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Procès en diffamation de SFR : “Les gens meurent sous les antennes,”
Publie le mercredi 20 septembre 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Procès en diffamation de SFR contre Annie Lobé
Déclenché par une plainte de la société SFR contre la journaliste d’investigation Annie Lobé qui avait écrit : “Les gens meurent sous les antennes,” un procès en diffamation s’ouvrira le 22 septembre à 13h30 devant la 17e Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris. Ce procès s’inscrit dans la série des scandales sanitaires à rebondissement que connaît actuellement la téléphonie mobile. Pour la première fois viendront s’exprimer à la barre, en plus des experts et responsables d’organisations, des riverains d’antennes relais de téléphonie mobile qui vont témoigner sur des cas de cancers et de décès survenus à proximité d’antennes. La liste des exemples présentés n’est pas exhaustive. (Dossier mortalité en construction : http://www.next-up.org/pages/nouvel...)
A Saint-Cyr-L’Ecole dans les Yvelines, deux enfants qui fréquentaient un groupe scolaire sur le toit duquel des antennes avaient été implantées depuis 1992, sont décédés en 1996 et 1998 d’un gliome du tronc cérébral. Cette forme rarissime de cancer du cerveau touche 6 enfants par an en France, mais dans le voisinage de ces antennes à Saint-Cyr-L’Ecole, elle a emporté deux enfants, à deux ans d’intervalle.
Une enquête sanitaire réalisée par les parents d’élèves a mis à jour 14 cas de pathologies lourdes chez d’autres enfants ou chez des adultes résidant dans la ville ou travaillant dans l’école, dont deux décès d’adultes de moins de 65 ans. Mais l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), qui a réalisé une enquête sanitaire officielle, a estimé “qu’il n’était pas justifié d’étudier une association entre des antennes de téléphonie mobile et l’apparition de pathologies.” Il a conclu que le décès des enfants “peut être simplement dû au « hasard ».” (voir dossier : http://www.next-up.org/pages/nouvel...). Ces antennes ont été démontées en 2003, mais aujourd’hui les opérateurs veulent de nouveau installer deux sites d’antennes relais à 293 m de cette école, sur un terrain situé sur la commune de Versailles appartenant à la DDE.
A Saint-Pol-de-Léon en Bretagne, où des antennes relais sont implantées depuis 1993 sur un château d’eau, 30 personnes sont décédées en dix ans dans un rayon de 200 mètres et 17 personnes sont actuellement atteintes de cancer.
A Crest, dans la Drôme, une importante surmortalité a été constatée dans une zone d’environ 300 mètres autour des antennes relais installées le 12 avril 2005 par l’opérateur Orange en plein centre urbain, sur le toit d’un central téléphonique.
L’association ASL qui a constaté cette surmortalité par rapport aux statistiques des taux de mortalité de l’INSEE et aux antériorités sur zone se bat depuis plus d’un an pour obtenir soit par l’InVS (DDASS) soit par l’OMS la création d’une étude (cluster) de mortalité sur zone. Au cours d’une réunion officielle, le représentant d’Orange France SA, directeur régional des négociations de France Telecom, a déclaré face à un auditoire médusé : “Regardez, nous avons fait au mieux, bien sûr, il y aura des sacrifiés comme cette maison isolée.” Présent à cette réunion, l’occupant “sacrifié” de cette maison viendra témoigner au procès. (voir dossier : http://www.next-up.org/pages/nouvel...).
L’OMS qui a lancé depuis plusieurs années une grande étude des effets sanitaires sur l’humain des irradiations par les champs électromagnétiques, notamment ceux des radio-fréquences (RF), a abordé le problème des cancers et de la surmortalité des riverains des antennes relais lors de sa dernière réunion annuelle qui a eu lieu à Melbourne (Australie). Dans une grande tension, l’ensemble des scientifiques présents a souhaité que des clusters aient lieu, notamment concernant les villes de Crest en France et de Séville en Espagne. Néanmoins sous l’impulsion de M. Repacholi, coordinateur général du programme d’études des CEM, l’OMS a répondu par la négative. (le compte rendu de la réunion : http://next-up.org/pdf/Rapport_Camp...). Depuis le 10 juillet 2006, M. Repacholi ne fait plus partie de l’OMS.
A Chabeuil, toujours dans la Drôme, le 31 mai 2006, peu après 10h00, plus d’une cinquantaine des 760 élèves du collège Marc Seignobos a subi des malaises et des évanouissements, dont 17 ont été hospitalisés. Après le déclenchement du plan rouge, les médecins urgentistes, avec l’appui du Samu et de 85 pompiers présents sur les lieux, ne s’expliquent pas cet incident sanitaire majeur. Les analyses de l’air et de l’eau, ainsi que les analyses de sang et d’urine se sont révélées négatives.
Dans un communiqué officiel du 1er juin 2006, la DDASS stipulait : “L’enquête exploratoire auprès des 4 premiers cas n’a pas permis de retenir une cause particulière. [Les autres cas] après examen clinique, ont été considérés comme très probablement d’origine psychologique (...).” (voir dossier : http://www.next-up.org/divers/image...).
VASEM : Une enquête indépendante réalisée sur place a constaté que le collège était en cours de “bunkerisation” au moyen de grilles métalliques pour lutter contre le vandalisme et que le collège était exactement situé dans l’axe principal du faisceau, non pas d’une, mais de deux antennes relais, pour lesquelles les autorisations techniques et sanitaires n’ont toujours pas encore été communiquées par les autorités. De plus, l’enquête épidémiologique préparatoire sur un échantillon aléatoire de victimes a révélé qu’elles sont toutes domiciliées à proximité d’une ligne à Très Haute Tension (THT) de 400 000 volts ou d’un poste de transformation électrique moyenne/basse tension. “Ces collégiens, exposés à domicile aux basses fréquences de l’électricité, ont développé à leur insu une électro-hypersensibilité (EHS) latente qui s’est révélée le jour où leur collège a été transformé en ‘cage de Faraday inversée’ par une conjonction d’éléments.” La conjonction des basses fréquences (5 !
0 hertz) et des micro-ondes de la téléphonie mobile ont généré un nouveau phénomène appelé VASEM (VAriations Spatiales ElectroMagnétiques). (voir dossier : http://next-up.org/divers/images_x4...). Le rapport préliminaire de Next-up organisation sur cet événement est achevé, mais sa publication est subordonnée aux communications des autorisations administratives techniques et sanitaires, qui font malheureusement toujours défaut à ce jour. L’incident du collège de Chabeuil, de par son ampleur, est une expérience grandeur nature qui appelle de nombreux développements d’études épidémiologiques.
DEMETER et PLHR : Les interactions entre les basses fréquences de l’électricité et les micro-ondes des communications sans fil sont à ce point tangibles que le satellite français DEMETER (Detection of Electro Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions) a été mis en orbite en juin 2004 par le CNES (agence nationale française de l’espace) pour analyser, à l’échelle de la planète, les PLHR (Power Line Harmonic Radiation, résonance harmonique des lignes de transfert d’énergie électrique). Il s’agit de démontrer que l’énergie de l’irradiation des ondes radio et des micro-ondes entre en résonance avec les lignes de transport d’énergie électrique en 50 ou 60 hertz (THT ou autres), un phénomène amplifié dans la magnétosphère. Ceci est fortement suspecté de jouer un rôle dans les récents changements climatiques. (voir dossier : http://www.next-up.org/main.php?par...).
Le Dr Roger Santini, qui vient récemment de nous quitter, a passé sa vie à étudier les effets des champs électromagnétiques sur l’humain et a publié un dernier document de synthèse générale qui fait autorité dans le milieu scientifique concernant la téléphonie mobile. Le document de synthèse générale 2006 de Roger Santini : http://next-up.org/pdf/Santini_Roge...
Etude REFLEX : Il y a déjà plus de vingt ans, Roger Santini concluait ses études sur la dangerosité des micro-ondes, par ces mots : « ... on ne peut écarter les risques mutagènes et (ou) cancérigènes qui pourraient résulter de l’exposition humaine aux micro-ondes. » Depuis, la principale étude financée par l’Union Européenne, REFLEX a confirmé ces effets sanitaires. Dans une lettre, son coordinateur général, le Pr Franz Adlkofer lance une alerte en dénonçant l’irresponsabilité de ceux qui retardent la publication des résultats dans les journaux scientifiques. (REFLEX, la lettre du Pr Franz Adlkofer : http://next-up.org/pdf/pr_adlkofer_... ).
Next-up, c’est l’enfant de Roger Santini qui avait pris conscience depuis longtemps qu’il fallait opposer une nouvelle organisation de vulgarisation de l’information à destination du grand public face aux opérateurs de téléphonie mobile qui, pour promouvoir leurs intérêts commerciaux, s’étaient regroupés au sein d’une puissante organisation appelée
AFOM (Association Française des Opérateurs Mobiles). En octobre 2005, il écrivait : "A mon avis c’est la seule façon de faire bouger les choses, en portant l’information au maximum de personnes". Que personne ne s’y trompe, l’association Next-up n’a pas perdu récemment seulement son président d’honneur-fondateur, mais c’est le monde contemporain qui vient de perdre pour son devenir un homme d’une grande valeur.
La CRIIREM : peu de temps après la création de l’organisation Next-up, Roger Santini a participé en tant que membre fondateur à la création d’une nouvelle organisation à vocation "scientifique" : La CRIIREM (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Radiations ElectroMagnétiques).
La FSR : face à ces deux nouvelles organisations, les opérateurs, sentant le danger d’un retournement de situation vis-à-vis du grand public, ont immédiatement réagi en s’investissant directement en tant que membres fondateurs dans une nouvelle organisation ayant une image plus "porteuse" : La Fondation Santé et Radio-fréquences (FSR). Dans un reportage de France 3 Ouest très explicite, Pierre-Noël Favennec, président du conseil d’administration de la FSR, s’exprime clairement : « En principe il n’y a plus de recherche financée par l’Etat sur ces problèmes, . . . tout va passer par nous . . . ». Cette interview peut paraître incroyable sur l’implication des autorités sanitaires gouvernementales dans la recherche, c’est incontestablement un document de grande importance pour le débat actuel, notamment vis-à-vis de l’AFSSET. (le reportage complet de France 3 Ouest : http://www.next-up.org/film_4.php )
Les personnes en état de faiblesse sont les sentinelles des situations sanitaires extrêmes. Pour recouvrer la santé avant qu’il ne soit trop tard, les victimes d’antennes relais demandent systématiquement leur démontage.
Une crise sanitaire majeure est sur le point d’être révélée.
Contact presse :
Serge Combe-Sargentini
04 75 25 04 34 | contact@next-up.org
Spécialement pour le procès d’Annie Lobé, il a été réalisé un CD, dont la 1ère partie audio est une compilation des témoignages des riverains d’antennes relais de téléphonie mobiles, la 2ème partie vidéo correspond à des extraits du reportage de France 3 Ouest. Ce CD à usage privé est disponible sur demande pour la presse.
Messages
1. > Procès en diffamation de SFR : “Les gens meurent sous les antennes,”, 20 septembre 2006, 19:29
le film à voir :
http://www.next-up.org/film_0.php
autre nuisance du téléphone cellulaire, la destruction des richesses naturelles au Congo, Brésil, Australie pour l’extraction du Coltan, minerai utile à la fabrication des condensateurs pour les téléphones cellulaires, ordinateurs, consoles de jeux etc... :
http://www.radio-canada.ca/actualite/zonelibre/02-11/congo.asp
trouvé dans un forum : http://www.pan-paniscus.org/forum1/read_mess.php?id=35
Le coltan, responsable de la plus grande guerre d’Afrique qui a déjà tué plus de 3 millions de personnes depuis 1998 et a réduit la population de gorilles de plaine de l’est de 17 000 à moins de 3 000 individus.
METTONS à LA POUBELLE CET OBJET QUE NOUS IMPOSE LE CAPITALISME ET QUI N’EST VRAIMENT PAS UNE NECESSITÉ DANS NOTRE VIE.
ES-TU SI MALHEUREUX AU POINT DE VOULOIR ÊTRE APPELÉ TOUTES LES 5 MINUTES ET COUPER LA CONVERSATION QUE TU AS AVEC LA PERSONNE EN FACE DE TOI ?!
SOYONS LUCIDES ! JETONS CET OBJET QUI DÉTRUIT NOS RELATIONS SOCIALES, NOTRE CERVEAU, UN PAYS D’AFRIQUE ET AUTRES ENCORE !