Accueil > Procès des camarades italiens - Milan 27/03/08

Procès des camarades italiens - Milan 27/03/08

Publie le dimanche 30 mars 2008 par Open-Publishing

Arrêtes suite à l’action contre-révolutionnaire Tramonto le 12 02 2007 en Italie, voici la première déclaration au procès des militants pour la constitution du Parti Communiste politico-militaire (PC p-m).

* * * * * * * * * * *

Révolution ou contre-révolution, aux communistes, aux avant-gardes ouvrières, aux prolétaires qui luttent, aux femmes opprimées et rebelles.

Avec le procès des communistes arrêté(e)s le 12 février 2007, deux classes s’affrontent une nouvelle fois dans les tribunaux bourgeois : bourgeoisie et prolétariat. L’une, la bourgeoisie, qui détient le pouvoir, accuse l’autre, le prolétariat qui, en la personne de quelques militant(e)s communistes, cherche à construire sa propre autonomie politique de classe, c’est-à-dire révolutionnaire.

L’objectif est toujours le même : agir dans le sens de la survie du capitalisme malgré ses crises, sa barbarie, pour qu’il continuer à accumuler richesses et privilèges pour une petite minorité, sur le dos et sur la vie de la majorité.

Pour cela, là où la tromperie de leur fausse démocratie ne suffit pas, la répression et la justice bourgeoises surgissent.

L’attaque répressive montre le vrai visage du révisionnisme (1) qui, pour servir les patrons, s’est fait Etat et trouve son expression actuelle dans l’axe D’Alema-Napolitano-Bertinoti (2), principal appui de la politique anti-prolétarienne du gouvernement Prodi. Il détient dans une partie de la magistrature un de ses principaux centres de pouvoir. Le Parquet de Milan en est la meilleure représentation.

C’est un procès politique ! Un procès où le ministère public et les inculpé(e)s sont des sujets politiques. Le principal délit débattu – « association subversive » est politique. Et les objectifs de toutes les parties sont politiques. L’objectif principal poursuivi par la bourgeoisie impérialiste est de nier la légitimité de la lutte révolutionnaire du prolétariat, en la réduisant à une série d’épisodes criminels. Donner de la légitimité à la répression et terroriser les secteurs prolétariens sensibles aux instances révolutionnaires. Contenir, s’opposer à la tendance à l’autonomie politique de la classe. Cela sur le plan stratégique. Sur le plan tactique, l’enquête d’abord, et le procès ensuite, visent à renforcer un fragile gouvernement de "centre-gauche", expression de l’actuel équilibre interne des intérêts de la bourgeoisie impérialiste italienne.

La poursuite de ces objectifs est aujourd’hui une nécessite vitale pour nos patrons. Leur classe se retrouve, en fait, toujours plus dans la condition du pot de terre au milieu de pots de fer, dans les affrontements que détermine la crise générale du mode de production capitaliste. La stratégique de la "guerre infinie", impulsée par l’impérialisme USA, a ouvert une nouvelle phase de déstabilisation globale et relancé la lutte pour un nouveau partage du monde entre les puissances impérialistes. Cela se fait, pour le moment, principalement aux frais des nations opprimées du Tricontinent (Asie, Afrique, Amérique latine), en commençant par les peuples dont les régimes ont cherché un développement autocentré, libéré de la tutelle et du rapport semi-colonial imposé par les impérialistes. C’est une inclination qui se présente déjà comme troisième guerre mondiale tendancielle.

La bourgeoisie impérialiste italienne est en première ligne de ce système de guerre, comme on le voit clairement avec les soit disantes "missions humanitaires" en Irak, en Afghanistan et également au Liban. C’est un chemin de destruction et de mort, gros de contradictions qui s’aiguisent jusqu’au sein des formations sociales impérialistes. Une voie qui rend plus évident, aux yeux des larges masses, la crise du système, en rendant plus urgent son dépassement.

Par la crise du système, nous n’entendons pas seulement la crise économique, dans le sens courant du terme. Nous entendons le phénomène complexe, économique-social-politique, issus des lois propres du fonctionnement du mode de production capitaliste (comme la "loi de la plus-value", c’est-à-dire la loi de l’exploitation du travail et qui est "par hasard" occultée par la "science économique officielle", à savoir à l’idéologie dominante).

Nous parlons de la "crise par surproduction de capital" qui, à l’échelle mondiale, est chronique : il y a trop de capitaux qui cherchent profits, les occasions d’investissements ne suffisent pas, la concurrence est toujours plus féroce et dégénère souvent en affrontement armé. Cette surproduction de capital détermine ce phénomène fou et criminel par lequel "on est mal parce que l’on produit trop !" La surcapacité productive, n’étant pas utilisée dans une organisation économique finalisée socialement, amène aux restructurations incessantes et à la misère pour le prolétariat. Et c’est encore elle la cause la plus profonde des guerres impérialistes : pas seulement à cause de l’agressivité concurrentielle qu’elle déchaîne, mais aussi parce qu’il n’y a, à terme, pas d’autres solutions que la destruction d’excédents pour ce mode de production démentiel. C’est l’histoire des USA en Europe et en Asie après ’45, et c’est l’histoire actuelle avec l’Irak, l’Afghanistan, etc.

Le capitalisme ne sort pas de ce genre de crise – générale et historique – par des moyens économiques ordinaires. En fait, il n’arrive pas à en sortir malgré trente années d’attaques répétées contre les acquis de la classe ouvrière et du prolétariat : augmentation de l’exploitation, recul des conditions de vie et de travail. Malgré les sauts technologiques et la liquidation des régimes révisionnistes qui avaient pris le pouvoir dans les pays socialistes et ouvert la voie à la restauration capitaliste. (…)

Même si les travailleurs sont devenus la marchandise la moins chère, cela ne suffit pas. Le capitalisme en crise est un fauve déchaîné, et la crise se représente toujours plus aiguë à chaque courbe de la spirale, comme dans l’actuel cas de la crise financière autour des crédits immobiliers. L’élément neuf, dans ce cas, est l’incapacité de l’impérialisme dominant à décharger la crise sur les formations sociales dépendantes, comme cela avait été le cas dans le passé avec les crises financières induites au Mexique, dans le sud-est asiatique, en Russie ou encore en Argentine, …

Cette incapacité témoigne de la gravité de la crise et donne une nouvelle impulsion à la "politique de la canonnière" ; moins à cause du caractère subjectivement criminel de la bourgeoisie impérialiste qu’en raison du fait que pour ce système : la guerre est l’unique moyen dont les impérialistes disposent pour établir de nouveaux rapports de force, se disputer et se répartir les sphères d’influence et les superprofits dérivant de la domination coloniale et semi coloniale.

La vraie limite à la barbarie qui caractérise cette époque historique de putréfaction des formations sociales impérialistes est encore la Révolution prolétarienne : « Soit la Révolution empêche la guerre, soit la guerre déchaîne la Révolution. » (Mao Tsé-toung).
Cette donnée est intégrée dans l’essence même des Etats impérialistes qui, depuis la Révolution d’Octobre, se sont structurés comme "Etat de la contre-révolution préventive"(3). Une structuration qui recourt aussi à la cooptation, par vagues successives, des différentes couches politiques révisionnistes (post-communistes, post-extraparlementaires, repentis et dissociés de tout genre). Ces cancers opportunistes, alimentés par la bourgeoisie au sein de la classe, assument le postulat idéologique suivant lequel l’époque impérialiste serait « la fin de l’histoire », et qu’il n’y aurait pas d’alternative à l’impérialisme. Ils s’affairent à l’ambitieuse tâche qui leur a été confiée de mystifier la réalité de l’histoire qui procède par contradictions et luttes de classes, et qui ne pourra "aboutir" que dans la société sans classe. L’autre tâche qui leur incombe en découle : leurrer les masses sur l’utilité de la participation aux institutions bourgeoises et aux formations gouvernementales qui ne peuvent qu’être de caractère capitaliste-impérialiste.

Ces traîtres à la classe ouvrière répètent comme des perroquets le discours de leurs patrons sur le "dieu-marché", sur la mondialisation du capital qui apporteraient la paix et le progrès aux peuples. Ils essaient maladroitement de mystifier les luttes féroces entre groupes impérialistes et leur réel contenu, à savoir la nouvelle répartition du monde. Ils divaguent sur une prétendue "communauté internationale", tout en se rangeant derrière les pires entreprises anti-prolétariennes et néocolonialistes. Ainsi la mystification des "missions de paix" et des "guerres humanitaires".

Mais le développement même des contradictions les démasque, comme cela a été le cas pour le gouvernement Prodi. Là, les "pacifistes" siégeaient avec les fauteurs de guerre, votaient les crédits de guerre et participaient aux manifestations contre la guerre… Ils approuvaient la construction de bases stratégiques de l’impérialisme USA ou des investissements purement capitalistes comme le TGV Lyon-Turin, et voulaient encore s’infiltrer dans les luttes contre cela.

Il en va de même pour les lois de régression sociale (notamment celle sur le Code du Travail) et de précarisation. Cette véritable schizophrénie a comme unique explication l’absence de perspective impérialiste, et donc la nécessité de développer un travail de division, récupération, démoralisation à partir de l’intérieur des mouvements de masse. Le travail de sape, de "désillusion" des "ex-révisionnistes" et de leur bagage d’imbécillités idéologiques tel que le "pacifisme" doivent compenser cette absence de perspective.

En étroite relation dialectique avec cette activité de démolition par l’intérieur des dynamiques de masses, il y a l’attaque répressive contre l’instance révolutionnaire. En effet, la mystification ne peut tenir que tant que personne ne dise, par la théorie et par la pratique conséquente, que « le Roi est nu », c’est-à-dire que le capitalisme est enfermé dans ses propres lois et contradictions, et que pour cela il enfonce la société dans un abîme de misère, de violence et de guerre, mais qu’il est aussi gros de la Révolution prolétarienne, et qu’elle seule peut l’affronter et le vaincre.

La même faiblesse les pousse à pousser à fond cette attaque, en mobilisant toutes leurs ressources idéologiques, politiques, militaires, judiciaires. Tout cela pour empêcher, pour prévenir la constitution du prolétariat en force idéologico-politico-militaire indépendante. L’action de contre-révolution qui a produit ce procès répond essentiellement à cette exigence. Tout comme le procès médiatique organisé après le blitz du 12 février 2007 répond à l’exigence de disqualifier la possibilité de révolution prolétarienne, en qualifiant de « provocateurs infiltrés » les réelles avant-gardes de la classe ouvrière en lutte.

Nous ne sommes pas là pour nous déclarer coupables ou innocents. Ce sont des catégories qui vous appartiennent. Nous pouvons seulement déclarer que notre justice n’est pas votre justice. La vôtre est celle qui assure l’impunité aux capitalistes massacreurs d’ouvrier(e)s, comme chez ETERNIT (3.000 ouvrier(e)s tués, et il ne s’agit que des cas avérés !), dans la pétrochimie, dans les flammes des aciéries, sur les chantiers navals ou dans le bâtiment. Celle qui assure l’impunité aux responsables étatiques de la « stratégie de la tension », aux violences policières et répressives, celle qui est la base légale du vol capitaliste systématique du travail ouvrier et social.

Notre justice considère la fin de l’exploitation et l’égalité économique et sociale ; l’élimination définitive de la logique du profit et de ses conséquences comme les guerres de prédation et la destruction de l’environnement ; la fin de l’oppression impérialiste et la solidarité entre les peuples ; la dictature du prolétariat comme seul forme institutionnelle
capable d’assurer la construction du socialisme et de résoudre les problèmes de la résistance des exploiteurs et de la résurgence de germes capitalistes.
L’unique solution juridique que l’Etat admet est l’abjuration de l’antagonisme de classe. C’est là le point le plus haut de l’hypocrisie de la justice bourgeoise, puisque ce procès et sa sentence sont clairement des actes de guerre de classe.

La Révolution prolétarienne ne se met pas en procès !
Elle est un processus historique, l‘unique voie possible pour l’émancipation de l’humanité de l’exploitation féroce et des guerres dévastatrices auxquelles la putréfaction de l’époque impérialiste du capitalisme la condamne.

La voie démocratique pour la transformation sociale n’a jamais existé ; les classes qui détiennent le pouvoir ne le cèdent jamais démocratiquement, mais toujours suite à des luttes révolutionnaires. Il revient à nous, communistes, la tâche d’indiquer et de tracer aujourd’hui cette voie, la voie de la Révolution prolétarienne. Nous ne pouvons le faire qu’en construisant le Parti Communiste de la classe ouvrière, qui seul peut diriger la lutte pour le pouvoir, en développant sa politique révolutionnaire.

Nous ne faisons pas de promesses aux prolétaires, nous ne leur disons pas : « on vous donnera… », mais : « voilà la voie : le combat ! La liberté et le bonheur se conquièrent par la lutte et dans la lutte, dans un long processus révolutionnaire. »

Les limites et les erreurs du passé, les précédentes tentatives révolutionnaires, ne sont pas une raison pour les rejeter (comme la bourgeoisie le voudrait, quand elle hurle en permanence à la mort du communisme). Les limites, les erreurs, les contradictions sont la ligne-frontière à partir de laquelle il nous faut repartir ; elles sont à résoudre dans de nouvelles tentatives, en prenant appui sur les grands acquis réalisés. Ainsi la pratique et la théorie de la Guerre Populaire Prolongée, qui a permis tant de succès le siècle dernier. Une politique révolutionnaire ne peut se faire que dans l’unité du politico-militaire, dans un Parti qui sait réunir les meilleures forces de la classe ouvrière et du prolétariat, et conjuguer les revendications particulières, économiques et sociales, à la nécessité du renversement du système capitaliste, dans une correcte dialectique Parti/masses.

Pour cela, il faut affronter les différents niveaux de lutte, dans le sens du développement de l’autonomie politique de classe : impulser le renforcement de véritables organismes de masse à l’intérieur des luttes, et construire le Parti Communiste Politico-Militaire pour diriger la lutte pour le pouvoir.

Ce qui signifie, naturellement, couper le cordon ombilical opportuniste avec le jeu politique institutionnel, en développant les luttes dans le sens de l’accumulation des forces, dans une stratégie précise de lutte révolutionnaire : la stratégie de la Guerre Populaire Prolongée, valable universellement pour les classes et peuples opprimés à l’époque impérialiste.

La seule justice est prolétarienne

Construire le Parti Communiste de la classe ouvrière dans l’unité » du politico-militaire

Utiliser la défense pour organiser l’attaque

Construire le Front populaire contre la guerre impérialiste

Mort à l’impérialisme – Liberté aux peuples

Les militants pour la constitution du Parti Communiste Politico-Militaire

1 Révisionnisme : Cf. notice en fin de texte.

2 Figures de proue de l’ancien parti révisionniste (PCI), aujourd’hui plus justement désignables comme "ex-révisionnistes", agents organiques du capitalisme et de l’impérialisme. Respectivement : ministre des affaires étrangères et vice-président du Conseil des ministres, président de la République, président du Parlement.

3 Etat de la contre-révolution préventive : Cf. notice en fin de texte

Notices

Révisionnisme : On indique par ce terme la révision, dans le sens négatif, du patrimoine théorique et pratique du mouvement communiste international. Cela consiste dans la révision des principes fondamentaux du marxisme. A la révolution armée comme passage obligé de la transformation sociale, il substitue la « voie pacifique et parlementaire au socialisme », à la théorie de l’Etat, machine de classe pour l’oppression de classe, il substitue l’imposture de « l’Etat de tous les citoyens, au service des citoyens ». A ces mensonges, à ces trahisons dans le domaine politico-idéologique, correspond l’abandon des objectifs ultimes du Communisme : abolition du capital et du travail salarié, extinction des classes, des lois marchandes, de la propriété privée, et finalement de l’Etat. A ces objectifs programmatiques, le révisionnisme substitue le compromis avec le système capitaliste. Se rabaissant toujours davantage jusqu’à fusionner avec le système (comme le démontre la dégoûtante dérive de l’ex-PCI).

Cette déviation s’affirma aux débuts de 1900 et amena la social-démocratie européenne à justifier et à participer à la grande guerre impérialiste, en détruisant ainsi la Deuxième Internationale. Elle s’affirma à nouveau avec Khrouchtchev et le 20e Congrès du Parti Communiste d’Union Soviétique (1956), ouvrant la voie à la restauration du capitalisme, et faisant dégénérer une grande partie du mouvement communiste international (comme le PCI, justement). Ce furent principalement Mao et la Révolution culturelle en Chine qui construisirent la reprise du mouvement communiste international. La défaite du socialisme doit être attribuée à cette déviation et à l’incapacité des communistes à l’affronter, ainsi qu’aux retards du prolétariat des pays impérialistes à exprimer sa propre expression politique, distincte des intérêts de la bourgeoisie. La lutte au révisionnisme et au réformisme (son appendice pratique) est donc la condition essentielle pour la reprise du mouvement révolutionnaire.

Contre-révolution préventive : on désigne par cette catégorie l’essence à laquelle est arrivé l’Etat de l’époque impérialiste. Dès sa naissance, le capitalisme a utilisé l’Etat comme superstructure finalisé pour la soumission de la classe laborieuse et prolétarienne, pour assurer la propriété privée des moyens de production. Avec l’avènement de l’impérialisme, mais aussi les révolutions prolétariennes victorieuses dans de nombreux pays, l’Etat s’est développé essentiellement comme fonction contre-révolutionnaire. En utilisant le réformisme et le fascisme comme deux faces d’une même médaille pour dévoyer et réprimer le prolétariat dans son cheminement vers l’émancipation, pour étouffer préventivement le soulèvement révolutionnaire.

Plus d’infos :

 Solidarité-Liberté http://www.solidarite-liberte.info/ http://www.solidarite-liberte.info/Italie/italie.htm

 Commission pour un SRI http://rhi-sri.org/

Déclaration de la délégation pour un SRI :

 Section belge (SRI/APAPC) http://www.secoursrouge.org/

Solidarité avec les révolutionnaires italiens arrêtés le 12 février 07

Ce jeudi 27 mars, un délégué de notre Secours Rouge/APAPC a participé à la délégation internationale pour un SRI qui s’est rendue à Milan pour la première audience des militants arrètés en Italie le 12 février 2007, et notamment les militants du Parti Communiste Politico-Militaire. Le même jour, à Lille, une délégation de notre Secours Rouge/APAPC a participé au rassemblement organisé à Lille par le comité "Libérez-les" devant le consulat d’Italie en solidarité avec ces mêmes militants arrètés le 12 février 2007, et notamment les militants du Parti Communiste Politico-Militaire.

Le Secours Rouge organisera à Bruxelles au Dolle Mol, le samedi 19 avril 2008 à 19H une soirée d’information sur les militants arrêtés le 12 février. Des camarades italiens viendront nous parler de la situation des luttes et de la répression dans leur pays. Cette soirée aura lieu avec la présence solidaire d’Inge Viet, ancienne militante du "mouvement du 2 juin" et de la Rote Armee Fraktion.