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Quand le gouvernement à la solde du patronat rétablira l’esclavage....

Publie le samedi 22 décembre 2007 par Open-Publishing

certains syndicats négocieront le Poids des Chaines

pour la CFDT, c’est dans la "ligne" à droite toute ! : quand est-ce que la direction de la CGT le comprendra ? et lancera enfin la bagarre ? ON A BESOIN D’UN SIGNAL FORT DE NOTRE DIRECTION SYNDICALE !!! Et pour l’instant, les camarades dirigeants sont inaudibles

La direction de la CFDT a viré carrément Jaunes, c’est leur choix : Assumez le, sans faux semblant ; des Choix , des Actes, c’est leur slogan, non ?

il semblerait que la CFDT vienne d’envoyer une longue circulaire expliquant que la "réforme" (comprendre la "casse") du code du travail est une bonne chose

La direction de la CFDT n’en a rien à faire de son opposition interne, c’est un syndicat de droite !

MEDEF/CFDT/UMP : c’est plus que du cousinage , c’est fusionnel !

En voici trois preuves parmi d’autres, mais celles-là sont gratinées

1) le blog de Fillon http://www.blog-fillon.com/archive-05-2006.html

La CFDT dialogue avec l’UMP

Réunion aujourd’hui au carrousel du Louvre des cadres de l’UMP.

Décidée il y a un mois, cette rencontre avec les 1200 responsables des fédérations départementales de l’UMP était consacrée à la méthode de la Réforme.

Il s’agissait, après l’échec du CPE de démontrer que la France est réformable pour peu que l’on veuille bien respecter quelques règles simples qui s’imposent d’ailleurs dans toutes les démocraties dignes de ce nom.

Quelles sont ces règles ?

Avoir un mandat clair des Français pour engager des transformations profondes de la société. Ce mandat clair ne peut être délivré qu’au moment des élections présidentielles et législatives. Il est donc capital que la campagne qui s’engage pour les élections de 2007 soit l’occasion d’un vrai débat national et que les candidats s’engagent sur des objectifs sans ambiguïté.

Disposer d’un diagnostic partagé, comme ce fut le cas pour la réforme des retraites, qui rend impossible le recours aux slogans simplificateurs ou la défense du statu quo.

Donner toute sa place au dialogue social en recherchant toutes les voies d’accords possibles avec les partenaires sociaux quand la réforme entre dans le champ de leurs compétences.

Respecter les engagements pris à l’égard des partenaires qui acceptent d’entrer dans la voie du dialogue et de l’accord. La fermeté doit aller de pair avec la capacité d’écoute et de compromis.

Pour débattre de cette question essentielle pour la France qui peine à entrer dans le nouveau siècle, engoncée qu’elle est dans ces habitudes et ses certitudes nous avions invité à s’exprimer un représentant du ministre Danois des affaires sociales et Jean Marie Toulisse, le numéro deux de la CFDT, avec lequel j’ai négocié l’accord sur la réforme des retraites.

La presse, hypnotisée par l’instant présent, ne retiendra de cette belle réunion que la déclaration de Nicolas Sarkozy annonçant qu’il n’avait pas, pour le moment, l’intention de quitter le gouvernement. Comme d’habitude elle passera à coté de l’essentiel.

L’essentiel est que 1200 cadres de l’UMP ont fait une ovation à un responsable de la CFDT qui pour la première fois dans l’histoire de cette centrale syndicale a accepté de venir dialoguer sans tabou avec la première formation de droite de notre pays.

Jean Marie Toulisse a d’ailleurs avoué que c’était la première fois qu’un parti politique faisait cette démarche vis-à-vis de la CFDT.

Cet évènement est considérable. Il montre que les relations entre les politiques et les syndicalistes peuvent changer du tout au tout pourvu que nous en ayons la volonté et que nous engagions, comme je l’ai maintes fois proposé sur ce blog une révolution dans notre façon de faire de gouverner et simultanément dans l’ordonnancement du paysage syndical.

Au passage Jean Marie Toulisse a pris en exemple la réforme des retraites qui constitue la preuve qu’il n’y a pas de malédiction qui pèse sur la réforme en France mais seulement une incapacité des responsables politiques de droite comme de gauche à procéder avec méthode.

Il a cruellement interpellé le parti Socialiste qui s’est engagé lors du congrès du Mans à abroger cette réforme des retraites qu’il a pourtant été incapable d’engager quand il était au pouvoir. Je crois comme la CFDT que cette réforme ne sera remise en cause par personne, quelque soit le résultat des élections. Pourquoi alors prétendre le contraire et tromper les électeurs avec des engagements dont chacun sait rue de Solferino qu’ils ne seront jamais tenus ?

Cette journée marquera un tournant dans l’histoire de notre formation politique et peut être du dialogue social en France. Elle a d’ailleurs permis à Nicolas Sarkozy de s’engager à débattre avant même les élections présidentielles de notre projet politique avec les partenaires sociaux. Non pas pour le négocier avec eux mais pour jouer carte sur table avec eux et éviter les débats inutiles et les postures convenues qui caractérisent souvent la relation entre la majorité est les organisations syndicales.

par Francois Fillon publié dans : Actualités

2) Voici ce qu’écrit Jean Kaspar, ancien secrétaire général de la CFDT, comme contribution à la Commission Attali ( commission qui réunit 21 grands patrons, et le patron-syndicaliste Kaspar Jean )

Quelle France, pour quel MONDE ?

Depuis la fin du mois d’août, la Commission pour la Libération de la Croissance que préside Jacques ATTALI se réunit et dégage de multiples propositions.

Certains diront : "une commission de plus qui s’ajoute à la longue liste celles qui ont été mises en place dans le passé, avec le succès que l’on sait ".

Pour ma part je m’oppose à ce pessimisme et tiens à dire pourquoi.

Dès le début de nos travaux, j’ai pu prendre la mesure de la volonté de tous les membres de la commission à sortir des sentiers battus, pour dégager des propositions hardies, novatrices et courageuses permettant à notre pays, comme le suggère Jacques ATTALI, de se rapprocher du taux de croissance moyen mondial qui se situe autour de 5%.

Bien entendu, une telle ambition implique une mobilisation de tous les acteurs, bien des réformes, des remises en cause, une volonté de sortir des schémas de pensée du passé, de la lucidité et du courage.

Au-delà de la référence à un taux de croissance, il s’agira d’expliquer pourquoi la croissance est nécessaire, comment la faire progresser et comment en répartir les fruits. On voit bien qu’une telle approche signifie en fait de savoir quelle France nous voulons préparer pour quel Monde.

Au sein de la commission, j’ai pris ma part pour formuler des propositions sur des questions qui touchent à la méthode de gestion d’un processus de réformes, à la représentativité des organisations syndicales, aux conditions de validité d’un accord contractuel, à la représentation collective des salariés dans les PME ou encore à la nécessité d’assouplir les conditions d’ouverture des magasins le dimanche. Modestement j’essaie d’apporter le fruit de mon expérience pour contribuer à la production de propositions concrètes, convaincu que la nature du dialogue social contribue à la croissance.

Certaines propositions émises par les membres de la commission vont remettre en cause bien des habitudes et bousculer de nombreux conservatismes. C’est aujourd’hui indispensable car le temps est venu, pour notre pays, de faire le pari de l’intelligence et de la confiance dans la capacité de nos concitoyens à comprendre, comme cela fut le cas dans de multiples autres pays, qu’il nous faut engager de multiples réformes pour créer plus de richesse, plus de solidarité, plus de justice, plus de liberté et plus de coopération.

Je souhaite contribuer à faire de notre pays une communauté d’hommes et de femmes qui aient le goût de l’audace, de l’innovation. Un pays qui sache dépasser ses peurs, qui s’enrichisse des expériences des autres, qui ne craint pas la concurrence parce qu’il sait imaginer et promouvoir les solidarités nouvelles et qui n’a pas peur de l’étranger car nous avons besoin de lui pour imaginer notre futur commun.

la suite :
http://www.liberationdelacroissance.fr/files/contributions/jeankaspar.pdf

3) voici ce que l’on trouve dans le rapport de l’Assemblée Nationale

Les travaux de codification ont également été soumis à une commission constituée de représentants des partenaires sociaux (organisations représentatives des salariés et des employeurs au plan national).

Pour la plupart, ceux-ci saluent tant la méthode d’élaboration du nouveau code que le résultat obtenu. Ainsi, dans une contribution écrite adressée à la rapporteure, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) considère-t-elle que la « recodification était vraiment indispensable et que les très petites entreprises pourront voir – dans l’amélioration de l’accessibilité, de la lisibilité et de la cohérence des dispositions – un pas de fait vers la simplification du droit du travail ». La Confédération française démocratique du travail (CFDT) estime pour sa part que « l’ensemble des partenaires sociaux a été convenablement associé aux travaux de recodification… La consultation a été constructive » ; malgré certaines réserves, l’organisation porte « une appréciation globalement positive sur le travail effectué », qui permet notamment une « meilleure lisibilité » du code.

lire le rapport ( c’est dans la partie B. UNE PROCÉDURE ASSOCIANT LES PARTENAIRES SOCIAUX)

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r0436.asp

La démonstration suffit, non ? Alors, oui, qu’il y ait besoin d’union avec les syndiqués de base, mais avec le sommet ?

Combien de temps va-t-on encore se bercer d’illusions ?