qui, dans l’intersyndicale, se sont opposés à une action nationale unitaire incluant le recours à la grève...).
    Bref, le fait que la FSU prenne ses responsabilités et appelle à la grève sans la CFDT et l’UNSA a son importance, je crois : on a des chances de pouvoir construire un mouvement sans être systématiquement freiné des quatre fers par ces deux-là au nom d’une "unité syndicale" paralysante, comme cela s’est passé l’an dernier (réunions intersyndicales dans lesquelles la CFDT et l’UNSA menaient la danse, puisque ces réunions ne débouchaient sur aucune action digne de ce nom, afin de ne pas faire voler en éclats une "unité" syndicale de façade...).
    Au final, le fait qu’on parvienne cette année à appeler à la grève sans la CFDT et l’UNSA est déjà un progrès considérable, je trouve, et devrait permettre une meilleure plateforme revendicative (cf les profondes divergences sur la réforme du lycée, la réforme de la formation des maîtres, le socle commun de compétences en collège, etc : avec une intersyndicale incluant le SGEN et le SE, impossible d’avoir des revendications fortes et précises sur ces points).

  • Depuis 20 ans 2 mvts ont obtenu des résultats :

    en 1995 parceque les trains ne roulaient pas ( on a vu le résultat en 2003 : une grève sans les cheminots c’est perdu d’avance)

    l’autre cas c’est quand des lyçéens sont dans la rue , et là c’est gagnant à chaque coup : devaquet , smic balladur , cpe , reforme du bac , du lyçée ...

    donc si vous voulez perdre un jour de salaire pour rien : faite la grève du 24 , c’est dommage mais c’est comme ca !

    • Ben dis donc quel optimisme !!!!!!

      Ah j’adore les gens qui ont le mode d’emploi de la révolte. Ca m’éclate.

      Quand tous les trains seront automatiques alors fini la révolte ? Finie la révolution ? Y’aura plus de cheminots - la question sera réglée !

      J’aime bcp mes camarades cheminots, certain-e-s sont des êtres exceptionnels même, mais faire reposer le succès d’un mouvement sur eux c’est balèze...

      Et les postaux ? Des jours sans courriers, t’y penses ?

      Et les bancaires ? Tous les retraits les virements les ordres de bourse etc bloqués ?

      Et les télécoms ? Internet kapuut ?

      Et l’NRJ ? Plus d’électricité chez sarko chez les députés ? Ca compterait pas "un peu autant" que les cheminots et les étudiants-diants-diants ?

      Et les enseignants ? Plus d’école tu fais quoi de tes gosses ???

      Etc etc.

      Et les 4500 sans papiers en grève actuellement ils font quoi ? Ils font ça pour rien ? Ils enfilent des perles !!???

      Ah nan mais j’te jure dès fois vaut mieux être AVEUGLE que de lire des choses pareilles...

    • Avec toutes ces conneries,j’ai pas eu le temps de te saluer ma Frangine.

      T’énerves pas ! ça vaut pas le coup.Et puis c’est mauvais pour les couettes.

      Moi le trouve cette page,gaie comme un jour de Toussaint,et ça m’amuse un peu.

      Ben oui,entre celui qui veut que les cheminots fassent grève à sa place,et ceux qui appellent à ne pas faire grève du tout,faire la grève de la grève,faire la grève pour se faire payer les jours de grève,ça ressemble à une mauvaise recette de la salade Niçoise.

      Et moi j’aime la bonne cuisine,

      Bises LR

    • plutôt que de faire le malin , tu as des exemples de grèves gagnantes à par celles que j’ai cité ...te fatigue pas , il y en a pas ..c’est comme ça ...alors si tu as du fric à perdre fais grève et attend le soir (peut être que ce sera celui là LE GRAND) sinon le lendemain repart au boulot comme les autres fois ....

    • Et allez ! encore une !et elle est pas mal celle-là.

      "Tu as des exemples de grèves gagnantes"...

      Hé tu t’es trompé de site ! c’est pas le PMU ici !

      Des grèves gagnantes ou qui ont évité de perdre j’en ai une sacré liste .

      Mais toi qui ne fais pas grève tu vas passer pour un sacré profiteur de la lutte des autres,et 1er danseur au bal des faux-culs.

      A chacun son petit plaisir.Pourvu que ça dure hein ?

      J’attend pas demain pour aller au boulot,j’y vais dans 1h.Service public oblige.

      LE REBOURSIER cheminot CGT

    • Tiens tu sais ce qu’on dit pour le LOTO "100 % des gagnants ont tenté leur chance".

      C’est pas le PMU mais bon.

       :)

    • et alors ...les exemples de grèves dont les grévistes sont sortis avec ce qu’ils demandaient au départ ....où est ta "sacré liste ...."

      pour 2003 , echec massif ( à la différence de 1995) pour une seule raisqon : l’absence des cheminots ( à la différence de 1995)

      essaie de me prouver le contraire .

      évite aussi d’imaginer qui je suis ("profiteur de la lutte des autres" ...) : quand on bosse à la senecefe , les risques sont réduits .

    • Ah ben si ta seule référence c’est 1995 effectivement...Y’a eu avant 1968 et 1936 pour ne parler que des grandes dates mais aussi plein d’autres mouvements plus anonymes moins massifs mais tout aussi victorieux !

      Je vais te dire j’en vois plusieurs des différences entre 1995 et 2003 PAR EXEMPLe, et c’est pas QUE les cheminots... je répète mais les gaziers EDF les postaux etc.. En 1995 la majorité des corps de métiers du public et les grosses boites du privé étaient en GRÈVE et dans la rue.

      Et puis en 2003 y’en a un qui a définitivement changé de camp et c’est pas tant la CGT que la CFDT. Revois ton cahier.

    • C’est juste sur ce point - mais qui était secrétaire de la conf à l’époque ?!??

  • Et je précise aussi que j’ai toujours dit que le syndicalisme et LES SYNDICALISTES ne pouvaient pas (et ne devaient pas) REMPLACER l’organisation et le projet POLITIQUEs (actuellement inexistants) de la société civile non syndiquée ( mais en grande majorité prolétaire néanmoins).
    Ok la grève peut être un outil révolutionnaire.

    Mais il n’y aura pas de révolution communiste sans projet et sans mise en œuvre de ce projet. Sans théorie et praxis. Qui dépassent largement ce que le cadre syndical peut offrir ( ce qui ne signifie pas du tout pour moi que le syndicalisme doive être "apolitique" comme on entend bcp partout aujourdh’ui, au contraire i lest profondément politique mais il ne faut pas lui dder ce qu’il ne peut pas faire.)

    On ne me retirera pas de la caboche que bcp des gens qui hurlent contre les syndicats en ce moment hurlent de façon plus générale contre une impuissance politique manifeste, une absence d’horizon et d’espoir. Et je le comprends parfaitement.
    LL

    • Bien, il ne faut pas pousser mémé dans les orties là...

      T’exagères. la plupart qui portent une critique des directions syndicales sont des syndicalistes, que ça te plaise ou pas ;

      Ce qui pose des questions sur un aspect de ton argumentation. Penser que la critique est extérieure au syndicalisme c’est une vieille recette que certains pas bien intentionnés te ressortiront pour essayer de te faire taire.

      Sur le projet politique je suis à moitié d’accord, il manque, mais il ne se construit pas comme un petit truc rond par en haut, mais se trouve directement impacté et au contact étroit et quotidien des batailles du réel, de leurs organisations.

      C’est dans ce corps à corps, par l’analyse de ce corps à corps, de nos souhaits, dans la bataille des classes réelles que surgissent les questions politiques et même les embryons de transcroissances de collectifs prolétaires.

      Ca renvoi à se poser les questions de comment les travailleurs vont-ils réussir à se saisir de la direction de leurs entreprises, au travers de quels processus, à travers de quels modèles d’organisation, les problèmes d’organisation posés.

      ce sont des questions concrètes et il n’y a pas de vide là dedans entre celles-là et la façon dont on mène les batailles du quotidien au travers de quelles organisations.

      Il y a des questions qu’il ne faut pas contourner, ce qu’on veut et surtout comment on y arrive, sinon c’est du voeu pieu (j’ai failli dire du vieux pieu ! lapsus révélateur).

      Nous sommes d’accord là dessus je pense.

    • Bien, il ne faut pas pousser mémé dans les orties là...

      T’exagères. la plupart qui portent une critique des directions syndicales sont des syndicalistes, que ça te plaise ou pas ;

      Excuse moi mais où j’ai dit le contraire ?!!?? Cela étant dit je ne suis pas dupe non plus au point de ne pas savoir que bcp qui portent cette critique EXCLUSIVEMENT sur Internet ne SONT PAS des syndicalistes ou alors sont des syndicalistes d’organisations qui feraient bien de FAIRE LE MÉNAGE CHEZ ELLES avant de se mêler de la CGT (et on est bien placés pour le savoir...)

      Ce qui pose des questions sur un aspect de ton argumentation. Penser que la critique est extérieure au syndicalisme c’est une vieille recette que certains pas bien intentionnés te ressortiront pour essayer de te faire taire.

      Désolée mais là encore ce n’est pas DU TOUT ni ce que j’ai écrit ni ce que je pense !!!!

      Sur le projet politique je suis à moitié d’accord, il manque, mais il ne se construit pas comme un petit truc rond par en haut, mais se trouve directement impacté et au contact étroit et quotidien des batailles du réel, de leurs organisations.

      Là encore, où aurais écrit ou dit que de mon point de vue c’est un "petit truc rond par en haut" ???? Toi qui me connais un peu cela me surprend que tu penses que je puisse penser cela... Comme si les "petits trucs ronds par en haut" c’était mon "truc"...Comme si je n’avais pas conscience de la nécessité des batailles etc...

      C’est dans ce corps à corps, par l’analyse de ce corps à corps, de nos souhaits, dans la bataille des classes réelles que surgissent les questions politiques et même les embryons de transcroissances de collectifs prolétaires.

      Ca renvoi à se poser les questions de comment les travailleurs vont-ils réussir à se saisir de la direction de leurs entreprises, au travers de quels processus, à travers de quels modèles d’organisation, les problèmes d’organisation posés.

      ce sont des questions concrètes et il n’y a pas de vide là dedans entre celles-là et la façon dont on mène les batailles du quotidien au travers de quelles organisations.

      Nous sommes tout à fait d’accord !

      Il y a des questions qu’il ne faut pas contourner, ce qu’on veut et surtout comment on y arrive, sinon c’est du voeu pieu (j’ai failli dire du vieux pieu ! lapsus révélateur).

      Nous sommes d’accord là dessus je pense.

      Effectivement nous sommes absolument d’accord.

      Ma critique depuis un moment porte sur le FOND et LA PRATIQUE, et en conséquence des mises au point effectuées ici, je n’ai pas un iota à retirer de ce que j’ai écrit sur ce fil !

      Biz A plus

      LL

    • Je suis d’accord avec cet article !
      Bonne fin de semaine à vous,
      Gael rédacteur pour le site symptomes.info

    • 1 article et 60 commentaires plus tard... rien de plus et rien de moins qu’au début.
      Une évidence partagée, il faut que ca bouge !
      Les syndicats, je ne rentrerai pas dans le débat de savoir si par le passé ils ont été bons ou pas, je m’en fiche. Ce qui m’interresse c’est aujourd’hui et demain, et actuellement il me parait évident qu’ils sont a coté de la plaque total.

      Une seule question se pose alors, quel sera le déclencheur d’un réel mouvement populaire, qui a mon avis, une fois lancé fera très mal. Qui saura porter haut la voix de la contestation et de la proposition sociale populaire ?

      A mon avis c’est tout ce qu’il manque. C’est pas grand chose, et c’est tout pourtant. A part ca, se tourner le doigt dans le c** pendant vingt ans, débattre des méchants syndicats, ou pire se résigner et changer son fusil d’épaule ca sert a rien.

      La réalité est ce qu’elle est. Elle pue et on a les pieds dedans... point barre.