Accueil > Procès des étudiants de Nanterre
La Cour d’appel de Versailles rendra son verdict concernant Sébastien Schifres, lundi 19 septembre.
Sébastien avait été condamné l’annnée dernière à quatre mois de prison ferme pour avoir participé à une manif antisécuritaire sur la fac de Nanterre. Il avait été accusé à la fois d’avoir participé à la destruction d’un mur de cloisonnement et d’avoir frappé des vigiles de l’université. Sébastien était resté trois semaines en détention préventive. Il a été rejugé au mois de juin : la procureure a demandé la confirmation de la peine prononcée en première instance.
Rendez-vous lundi à 14H00 à la 7e Chambre de la Cour d’appel de Versailles (5 rue Carnot) pour l’énoncé du verdict.
[Pour trouver la rue Carnot : si vous descendez à la gare de Versailles - Rive Gauche
(RER C), prendre à droite en sortant de la gare. La rue Carnot est la troisième
rue à gauche. Si vous descendez à la gare de Versailles - Rive Droite, prendre
à gauche en sortant de la gare. La rue Carnot est alors la septième rue sur la
droite. Pour les automobilistes, prendre l’avenue de Paris jusqu’au château de
Versailles, tourner à droite et prendre la rue Hoche jusqu’à la rue Carnot.]
http://trashfac.freeservers.com
mailto:trashfac@indian-magic.net
Plus d’informations à propos de la lutte à Nanterre sur
http://enrages-nanterre.freeservers.com
Ci-dessous le tract diffusé au mois de juin.
LUNDI 27 JUIN AU PALAIS DE JUSTICE DE VERSAILLES
PROCES EN APPEL DE SEBASTIEN, ETUDIANT INCARCERE AU MOIS DE NOVEMBRE pour avoir participé à une manif antisécuritaire sur la fac de Nanterre.
Après trois semaines de prison, Sébastien a finalement été libéré le 30 novembre grâce à la mobilisation de nombreux étudiants de la région parisienne et de villes de province. Le 30 novembre 2004, Sébastien a été condamné à quatre mois de prison ferme et 3000 euros de dommages et intérêts pour "violence en réunion et détérioration d’un monument d’utilité publique" (plus 300 euros d’amende pour avoir refusé de donner ses empreintes génétiques). Sébastien a été condamné essentiellement en raison de ses antécédents judiciaires et sur la base des accusations des vigiles de l’université qui avaient déjà un contentieux avec lui en raison de sa participation ces dernières années aux différentes luttes des étudiants de Nanterre.
Le 2 novembre 2004, une manifestation antisécuritaire avait été organisée sur la fac de Nanterre. Depuis plusieurs années, les étudiants luttent contre la vidéosurveillance, le cloisonnement des bâtiments, et la présence de vigiles et de policiers sur le campus (Contrat Local de Sécurité). Ce jour-là, les vigiles de Nanterre ont procédé à un tabassage en règle des manifestants, avec mousquetons et bombes lacrymogènes à l’appui. But de l’opération : empêcher les manifestants de redétruire l’un des murs de cloisonnement (construit pour mieux contrôler les allers et venues et empêcher justement les rassemblements). La répression ne s’est pas arrêtée là : les vigiles et l’université ont porté plainte contre Sébastien, la police a procédé à deux perquisitions dans les jours qui ont suivi (au domicile de Sébastien et chez celui de ses parents), et Sébastien a finalement été emprisonné après s’être présenté de lui-même au commissariat.