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Présidentielles : pour une candidature communiste !

Publie le mercredi 20 décembre 2006 par Open-Publishing
29 commentaires

Suite au refus des autres « candidats à la candidature » de reconnaître la majorité obtenue par la candidate du PCF dans les « collectifs antilibéraux », les membres du parti sont invités à voter sur le maintien, ou pas, de sa candidature. Pour sa part, La Riposte s’associe à la recommandation du Conseil National du parti et appelle les communistes à voter massivement pour entériner la candidature de Marie-George Buffet aux élections présidentielles.

Lors de la consultation des collectifs, une très nette majorité s’est dégagée en sa faveur. Les arguments avancés par José Bové, Clémentine Autin et Yves Salesse pour bloquer sa candidature sont d’une mauvaise foi absolument évidente. Ils dénoncent une prétendue tentative, de la part du PCF, d’« imposer » la candidature communiste. Marie-George Buffet « ne fait pas consensus », disent-ils. Mais quel est le candidat qui fait consensus ? Il n’y en a pas. Cependant, avec 62% des voix, on dirait que MGB fait davantage « consensus » que tous les autres candidats réunis !

Les petites formations représentées dans le Collectif national – et dont le public n’a, pour la plupart, jamais entendu parler – prétendent que ratifier la candidature de Buffet serait un passage en force, au mépris des « droits des minorités ». Cet argument ne tient pas la route. Il est vrai que des minorités, aussi faibles soient-elles, ont des droits. Mais les majorités en ont, elles aussi ! Après des mois de débats pendant lesquels les uns et les autres ont pu avancer leurs idées et défendre leurs candidats, le vote a eu lieu. Les minorités ont non seulement des droits, mais aussi des devoirs, comme par exemple celui de respecter des décisions majoritaires.

Le PCF est une organisation dont les effectifs et l’implantation sociale sont incomparablement plus importants que la plus grande des autres formations impliquées dans les collectifs. Le poids du vote des communistes dans les collectifs reflète cette réalité – d’ailleurs très incomplètement, car seule une faible minorité des communistes est allée voter dans les collectifs. Selon les règles les plus élémentaires de la démocratie, c’est la majorité qui décide. Tout le baratin sur le thème du consensus est une manœuvre cynique pour permettre à une minorité de bloquer indéfiniment la volonté de la majorité. Bové, Salesse et Autin auraient bien voulu se servir du PCF pour faire avancer leurs propres carrières politiques. Mais il est très peu probable, en revanche, qu’ils accepteraient de tous mener campagne pour un candidat issu du PCF.

La démarche de la LCR se voulait « unitaire ». Mais en réalité il s’agissait d’une stratégie de division, qui posait comme préalable à toute alliance avec le PCF le refus de tout type d’accord avec PS. Cette exigence était parfaitement inacceptable. Pour battre la droite, le PCF doit soutenir la candidate du PS au deuxième tour des présidentielles et apporter systématiquement son soutien aux candidats socialistes arrivés en tête au premier tour des législatives. La politique sectaire de la LCR sur cette question revient à laisser passer la droite. Le désistement en faveur des candidats socialistes n’implique en aucune manière de cautionner la politique du PS. Les alliances électorales et la participation gouvernementale sont deux questions distinctes. La Riposte s’oppose à la participation du PCF dans un prochain gouvernement dominé par le PS – car dans ce cas, il servirait de caution à la politique pro-capitaliste de la direction actuelle de ce parti.

Marie-George Buffet a exprimé sa colère face à l’attitude déloyale des autres candidats, et cette colère est tout à fait légitime. Mais il faut reconnaître que les dirigeants du PCF ont commis une erreur en entraînant le parti dans ce bourbier « consensuel ». Trop de temps a été perdu à tourner en rond avec ces soi-disant « anti-libéraux » – dont bon nombre sont surtout « anti-PCF », comme le montre leur comportement dans les collectifs. Si, au cours de ces derniers mois, notre temps et notre énergie avaient été consacrés à mener campagne pour le parti sur un programme véritablement communiste, le PCF serait certainement en meilleure position, aujourd’hui, pour affronter la campagne électorale.

De nombreux communistes, marqués par le mauvais score du parti en 2002, ont été séduits par la stratégie des collectifs, dont ils pensaient qu’elle permettrait de renouer les liens entre le PCF et une partie de son électorat potentiel, et de reconquérir ainsi du terrain perdu. Mais à quelques exceptions de près, l’expérience montre que la création des « collectifs » n’a pas mis le parti en contact avec une couche plus large de la population, mais seulement avec une flopée bigarrée d’ex-communistes, d’ex-socialistes, de gauchistes divers et autres « indépendants » plus ou moins petits-bourgeois, qui n’ont apporté au mouvement que démoralisation et confusion. Mais ce qui est fait est fait. Il faut maintenant tourner la page, déclarer la candidature du PCF et démarrer immédiatement la campagne.

Le capitalisme signifie la régression sociale permanente. Il condamne des millions de personnes au chômage, à la précarité, à la misère. Dans ces conditions, le PCF dispose de réserves sociales potentiellement massives. L’idée que le PCF ne peut renforcer sa position qu’en se cachant derrière une « personnalité » non-communiste est complètement insensée. Le renforcement du PCF et la reconquête de son électorat ne dépend pas du nombre de non-communistes « anti-libéraux » qu’il aligne sur les estrades de ses meetings, mais avant tout de son programme et de son action concrète. Son mauvais score de 2002 fut la conséquence de sa participation au gouvernement Jospin, qui, malgré un certain nombre de réformes positives, axait l’essentiel de sa politique sur la défense des intérêts capitalistes (privatisations massives, etc.). Si le PCF n’avait pas été dans le gouvernement, il aurait certainement renforcé sa position, au détriment du PS, aux élections de 2002.

Mais la question de la participation au gouvernement ne règle pas tout. Encore faut-il que le programme du parti exprime clairement la nécessité d’en finir avec le capitalisme, au moyen de l’abolition de la propriété privée du secteur bancaire, des compagnies d’assurance et de crédit, ainsi que des grands groupes industriels et de la distribution. Tant que le programme général du PCF ne dépassera pas le réformisme timide qui le caractérise actuellement, il ne pourra pas offrir à la jeunesse et aux travailleurs une alternative sérieuse au système capitaliste.

La Riposte

Messages

  • A la confluence de sensibilités diverses, d’histoires et de patrimoines culturels militants pluralistes, les collectifs sont un espace innovant, nécessairement ouvert à la convergence et au consensus.

    Cette recherche de consensus induit le compromis acceptable par tous comme finalité et méthodologie, afin que chaque sensibilité, sans hiérarchie ni rapport de force, y trouve sa place.

    Les dernières décisions de la direction du PCF - faire replébisciter la secrétaire nationale par ses seuls militants - ne vont pas dans le sens espéré. Les récentes déclarations de Marie-George Buffet contredisent curieusement les dispositions prises à la suite du dernier collectif national où siègeaient pourtant plusieurs dirigeants communistes.

    Et pourtant, chacun sait que seule une candidature - trait d’union entre toutes les forces de notre rassemblement, entouré(e) d’un collège de porte parole à l’image de notre diversité, peut faire renaître l’espoir après le dissensus constaté les 9 et 10 décembre.

    En contournant les collectifs unitaires, la direction du PCF prend le risque de l’éclatement du rassemblement unitaire, confortant les replis dans la marginalité politique, source de sectarisme et d’esprit boutiquier.

    Faut-il se résoudre au dissensus final pour des logiques d’appareil ? On aimerait cultiver encore l’espoir d’un sursaut.

    • Le fond du problème n’est pas MG.B.,c’est beaucoup plus grave je conseille de lire sur ce site le compte rendu de la réunion du collectif national du 19 décembre ,pour une fois C.Debons et certains autre tombent le masque"La situation mondiale ".. conduit à ce que le communisme ne peut prétendre être l’élément moteur de transformation.Une recomposition est indispensable.Plusieurs paticipants ont fait part de leur accord avec cette conception.....Tu crois pas que cela casse quelsques arguments développés sur le PCF ,en fait la stratégie des ces antilibéraux était de se servir du PC à des fins toutes autres que celles avouées construire un nouveau parti type Linkpartei,rien à voir avec le rassemblement pour vaincre la doite et changer vraiment.Mais ... cela n’a pas marché.Roger

    • POUQUOI TU PARLES DE CONTOURNEMENT DES COLLECTIFS QUAND C’EST EUX EN GENERAL QUI ONT DONNES UNE FORTE MAJORITE A MARIE GEORGE BUFFET ,NE CROIS TU PAS QUE C’EST CHEZ VOUS QU’ON NE RESPECTE PAS LA DEMOCRATIE ??? A L DE TOULOUSE

  • Parfaitement cohérent... et parfaitement anti-unitaire et opposé aux collectifs antilibéraux ! Et ils ont voté pour choisir le candidat de l’AU ?

  • ...." une flopée bigarrée d’ex-communistes, d’ex-socialistes, de gauchistes divers et autres « indépendants » plus ou moins petits-bourgeois, qui n’ont apporté au mouvement que démoralisation et confusion "....

    sans commentaires si ce n’est de Maiakovski :
    "la tête humaine, cette bûche".
    léo

  • D’accord sur une position clairement anticapitaliste du PC.
    Nationalisation secteur bancaire et assurance.
    Pas de participation à un gouvernement socialiste.
    Alliance avec ce qu’on appelait autrefois les partis paysans, représenté aujourd’hui par un leader Neo-rural et altermondialiste, comme Bové.
    Pas d’accord, la LCR aurait rejoint, elle devenu mouvementiste et c’est tout à son honneur.
    Refus et critique du stalinisme comme expression caché de l’opportunisme de gauche.
    Alliance avec les antiproductivistes, d’ailleurs l’antiproductivisme est presque un corrélat naturel de la lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme.

  • On admirera la capacité de raisonnement de La Riposte avec cet extrait d’une de leurs analyses :

    Robert Hue, Marie-Georges Buffet, Jean-Claude Gayssot et leurs proches n’avaient visiblement pas les mêmes réflexes que ceux du marxiste allemand August Bebel, qui a un jour écrit : « Quand je vois un article dans la presse capitaliste qui m’est favorable, je sais que j’ai fait une bêtise ! »

    Et quand c’est toutes les autres composantes des collectifs anti-lbéraux qui disent que la candidature de MGB n’est pas possible, c’est pareil !

    Quand cinq figures du communisme français dont Georges SEGUY, demandent au conseil national de revoir sa position, idem !

    La preuve qu’on a raison, c’est que tous les autres disent qu’on se trompe !

    Lumineux, non ?

    Va-s-y, Marie-Geo ! Droit dans le mur !

  • Mon parti a complétement peter les plombs,théorie du complot comportement sectaire, dénigrement des personnes qui se mobilisent pour les collectifs,c’est désolant,j’ai voter dans ma section c’est après midi, j’ai vraiment eu l’impréssion de ne plus ètre chez moi,en plus avec ce genre de comportement on apporte de l’eau au moulin des antis pc ,alors qu’en laissant faire une candidature issue du mouvement social on jouait la gagne,et l’on s’assurait d’augmenter notre groupe a l’assemblée, il faudra donc attendre le résultat de cette stratégie de suicide collectif pour pouvoir entreprendre autre chose, quelle connerie la guerre des chefs ; ; ; ; ; ;
    COCO33

    • Salut à vous, de russie, d’ukraine, d’allemagne, d’espagne du monde entier qui ont combattus sans relache les dictatures militaire, fasciste, nazi, capitaliste et prolétariénne. Merde au pouvoir, merde au fric et au travail. Dommage communiste, vous n’avez pas changé...
      Raymond la science

    • Je suis très inquiet quant à l’issue de la consultation des communistes, à la lecture de l’Huma et des interventions, de la majorité des représentant(e)s au dernier CN, de (la majorité de) la direction, et de militant(e)s du PC sur le site de Bella Ciao : volonté d’imposer en force la candidature de MGB, d’hégémonie (arrogante) sur le rassemblement ; remise en cause des règles de décision du rassemblement ; dénigrement des autres organisations, sensibilités et personnalités politiques du rassemblement (qui ne représenteraient rien) ; symptôme de « la forteresse assiégée », de l’intérieur par les communistes unitaires, de l’extérieur par les « camarades » anti-libéraux non-favorables à la candidature de MGB, taxés d’ « anti-communisme ». Le tout sous-tendu par une surestimation incroyable, aveugle, de l’influence du Parti dans la société…
      J’espère, pour l’avenir de notre rassemblement - et du Parti lui-même d’ailleurs - que la majorité des adhérent(e)s du Parti sera plus sage et plus LUCIDE que la majorité de ses dirigeants.

    • tu a honte d’étre communiste alors change de parti

    • a h le niveau du débat

  • Ce sera dur de se mettre d’accord sur un nom : il est clair que certains sont manipulés pour qu’on n’y arrive pas.
    Qui travaille pour le PS ?
    La gauche alternative ne saurait s’identifier à un seul personnage, mais ses membres sont suffisamment intelligents pour accepter un seul nom : Buffet,Bove ou un autre, quel est le probleme ? Dans ce mouvement, on vote pour les idées, pas pour les talons aiguilles de Sarko ou Royal !

  • Quoi qu’en disent certains, MGB est LA candidate du PCF et non celle de la Gauche antilibérale. Maintenant, ceux d’entre nous qui n’acceptent de voir notre travail militant récupérer par ledit parti, vont devoir se chercher un autre candidat pour qui voter en 2007...

  • La Riposte est un groupe trotsko-stalinien (si, ça peut se concevoir !) pseudopode d’un groupe ultra sectaire anglais lui-même scission d’un groupe archéo-trotskiste "In Defense of Marxisme", du nom d’un ouvrage du pauvre Léon qui n’y peut rien...

    Ils essaient de se positionner pour récupérer un bout des dépouilles du PCF au fil des ans.

    Ca vaut le coup d’aller sur leur site pour tenter de lire leurs textes, et comprendre ce que voulait dire Trotski à propos du style de Staline : "on a l’impression de mâcher des soies de porc hachées"...

    Que ces gens soutiennent MGB, elle non plus elle n’a pas mérité ça...

    Jacques Roux.

  • militant de la LCR, je ne pouvais me satisfaire de la non réponse du PC et des différents groupes antilibéraux sur la question de l’alliance avec le PS.
    De même, il paraissait prévisible que les collectifs (du fait de leur composition naturelle) donnassent la majorité à MGB.

    Pour autant, en acceptant le vote des membres des collectifs les "antilibéraux" hors partis les ont légitimés et il semble aujourd’hui
    difficile de les remettre en cause au nom d’un double consensus qui donnerait la primauté à un appareil qui ne dit pas son nom, alors même que ces militants vilipendent depuis des mois le fait d’appartenir à une formation politique et donc à un appareil, forcément sectaire et qui travaillerait pour son propre compte.

    à la LCR nous accordons une importance essentielle à un accord avec le PCF et aujourd’hui il paraitrait fou qu’il se désistât au profit de groupuscules indéfinissables, dont on ne connaît pas le programme, qui ne dispose d’aucune force et à qui il faudrait donner tous les moyens, notamment ceux d’aller récolter les signatures, tâche à laquelle nous sommes attelés depuis des semaines.
    s
    Oui, MGB sera candidate, et c’est bien légitime au fond, vis à vis de cette myriade indéfinissable qui donne des leçons à tout le monde
    et qui n’a aucune légitimité politique

    alex

    • Solidarité des apparatchiks et des boutiques...! Et nous, le peuple, dans tout çà ?

    • Ah , moi naif citoyen de gauche que je suis , je pensais vraiment qu ’ à terme nous allions créer un beau parti tout neuf .C ’est pas grave , on fera sans les scories staliniennes et leurs homologues d ’en face , tôt ou tard...

    • Mais faites donc... sinon, il y a le PRG ou le MDC qui sont à vendre !

    • moi je suis communiste et je n’ais pas honte et je ne suis pas stalinien comme tu le prétend
      tu dois étre un bobo combien gagne tu par mois qui est a l’origine des congés payés des 40 heures par semaine écoute si tu es égoiste vote à droite donc tu n’auras plus de probléme de conscience

    • En gros, toute la LCR se réjouit que le PCF parte seul derrière sa candidate en laissant en route les "vilains bobos anticommunistes des comités qui de toute façon n’y comprenaient rien à la Révolution et auraient trahi tôt ou tard".

      Sympa les mecs !!! J’espère qu’elle vous a remercié de l’attention.

      On comprends maintenant pourquoi la Ligue est restée en retrait en refusant d’intégrer les collectifs si MGB était présentée en leur nom. C’était pour donner au PCF toute sa place dans la campagne sans qu’il se fasse phagocyter par des illuminés.

      Mais au deuxième tour, la LCR, ainsi que le PC ils laissent leurs voix à qui ?

      Devinez.

      Ou bien maintiennent-ils une consigne d’abstention.

      Et celle-ci favorise qui ?

      Devinez ???

      Au fait, y a une autre solution : La LCR se range sous la bannière du PCF et Olivier, en tant que plus jeune, cède la première place à MGB. En plus c’est une femme, c’est porteur et révolutionnaire à la fois. Et ça permet de ne pas avoir de pénalités pour sexisme.

      Et ça fait un GRRRAND parti qui fera peut-être 8%. Y aura même pas à changer les en-têtes de lettre des courriers.

      Et si la progression se poursuit à ce rythme, et si d’ici là la France n’est pas devenue le Liban ou le Mali, dans trois mandats et demi elle aura un Président communiste avec 100% des votants...

      Pour gérer les ruines.

      Elémentaire mon cher Watson.

      NB : D’ici que ça arrive ne pas oublier de donner de nouvelles tentes aux SDF du Pont de l’Alma. Ils sont patients, mais je doute que les tentes "Two Second" de Décath’ résistent aussi longtemps.

      GL

    • Dis donc toi le peuple sort dans la rue et fait la révolution !!!!
      y en a qui sont quand même gonflé, pousser le vice jusqu’a appeler son enfant Peuple, c’est fort, comme cela il peut parler en son nom, en plus il pousse l’idiotie jusqu’a utiliser le nounoiement, à la manière de Louis XIV
      Sylvain Roch

  • Bonjour,

    Les remarques sur les "petits partis dont personne n’a entendu parler jusqu’ici" sont tout à fait déplacées :
    – ceux qui, comme moi, les ont cotoyé depuis la campagne contre le TCE en ont "entendu parler" des mois durant, et ils ont pris toute leur pert dans notre collectif.
    – ceux qui, comme moi, ne sont d’aucun parti, mais militants (associatif dans mon cas), ont encore moins de visibilité "instituée" que les "petits" partis. Je dois comprendre que mon engagement depuis le TCE compte pour du beurre ?

    Cependant, il est clair qu’autant je pouvais me prévaloir de mes fronctions associatives pour envoyer à ce titre des contributions sur le TEXTE du TCE à des centaines de membres de nos associations, discuter du SENS des dispositions qui nous étaient proposées, autant militer pour un responsable de parti politique nous sera impossible. Ce sera donc sans moi, sans tous ceux qui étaient dans mon cas, et nous étions nombreux dans la campagne du référendum.

    Autant je peux encore me battre pour un programme, un texte, des propositions, avec un candidat qui ne me classe pas automatiquement aux yeux de mes interlocuteurs derrière un parti, autant ce militantisme s’arrête derrière un chef de parti avéré : les tentatives de débat sur le fond feront place à des justifications de ce soutien, la personne prendra le pas sur l’analyse et les propositions.

    Les votes internes au PC concernent le PC. Si un autre parti avait voté en interne à 95% pour que leur propre responsable soit candidat au rassemblement, cela aurait-il plus compté que les 90% internes au PC ? (la LCR a tiré les conséquences de son vote interne : il présente seul son candidat, à ses risques et périls, mais il l’assume).

    La règle du DOUBLE consensus avait été adoptée par tous : je vois MGB parler comme si c’était celle de la seule majorité qui était en vigueur, ce qui est faux. Le débat sur le vote interne au PC est encore un brouillage de plus.

    Le PC prépare le terrain pour avoir, de toute façon, son candidat, tout en essayant de parler au nom des Collectifs malgré le non respect du double consensus prévu.

    Il ne nous reste plus qu’à poursuivre la vie des Collectifs avec les seuls membres du PC qui choisireront cette voix. Resteront dans les Collectifs ces "dissidents" du PC, comme il y avait dès leur début des "dissidents" des Verts et du PS. Au moins, nous, militants associatifs et personnes individuelles, pourrons encore nous y identifier, et continuer de militer. Derrière un candidat à trouver, Salesse ou Autain, s’ils n’abandonnent pas à leur tour.

    Salutations.