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QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?
Publie le jeudi 18 décembre 2008 par Open-Publishing21 commentaires
On nous avait promis, un peu comme d’habitude, un Congrès à feu et à sang, le congrès des fractures, ou bien encore une oraison funèbre c’est selon. A tel point que je suis arrivé jeudi avec le ventre noué ; je ne reconnaissais plus mon parti dans les articles que je lisais dans la presse. Eh bien les communistes ont préféré le débat, l’échange, la détermination à changer le monde autour de nous.
Vous avez préféré la modernité de ce combat face à la crise. J’ai entendu de la révolte, de l’envie d’aller au combat face à la droite, des idées pertinentes pour sortir notre pays de la crise. Et honnêtement, si j’osais faire un comparatif avec tout ce que j’entends à la télévision dans les émissions soi-disant politiques, de propositions contre la crise, on peut être fiers de ce que l’on dit.
Et l’on a d’autant plus de raisons d’en être fiers que nous sommes, comme tous les citoyens, concernés en premier chef par cette crise. Comme salariés de l’audiovisuel public ou agents de la Poste, comme ouvriers syndicalistes ou professeurs mobilisés, comme élus aux côtés des populations, nous sommes nous les communistes dans la vie et dans les luttes. C’est ça qui fait notre force et notre ancrage populaire.
Et c’est bien pourquoi nous avons pu entendre, dans nos débats, tous les interrogations, les exigences, les envies que l’on entendu dans notre pays et que partagent les communistes. Et toutes ces paroles, elles ont dit cette recherche permanente des innovations que nous savons nécessaires pour trouver les voies du changement, les voies de la plus grande efficacité possible de notre combat, les voies de grandes victoires futures pour notre peuple !
Il s’agit je crois, comme nous l’avons décidé très majoritairement dans le vote de notre base commune, d’être suffisamment confiant en nos valeurs pour savoir se saisir systématiquement de tous ces progrès qui effleurent dans notre société ; il s’agit d’être toujours du côté de la curiosité, de la créativité, de l’inventivité.
Il s’agit de la même façon d’être suffisamment sûrs de notre engagement pour s’engager pleinement dans les fronts progressistes les plus larges entre toutes celles et ceux qui portent aussi de la résistance et du nouveau, du progrès social, de l’épanouissement humain.
Il n’y avait pas de peur dans ce Congrès, il y avait beaucoup de combativité.
Cette combativité, c’est notre engagement demain à ce qu’au sein du comité de défense de son hôpital de proximité, on parle politique et l’on avance aussi loin que possible sur les réformes nécessaires pour garantir le droit à la santé pour tous et toutes.
Cette combativité, c’est après la rencontre-débat que l’on organise dans son usine sur l’avenir de l’automobile, proposer là encore de tenir ces réunions dans la durée pour là encore avancer, avec tous les ouvriers, les cadres, les élus, les habitants de la région, sur toutes les réponses politiques qu’exige le développement durable de notre industrie ! Cette combativité, c’est notre insistance à faire perdurer le collectif d’enseignants et de parents d’élèves constitué pour sauver cette petite malienne menacée d’expulsion, avec elle ses parents cuisiniers à Paris, pour là encore avancer sur de nouveaux rapports entre la France et l’Afrique, sur la citoyenneté, la conception de la Nation qui est la nôtre, et de ce fait sur toutes les réponses politiques qu’appelle la solidarité d’une classe envers l’une de ses élèves !
C’est la combativité aux côtés des salariés sans papiers, la combativité auprès de ce jeune licencié de Michelin parce qu’il avait osé écrire sur Internet que ses patrons étaient des exploiteurs.
Cette combativité, c’est toujours cette ténacité des militants et militantes féministes à ne pas céder aux haussements d’épaule pour continuer à faire avancer les droits des femmes et notamment aujourd’hui l’arrêt des violences faites aux femmes.
Cette combativité c’est être en permanence aux côtés du peuple palestinien pour son indépendance et sa liberté. Mais c’est aussi être curieux des chemins empruntés par les gouvernements progressistes d’Amérique latine.
Cette combativité, c’est celle de ces jeunes étudiants en IUT venus hier nous dire leur colère, c’est celle de tous ces jeunes vent debout contre la vie qu’on veut leur imposer.
Cette combativité, c’est aussi cette capacité à faire lever le débat sur la société qui pourrait être la nôtre, et de ce fait participer, petit à petit, à la constitution des fronts progressistes les plus larges possibles nécessaires pour au pouvoir aller changer enfin la vie !
Et c’est celle que tous et toutes ensemble, militantes et militants communistes, nous avons décidé de déployer le plus efficacement possible en engageant les transformations de notre parti. Beaucoup a été dit sur cette question des « transformations ». Très majoritairement, nous avons décidé de poursuivre le parti communiste et de le transformer. C’est ce choix démocratique qui fonde aujourd’hui notre travail. C’est ce choix démocratique que nous sommes capables de faire.
J’ai entendu quelque fois dans des interviews que ce parti était incapable de se réformer. Eh bien moi avec vous je fais le pari de notre intelligence collective. Je fais le pari de notre humanisme collectif. Je fais le pari de notre volonté de changer les choses pour dire oui ces transformations nous allons les mener à bien et nous allons les faire tous et toutes ensemble !
Vous avez élu la nouvelle direction de notre parti.
Cette direction a un mandat clair, le texte que vous avez adopté. Je dis aux camarades des autres listes élus au Conseil national : travaillons tous et toutes ensemble, le travail est immense si nous voulons réussir. Vous pouvez compter sur moi pour animer ce travail collectif. Et je le dis, une fois que nous aurons mis en place le comité exécutif et la coordination sous l’impulsion de Pierre Laurent, la nouvelle équipe, une jeune équipe prendra très rapidement les initiatives nécessaires et je ferai tout pour que cette jeune équipe très rapidement puisse être une équipe dirigeante de notre parti.
Nous allons donc engager ce travail pour que, dans la proximité militante et la bataille politique nationale, nos idées heurtent de front le fatalisme ambiant, aiguillent la colère en espoirs de changement, fassent monter une nouvelle conscience de classe à l’image des réalités sociales de notre époque !
C’est au vu de cette détermination que je dirai que ce week end, il y a bien eu un évènement à gauche. Et il s’est déroulé ici, dans cette salle à la Défense. Ici, ce sont les représentants d’un collectif militant de plus de 130 000 hommes et femmes au contact quotidien de millions de nos concitoyens, des hommes et des femmes engagés dans le monde syndical, dans le monde associatif, élus dans de très nombreuses collectivités locales qui se sont réunis. Et ici, ce collectif humain a décidé de se transformer pour, dans la durée, avec le peuple de gauche, ouvrir de grandes perspectives de progrès social et démocratique !
Depuis des années nous dénonçons le système capitaliste. Nous avançons des propositions une visée un projet pour dépasser ce système qui impose ses logiques mortifères à tout ce qui fait notre vie. L’eau, l’air, l’énergie, privatisés ! La culture, l’éducation, la pensée, marchandisés ! Les hommes et femmes dominés et exploités.
On nous dit qu’il n’y a pas d’alternative ; il faudrait moraliser ce système ! Il n’y aurait pas d’alternative à l’explosion des forces productives, la révolution informationnelle, les progrès des sciences et des techniques, et tout ce que cela ouvre pour l’humanité de vie libérée ?
Il n’y aurait pas d’alternative à la place grandissante des savoirs dans notre vie de tous les jours, le développement sans précédent des communications et des échanges, et tout ce que cela ouvre de découvertes, de curiosité, de création pour l’humanité ?
Il n’y aurait pas d’alternative à la mondialisation réalisée et avec elle la conscience croissante du destin commun de toute l’humanité, et tout ce que cela ouvre de partages et de renforcement des relations humaines et entre les peuples ?
Eh bien si ! Nous pensons comme bien d’autres qu’un autre monde est possible. Oui ici nous pensions que la vie de chaque homme et de chaque femme de cette planète peut être sans cesse meilleure. Oui je veux dire ici que chacun d’entre-nous a la possibilité de bien maîtriser tout ce qui fait sa vie et du monde !
Aussi chers camarades, dans chacun de nos gestes, par le travail sur notre projet, par notre présence dans les luttes et dans la gestion, par l’animation de nos campagnes et le parti pris systématique pour l’intervention populaire, nous allons relever le défi de l’alternative au capitalisme. Nous allons, et toute notre direction va travailler en ce sens, nous allons nous engager pleinement dans cette bataille idéologique qui fait de nouveau rage.
Les forces progressistes ont, ces dernières années, perdu la bataille du langage. Et notre peuple, les exploités, les dominés, tous ces hommes et ces femmes ont perdu le droit de nommer les choses par leur nom. Nicolas Sarkozy nous a même volés le travail pour laisser ces copains coquins nous exploiter ! Et aujourd’hui on n’a plus droit de dire chômage technique. Il faut dire activité partielle. Il ne faut plus dire exploitation. Il faut dire création de valeur ! Il ne faut plus dire riches. Il faut dire classes moyennes ! il ne faut plus dire licenciements mais plan social !
Aussi chers camarades, prenons l’engagement, tous ensemble, de regagner la bataille des mots et des luttes utiles à la lutte des classes contemporaine ? Et prenons l’engagement d’oser toujours parler de ce qui fâche, quoi que disent les médias. Osons parler des salaires, de laïcité, du rejet du tout sécuritaire, de notre croyance en la possibilité de réussite de chaque enfant !
Et plus que jamais, soyons partie prenante de tous les mouvements sociaux en cours et à venir. Je pense aux professeurs et à toute la communauté éducative aujourd’hui vent debout, dans l’unité syndicale, face à l’entreprise de démantèlement de l’Education nationale. Je pense au logement et à toute la bataille engagée contre la loi Boutin de dislocation du logement social.
Je pense aux luttes en cours pour les intérimaires virés sans ménagement, à celles contre le chômage technique et les plans de licenciements de toutes ces entreprises prétextant la crise pour continuer la casse de notre outil industriel !
Je pense enfin au combat pour le service public audiovisuel mené par les salariés et relayé aujourd’hui par toute la gauche au Parlement ! Et avec le même esprit nous allons continuer à nous battre à gauche pour constituer les fronts les plus progressistes et les plus larges sur les contenus les plus offensifs qui sont les préludes des grandes victoires populaires !
J’entends que l’horizon est bouché à gauche ! Eh bien ce bouchon, nous allons le dynamiter avec ces espaces de luttes et de débat que l’on aura contribué à faire vivre dans nos villes et nos entreprises, avec ces idées que l’on saura rendre dominantes dans la bataille idéologique, avec notre résolution permanente à dialoguer et à construire avec toute la gauche ! Nous allons le dynamiter pour ouvrir un large front d’espoirs et de possibilités de changement réel !
Aussi chers camarades,
J’ai beaucoup entendu ces quatre jours l’exigence d’un Congrès pour l’action ! Je suis d’accord. Toute la combativité que nous avons montré ce week end, à nous maintenant de la déployer le plus largement possible dans la société.
Nous avons hier participé au soutien du pouvoir d’achat. 40 millions d’euros ont été distribués aux travailleurs de la Défense !
Plus sérieusement, notre campagne « Bourse ou la vie », quand l’on entend la litanie quotidienne des plans sociaux à la télévision, quand l’on sait le choix du gouvernement de laisser les pleins pouvoirs aux banques et aux marchés financiers, eh bien je vous fais la proposition de lui faire franchir une nouvelle étape.
Je vous propose que fin janvier, nous tenions une grande initiative nationale de rassemblement populaire sur tous les sites de production touchés par la crise, les sites industriels, les banques, les pôles d’emplois tertiaires comme ici à la Défense, où chaque jour travaillent plus de 150 000 salariés ! Avec les salariés, avec nos élus, nous pourrons faire bloc, nous pourrons faire nombre pour dire tous ensemble, partout en France, « il n’y a pas de fatalité à la crise » ! Et en parallèle, je vous propose d’être à l’initiative d’une grande campagne de défense des libertés !
Entre les attaques contre le pluralisme dans les médias, la prison à 12 ans et la mise au pas de la justice, le climat de peur entretenu par la droite, la concentration extrême des pouvoirs entre les mains de Nicolas Sarkozy, les chasses aux sans-papiers, l’asphyxie organisée des communes et de la démocratie locale, les restrictions des droits des députés à l’Assemblée nationale, l’abandon du mouvement associatif, la coupe est pleine et vraiment pleine.
C’est notre République qu’ils sont en train d’assassiner ! Et la République, il est hors de question que nous la laissons dépérir sans réagir ! Ce sont nos droits, ce sont nos libertés, ce sont nos formes de vie commune qui sont en jeu !
Alors oui lançons une grande campagne « touche pas à nos libertés » ! Aussi je vous fais une proposition. Je vous fais la proposition de travailler, au plus vite, à un appel pour constituer un large front politique, syndical, associatif, citoyen de défense et de promotion des libertés !
Enfin, chers camarades, cette année sera aussi l’année de l’Europe ! L’Europe que nous voulons ou celle des grands d’Europe qui hier se sont à nouveau retrouvés en sommet européen.
Et ceux-là nous ont encore fait le coup des réconciliations. Le président a encore estimé que son action état historique c’est presque quotidien maintenant. En fait ils ont décidé de continuer l’Europe libérale. Ils ont décidé de forcer les Irlandais à ravaler leur Non au traité de Lisbonne. Ils ont décidé que leur Non, que votre Non ne valait rien ! Ils vont les forcer à revoter. Et comme concession à l’Irlande, ils se sont engagés à ne jamais faire avancer l’Europe pour faire respecter le droit des femmes à l’IVG !
Et pour le reste, rien ne bouge ! Malgré la démonstration faite par la crise de l’échec du modèle économique européen, ils laissent les pleins pouvoirs à la BCE et continuent la concurrence libre et non faussée. Dès hier, nos amis du Sinn Fein sont entrés en campagne contre ce coup d’Etat !
Eh bien nous aussi, soyons en campagne !
C’est pourquoi je vous propose, dans la droite ligne de l’appel voté par le Conseil national le 24 octobre, de porter dès aujourd’hui la volonté de changement qui se nourrit, jour après jour, des puissantes luttes sociales qui se multiplient dans notre pays et sur tout le continent !
Cette volonté de changement, ce sont donc de nouvelles règles du jeu cassant la domination de la finance et des multinationales. C’est un nouveau modèle social européen privilégiant la coopération et l’échange. C’est un engagement ferme pour le développement durable. C’est une réelle démocratisation de l’Europe. C’est une Europe libérée de la tutelle américaine et de l’OTAN et de la guerre, une Europe qui soit un levier pour changer le monde ! Aussi le 4 avril, à Strasbourg, tous ensemble à la manifestation contre les soixante ans de l’alliance atlantique ! Le PCF sera en nombre et se fera entendre !
Et je réitère ici cet appel aux forces politiques et sociales, aux femmes et aux hommes représentatifs des courants politiques progressistes, comme du mouvement syndical, social et associatif, dans toute leur diversité, qui partagent de tels objectifs et se reconnaissent dans cette démarche.
Ensemble, avec nos partenaires de tout le continent, nous pouvons faire ce large front progressiste européen pour faire événement, en juin, et obtenir un score permettant que des députés communistes et des députés partageant cette volonté de transformer l’Europe soient nombreux au Parlement européen.
Enfin, en étant dans ce combat politique, ces luttes et ces campagnes, auprès de tous nos concitoyens, nous pourrons faire vivre le texte d’orientation adopté hier !
A cette fin, je vous propose de lancer au plus tôt une large adresse à tous ces hommes et ces femmes qui sont aujourd’hui et seront demain victimes de la politique de la droite et qui veulent réagir et se battre face à la droite !
Je vous propose une adresse leur ouvrant largement les portes de notre parti, une adresse offensive pour mieux faire connaître nos objectifs, une adresse populaire allant à contre-courant de tous les fatalismes, une adresse ambitieuse faisant part de notre détermination à être d’un nouvel espoir à gauche !
Ces hommes et ces femmes, quelque soit le sens des combats qu’ils mènent à nos côtés, ont leur place dans ce parti, le parti communiste français. Ils y ont leur place pour à nos côtés faire mieux rayonner ses exigences et ses rêves, donner plus de force à son engagement, nourrir plus largement ses luttes et ses combats. Ils y ont leur place pour lui donner une plus grande efficacité, une plus grande influence, un plus grand rayonnement !
Chers camarades,
Nous avons avec ce Congrès ouvert une nouvelle page de notre combat. Nous sommes enfin pleinement entrés dans ce nouveau siècle qui est le nôtre. Nous avons pleinement pris pied dans ce 21ème siècle où fleurissent à nouveau sur la planète ces idées de partages et de commun qui nous sont si chères.
Et c’est bien cela qui nous rassemble. C’est bien cela qui nous unit ! Aussi prenons bien la hauteur que requiert cette nouvelle époque ! Elle dépasse largement tous les tiraillements qui peuvent être les nôtres. Prenons cette hauteur et repartons au combat.
Dans l’enthousiasme, dans la confiance, avec toujours le souci de l’inventivité, avec l’état d’esprit de chercher toujours ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise, avec cette ouverture et cette détermination à rassembler, il y a un autre monde qui nous attend !
Permettez-moi d’ajouter personnellement. Je ressens cet après-midi une immense fierté. Nous avons réussi avec ce Congrès quelque chose de grand. Je pense qu’après toute cette période difficile que nous avons vécu après la présidentielle et les mois qui ont suivi, les communistes ont montré à la fois leur détermination mais aussi leurs immenses qualités humaines. J’ai envie de vous dire simplement merci à vous tous et à vous toutes !
Alors allons-y ! Nous avons tout à y gagner.
34ème congrès : Discours de clôture de Marie George Buffet
Messages
1. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 09:25, par Le Rouge-gorge
Une déclaration de la Gauche communiste
http://www.gauche-communiste.net/
16 décembre 2008
Le 34ème Congrès du PCF n’aura pas permis de réelle évolution du texte de la base commune. Les interventions dénotaient parfois d’une déconnexion complète avec les enjeux du moment. La crise du système capitaliste, les attaques contre les acquis sociaux, le démantèlement des services publics, le rôle destructeur de l’Union européenne, la situation internationale... autant de thèmes qui n’ont été traités que de manière superficielle, sans jamais déboucher sur des propositions d’actions ambitieuses.
Au dernier jour du congrès, malgré les discussions menées dans la « commission des candidatures », Marie Georges Buffet et l’équipe dirigeante du PCF ont refusé la constitution d’une liste commune, construite sur une base claire, pour la nouvelle direction du Parti. En rejetant les diverses sensibilités dans la dissidence, elle a voulu conduire la majorité des délégués à faire bloc et ainsi éliminer l’opposition dans le Conseil national du PCF.
Quatre listes ont donc été soumises au vote des délégués au congrès :
la liste homogène de l’équipe sortante, où élus et permanents constituent l’écrasante majorité
une liste conduite par Marie-Pierre Vieu regroupant des communistes « unitaires » et des « huistes », qui prônent le dépassement de la forme parti
une liste conduite par Nicolas Marchand, qui contestait d’avoir été écarté avec d’autres membres de sa sensibilité, du Conseil national malgré leur soutien à la base commune et au texte final du congrès.
une liste conduite par André Gérin à laquelle participait la Gauche communiste, issue des délégués au congrès signataires du texte 3 « Faire vivre et développer le PCF, une exigence de notre temps » qui avait recueilli 25% des suffrages des militants lors du choix de la base commune en octobre
Les résultats du vote des congressistes donnent :
554 voix, soit 67,72 % et 178 élus à la liste conduite par Marie Georges Buffet
134 voix, soit 16,38 % et 29 élus à la liste conduite par Marie-Pierre Vieu
84 voix, soit 10,27 % et 18 élus à la liste conduite par André Gérin
46 voix, soit 5,62 % et 10 élus à la liste conduite par Nicolas Marchand
Ce résultat est le fruit de l’épuration des délégations au congrès, qui n’étaient en rien fidèles au vote des adhérents.
Le nouveau Conseil national aura donc 235 membres. Les 40 % de militants qui s’étaient retrouvés sur des textes d’opposition à la direction sur une base marxiste (le texte 2 de la Riposte et le texte 3) seront représentés par 7,7 % des membres du CN. Curieuse conception de la démocratie et de « l’acceptation de la diversité » dans le Parti.
La Gauche communiste prend acte de l’attitude de la direction du Parti. Elle appelle à s’appuyer sur la masse des adhérents qui, quel qu’ait été leur vote, sont attachés à l’existence et au développement d’un Parti communiste révolutionnaire, visant la rupture avec le système capitaliste aujourd’hui en crise profonde. Elle appelle à ne pas quitter le PCF, à faire vivre la démocratie dans le parti, à développer l’information et l’action contre les effets de la crise dans les cellules et dans les section, et à mener une campagne offensive d’adhésions.
Ce que nous avons fait bouger depuis trois ans est le résultat du travail commun mené en commun avec les camarades des groupes, réseaux, sections et fédérations opposés à la politique menée par l’équipe dirigeante du PCF qui vient de s’auto-reconduire. La Gauche Communiste du PCF travaillera avec tous ceux et toutes celles qui veulent poursuivre cet effort , pour amplifier le travail commun qui seul peut donner une perspectives aux militants qui luttent au quotidien dans leur quartier et/ou leur entreprise.
bilan de congrès par JJ Karman
Bilan mitigé pour le 34e congrès du Parti communiste
Le 34ème congrès du PCF avait plusieurs enjeux. Le principal d’entre eux était l’existence même du PCF comme parti communiste. Déjà, lors de l’assemblé extraordinaire des secrétaires de section en décembre 2007, ceux-ci avaient tranché cette question dans le sens d’un parti communiste moderne en prise avec les luttes sociales. Cette orientation laissait encore une marge de manœuvre à la direction du PCF qui, elle, avait envisagé la création d’une nouvelle organisation.
Après cette date, Marie-George ne fit plus entendre ses doutes sur cette question. Mais sur le contenu de classe de ce parti communiste, hier comme aujourd’hui, la direction du PCF n’est pas très claire, car une partie de celle-ci, dans un document, montre le « bout du nez » d’un parti communiste qui changerait de nom et serait une véritable coquille vide.
Le 34ème congrès, pendant quatre jours à la Défense, a confirmé, par la voix des délégués (83,62 %) le maintien de l’existence du Parti Communiste. Sur ce point central du congrès, notre liste pour l’élection du conseil national, représentant le texte n° 3 (qui avait rassemblé 24 % des votes) a décidé d’ouvrir une discussion avec la liste officielle conduite par Marie-George. Cette démarche d’ouverture de notre part se brisa, dans la nuit de samedi à dimanche, sur une manœuvre de dernière minute de Marie-George. En effet, alors qu’il y avait accord sur le nombre, à la dernière réunion de la commission, Marie-George laissa se développer des critiques virulentes sur quelques membres de notre liste, pour nous demander qu’ils n’y figurent pas. Elle savait que nous n’accepterions pas qu’il y ait un choix entre les « bons » et les « mauvais » communistes. Donc notre liste fut maintenue et rassembla 10,26 % des délégués. Notons que les deux textes (n°2 et n°3), proches par leur contenu, avaient recueilli 40 % et ne se retrouvent représentés que par 10 % des délégués au congrès (c’est la démocratie de la tendance de la direction).
Les débats sur le texte du congrès marquèrent une évolution positive sur la crise, les solutions à celle-ci et sur le parti. Même si nous sommes encore très loin d’une analyse marxiste de la situation internationale et nationale, cette tendance des débats va dans le bon sens. L’attitude de ceux qui veulent liquider le parti le prouve, puisqu’ils ont pris le prétexte du refus par la majorité des délégués du mot « métamorphose » qualifiant le futur du PCF, pour présenter une liste allant des refondateurs et des proches de Robert Hue à certains membres de la direction actuelle. Cette liste réalisa 16,38 % (la caractéristique de cette liste, c’est qu’il figurait à coté des noms, non pas la responsabilité dans le parti, mais celle d’élu).
Devant la volonté de Marie-George d’écarter des membres du conseil national sortant, dont certains étaient hier encore ses soutiens, une quatrième liste se présenta. Cette liste qui réalisa 5,62 % fut difficile à identifier. Certains avaient voté pour la base commune, d’autres contre et le plus grand nombre avait choisi l’abstention. Elle se présentait sans orientation politique bien précise, au point que des délégués la qualifièrent de liste de « lutte des places ».
Globalement, compte tenu de la gravité de la crise du capitalisme qui peut déboucher sur une situation sociale explosive, le texte du congrès n’est pas à la hauteur pour un parti de lutte de classes. Si la classe ouvrière ne figure pas dans le texte du congrès, elle existe heureusement bel et bien. Les prochains mois nous le prouveront. La présence de militants communistes, marxistes révolutionnaires, au conseil national n’est pas inutile, car parfois les situations politiques peuvent évoluer très rapidement et positivement.
Pour terminer, Marie-George qui désignait l’expression des différentes sensibilités et le grand nombre de membres du CN comme responsables des problèmes de direction et de ses résultats, alors que le vrai problème c’est la ligne politique mi-réformiste, dut accepter ces sensibilités et ce grand nombre dans le nouveau CN. Personnellement, je reste persuadé que l’existence du droit de tendances serait une bonne chose pour l’action d’un vrai parti marxiste de tous les communistes de France.
Jean Jacques Karman
1. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 10:17
Excuse moi mon camarade mais l’impression que ça donne un peu c’est qu’on vous "ch..." de plus en plus sur la tête et que "vous " en redemandez !
"l’opposition" va être encore mois nombreuse en sièges qu’au dernier CN alors que sur les txt elle l’était plus - c’est fortiche ça non ???? Sans parler de votre manque "d’influence" totale sur la direction nationale "collégiale"...
Franchement, j’ai mal pour vous. Bon courage mon camarade.
A plus
LL
2. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 13:14
Chère madame Lalouve,
ne perdez pas ton temps à vous inquiéter pour nous... vous avez sans doute mieux mieux à faire ! Et du courage, soyez-en en certaine, nous n’en manquerons pas !
J’espère simplement que vos petites pattes de devant seront assez énergiques pour actionner les rames dont vous aurez besoin lorsque vous ramerez contre la falaise...
En clair, je veux parler de la tâche que vous vous donnez de vouloir rassembler tous ces ex-pcf qui, en fait, ne PEUVENT réellement ou ne VEULENT en fait PAS s’assembler avec d’autres !
Corragio la lupa ! corragio !
Jean-Pierre NEEL
signataire dans le Gard du texte 3 « Faire vivre et développer le PCF, une exigence de notre temps »
3. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 14:17
Bonjour Jean Pierre NEEL
Peut être as tu pris mon message pour de l’ironie mais ça n’en était pas. Je ne suis pas inquiète ,je suis désolée.
Il est possible que les communistes hors du PCf ne veuillent pas s’unir ni entre eux ni avec d’autres, je ne dis pas que tu as tort. C’est possible.Mais pas certain.
Il est possible aussi que jusqu’à présent l’occasion de le faire n’ait pas existé (là je pense que historiquement l’occasion existe c’est la crise du capitalisme que nous vivons) - on le sait il faut des occasions historiques pour faire certaines choses.
Il est possible également que le projet politique qui devrait amener à ce travail en commun (y compris si chacun reste chez soi et chacun avec ses certitudes sur les élections etc..) n’a pas encore été tenté.
C’est mon analyse. Je ne prétends pas qu’elle est juste ni qu’elle fait le tour de toutes les questions etc. Mais elle me semble crédible.
Je ne sais pas faire de "programme" - ça le PCf les CUAL etc savent très bien faire, il y avait de bonnes choses (pas tout ) dans le genre "pragmatique" , dans le fameux programme issu des CUAL que ensuite tt le monde a repris, en tout cas ces structures savent mieux que bcp ici sans doute, mais par contre je pense que bcp "dehors" eux peuvent faire un projet politique alors que dedans cette nécessité me semble une impossibilité pour des raisons qui ne tiennent pas plus au ps qu’au pc qu’a pg.. mais qui tiennent à la nature des partis "institutionnels".
Nous avons toutes et tous le même besoin (renverser le capitalisme) et nous avons chacun des moyens différents.
Donc peut être que je rame sur le sable comme tu dis (mais dans ce cas je ne suis pas la seule) je suis du genre assez obstinée, je ne suis pas seule, c’est un travail nécessairement collectif... bref, qui vivra verra...
Salutations militantes
LL
4. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 15:32
Ah cette louve, une vraie teigne, tu la chasses par la porte elle repasse par la fenêtre et avec des salutations militantes SVP, alors qe sa lettre ouverte " pourquoi je quitte le PCF" après un passage éclair au parti donne plutôt dans le courage fuyons que courage militons et combattons le réformisme tous ensemble au sein du parti, chère amie tout comme Jean Pierre NEEL je pense sincèrement que tu rames sur le sable tout en brassant de l’air, néanmoins je vous souhaite beaucoup de courage dans votre quête de petits louveteaux.
bien à Vous.
Bernard LEMAIRE signataire dans le Nord du texte 3.
5. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 16:44
Bernard et autres délégués qui ont soutenu le texte 3 bonjour ..........
Pour ma part j’ai soutenu le texte 2 de la riposte et nous n’avons aucun représentant au conseil national ....Candidat au Conseil départemental pour Aubagne je me suis retiré au Congrès départemental pour limiter le nombre et permettre à deux camarades Femmes candidates d’Aubagne d’être maintenues sur la liste .Les directions nouvellement élues à tous les niveaux sont face à un grand problème/La non reconnaissance de leur "Autorité" car les militants font ce qu’ils veulent au moment où ils veulent .La délégation de pouvoir au sein du PCF en a pris un sacré coup malgré quelques retardataires partisans de méthodes anciennes thoréziennes .
Je ne suis nullement surpris des décisions de congrès avec lesquelles nous ferons ce que nous en voudrons en fonction des évènements.La lutte révolutionnaire ne s’arrête pas à des textes ou au mot "métamorphose" rêvé par les soi-disant "communistes Unitaires",succursale d’élus en mal de reconnaissance à la base .Nous sommes au pied du mur sur le plan stratégique avec la crise finale du capitalisme,où nous unissons tous les courants révolutionnaires:communistes de toutes obèdiences,anarchistes libertaires,socialistes révolutionnaires,syndicalistes révolutionnaires ou bien nous poursuivons l’alliance mortifère avec le PS ..Là est la question non tranchée à ce 34 ème Congrès.Critiquer le futur NPA,sous prétexte de son refus d’alliance avec le PS,est une erreur stratégique majeur aujourd’hui .S’allier avec des réformistes bourgeois est suicidaire et cela est démontré depuis le programme commun,les élections partielles actuelles et précédentes sont marquées d’un taux d’abstentioin jamais vu (entre 70 et 80%).Alors camarades il faut revoir les alliances électorales qui n’apportent plus rien en cette période de fin du Capital.Le grain à moudre des collectivités territoriales est plombé par la crise financière et la faillite de Dexia et autres banques des collectivités .Les Maires dit de gauche sont "coincés" sur le plan du "pansement" social car ils n’ont plus de médicaments pour calmer la colère de leurs concitoyens .Notre approche "électoraliste" pour changer la socièté est en plein marasme et n’ouvre aucune perspective crédible .Alors nous devons réfléchir à développer le mouvement social révolutionaire qui en triomphant changera toutes les problèmatiques envisagées au 34ème congrès .Relisons attentivement le Manifeste Communiste de Marx-Engels,il est d’une limpidité stratégique pour unir tous les exploités sans délégation de pouvoir .
Sarko et compagnie ne contrôlent plus rien à part les médias serviles .Tout le système s’écroule car la confiance dans le capitalisme n’existe plus et les entreprises,poumon économique du système,sont à l’arrêt par manque de perspectives .......La colère gronde dans le peuple et nos fadaises idéologiques de congrès vont vite retrouver la réalité d’une socièté en décomposition pour enfin voir émerger la nouvelle socièté communiste qui couve sous la cendre social....Là est le questionnement des militants libres et égaux sans donneurs de leçons d’une direction nationale ou départementale ......
bernard SARTON,section d’Aubagne
6. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 16:54
cher Bernard LEMAIRE
"Les critiques sont comme les puces, qui vont toujours sauter sur le linge blanc et adorent la dentelle. "
Tu as le droit de ne pas m’apprécier et de ne pas partager mes points de vue, bien sûr, mais tu n’as pas le droit de m’insulter - il me semble que je n’ai insulté personne, moi, jusqu’à présent.
Passage éclair ? Deux ans oui - c’est court par rapport à celles et ceux qui y sont depuis 20 ou 30 ans.
Seulement voilà je ne fais pas d’un parti une église, une religion. Et ce n’est pas que je n’aie pas trouvé ce que j’y cherchais c’est pire : c’est que ce que j’y ai trouvé ,de mon point de vue de salarié, de militante, est tout à fait à l’opposé de ce que j’espére.
tu vois il y a des gens qui naissent et meurent dans un parti - entre temps cependant ils auront tellement menti qu’ils ne connaitront plus leur nom, ils auront tellement retourné leurs vestes qu’ils ne sauront plus par quel bout l’enfiler. D’opportunisme en électoralisme ils auront même sur deux ou trois décennies , réussi à tuer le plus grand parti des travailleurs que la France ait jamais eu depuis la SFIO alors chapeau bas. Si c’est ça la rançon de la "constance partisane" j’en veux pas.
"Courage fuyons" tu dis ? Mais dis moi où et en quoi je fuis ? Je fuis la merde, les mensonge,s les trahisons et les magouilles des apparatchiks, des "grands élus", ce que certain-e-s appellent "politique" et que moi j’appelle "lutte des places" (et je ne parle pas de toi, je ne te connais pas). Ca oui.
Mais la lutte je la mène, je la poursuis, i ci, dans ma boîte, dans des assoces, partout où je peux et je n’ai pas moi la protection d’un manda t ou d’un poste de permanent. Je suis 100 % "en risque".
Pour parler grossièrement mes tripes à moi elles sont "sur la table" et c’est pas le cas de tout le monde ok ? Alors les leçons ça va 5 minutes. Allez faire la courte échelle à M Mélenchon et à Autain et à Y. Salesse etc si ça vous dit, des gens qui ne pensent au fond qu’à détruire le communisme et ce qui reste du PCF pour ENFIN y mettre "la gôôôôôche"....
Si tu es un prolo , et si t u es sincère, de tte façon que tu le veuilles o u pas, après cette énième trahison que vous allez subir, plus ou moins consentants, bientôt ,très vite, on se retrouvera ,toi , moi ,et tant d’autres, qui s’aiment ou pas c’est pas la question - y’a plein de gens que "j’aime pas" avec qui je dois ou devrai travailler.
Nécessité fait force de loi, mon camarade.
Une dernière chose à mes "amis du 3è texte" :
Ne vous excitez pas comme ça sur mon dos, vous me faites TROP PLAISIR (et en ce moment il n’y a pas trop de petites joies). A vous lire, je finis par croire que c’est "l’amour déçu" qui parle par votre bouche et que vous regrettez que je sois partie - je dois vous dire que ça me flatte, d’autant qu’on reconnaît la valeur d’un homme au nombre de ses ennemis il paraît... (allez, j’arrête mes bandes molletières vont péter..)
Salutations militantes donc, oui.
LL
7. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 17:50
Oui, c’est ça... qui vivra verra...
Mais moi, ce que je vois, et ce qui me parait primordial, c’est que demain ou après-demain, dès qu’il le faudra, que ce soit pour défendre telle ou telle cause ou combat juste, je me retrouverai avec mes camarades, ça c’est sûr !
Et ce qui est certain aussi, c’est qu’à ce moment-là, personne ne se demandera quel texte nous aurons soutenu lors du dernier Congrès... personne parmi nous, mais personne non plus parmi celles et ceux à qui nous nous adresserons !
Quant au débat sur le communisme, sur le parti lui-même, madame La louve, il se poursuivra bien sûr entre nous, mais je ne pense pas qu’il soit utile que nous nous tirions une balle dans le pied en le désertant... vraiment pas... et en faisant cela, j’essaie seulement de ne pas me tromper d’ennemis,moi.
Mais j’ai bien compris que ce n’était pas votre option !... salutations tout de même.
Jean-Pierre NEEL
8. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 18:13
Trsè bien ! on n’est pas assez nombreux pour trier JP.
Et soi dit en passant c’est pas parce que moi j’affiche pas mes combats et ce à quoi je participe (quotidiennement ,et je ne parle pas de BC) comme des médailles de maréchal soviétique que je reste assise à rien foutre en attendant "le grand soir" ok ?
Donc le petit couplet genre "y’a qu’au PCF qu’on travaille" - épargne le moi stp j’y ai quand même passé 2 ans et pour te dire la vérité, je ne suis pas plus convaincue que ça...
Sur ce point, je te suis tout à fait. Comme quoi, tu vois ...
Si tu penses quà moins de 10 % effectifs compte tenu du congrès, et avec ce que vous avez en face de vous, vous pouvez "remonter le PCF" je ne veux pas t’en détourner (et dette façon i lnest pire sourd qu qui ne veut entendre)
Moi je suis partie justement parce que j’ai la certitude rationnelle que c’est impossible et que je ne voulais pas passer encore un an à user mon énergie à me taper la tête contre un mur. Et sincèrement moi , de MGB (et de sa "garde rapprochée"....) j’en peux plus , je le dis aussi...
Ce faisant non je ne pense pas me tromper d’ennemi - mais je pense par contre que le PCF en tant qu’appareil peut devenir un ennemi dans la lutte des classes s’il n’écoute pas sa base militante la plus déterminée contre le capitalisme ; et ne quitte pas son électoralisme vite fait.
C’est couillon en fait vous les "10 %" devriez nous voir comme des soutiens pour votre travail intérieur - vous préférez nous voir comme des ennemis - c’est votre choix - faut l’assumer. Vous avez l’impression de trahir en travaillant avec des communistes extérieurs au PCF ...dommage.
Salutations fraternelles
LL
9. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 18:38, par Claude Deloume
Jean-Pierre NEEL, quand j’ai quitté le Parti (après 28 ans d’engagement dans la commune et dans la boîte), en 2005, je n’ai vraiment pas eu l’impression de nous tirer une balle dans le pied mais plutôt celle d’en avoir reçu une dans le dos, en particulier, à Martigues, un certain mois de mars 2000.
Et je ne doute pas un instant, que La Louve et moi et plein d’autres, nous retrouverons avec toi, camarade, pour ce que nous considérerons toujours comme des "combats justes". Mais en regrettant que la direction du PCF ne sache plus ce que c’est qu’un combat juste à moins que rester sous les fenêtres du PS pour ramasser les miettes des festins ne soient un "combat juste"...
J’espère surtout que nous nous retrouverons vite - TRES VITE - pour nous remettre la tête à l’endroit dans la lutte de classes qui est en train de nous broyer.
Cordialement.
10. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 18:57
Signataire et votant du texte 3 le 30/10 et de la liste Gérin à la défense, pas d’accord avec cette analyse :
– 1- septique sur les tendances depuis toujours, j’y suis franchement hostile après ce que j’ai vu, et entendu, à La Défense !
– 2- dire que la liste Gérin, comme les autres d’ailleurs, n’a que peu d’élus est une contre vérité puisque chacun sait bien que des signataires du texte 3 (Pas de Calais par exemple) ont été élus sur la liste Buffet.
– 3- Un CN à 244, contre 260 sortants, quand on a claironné qu’on voulait descendre à 150 est un échec flagrant. Je connais un jeune sortant de 35 balais, qui a fait son boulot, qui a atterri sur la touche, pendant que des absent(e)s chroniques ont été reconduit(e)s.
– 4- Les élus doivent, évidemment, avoir leur place au CN. Encore faut-il clairement définir leurs rôle. Travail effectif au CN (au détriment de leur activité d’élu....), loobyïsme ou plastronage.
– 5-Les statuts, sur ces points, sont à revisiter profondément !
En définitive, la présence des liste Gerin et Vieu a permit de neutraliser les commentaires éventuels des médias, la liste Marchand servant surtout à limiter le score de Gérin !
11. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 19:12
J’avoue ne pas trop comprendre cette façon de "débattre"...
Il serait peut-être temps d’arrêter de délirer, vous ne croyez pas ?... ai-je laissé entendre quelque chose qui puise laisser croire que je pense ce que vous écrivez ?
Mais non, madame La Louve, (çela ne vous rassurera certainement pas !) mais soyez certaine que je ne vous considère pas comme une ennemie, non, vraiment pas !
Jean-Pierre NEEL
12. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 19 décembre 2008, 12:25
très chère Louve,
Je réponds un peu tard constatant avec effroi le ton sec et cassant de certains camarades. Excuse m’en.
Tu le sais le courage ne manque pas à ceux qui comme moi se heurtent à un outil politique qui leur appartient et dont ils sont privé par une meute d’élus et de laquais de ceux-ci à leur service de réélection.
Aujourd’hui force est de constater que certains sont au PCF alors qu’ils ne sont qu’au Parti des Collectivités territoriales de France. La composition en termes d’élus et de personnels de mairie n’est pas fournie avec la composition du CN.
Certains malins (voir plus bas) savent repérer les noms que nous avons glissés dans d’autre listes que la nôtre afin de permettre une représentation un tout petit peu plus juste. C’est étrange, ils ne font pas la même analyse avec ceux des liquidateurs et pourtant là ce n’est pas un phénomène à la marge, mais mathématiquement très fort.
Rien n’est fini, nos progrès ne se mesurent pas au niveau du CN mais dans la reconquête de fédés et de sections voir même dans la mise en pace de nouvelles cellules et sections là où les liquidateurs dans leur quête de destruction ont si bien agit qu’ils ont laissé du vide.
De ce point de vue les révolutionnaires qui ne sont ni une tendance ni une côterie, mais un réseau n’appartenant à personne et ne servant l’intérêt ni la carrière d’aucun grand chef à plumes mais uniquement le travail des indiens de base, de ce point de vue, donc nous avons modifié positivement et considérablement la donne.
Tu sais, Louve, à quel point tu restes ma camarade, aussi très fraternellement reçois mon salut.
Le Rouge-gorge
13. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 19 décembre 2008, 12:49, par Roberto Ferrario
Salut Rouge Gorge
tu doit avoir un problème sur ton ordi ou tu passe par un programme pour "masque" ton IP que ressemble a un proxy chose que on ne peux pas accepte normalement...
Dernièrement on a trop d’attaques et on serre un peux les vis...
STP merci de "réparé"...
Ciao
Dr
Furioso
14. >> QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 19 décembre 2008, 13:25
Je te remercie mon camarade pour ce mot - je vois que tu as bien compris que pour moi mes camarades du PC et notamment les signataires du 3è texte ne sont pas et ne seront jms des ennemis.
Certaines personnes en effet se font passer pour d’autres - ce n’est pas tjs évident à démasquer et je pense comme toi que ces personnes feraient mieux de concentrer leurs tirs contre les vrais liquidateurs qui, sans avoir voulu soumettre leur texte alternatif de base commune au vote des militants avant le congrès par exemple (mais qui avaient obtenu , on ne sait comment au juste, qu’il soit communiqué avec le matériel pré congressuel "aux frais de la princesse"), se retrouvent néanmoins en situation d’avoir pu présenter une liste (MPV) , liste qui, oh surprise et miracle de noël, "comme par hasard" obtient presque 6 % de plus que celle des camarades du 3è texte soumis, lui au vote des militants et qui avait recueilli 25% (de mémoire...)
DE QUI SE MOQUE T ON ? la question de nbx camarades restés au Parti est juste et légitime il me semble.
Tu connais mon point de vue, je ne l’ai jamais caché aussi je te remercie d’avoir remis les choses "au clair" et je t’adresse évidemment mon salut très fraternel ; tu peux compter sur moi pour la bataille que tu as choisi de mener avec tes moyens et tes objectifs. Si nous la menons différemment parfois, elle a le même but.
Courage donc.
La Louve
2. QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 13:16
Les forces progressistes ont, ces dernières années, perdu la bataille du langage. Et notre peuple, les exploités, les dominés, tous ces hommes et ces femmes ont perdu le droit de nommer les choses par leur nom. Nicolas Sarkozy nous a même volés le travail pour laisser ces copains coquins nous exploiter ! Et aujourd’hui on n’a plus droit de dire chômage technique. Il faut dire activité partielle. Il ne faut plus dire exploitation. Il faut dire création de valeur ! Il ne faut plus dire riches. Il faut dire classes moyennes ! il ne faut plus dire licenciements mais plan social !
Aussi chers camarades, prenons l’engagement, tous ensemble, de regagner la bataille des mots et des luttes utiles à la lutte des classes contemporaine ? Et prenons l’engagement d’oser toujours parler de ce qui fâche, quoi que disent les médias. Osons parler des salaires, de laïcité, du rejet du tout sécuritaire, de notre croyance en la possibilité de réussite de chaque enfant !
Sarko ne commande notre langue que quand nous le voulons bien !....
1. QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 14:18
Et bien ça fait plaisir de constater que le travail de BC , entre autre ,ne reste pas lettre morte...
3. QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 13:56, par LE BRIS RENE
Ce qui fait défaut dans l’orientation décidée à la Défense, c’est la
stratégie, c’est à dire comment parvenir à un rapport de force
majoritaire anticapitaliste et pour des transformations radicales avec
un projet cohérent ( voir ma contribution sur le site du PCF ).
J’ai l’impression quelques fois de voir Olivier DARTIGOLLES dans
une situation de chasse-neige alors que même parfois dans les écoles
de l’ESF on passe rapidement aux skis parrallèles ! et ne parlons pas
de Marie Georges qui veut effectuer un glacier sans crampons mais avec
des raquettes !!! Je suis pacifiste mais quelques fois j’ai envie de crier
très fort , si les dirigeants de la gauche anticapitaliste conduisaient une
armée, cela serait la déroute totale très rapidement !!!
Je continue à dire que le débat URGENT aujourd’hui, c’est comment
créer un pôle majoritaire à Gauche face à la social-démocratie ! sinon pas
de changement possible !
Ce n’est pas le choix du 34ème congrès, loin de là !!!
Nous en sommes restés aux tactiques politiciennes pour sauver
au maximum des places d’élus comme aux dernières municipales.
Alors que mon camarade JJ KARMAN soir au CN ou pas, cela ne changera
rien !!! Ce que j’espère maintenant, c’est une évolution positive du NPA
sur la stratégie unitaire, le lien avec Mélanchon et les autres composantes
unitaires = l’échéance européenne est donc encore un nouveau défi !
Au fait, en cas de front commun, qui sera tête de liste, un communiste,
un NPA, un Mélanchoniste ou tout simplement une personnalité qui
peut faire la synthèse de ces forces comme Yves SALESSE ?
Car arrêtons avec l’histoire du Super Projet = sur l’Europe, des
tas de propositions ont été faîtes depuis 1995 et encore plus depuis
notre victoire contre le traité libéral !!!!
" l’histoire nous mord la nuque " disait malencontreusement
Daniel Bensaïd en 70 ce qui énervait beaucoup UDRY et MANDEL !
Mais en 2009, cela est peut être vrai !!!!
1. QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 17:52
Au fait, en cas de front commun, qui sera tête de liste, un communiste, un NPA, un Mélanchoniste ou tout simplement une personnalité qui peut faire la synthèse de ces forces comme Yves SALESSE ?
Avec 5 listes il peut y avoir autant de têtes de listes !
2. QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 18 décembre 2008, 17:59
Rassures-toi cher(e)90.**.25.*** , on trouvera une solution, ravi de ta sollicitude.
3. QUI a osé parler ainsi PUBLIQUEMENT à tous les communistes DE FRANCE ?, 29 décembre 2008, 16:45, par cdrhum
Euh ??? Yves Salesse, l’ancien bras droit de Gayssot ministre ? Si c’est le même, je suis plus prêt à oublier ce qu’il dit que ce qu’il a fait !
Et ce n’est pas parce qu’il a raté sa carrière sous la coupe de Jospin que je vais lui trouver une virginité révolutionnaire...