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Privatisations, flexibilité, précarité... préparons une riposte unitaire à la rentrée !
Publie le dimanche 7 août 2005 par Open-Publishing1 commentaire
Les mauvais coups de la droite se suivent et se ressemblent : fascinés par le modèle britannique et le thatchérisme, le gouvernement et sa majorité UMP-UDF entendent poursuivre en France la contre-révolution conservatrice entamée à la fin des années 70 en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
La mondialisation néolibérale est à la fois le prétexte et l’instrument de cette remise en ordre conservatrice.
Abattre les solidarités de classe, détruire les services publics qui par leur existence même sont un défi à la marchandisation du monde, accroître la flexibilité et la précarité en soumettant les salariés à une concurrence violente et inhumaine, voilà l’objectif des libéraux.
Le Contrat Nouvelle Embauche, que le gouvernement De Villepin vient de faire passer en force, est une étape de plus dans la précarisation de nos vies.
Le mouvement syndical doit être plus que jamais conscient de l’offensive qui se joue. Loin de mener des combats d’arrière-garde, les syndicats doivent affronter une véritable contre-révolution conservatrice pensée et construite par les libéraux. Ceux qui s’imaginent, par pragmatisme ou par lâcheté, pouvoir défendre les salariés dans le cadre choisi et défini par les libéraux commettent une erreur gravissime.
C’est unis que les syndicats et l’ensemble du mouvement social doivent combattre l’offensive capitaliste libérale de la droite, et ce, dès la rentrée.
C’est unis que nous devons préparer la grève générale, seul moyen de faire échec à la contre-révolution conservatrice !
Messages
1. > Privatisations, flexibilité, précarité... préparons une riposte unitaire à la rentrée ! , 7 août 2005, 23:45
C’est bien d’y croire.
Moi, aujourd’hui, je suis de plus en plus pessimiste quant à une mobilisation en septembre.
Les syndicats freinent des quatre fers toute initiative d’envergure et du côté des salariés, je ne vois pas ce qui va les motiver de cesser le travail massivement alors que beaucoup d’entre eux viennent tout juste de reprendre.
C’est dans les premiers jours de juin, après le référendum et après les déclarations du PM de gouverner par ordonnances, qu’il aurait fallu descendre dans la rue.
Mais il ne fallait pas faire de vagues, à ce moment-là, pour ne pas compromettre les "chances" de la France aux JO.
D’autre part, la gauche, en reconstruction, n’était pas capable de dégager un(e) candidat(e) capable de rassembler toutes les forces de gauche qui se sont mobilisées contre le TCE.
Elle a donc, avec raison, préféré temporiser afin de ne pas précipiter les événements. Sinon, on en reprenait encore pour cinq ans. Et ça, c’est hors de question !
Alors, je ne vois qu’une possibilité pour l’instant : que chacun rejoigne les collectifs pour faire avancer au plus vite la contre-attaque pour sortir de ce bourbier dans lequel nous nous enfonçons chaque jour davantage.