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Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats
Publie le mardi 5 octobre 2010 par Open-Publishing24 commentaires
de Claire Guélaud
Premier syndicat de la RATP, la CGT a déposé, lundi 4 octobre, un préavis de grève illimitée à partir du 12 octobre, journée d’action interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Il prendra effet la veille à 22 h 30.
Attachés à l’existence, depuis deux ans, de l’intersyndicale et soucieux de rester unis face au pouvoir, les syndicats sont loin de partager la même analyse sur la suite à donner au mouvement de contestation de la réforme des retraites. Ils ne défendent pas les mêmes modalités d’action pour la journée de grèves et de manifestations du mardi 12 octobre.
Grève de vingt-quatre heures ? De plus de vingt-quatre heures ? Grève reconductible, voire générale ? La palette d’actions théoriquement possibles est large et les divergences d’appréciation des syndicats à ce sujet renvoient à des désaccords politiques et syndicaux.
Dans le camp des réformistes où se rangent la CFDT, l’UNSA, la CFE-CGC et la CFTC, la grève reconductible n’est "pas un sujet" pour des raisons à la fois sociales, syndicales et politiques. François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, a maintes fois répété depuis la rentrée que les salariés n’avaient pas les moyens financiers, en raison de la crise, de se payer des journées de grève à répétition. Ce point de vue est largement partagé.
L’UNSA explique de la même façon la réticence des enseignants à faire grève. De fait, comme n’a pas manqué de le souligner à plusieurs reprises Raymond Soubie, le conseiller social du chef de l’Etat, les taux de participation à la grève sont bien inférieurs à ce qu’ils étaient au printemps de 2003. La grève reconductible n’est pas, pour la direction de la CFDT, l’affaire des confédérations, elle est celle de la base des syndicats.
"AFFRONTEMENT CENTRAL" AVEC LE POUVOIR
Pour être efficace, plaide de son côté l’UNSA, un tel mouvement doit être interprofessionnel et réunir ces acteurs différents que sont, par exemple, les salariés des transports, les enseignants mais aussi les jeunes. On n’est pas dans une telle dynamique aujourd’hui. La grève reconductible, enfin, est défendue le plus souvent – mais pas exclusivement – par des organisations comme les SUD engagées dans une démarche "d’affrontement central" avec le pouvoir. Telle n’est pas l’approche des syndicats réformistes.
Dans les organisations plus attachées à un syndicalisme contestataire, et où la gauche de la gauche pèse lourd (du Front de gauche à Lutte ouvrière en passant par le NPA), l’idée de la grève reconductible est très prégnante. Solidaires et les SUD, qui rêvent d’en découdre avec le sarkozysme, en sont partisans par principe. Mais la réalité du terrain ne s’y prête pas toujours : SUD-Rail avait déposé pour le 23 septembre un préavis de grève reconductible, qui n’a quasiment pas été suivi. Les fédérations les plus traditionnelles de la CGT (chimie, agroalimentaire…) ou les plus corporatistes comme les ports et docks, mais aussi celles où l’extrême-gauche pèse désormais lourd comme la métallurgie ou le commerce, sont susceptibles de s’y rallier.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, estime un tel scénario hasardeux, voire dangereux pour les salariés. Mais il peut s’y rallier si la pression est forte en interne, pour ne pas se laisser déjuger par ses propres troupes. La fédération CGT des cheminots a mis ce sujet à son ordre du jour. Mais son secrétaire général, Didier Lereste, avance prudemment.
Les deux dernières grèves importantes à la SNCF, à l’automne 2007 contre la réforme des régimes spéciaux de retraite et au printemps 2010 contre la réforme du fret, ont été des échecs retentissants. Les cheminots, a indiqué lundi 4 octobre M. Lereste, veulent bien jouer les locomotives du mouvement, pas se laisser isolés dans l’action.
Force ouvrière est un cas à part. Ni réformiste, ni révolutionnaire, cette organisation syndicale où les trotskistes pèsent lourd, milite sans succès pour la grève générale.
Messages
1. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 11:56
Quel article de merde ! Mais où va t elle chercher ses infos et ses analyses ?!! FO ni réformiste ni révolutionnaire ? Mais c’est quo i ces conneries ?
1. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 14:16, par langue-rouge
"FO ni réformiste ni révolutionnaire ? Mais c’est quo i ces conneries ?"
FO est surtout opportuniste. On ne compte plus les boites et les administrations ou le développement de FO est encouragé par la direction pour faire contre poids à la CGT le plus souvent.
Et je ne vais pas te faire l’injure de te rappeler la façon dont les américains ont encouragé le développement de FO en pleine guerre froide pour contrer la CGT.
2. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 13:37, par AC
ClaireG comme sa copine, licenciée es trotskysme, Zappi-(que je connais un tout p’tit peu..j’suis pas le seul...) sont tout ce que Boboland en jupon et fréquentant deux trois indics de cette" gôôche de gôche "représente de caricature d’analystes en mouvement social
Deux trois copier coller des refrains archi connus sur ce que serait le mouvement syndical.
.
Faut quand même inventer la notion de démocratie version "le monde" que d’écrire
OUi !!
:))
D’ailleurs tous les militants CFDT le savent : Chérèque n’arrête pas de leur demander, via UD, FD et syndicats
«
Vous en êtes ou, bordel, de la consultation en AG des travailleurs pour les formes de luttes. Y a Thibault qui lui, a déjà 2159 PV d ’AG que la CGT a organisé, suite à son coup de gueule dernier Bureau Confédéral" On va quand même pas passer pour moins durs que les toreros des Commissions ouvrières ou les Portugais ?"
»
Quant à FO..chacun connnait effectivement le côté très révolutionnaire..
Ceux qui seraient intéressés par ce qu’est réellement FO se replongeront(sans remonter aux origines et aux chèques d’Irving Brown et de l’AFL-CIO , couverture de la jeune CIA en 47) à l’histoire récente par exemple des tentatives du PS à Marseille -via un certain Menucci....- de s’ en prendre physiquement , vaec lacrymos, pour une tentative d’implantation de FO sur les quais , pour casser des grêves bien entendu ..commanditées par Brejnev, et imposées aux pauvres dockers par les "cocos stalineins" de la CGT...
Par contre à Bordeaux, là ce furent des macs et autres futurs gros bras du SAC qui accompagnèrent les efforts de Chaban de casser la CGT...toujours sur les quais
Comme dans l’Hotel de Ville ...ou RPR fit presqu’aussi bien que Mamère , "normalisant" les services munipaux de BEGLES après sa prise héroîque de la Municipalité à direction communiste(grâce à la Droite, au PS et au FN)
Pour ceux qui penseraient que j’affabule j’habitais cette ville ..
Dans pas mal de bases "territoriales" maires PS et RPR ..réussirent longtemps à créer des bastions de Force Ouvrière..(voir influence dans certains Ministères ou les socs ont régné)
Alors certes le P.T (ancêtre du POI de Schivardi) a comme de nombreux lambertistes fait son trou à F.O..
L’anticégétisme et l’anticommunisme ..cela n’a pas été pour rien dans la longue carrière politico -syndicale d’Arlette et de la Fédé FO des Banques..
Rouges dans le cortège, stylos crapulards dans les bureaux de directions..
BREF.., autant parfois j’ai les boules quant à la façon dont les Thibault- Dumas (catastrophique , ridicule hier dans C dans l’Air )sont en train de "gerer" la lutte..
........... autant lire ce tissu de conneries de la plumitive de" l’Immonde" c’est, en définitive, amusant..
AC
1. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 14:18, par langue-rouge
"ClaireG comme sa copine, licenciée es trotskysme, Zappi-(que je connais un tout p’tit peu..j’suis pas le seul...) sont tout ce que Boboland en jupon et fréquentant deux trois indics de cette" gôôche de gôche "représente de caricature d’analystes en mouvement social "
Qu’est ce que le trotskysme vient faire dans cette histoire ? Faut-il rappeler que Zappi est une adversaire farouche du NPA, qu’elle ridiculise régulièrement LO mais par contre qu’elle est une sympathisante notoire du FdG ?
2. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 14:51
tu n’es pas au courant des vies des uns et des autres..
Voilà tout.
Mais je suis sur BC pas sur"Gala".
AC .
3. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 18:13
Euh.... Langue-Rouge, pas de mauvaise foi STP.
Zappi est une sorte de néo-lamberto autrefois membre de la LCR, c’est un secret de polichinelle !
On sait donc bien pkoi elle a viré sa cuti , autrefois pro- LCR contre le PCF, aujourd’hui pro- FDG... toujours contre le PCF, et désormais , en effet, contre le NPA tendance majoritaire AUSSI ; heureusement pour elle et ses petites idées qu’on connait par coeur (sauver le système) donc, son pote Mélenchon est arrivé !
Le FDG pour Zappi c’est un peu comme le PS pour Dray.
Faut pas faire l’innocent, Langue-Rouge, c’est pas bien vu ici, tu devrais le savoir, de prendre les lecteurs pour des c....
Merci à Alain pour le rappel très opportun de ce qu’est FO.( Et quand on pense qu’il y a la CGT des "responsables" qui ont 2 ans de "FO" dans les pattes , on comprend pourquoi dans certains secteurs, ça ne va pas fort....)
LL
4. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 18:27
Ah j’ai oublié que Zappi est une copine de Fadela Amara avec qui elle a commis un ouvrage sur le mouvement "NPNS". Bonjour les fréquentations !
Et puis ah c’est vrai , il y avait ça aussi.
Sylvia Zappi à l’UNEF avec Dray.
Sylvia Zappi et la "nouvelle Gauche" ex Fédération pour une gauche alternative, fondée par des membres du PSU, du PCR, de l’OCT et qques pablistes au moment d’une fusion avec les ex "comités Juquin".
Bref...
5. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 18:42, par langue-rouge
Et alors ? Je sais bien qu’elle a été trotskyste mais cela fait bien longtemps qu’elle ne l’est plus.
Personnellement, je ne vais pas m’amuser à prendre quelques ex du pcf (ça ne manque pas !) qui ont mal tourné et m’amuser à les assimiler au communisme pour décrédibiliser le communisme. Ce n’est pas très honnête.
6. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 22:33
C’est toi qui fais une "fixette" Langue-rouge.
L’ami Alain se contentait juste de rappeler les origines politiques de cette brave dame, qu ’on peut dire en effet, au vu de son parcours "licenciée ès trotskisme". Ca dérange ? Pourtant,"trotskiste" ça fait longtemps que ce n’est plus une insulte, alors quoi, on peut pas rappeler d’où elle vient ? Savoir que untel ou une telle a eu tel parcours politique, ce n’est pas important ? Ben si j e crois surtout quand on passe de la contestation étudiante la plus "échevelée" dans les 80’s, sous couvert de "trotskime", à soutenir le Front de gauche et mélenchon dans les pages du Monde !!!!! Zappi = Tartuffe. Voilà, c’est tout.
7. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 6 octobre 2010, 11:20, par Cop
Certains pourront écrire mieux ce que je vais dire dessous, mais il est indispensable de définir les courants politiques et les fractions syndicales au travers d’une histoire vivante qui est sous pression des évolutions des classes et couches sociales des classes, qu’impose le capitalisme.
Gamelle : tous les postes qui permettent un budget intéressant et des postes en relation mais qu’on ne peut avoir qu’au travers d’un processus paritaire avec les représentants des patrons.
Le problème de FO c’est qu’ils se sont faits largement piquer la gamelle par la CFDT depuis une vingtaine d’années.
Et le problème de la CFDT c’est qu’elle est en train de se faire piquer la gamelle par la CGT
Pourtant tous ces syndicats ne sont pas assimilables à ceux qui peuvent profiter du miam miam, ni d’ailleurs à leur histoire spécifique.
Bref ils ont une base sociale et ouvrière, qui a beau se tromper d’organisation, mais qui n’est pas notre ennemie.
Si un syndicat ne se définissait que par sa direction ça serait facile. Ce n’est pas le cas. La plupart des militants de FO, CFDT, CGT, etc, sont des syndicalistes réels, au milieu de leur classe et ne pensent défendre que les interets de leur classe.
Des exemples de bataille
Ces derniers temps, cela a été particulièrement évident dans des tas de bataille de PME qui sautaient où souvent il n’y avait réellement qu’un seul syndicat. On a vu alors des syndiacts CFTC n’avoir aucun autre choix que la bataille désespérée. Itou pour la CGT ou la CFDT ou FO.
Bref, dans le cataclysme, les travailleurs se sont servis de ce qu’ils avaient sous la main comme organisation pour résister à des fermetures de boites etc.
Bref les militants syndicaux de telle ou telle orga syndicale ne sont pas nos ennemis. Les ennemis sont les capitalistes et ceux qui vivent à haut niveau de la relation et l’acceptation des patrons.
Aparté : C’est pour cela que la question d’un cadre unitaire organisationnel à la base est vital. Car le sectarisme organisationnel gèle dans chaque chapelle, par patriotisme organisationnel de syndicat, l’ensemble des militants syndicaux, de fait les soumettent à leur direction .
J’entends souvent reprendre ici et ailleurs les tics critiques de chaque boutique syndicale avec des postures outrées.
Peut-être faut-il faire distance entre ce qui relève du patriotisme d’organisation et la nécessité de construire les cadres unitaires à la base, qui ne sont pas que bêlements théoriques de révolutionnaires attardés, mais une nécessité vitale pour gagner face aux patrons.
En plus le cadre qui permet une progression politique des travailleurs sans être coincés et baisés dans des patriotismes organisationnels enfermants n’existe pas en restant d’un point de vue de chapelle.
Il est vital donc de penser et réfléchir comment on construira des cadres unitaires efficaces où tous les travailleurs se sentent à l’aise dedans, des cadres qui évitent que les courants soient figés sur des patriotismes verticaux de factions syndicales.
Si on se maintient sur la logique de concurrences en poussant des hurlements de victoires à chaque fois qu’on gagne 1.5% à des prudhommales ou autres scrutins, dans 200 ans on n’aura rien résolu.
Histoire spécifique, FO
FO a reçu de l’argent de l’impérialisme pour scissionner la CGT. Son acte fondateur est entaché de cela. Cela ne réduit pas FO à cela.
Après, FO n’est pas réduisible à cela, ni aux connivences avec les patrons pour lesquelles ils se sont fait largement débordés à droite et à gauche.
Si FO était comme le PS, hors de la classe ouvrière à part pour les élections, l’affaire serait simple, le problème c’est qu’elle est dedans.
Itou pour la CFDT et .... itou pour la CGT.
Sur la question de certains trotskystes qui étaient et sont à FO.
Trotskystes.... et autres souris taupes
Il faut en situer la matrice. A une époque aucun courant de gauche hors celui de la direction du PC ne pouvait survivre dans la CGT sans être totalement clandestin.
Une partie des courants oppositionnels à gauche du PC plutôt que de se regarder le nombril sans syndicat est rentré là où c’était possible ... et y est resté.
Une autre partie a fonctionné clandestinement dans la CGT
La question de FO et certains trotskystes et anars est historique (oui il y a eut un courant anar qui a été dans FO à une époque).
Au moment de la scission de FO, les courants qui allaient se séparer du syndicat chrétien plus tard et fonder la CFDT n’ont pas encore suffisemment émergé et suscitent une profonde révulsion laïciste.
Il n’y a donc que la CGT et FO, ce seul choix, à cette époque. Donc entre se faire casser la gueule et ne pas se faire casser la gueule.
Les différentes boutiques syndicales ensuite
La poussée vers la gauche qui apparait en fin de guerre froide, la prise de conscience des impasses du stalinisme (qui marque profondément encore la CGT à l’époque et c’est très violent de la part de certaines factions du PC, 15 ans plus tôt des trotskystes ont été assassinés dans certains maquis), crée des espaces.
Surtout la poussée vers la gauche (avec notamment l’impact de la guerre d’Algérie) , les dernières vagues massives de paysans venus se prolétariser dans de grandes usines, va faire monter les tensions dans le vieux syndicat chrétien qui va scissionner et produire la CFDT . Ce syndicat va capter une partie de la radicalisation de la société, parmi les nouvelles couches de prolétaires, pendant une quinzaine d’années (après la normalisation et le virage à droite sont d’une extreme violence).
A l’approche de 68 et au lendemain, la CFDT va être un havre pour une partie des courants politiques de gauche .
Des courants chrétiens de gauche évoluent vers... la gauche .
Des lointains rejetons se retrouvent sur le devant de la scène à LIP, Piaget par exemple.
A transmettre aux haineux qui pensent que ne peuvent exister des courants religieux évoluant vers la gauche en pensant accomplir ainsi au mieux leur foi.
Actuellement des musulmans évoluent vers la gauche
J’ai trouvé ces derniers temps dans une des contributions internes du NPA , quelqu’un qui, par aveuglement, niait que puisse exister un courant musulman similaire à celui de la théologie de la libération, si puissant en Amérique Latine.
Alors que c’est précisément ce qui se passe dans un petit groupe que le NPA a fait évoluer et qu’il rejette actuellement.
Ca se passe aussi dans d’autres formes de militantisme musulman qui pensent accomplir leur foi en ayant un regard de plus en plus critique sur le capitalisme.
C’est à dire que ce qui se passe sous nos yeux est nié largement. On n’y voit qu’un enfer vert... dont les scories viennent de fait du matraquage idéologique des médias.
Pourtant cela se déploie et va émerger probablement avec force et c’est ce qu’on voit concretement en France, en Europe et dans le monde (même si existent bien sur des courants réactionnaires, voir fascistes)
Bref l’histoire est vivante, des fractions et couches de la classe ouvrière, d’autres vont vers la droite, évoluent dans le cours des batailles face au capitalisme et dans le développement des forces productives par le capitalisme.
Les origines pèsent et produisent des trajectoires insoupçonnées.
Il faut tenir compte de cela, des réalités d’une classe et ses évolutions , pour mener les batailles d’unification d’une classe.
PC et CGT
L’attachement des militants communistes à la CGT est viscéral au point qu’ils mêlent en permanence dans leurs regards les deux, CGT et PC.
Pourtant l’explosion du PC de fait, en bantoustans et en courants divers ne crée plus du tout objectivement cette équation.
Le vieillissement considérable du PC produit une grande distance entre la réalité du PC et celle de la CGT, politiquement, socialement...
Et beaucoup d’anciens militants voient la CGT avec les lunettes du passé, à l’époque où les appareils PC et CGT se confondaient.
La réalité n’a plus rien à voir.
LO et OCI-PT ..., deux façons d’être à FO
Dans tout cela, on va assister à des éparpillements, des courants politiques qui vont rester dans les boutiques syndicales où ils ont fait leur trou, un peu comme les cocos sont incapables d’envisager d’être ailleurs qu’à la CGT. Les OCI-PT et je ne sais quoi vont rester dans FO en reprenant certains tics de ce syndicat contre les papistes (cf la CFDT).
Globalement ces deux organisations ont une conception totalement différente de la présence dans FO. Les uns ne cherchent qu’un cadre où avoir un paravent pour mener leur politique ouvrière, tandis que les autres sont rompus aux exercices d’appareil ce qui leur permettra de rentrer largement dans l’appareil de FO, de l’UNEF a une époque...
Avec des moutures particulières suivant les circonstances.
Mais c’est vrai que le fait que FO ait été écarté en partie des écuelles par la direction de la CFDT (qui commence à glapir de voir la direction de la CGT s’en approcher), libère des forces dans FO et donne un peu plus de chair (ah , quand même pas trop, hein, faut pas déconner) à un discours radical.
La LCR et le PSU
Je mets les deux, comme courants d’une époque.
Le PSU d’abord est apparu dans la même logique de cristallisation de courants de gauche fin des années 50, début des années 60 (Cuba, batailles de décolonisation, FNL algérien, prolétarisation de dernières couches de paysans, démarquage à gauche et laïcisation de courants chrétiens politiques et syndicaux, scissions de débris de la SFIO, ...).
Son destin est fortement lié à la poussée originelle de la CFDT et ses militants vont se retrouver largement dedans.
Pour la Ligue communiste, après LCR, le syndicalisme va se partager entre CGT et CFDT, avec deux situations de confort totalement opposées, dans les années 70 (sauf pour les ensignants)
Le virage à droite de la CFDT va les faire aller ailleurs (CGT, puis SUD quand la CFDT va exclure de fait des syndicats entiers).
Le NPA, la mutation s’emballe...
Vers Sud et la CGT.
Mais pas seulement.
Une nouvelle composition sociale très différente émerge dans le NPA, pendant que des couches d’enseignants demeurent. Des prolétaires très précaires et radicalisés, peu politisés et sans histoire syndicale, se sont approchés de ce parti, et ça crée des tensions d’orientation inusitées pour un militantisme syndical.
Et des tensions politiques qui explosent le ronron politique normé.
Les défis politiques des évolutions dans les couches sociales prolétarisées, apparaissent avec le plus de tension dans ce parti.
Mais elles sont littéralement un enjeu extremement important qui a déjà largement dépassé ce parti.
Le défi, tant des mouvements politiques de la classe ouvrière que dans les fractions syndicales sera bien dans la fusion de ces histoires de courants de conscience dans la classe ouvrière qui sont completement sortis des formes d’organisation ces dernières vingt ans.
Au niveau tactique direct dans le mouvement
La capacité dans le mouvement actuel de dégager des formes d’organisation et des objectifs qui agglomèrent (tant au niveau politique qu’au niveau syndical) une frange radicalisée très importante de la classe mais qui n’a pas de culture organisationnelle est un défi là concret.
Même si il ne faut pas s’attendre à un miracle.
Mais c’est bien là dessus dans les batailles du concret que se jouent les questions fondamentales d’unité d’une classe qui pèse 80% de la société, dans la diversité de ses trajectoires
Un parti utile sera celui qui participera à des faisceaux de progressions de couches du prolétariat moderne en partant de ce qu’elles sont pour les amener à une unité d’ensemble.
Par contre la question des journalistes ayant une origine plus ou moins trotskyste ou autre ne rentre pas exactement dans ce cadre de discussion de courants existant dans la classe ouvrière.
Pour le journalisme, les trajectoires se croisent, les uns vont vers la droite, d’autres se décomplexent en allant vers la gauche ...
Reste les questions soulevées par l’article en les replaçant d’abord comme elles doivent être.
Mais on peut remarquer que dans tout cela manque toujours un ou des partis déployant une stratégie plus cohérente et puissante...
Dans tout cela, et au fur et à mesure de la montée en puissance de l’affrontement de classe, il va y avoir des trajectoires qui vont nous surprendre.
Dans les deux sens.
Les débats sur la suite du mouvement de résistance à l’exécutif de la bourgeoisie (le gouvernement) ne recoupent pas réellement ceux donné par la journaliste, mais encore faut-il définir en quoi.
8. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 6 octobre 2010, 12:04, par le vieil AC, marchaisien inguérissable !! :))
Copas, on pourrait discuter tel ou telle appréciation du rapport du "politique" au "syndical".
Mais il y a des affirmations réductrices: :
Loin de moi l’idée de nier ce que fut le sectarisme , et j’entends bien que la courroie de transmission a étranglé du "rebelle" troskyste, anar , parfois "socialiste" , voire hélas accusé du militant exemplaire...de risquer etre un danger parce qu’homosexuel et donc, infiltrable par les RG..!
(si on cherche bien , c’est hélas plus souvent pour des motifs de caractère"privé" que pour trotskysme que des cadres potentiels de la CGT ont été . ;mis sur la touche..)
Je ne veux pas engager une polémique mais au prétexte d’être la cible de"staliniens" prétendre avoir été aux côtés de la classe ouvrière en étant à F.O..parce que ça permettait ainsi de pouvoir distribuerle tract de son orga politique,... ou d’autres tracts se réclamant du trotskysme, moi personnellement, je ne marche pas..
Le choix il était d’être avec la classe ou de prendre racine dans une Orga qui avait pour ligne de briser le PC et la CGT, pas parce qu’ils étaient staliniens, mais parce qu’ils étaient initiateurs des luttes qui ont jalonné la post guerre mondiale..
Mais c’est tout le débat de l’entrisme là qui concerne l’Histoire du trotskysme..
Pas que dans le mouvement syndical.
Car adhérer à la SFIO , animer les Comités Juquin , fournir en cadres d’Etat des révolutionnaires comme Jospin, Dray et autres Mélanchon.., je n’ai jamais cru un instant que c’était d’abord et vant toute chose au nom des intérêts de la classe ouvrière..!
La France a une histoire de l’anticommunisme , de l’anticégétisme qui ne saurait exonerer le Pc de ces tares, mais qui ne peut pas , selon moi, faire des trotskystes ces hommes qui n’auraient eu lechoix qu’entre se faire casser la gueule ou ne pas se faire casser la gueule"
Moi aussi, si on va par là j’ai eu ce choix..
En 1956 quand , non adhérent du PC ou de la JC,j ’ai dit merde haut et fort à ceux qui exigeaient que je me mette au garde à vous le matin dans mon lycée quand les fafs hissaient le drapeau hongrois, alors que leur cible c’était tout ce qui était estampillé "moscoutaire"
Et on m’a cassé la gueule., j’ai abandonné mes études.
.
les "bleus" m’ont transformé en bête enragée rouge..
Nous sommes des milliers qui avons eu plus à craindre des Patrons que tel militant de la Ligue Communiste ou de L.O du sectarisme PC/CGT..., .quand nous créions telle section syndicale CGT..par exemple dans une boite comme la mienne !
Nous n’avons pas été des héros certes.
Mais cela ne saurait faire des militants FO se revendiquant du trotskysme des camarades contraint , pour militer, de venir grossir les rangs d’une Organisation syndicale qui affichait avec force (et soutien total dela bourgeoisie) son ambition d’éradiquer le courant révolutionnaire..
Mais ,nous ne serons pas du tout d’accord sur le passé, l’essentiel c’est que cela ne puisse pas nuire à notre volonté de nous occuper du présent..et du besoin de "nouveau"...
Là , nous avons un aparté qui peut être n’intéresse pas grand monde..
Amitiés
Alain
9. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 6 octobre 2010, 21:23, par Copas
J’explique des évolutions , je ne les justifie pas. Ce n’est pas mon propos.
Après la libération il y a eu une grande grève à Renault animée par des trotskystes (ceux dont LO prétend être descendants). Ceux là étaient cuits et ne pouvaient adhérer à la CGT (à une époque c’était ainsi, soit dehors soit FO, mais certains ne pouvaient adhérer à la CGT, on ne leur aurait pas permis du moment qu’ils étaient identifiés ainsi). La seule façon d’être trotskyste à la CGT c’était de n’être pas identifié comme trotskyste ou autre (puisque ça allait très loin à cette époque, même contre Tito.
C’est ainsi.
Avoir un risque permanent de se faire casser la gueule pour ses opinions et d’être en risque physiquement rend impossible d’être dans une organisation qui fait cela. tu ne sembles pas le comprendre.
Après ça a changé. Lentement. Mais il est évident que ceux qui avaient continué à être dans FO ont continué, c’est logique.
Cette époque était comme ça . Tu es apparemment arrivé jeune au moment où la société recommençait politiquement à bouger.
Toute cette époque je l’ai découvert ébahi aux JC en parlant avec des camarades qui avaient essuyé ces campagnes de haine.
Moi je suis arrivé bien après, jeune communiste après 68. Et se pratiquait encore sans cesse des chasses aux sorcières, des procès en excommunication par des adhérents qui, ni de près ni de loin connaissaient les propos, les écrits et le militantisme des militants du PC contre lesquels étaient montés et instruits les procès.
Mais le PC ne pouvait plus alors se comporter comme 20 ans auparavant.
Les histoires des trotskysme ne sont pas ma culture d’origine. Ma rupture est arrivée au travers des CIC , etc...
Par contre tu me navres sur l’entrisme.
Un militant d’un courant de gauche non PC est autant à sa place dans un syndicat qu’un militant du PC.
Et cela aurait dû être valable également à cette époque à la CGT, mais cela ne l’était pas.
Tu as encore de mauvais réflexes argumentaires (ceux qui ne sont pas PC sont des corps étrangers au syndicat...).
Enfin tout cela est le passé, mais a encore des -scories sur le présent, mais ça permet de comprendre comment les choses se passent. De les expliquer.
Comprendre les genèses et les évolutions des courants politiques et syndicaux, comment ils se sont cristallisés, au travers de quelle histoire, dans les expériences de quelles couches sociales, afin de pouvoir travailler à leurs évolutions.
ca permet de comprendre qu’une grande partie de la genèse de courants est surtout le fruit d’expériences différentes de la classe ouvrière ou dans la jeunesse, dans des combats, qui créent des regards et militantismes différents.
Et pas forcement de manipulations de la bourgeoisie .
L’apparition de nouveaux courants nés d’une autre expérience particulière est un phénomène naturel et non un infâme complot ourdi par la réaction qui n’a pas un contrôle suffisant sur la société pour fabriquer des courants chrétiens qui vont vers la gauche et se radicalisent.
Sans parler que même les créatures que la bourgeoisie met en scène par calcul n’ont pas toujours les trajectoires souhaitées.
Le wagon plombé de Vladimir Ilitch Oulianov est interprété par des mauvaises langues comme la preuve originelle d’un complot ourdi par l’impérialisme allemand.
Pourtant 1 an après, quand les troupes allemandes se rebellaient, le calcul s’est retourné.
Mais c’est un détail.
En revenant au fond , la patience et la compréhension de la diversité des chemins qui mènent à l’expression de courants politiques et syndicaux différents dans le mouvement ouvrier et populaire, la comprehension des phénomènes de radicalisation permet de travailler à leur évolution et en même temps de favoriser leur jonction avec d’autres chemins ("Montez de la mine,
Descendez des collines, camarades...").
C’est de cela qu’il importe de traiter.
L’engourdissement du mouvement ouvrier politique entre la fin des années 70 et 2002 a créé des sillons qui rendent difficiles l’acceptation d’autres cheminements de radicalisation et l’émergence ce nouveaux courants inusités sur des origines completement étrangères à la matrice française habituelle.
Cette très grande période a créé un engourdissement global sous le coup de l’échec du réformisme de la gauche aboutissant au double phénomène de défaite de la classe ouvrière et un recul historique politique.
Le prix a été immense et les chemins de radicalisation qui sortent des matrices de radicalisation des périodes précédentes (dont les dernières ont été le féminisme et le mouvement sur les droits des homosexuels) qui ont 30 ans d’âge semblent completement étrangères et sont mal acceptées.
C’est pour cela que j’ai parlé de la question des musulmans (qui sont par ailleurs à 95% dans la classe populaire, au jugé) et les réactions extrêmement crispées de la gauche déniant même que des courants puissent se radicaliser, être sécrétés et évoluer vers la gauche, en croyant ainsi vivre au mieux leur foi.
Ce qui s’exprime dans ces petits courants n’est que les premiers contre-coups d’une montée en puissance numérique du prolétariat moderne et de l’affaiblissement des organisations traditionnelles.
L’immensité de la classe et ses recoins , ses aventures particulières, vont secréter de plus en plus des expériences particulières .
Unir pour terrasser la classe délinquante bourgeoise c’est favoriser le chemin de chacun et de chaque courant de radicalisation ;
10. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 7 octobre 2010, 11:16, par le vieil AC
on alourdira pas le site avec nos querelles..
J’admets que je ne suis pas aussi jeune que toi..
Et plus jeune que ne furent mes ainés(pléonasme) militants des années 50..
Mais pour que les choses soient claires , moi c’est aussi en 68 que j’ai adhéré
Contrairement à toi, semble til, si j’ai attendu d’avoir 29 ans..c’est que j’ai connu en "live" les saloperies du stalinisme à la française., les drames des exclusions, du vide qui soudain entoure celui qui hier encore était tel secrétaire d’UD chéri des siens..., ou telle conséquence de campagnes odieuses su tel pseudo trotsko -titiste etc etc..
Je me conterais de te reprendre sur deux points.
Un d’histoire :
tu écris
Faut pas en rester aux lectures de certains sur Renault 47.
Oui ce sont des trotskystes qui ont déclenché .une lutte qui n’est devenue de masse , parce que la CGT -avec certes ses défauts et son sectarisme a mobilisé la classe et assumé la direction de la grêve générale..votée à son initiative..
Bois peut là dessus raconter au milieu de vérités des mensonges, les faits sont tétus.
J’ai eu en mains des archives par l’IHS CGT
Mais faire de ce conflit l’origine de FO..c’est un peu trop rapide(je ne dis pas que c’est ce que toi, tu fais !)
Dans la CGT même et y compris la section du PC, le débat faisait rage non pas sur le besoin de lutter , mais sur les formes d’extension d’un conflit..
Parce que , sauf deux ou trois réveurs du BP du CC savait que Ramadier allit virer les communistes..avec ou sans la grêve Renault, avec ou sans le non vote des crédits pour l’indo..
D’ailleur, s malgré ce qui peut etre mis au passif de la Cégèt.., si l’histoire retiend les expressions" Forteresse ouvrière" ou "ne pas désespérer Billancourt" (de Sartre ?) ce n’est pas uniquement par l’intimidation des "gros bras" , mais parce que là comme dans la plupart des lieux de production..la classe ouvrière a , en toute connaissance de causes, accordé une large confiance majoritaire à ce qu’a incarné la CGT..et le pC.
.Surement pas comme en Hongrie ou en Pologne, avec la peur au ventre de répressions du Pouvoir ou l’espoir de mieux bouffer en tant qu’apparatchiks du stalinisme.
Tu ajoutes, et là c’est plus important de régler le contentieux :
Je comprends très bien.!!
J’ai simplement dit que cette peur physique (réelle ici , pas évidente là, faut pas non plus transformer tout militant PC-CGT en tchékiste !) ne saurait, pour moi justifier d’avoir rejoint l’Orga qui venait de naitre sur fond d’anticommunisme et fonds de la cIA et AFL-CIO..
(IL aura d’ailleurs fallu qu’enfin les intéressés ricains confirment pour que les Bergeron-Blondel ne puissent plus nier cette filiation.)
Moi demain, Copas si tu me casses la gueule, j’irais pas, pour pouvoir militer adhérer au FDG chez Schivardi.ou au PS....
Si j’ai écrit ça, c’est que j’étais bourré !
Relisons...et autant pour moi s’il ya doute !
Je parlais en terme d’entrisme de la tactique de courants trotsksystes dans les PARTIS POLITIQUES
Pour les syndicats et notamment la CGT que je crois connaitre.. moi j’ai des potes de tous bords , y compris de l’Action Catholique Ouvrière, de L.O , du NPA., du parti Socialiste et bien sur du PCF...
Je n’utilise jamais le terme d’entrisme pour qualifier la présence de militants politiques divers au sein d’une CGT de classe.
.
Par exemple, en Gironde un camarade connu, Gerard Barthelémy que j’ai trouvé sur ma route comme candidat Lo dans ma circonscriprion, qui fut ensuite viré par Arletteavec ses potes , aujourd’hui au NPA, est à la CE de mon UD.. Nous n’avons jamais eu de gros différents..
je veux bien passer pour un gros con mais pas ça, merci !
C’est des Dray, des Jospin et autres PS venus d’OCI ou d’ailleurs dont nous parlons.
Ceci étant comme j’oublie parfois d’être naîf : je sais aussi comment chez les cheminots , ou ailleurs ce sont des réelles fractions trotskystes qui ont pris la décision de créer des bases SUD plutôt que d’aller voir si on pouvait pas etre plus utile à la CGT
..D’autant plus que le cassage de gueule n’est plus d’actualité que je sache..
LE PT et FO..c’est très particulier..
.
L’anti- NPA qui est lamentablement présent, dans des discours et divers actes de la CGT, c’est une autre histoire ausssi : .de la pure connerie de minable "leurre" qui vise SURTOUT à entretenir un besoin de stigmatisation "du politique" au nom d’une pseudo indépendance
Donc je considère que seul le quiproquo né peut être de ma mauvaise explication t’’as fait écrire
Je trouve cocasse ton opinion sur moi....
Ce d’autant que c’est parce qu’hélas la courroie de transmission d’un PC fondu dans le frontisme de Gôche pollue le syndicalisme de classe, que je râle parfois avec un brin d’excès..
D’autant plus que sur le reste, je ne suis pas en désaccord de fond..
Faudra qu’un jour on boive un pot !
J’en ai marre d’etre pour des "gens biens" quelqu’un de malheureusement atteint de marchaisisme inguérissable, de pécéisme purulant qui me nécrose le neurone.
..................et pour d’autres le gauchiste aigri qui n’a de cesse de s’en prendre au "PARTI" et au dévouement de ses mllitants,certes souvent encore couillus dans l’atelie ret le quartier.., dans la journée mais le soir, en débat sur l’avenir éléctoraliste d’une orga marginalisée transformant le militantisme en entreprise de colleurs d’affiches FDG , rabatteurs de voix pour Sa Suffisance JL Mélanchon !
:))
AIMEZ moi pour ce que je suis, Ô frères d’espoirs et compagnons de Misère..
:))
Amitiés.
AC
Toujours ravi de te lire et , soit dit à nouveau sans cirage de pompes, enchanté de croiser des types de ton itinéraire et de ta réflexion liées à ton expérience..
Je reconnais avoir eu trop longtemps du mal , non pas à supporter la contradiction , mais à admettre urgent de faire effort de chercher toujours chez l’"autre" ce qui me fait avancer..
D’ou mes coups de dague à la connerie des certitudes affligeantes..et ma stupeur devant un néo stalinisme mélanchonien , presque comique !
:))
Bonne journée.
AC
3. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 13:38, par Nemo3637
Gentille divagation faite de poncifs.
Signalons au passage, que LO n’est guère favorable à la grève reconductible...
1. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 14:24, par langue-rouge
"Gentille divagation faite de poncifs. Signalons au passage, que LO n’est guère favorable à la grève reconductible..."
Rien d’étonnant à cela. LO sorti des revendications purement catgorielles n’a jamais rien fait dans les mouvements sociaux ces dernières années. Leur rôle principal c’est "la pêche à la ligne"(tenter de recruter dans les mouvements) et le maintien de leurs quelques bastions syndicaux en faisant profil bas dès que la ligne de la conf est critiquée par la base.
On suit le mouvement et on tente de recruter quelques militants mais surtout on ne se fache pas avec les cadres dirigeants de la cgt, on fait profil bas dès qu’il s’agit de s’opposer à la stratégie de la conf.
La priorité pour eux c’est la construction du parti révolutionnaire d’avant-garde et d’être prêt pour le déluge. Pardon, la révolution.
2. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 15:00
Faut changer le titre ?
Pourquoi la grêve reconductible divise tels militants du NPA (pas tous !) à tels militants de LO (certains)
:)
Bonjour "la classe !"
A part unis souvent dans l’antiPC(sauf quand faut s’allier ici avec Mélanchon et là avec GERIN) ce type de"gauchisme" est à pleurer...
Fort heureusement, les travailleurs qui se contrefoutent de ces concours de zézettes , dans les syndicats et dans les luttes écartent d’un revers de mains , cette caricature du BESOIN de donner toute sa place à la dimension POLITIQUE de la lutte des classes !
Et on trouve des militants (surtout au NPA) qui ont rompu avec ce manichéisme et qui, .avec beaucoup d’ex pc ou simples révoltés, discutent autrement que par anathèmes et certitudes de S.O de partis....
AC
3. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 16:13, par langue-rouge
Rien compris
4. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 18:45
Autocritique courageuse.
:))
AC
4. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 18:25, par S.Bolivar
Encore un article de MERDE de la borgeoisie dominante qui tente de diviser la classe ouvrière .
1. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 19:19, par ibes
Article zéro
juste un petit embrouillage pour casser la dynamique unitaire
tout le monde sait que la grève générale dans ce pays ne se dessine que grace à la CGT et Solidaires et surtout grâce à la SNCF comme en 95 !
FO ne sont que des opportunistes et la CFDT des "manges-merde" on les a vu en 95 avec Notat ! On ne peut absolument pas avoir confiance en ces deux là
Quant à l’UNSA il pense s’acoquiner avec la CGC ...........sans commentaires !
Thibaud commence à aller à la soupe parce qu’il espère personnellement quelque chose
Autrement dit c’est mal barré
La solution Lénine l’avait dit , c’est la grève générale et illimitée mais faut se mouiller un peu et renoncer à son petit confort (riche de biens sans valeur ! )
En 95 j’ai fait 3 semaines de grève non stop
en discutant à gauche et à droite dans les boîtes y’en a pas beaucoup qui ont dépassé les 8 jours ............non consécutifs !
Si tout le monde avait mouillé la chemise, j’aurais pas perdu 3 semaines de salaires, les possédants auraient pliés avant !
Je donne pas la solution et ne fais la morale à personne mais quand faut y aller .........allons y !
Des victoires aprés des grèves générales y’en a pas eu des tonnes mais résister c’est montrer à la bourgeoisie qu’on est là, réactifs, responsables et lucides.
2. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 5 octobre 2010, 19:22, par ibes
je voulais dire il y en a beaucoup qui n’ont pas dépassés les 8 jours .............consécutifs
5. propaganda ! , 5 octobre 2010, 19:45, par Patrice Bardet
bah, cela ne vaut même pas la peine de commenter !
Le Monde a choisi son camp : celui de l’UMP ( accessoirement, celui de la CFdT, dont la "valeur" est un peu dévaluée....)
Le Mondain fait donc peu subtilement sa propagande de division
C’est assez curieux, mais les droites ont envahi les forums de tous les journaux.
Ceux du Mondain n’ont pas grand chose à envier au figaro
Il y a un autre "article" en préparation qui s’annonce un grosse ficelle
Comme par hasard, cela fait partie des "améliorations" annoncées par Woerth/ Larcher
6. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 6 octobre 2010, 16:18
Claire GUELAUD.Mais elle sort d’où cette trosko cireuse de pompe de Sarko ? (d’ailleurs je m’en tape de son pédigree ) .
" Les 2 dernières grèves à la SNCF,à l’automne 2007 contre la réforme des régimes spéciaux de retraite et au printemps 2010 contre la réforme du fret,ont été des echecs retentissants."
Elle a qu’à ajouter que les grèves personne ne les remarquent et elle est prête pour les turlutes élyséennes.
Il faudra réviser vos tablettes Mme ( pas) Claire.
– Le régime spécial de prévoyance et de retraite des cheminots existe toujours et le 12 les cheminots seront en grève avec tous les autres salariés,et le 13 je vous invite à assister aux AG qui reconduiront certainement le mouvement.
– Les grèves du mois d’avril 2010,1350 emplois de gagner c’est un échec d’après cette gratte papier à la con ?
Oui Mme (pas)Claire,venez avec votre article de merde rencontrer les cheminots.Dans d’autres conflits des journaleux(euses) de votre espèce ont fini avec le fondement barbouillé en rouge,et leur torchon accroché à la cabane au fond du jardin.
Quel plaisir ce sera de vous rencontrer !
LE REBOURSIER
1. Pourquoi la grève reconductible divise les syndicats, 6 octobre 2010, 16:30
Pour AC,
Cette nana doit avoir un cerveau " d’huitre...Claire...mais pas fine !"
LR