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Nouveau témoin favorable à Colonna au procès Erignac
Une femme témoin de l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac a assuré jeudi à la cour d’assises de Paris qu’Yvan Colonna n’était pas l’homme qu’elle avait vu tirer en février 1998.
"J’ai eu le temps de le regarder, j’en suis sûre et certaine, ce n’est pas lui. Ce n’est pas M. Colonna que j’ai vu ce soir-là", a dit Marie-Ange Contart, 32 ans, employée au casino d’Ajaccio.
C’est le deuxième témoin à affirmer à la barre de ce procès en appel que le berger de Cargèse n’est pas le tireur.
Mercredi, Joseph Colombani, ami du préfet qui a vu toute la scène du crime, a fait une déclaration similaire.
Six autres témoins oculaires ont produit des certificats médicaux ou autres excuses pour refuser de venir déposer, mais certains pourraient y être forcés après expertise médicale.
Le 6 février 1998, Marie-Ange Contart était assise aux côtés de sa mère qui circulait en voiture sur le cours Napoléon.
L’espace de quelques secondes, elle a vu plus haut, dans l’obscurité de la rue Colonna d’Ornano, à une vingtaine de mètres, un homme tirer à terre sur, apprendra-t-elle plus tard, le préfet de Corse.
Elle a dit avoir vu son visage et l’arme qu’il tenait et avoir croisé fugitivement son regard, ce qui l’a "traumatisée".
"Jamais je ne l’oublierai, on pourra me présenter l’assassin dans dix ans, je le reconnaîtrai", a-t-elle dit.
Comme au premier procès en 2007, la défense d’Yvan Colonna a demandé à l’accusé de se lever dans son box et a prié le témoin de le regarder dans les yeux.
"C’est quand même quelque chose de grave, c’est un assassinat. Si j’avais un doute, ce serait facile de dire que c’est Yvan Colonna et il n’y aurait plus de pressions sur moi. Mais ce n’est pas lui", a-t-elle affirmé.
Marie-Ange Contart pense avoir été suivie depuis qu’on a sollicité son témoignage dans l’enquête et aux trois procès de l’affaire. Elle affirme qu’on s’est introduit trois fois dans son domicile, sans rien voler. Elle estime aussi que son téléphone a été placé sur écoutes.
Elle s’est plainte des pressions exercées selon elle par la police et la justice pour qu’elle précise ou complète son témoignage. "Je dis ce que j’ai vu, je ne peux pas dire ce que les gens ont envie d’entendre", a-t-elle déclaré.
http://www.humanite.fr/Nouveau-temo...

Messages
1. Procès Colonna, 27 février 2009, 12:11
Personne ne parle de la témoin qui a vu le visage du tueur, qui n’est pas Colonna. Tout le monde aimerait savoir !
De plus, les 2 possibles coupables que l’ancien conseiller-commissaire de police venait de révéler parce que lui pesant trop sur la conscience, et que le juge ne voulait pas entendre, (pourquoi ? étrange !) sont écartés de l’affaire, et pourtant ils sont connus de la police pour avoir eu chez eux des vestes de gendarmes, etc...
Alors : Colonna, une affaire d’état ? Une de plus ?
1. Procès Colonna, 27 février 2009, 18:38, par marc
liberta per yvan colonna
Procès d’Yvan Colonna : Marie-Ange Contard confirme
(Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Procès en appel d’Yvan Colonna. Après José Colombani, ami intime de Claude Erignac, qui mercredi avait indiqué ne pas reconnaître Yvan Colonna, comme étant l’assassin du préfet, hier (jeudi), c’est un autre témoin oculaire qui est venu défendre cette thèse. Marie-Ange Contard, 32 ans, qui se trouvait dans une voiture assise aux côtés de sa mère à une vingtaine de mètres des lieux du drame. Elle a dit avoir vu le visage du tireur et l’arme. Elle a affirmé également avoir croisé son regard. « J’ai eu le temps de le regarder, j’en suis sûre et certaine, ce n’est pas lui. Ce n’est pas Mr Colonna que j’ai vu ce soir-là », a affirmé Marie-Ange Contart. « Jamais je ne l’oublierai, on pourra me présenter l’assassin dans dix ans, je le reconnaîtrai », a-t-elle dit. Marie-Ange Contart, comme lors du premier procès, a fait part de pressions. Elle pense avoir été suivie, et indique que l’on a pénétré dans son appartement à son insu à plusieurs reprises sans rien voler. « Mon téléphone portable est également sur écoute » a-t-elle indiqué à la cour. Elle s’est plainte de pressions exercées par la police et la justice pour qu’elle précise ou complète son témoignage. « Je dis ce que j’ai vu, je ne peux pas dire ce que les gens ont envie d’entendre », a-t-elle déclaré en conclusion. Pour Christine Colonna, si les témoignages n’ont pas varié depuis le premier procès, le fait que les médias leur donnent un plus fort écho est important.
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : Alta Frequenza, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
2. Procès Colonna, 27 février 2009, 18:47, par el diablo
Il faut rester très prudent dans cette affaire mais il y a tout de même des témoignages troublants. Colonna coupable ou pas coupable, je n’en sais rien mais dans ce dossier comme dans les autres : LE DOUTE DOIT PROFITER A L’ACCUSE et s’il y a doute il doit y avoir ACQUITTEMENT. Et puis, comme on dit : il vaut mieux un coupable en liberté qu’un innocent en prison.
1. Procès Colonna, 28 février 2009, 02:13
Lors d’une émission sur Colonna, je me souviens que cette jeune témoin avait déjà confirmé ses dires. C’est incroyable que la justice ne veuille pas en tenir compte.
De quoi a-t-on peur ? pourquoi une vraie reconstitution sur le terrain n’est-elle pas effectuée, comme le demande les avocats de Colonna ?
Et en plus si cette témoin fait l’objet d’intimidations, d’écoutes téléphoniques c’est bien la preuve que l’Etat, enfin la police a quelque chose à voir avec cet assassinat d’un préfet de la république ?
Sa veuve devrait creuser davantage de ce côté-là ?
pourquoi un tel acharnement contre Colonna ? Pourquoi lui et pas un autre ?
Pourquoi les 2 suspects dont les noms donnés par le témoin commisaire ne sont pas pris au sérieux, sachant qu’il a été trouvé chez eux des tenues de gendarme volés et qu’en plus ils sont connus des services de police ? C’est troublant ?
Qui a commandité ce crime odieux et pour quelle raison ?
2. Procès Colonna, 28 février 2009, 21:18
C’est l’État qui a commandité ce crime !
D’ailleurs, dès le lendemain ou presque, le groupe Corsica Viva le dénonçait.
3. Procès Colonna, 28 février 2009, 12:06, par momo11
Troublant,ces faits.Est ce un procès politique ,ou la présomption d’innocence ne pourrait remplir son role du fait des affirmation hatives du nabot,ministre de l’interieur ?momo11
1. Procès Colonna, 28 février 2009, 14:57
C’est incroyable que Colonna ne soit pas relâché, alors qu’il y a des témoins oculaires qui ont vu le véritable assassin.
C’est étrange l’assassin qui tire ventre à terre sur sa victime ! Ca me fait penser à l’entrainement des commandos !
Et puis autre fait troublant que personne ne relève, c’est l’attitude de l’assassin qui ne cherche même pas à éliminer les témoins oculaires gênants qui sont à portée de main. C’est bien un meurtre commandité.
Maintenant, vu tous les moyens que possède la police et les progrès qu’elle fait ces derniers temps pour arrêter des suspects dans d’autres affaires criminelles, il ne devrait plus y avoir d’obstacles pour découvrir très vite qui est le commanditaire de cet assassinat et pourquoi ? Si ça traîne c’est qu’il y a un os, et de taille.
2. Procès Colonna, 28 février 2009, 19:00, par RG
Tous les policiers bien iformés savent que la mort du préfet est due au véto qu’il avait mis sur un vaste projet immobilier en corse du sud. Et comme il y a des intêrets communs entre politiques autonomistes et maffieux il fallait un faire valoir pour s’en tirer les cuisses propres, ce fut Y. Colonna