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Procès des marins du Pascal Paoli (suite)

Publie le samedi 21 novembre 2009 par Open-Publishing
1 commentaire

Détournement du Pascal-Paoli : 2 ans avec sursis requis contre deux marins. Suite de l’article : http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

Des peines allant jusqu’à deux ans de prison avec sursis ont été requises, vendredi, à l’encontre des quatre marins corses jugés devant le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir participé au détournement du navire Pascal-Paoli en septembre 2005 à Marseille.

Des peines allant jusqu’à deux ans de prison avec sursis ont été requises, vendredi, à l’encontre des quatre marins corses jugés devant le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir participé au détournement du navire Pascal-Paoli en septembre 2005 à Marseille.

http://www.france24.com/fr/20091120...

Messages

  • des peines de prison avec sursis ? on croit rêver, on se pince !

    la seule justice acceptable est la relaxe

    Dès qu’un ouvrier lève la tête, la justice de classe lui rabat

    Mais on peut être voleur, impunément, avec l’aide de l’Etat au service des patrons, et avec l’argent des ouvriers

    « Butler, c’est mieux que l’Euromillions ! »

    Ulcérés par l’annonce de la privatisation de la SNCM, Alain Mosconi, ses deux frères Jean-Marc et Patrick, et Félix Dagregorio, tous membres du STC, second syndicat de la SNCM après la CGT, s’étaient emparés le 27 septembre 2005 du cargo-mixte à quai avec une quarantaine de militants sur le port de Marseille pour le « mettre à l’abri » à Bastia avant que le GIGN n’y mette fin.
    C’est une « histoire de dupes », celle de la captation de la SNCM par un fonds de pension américain que le leader nationaliste développe au président Turbeaux. « Un beau matin, on nous annonce la pénétration à 100% de Butler Capital. On réalise qu’on a organisé dans notre dos la vente pour 35 millions d’euros au petit copain de service d’une entité de 500 millions d’euros ! S’il y a eu détournement, c’est celui de l’argent public. C’est un braquage organisé par les tenants du pouvoir et de l’argent roi », tonne le militant qui poursuit une démonstration résolument politique : « Monsieur Butler met 13 millions sur la table et il part trois ans après avec 75 millions en revendant ce qui était qualifié de "poubelle flottante" ! S’enrichir sur le dos des travailleurs en supprimant 100 emplois, c’est mieux que l’Euromillions ! », s’exclame la voix insulaire.

    « C’est l’affaire Spaggiari sans les égouts »

    Même Bernard Marty, l’ex-secrétaire CGT - majoritaire - du comité d’entreprise, venu comme témoin, acquiesce : « Il n’y a rien de criminel dans cette affaire qui vient d’une manœuvre politico-financière. La vente de la SCNM, c’est l’affaire Spaggiari sans les égouts et au vu et au su de tout le monde. Les vrais coupables ne sont pas là », accuse-t-il.
    Et si ce n’était qu’une quarantaine de marins piégés depuis une semaine par une grève déclenchée à Marseille par la CGT et pressés de rentrer chez eux pour manger, pique au vif le président Turbeaux. « L’action que nous avons menée était hautement syndicale. Nous voulions montrer que nous étions en capacité de gérer notre outil de travail et de restaurer la continuité territoriale sans Butler. Ce sont de pauvres mecs ceux qui pensent que ce sont 40 voleurs qui ont fait ça pour un sandwich ou un pan bagnat ! », gronde Mosconi, plus tribun que jamais.
    Réquisitoire et plaidoiries aujourd’hui.

    http://www.lamarseillaise.fr/justice-faits-divers/les-mutins-du-paoli-assument-leur-action.html